En fait, pour arriver à tenir dans le sevrage, et là je pense que c'est générale, il ne faut pas se contenter d'arrêter la MB et le porno compulsif, mais il faut changer ses habitudes de vie. Ce soir, je ne suis pas rentré directement chez moi. La plupart du temps je me dépêche de rentrer pour être chez moi. Après une journée de boulot j'aspire à être tranquille à ne rien faire. Malheureusement, ne rien faire chez moi se transforme à essayer de lutter contre le porno. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut vivre autrement. S'occuper tranquillement après le travail, sans se mettre trop la pression, ça s'apprend et il faut le vouloir.Je me rappelle la première période de mon sevrage était un grand succès avant la rechute. J'avais changer de comportement. Je pensais que c'était le fait que je ne voyais pas de porno et que je ne me MB pas. J'ai tenue aussi longtemps car je voulais changer.Après j'ai eu des période de moins bien, où je me contentais de me sevré. Cela n'a jamais trop marché. Ma réflexion de ce soir m'ouvre un nouvel horizon. J'ai envie de me sevrer : OUI - J'ai envie de changer d'habitude de vie : je me sens fatigué certain jours et je n'ai pas forcément envie de faire des choses où de voir du monde. Pourtant, si je veux tenir définitivement, c'est sur ce deuxième point que je pense que cela peut se gagner. 269-17
Citation : grandefi a écrit: C'est marrant que je dise que je me sens voyeur, alors que je n'avais aucune gène à voir du porno et à regarder à travers une webcam. 271-19C'est un étrange paradoxe en effet, je ne l'avais même pas noté auparavant ( merci ! ). Ce qui est étonnant ce n'est pas de se sentir voyeur maintenant, c'est de ne pas s'être senti voyeur auparavant, alors même que ça allait bien plus loin. Je ne pense pas qu'on ait besoin de se gaver de récits de gars qui en chient un max pour pas un rond pour se rétablir : ça aide un peu parce qu'on voit les choses sous une lumière plus crue ; ça empêche un peu la complaisance. Mais il y a une accoutumance, et un danger majeur. Ce danger ? Se dire que finalement notre situation n'est pas si mal, que comparé à la dépendance du pire des toxs, la nôtre n'est qu' une "petite pincée de sel sur la plaie ouverte de la frustration sexuelle, ça pique un peu et ça fait du bien quand ça s'arrête" (dixit John), et de minimiser donc notre propre problème, de le prendre moins au sérieux. Ce que semble vivre incognito actuellement, chacun de nous peut l'expérimenter, n'importe quand. Il suffit de cliquer, et de se laisser guider par la fée Carabosse de la pornographie.
N.B. : tu peux aussi essayer "Requiem for a Dream", le film, mais je te préviens, ça craint un max.
Depuis quelque temps je m'occupe à améliorer mon quotidiens et c'est beaucoup mieux. Je vais éteindre mon ordi pour la journée et la soirée. 272-20
Je sais bien que ce n'est pas un conseil mais juste une histoire que je te raconte sur mon sujet à moi, mais c'est pour dire que cela existe, et c'est par l'introspection et le rétablissement de mes dépendances que j'en suis arrivé là. Ce n'est pas facile facile à déterminer, mais il est important je crois de se concentrer sur la question à se poser, du pourquoi et du comment on ressent ce qu'on ressent face à ses enfants... Culpabilité? Responsabilité bien ou moins bien assumée? Mensonge à soi-même, et lequel? Angoisse, peur de quoi au juste? Est-ce que cela a rapport avec leur mère, et lequel? etc etc etc
Peut-être qu'on peut lire "faire de soi un homme" au sens de "faire de soi un être humain à part entière et sans boulet au pied qui nous rattache au rang d'ersatz"...? S'autoriser à être qui on est destiné à être? (Sans dimension grandiloquente au mot "destin", bien sûr...)