Dépendance sexuelle

Version complète : Ce soir 19 Décembre 2009 j'ai décidé de me sevrer
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Ce soir je vais parler de mes petites armes que j'ai trouvé pour faire face à ma dépendance. - Ma maison et le bricolage, Hier soir en arrivant chez moi je n'étais pas trop bien à l'intérieur, et je commençais à cogiter. Malgré le froid et l'approche de la nuit je me suis mis à tailler ma haie. Cela m'a fait un bien fou, un bon bol d'air et après avoir fait ce que je remettais depuis pas mal de temps j'étais content de me mettre au chaud.- Ma guitare,L'année dernière, j'ai ressorti ma guitare qui était au fond de la cave depuis plus de 15 ans. J'ai joué pendant quelque temps avant de débuter mon sevrage puis je l'ai remis de coté. C'est en regardant un dvd ce week-end que cela m'a redonner le gout. J'ai remarqué que dans le week-end, lorsque je ressentais des pulsions de désir de porno, je prenais ma guitare et je me concentrais sur les cordes et mes doigts et j'oubliais tout. Faut dire que je suis vraiment un débutant et j'ai du boulot. En tout cas plusieurs fois dans ces moments là j'ai essayer de jouer et cela à marcher. 
Je pourrais parler de mon fils quand il est chez moi, mais c'est tellement évident que c'est la chose qui compte le plus pour moi que je le compte pas pour lutter contre ma dépendance. Au contraire, je sais que si je me sors de cette dépendance je pourrai lui apporter encore plus. Car c'est moi qui doit l'aider à grandir et non le contraire. 303-51
Le week-end prochain va être décisif pour moi. je vais passer le cap de mon premier sevrage 55 jours. Je sais déja que cela va être très difficile car mon fiston n'est pas avec moi ce week-end. Il va falloir que je m'occupe bien. En relisant mon post, ma rechute était arrivé le même genre de week-end.Il y a quand même une grande différence. La dizaine de jour qui avait précédé ma rechute je jouais avec le feu, en commençant à cliquer dans les sites porno et en ressortant immédiatement. Puis, de 1 seconde cela était passé à une minutes, et arriva ce qui était inéluctable.Je me sens un peu plus costaud, car je sais maintenant que s'il le faut, je n'allumerai pas mon ordi du week-end. 304-52
sors tes outils ce week end ;-)
Citation : grandefi a écrit: Le week-end prochain va être décisif pour moi. je vais passer le cap de mon premier sevrage 55 jours. Je sais déja que cela va être très difficile car mon fiston n'est pas avec moi ce week-end. Il va falloir que je m'occupe bien. En relisant mon post, ma rechute était arrivé le même genre de week-end.
Sur un topic qu'il vient tout juste d'ouvrir, VisionAddict parle de la notion d'aliénation dans le sevrage. Peut-être suis-je à côté de mes pompes, mais quand je lis ce paragraphe, j'ai l'impression que tu programmes presque à l'avance ta rechute. Cela a beau ne pas être dans tes intentions à l'instant précis, je te conseillerais quand même de franchement te méfier de tes intentions. C'est un peu ça se fixer une "date butoir" : tu te dis que tu as un cap de 55 jours et que par conséquent les choses deviennent, à cause de cela, plus difficiles. C'est en quelque sorte un piège que te tend la dépendance, et vachement subtil en plus. Peut-être que plusieurs fois tu t'en es voulu de pas avoir tenu plus, ou alors que tu t'es dit que c'était là ta limite ultime, ou alors le point à partir duquel les choses risquaient forcément de mal tourner ... C'est pas facile, je l'admets, mais essaie-donc de relativiser, de te dire qu'en fait, t'en es pas à 55, mais à 45 jours, et que donc tu es loin de ta "limite" ( c'est un peu con comme principe mais ça peut le faire ), parce qu'à te stresser de la sorte en retournant tant de perspectives autour de  ce "55", tu risques de te sentir tellement mal que tu seras tