Dépendance sexuelle

Version complète : Ce soir 19 Décembre 2009 j'ai décidé de me sevrer
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Après une période de fêtes plus ou moins difficile, me voilà reparti dans la routine du travail. Le mois de Janvier est mon mois préféré. Le début d'une nouvelle année, les jours qui grandissent, et généralement, c'est durant ce mois que mes projets de l'année éclore. Certes, j'espère au fonds de moi, que d'ici le printemps je rencontrerais quelqu'un. En fait, le mois de Janvier et l'un des rares mois ou je supporte et j'apprécie ma solitude. 
Pour l'instant, je ne ressens pas trop l'envie de me faire un trip avec du porno. Mais si je ne suis pas vigilant cela peut me prendre à n'importe quel moment par surprise.
Je voudrais reparler de ma collègue. Vous aviez raison, quand il y a un an vous me disiez qu'il fallait arrêter au plus vite cette soit disant complicité. Aujourd'hui, c'est terminé : plus de mail, plus de sms, plus de grandes discutions. Durant l'automne, j'allais encore de temps en temps vers elle lorsque je sentais qu'elle était un peu disponible pour moi où qu'elle avait besoins de me raconter des choses. Mais, du jour au lendemain, sans aucune raison, elle m'ignorait, parfois même jusqu'à l'impolitesse, car devant tout le monde j'avais l'impression de faire un monologue quand j'avais commencé une discutions avec elle. Je me suis même posé des question si elle ne prenait pas plaisir à me blesser.Depuis, je vais rarement la voir dans son bureau, et je ne sais plus rien de sa vie, comme je ne lui dit plus rien de la mienne. C'est vrai que j'ai toujours envie d'aller vers elle, et un peu comme le porno, j'ai envie de prendre une dose de plaisir. Comme le porno, je sais que si je recommence, je retombe dans cette engrenage, c'est une perte sans fin qui ne sera jamais comblé.

En ce début d'année, je me sens relativement équilibré, beaucoup plus équilibré que l'année dernière car je n'attends rien de personne. C'est au fond de moi, par moi même que je peux réussir mon année. 14

Citation : grandefi a écrit: Certes, j'espère au fonds de moi, que d'ici le printemps je rencontrerais quelqu'un. [...] En fait, le mois de Janvier et l'un des rares mois ou je supporte et j'apprécie ma solitude. En ce début d'année [...] je n'attends rien de personne. C'est au fond de moi, par moi même que je peux réussir mon année. 14
 
Salut grandefi. Y'a un petit truc qui me chiffonne ; cela ne serait-il pas un peu contradictoire que de "n'attendre rien de personne" et en même temps "d'espérer rencontrer quelqu'un d'ici le printemps" ? Si je t'en parle, c'est parce que tu as souvent montré être dans l'attente d'une rencontre qui aurait ( implicitement ) soulagé ta souffrance. C'est, je crois, un des noeuds du problème pour nous autres dépendants sexuels ( et, de surcroît, affectifs ) que de s'attacher à l'idée que la rencontre avec un(e) Autre pourra nous délivrer de la souffrance de la solitude, ou plutôt de l'isolement. Tu sais, même en couple, même entouré d'amis ou de sa famille, on peut se sentir très seul.
Pourquoi ? Parce que ce sentiment ne dépend pas tant de la présence d'une épaule sympathique, que de notre  rapport à la Vie, si je puis dire. C'est quelque chose que j'ai décidé, tout simplement, que de ne plus avoir à souffrir de la solitude : je vis reclus, ma mère, ma soeur et mes deux psys, résument à peu près ce que sont mes relations sociales. Mais est-ce vraiment un problème ? J'ai autre chose à faire que de me mettre en  quête de l' "âme soeur" depuis que je n'en fais plus un thème central de mon existence. Il suffirait juste de décider que le rêve d'une amitié fusionnelle n'est plus le centre du monde, en fait, pour ne plus souffrir de l'absence d'une telle amitié. Je suis déjà très copain avec moi-même, pourquoi me faudrait-il en plus l'être avec quelqu'un d'autre ? Je n'ai plus besoin de l'épaule d'un(e) Autre pour pleurnicher, depuis que j'ai la mienne ...
Je vais moi rebondir sur la passage avec ta collègue. Juste pour te signaler que c'est une vraie victoire pour toi mec. Tu l'assimile comme une dose de plaisir et tu as fais le plus dur. Prendre tes distances avec elle, je ne peux que t'en féliciter. Mais à toi aussi de rester vigilant et ne pas y retourner.Elle savait que quand elle avait besoin d'attention, tu étais la. Mais elle te faisait souffrir de cela. Et la elle a compris je pense, tu a pris des distances et du coup elle aussi. Bonne continuation Cher ami. 
slt grandefi. bravo pour cette décision courageuse de ta part, de stopper cette relation qui te mener à rien finalement. chapeau bas  et continu comme ça. tu est sur la bonne voie. bonne année et meilleur voeux pour ton sevrage
Je veux quand même laisser une trace de mon 18ème jours. Il est important pour moi que de temps en temps, je livre mes ressenti. D'ailleurs, cela me permettra plus tard de relire mon parcours. J'ai consulté ce que je faisais l'année dernière à la même date. Il y a la fois si peux de changement au fonds de moi, et pourtant l'amorce d'un nouveau comportement se fait sentir. Pour en revenir une fois de plus à ma collègue, on se contente d'un bonjours quand je vois et parfois on échange quelques mots. Cela me perturbe toujours autant. Mais il faut reconnaitre que cela ne me mets pas aussi mal que l'année dernière. C'est donc que je suis dans le bon sens. Quant au porno, je prendrais bien une petite dose pour tout oublier. Tout oublier n'est pas la solution, car oublier pour oublier, c'est rentrer dans la spirale de la mort psychique. Vivre autrement, c'est que comme ça que je peux m'en sortir. J'ai essayé de parlé avec mon psy de mon prochain week-end sans mon fils. C'est vraiment le vide. Discuter du comportement de ma famille, de mes copains, de ma collègue, de ma dépendance je peux alimenter la conversation pendant des heures. Parler de mon prochain week-end, c'est une épreuve, il y a vraiment un énorme travail à faire...18
courage à toi et fait attention ce week-end. n'envoie pas 18 jours de sevrage pour des conneries virtuelle. je penserai à toi. 
Il y a des soirs ou je n'ai pas la créativité nécessaire pour écrire. La dépendance me bouffe mes neuronnes. Alors ce soir je retiendrai 2 témoignage.CielazurCe que je voudrais dire en conclusion c'est que quand même le mal-être que l'on peut ressentir quand on est en difficulté, dans les périodes de doute pendant un long sevrage n'a rien à voir avec le mal etre que l'on éprouve quant on rechutte sans arret et qui est beaucoup plus intense.et MondomL'espoir motive mais s'approcher de la fin de l'espoir par la réussite veut dire la fin de cet espoir motivant, donc la fin de la motivationRappel de l'inconscient, peur de gagner, peur du changement. Je le veux ce changement. Oui j'ai peur de gagner. Car cela veut dire faire autre chose que mon train train du week-end. Quoique désespérant, c'est rassurant d'avoir sa dose. Je suis en manque. 21
C'est rassurant pour toi de voir que tu le vois... C'est plus efficace d'utiliser l'espoir, ma motivation, etc quand on prend conscience des rouages de son inconscient, quand on le connaît mieux, quand on se connecte mieux à soi-même... On maîtrise mieux je pense. Même si la perfection dans ce domaine est loin d'être facilement accessible!
Une rechute de plus qui c'est amorcé depuis la semaine dernière. Je me suis laissé entré sur un site de tchat Samedi dernier. Je ne suis pas resté longtemps, je n'ai rien payé, je suis juste aller pour voir les hôtesses qui y avait, mais j'y suis aller à plusieurs reprises. Pour me rattraper de ces fautes, je n'ai pas allumer l'ordi de la semaine. J'ai tenu. Mais ce Samedi, j'ai refais la même connerie. Ce soir, avant ma rechute je me suis même regardé dans la glace en disant que cela ne comptait pas de seulement rentré sur les pages d'accueils. Je me disais que je pouvais redresser la situation, je n'étais pas atteint. Je ne sentais pas mon regard abimé par ces images porno. J'avais derrière moi une période clean de 28 jours. C'était faux, j'étais plutôt convaincu, mais je me mentais à moi même. C'est même, surtout à vous que je mentais. Moi je me suis toujours raconter des histoires, je me suis toujours caché la vérité. La vérité doit être la même pour tout le monde.Finalement,  j'ai fait une petite rechute, je n'ai déjà pas utilisé ma carte bancaire, et c'était une vidéo très soft. Mais  soft, hard,...c'est quand même une rechute, et c'est loin d'être une excuse. Je parle de ma carte bancaire, car je suis juste financièrement et ça me fait vraiment mal d'y laisser des ronds. Je ne veux surtout pas la minimiser, je veux m'en absoudre au plus vite. Je pensais redresser la barre sans passer par la case rechute, mais fêter un mois sur un mensonge, je ne le peux pas. C'est la semaine dernière que j'ai vraiment fait la rechute.Me revoilà repartit avec mes petites armes face à ce mal qui guette la moindre petite faiblesse.Le temps passe, la guérison ne ce fait pas comme un clic. 
Merci Marie pour ton encouragement.J'ai déjà eu des période plus longue de sevrage, mais c'est la solitude par moment qui fait que je replonge. En fait, c'est plutôt une excuse. Cette dépendance m'a pas mal isolée et je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. L'amitié sa s'entretient.  Je n'ai jamais fait trop d'effort, puisque le porno m'apportait tout ce que je voulais tout en m'isolant de plus en plus.Il faut ce battre, et reprendre contact avec du monde...C'est reparti pour moi...sur la bonne voie.
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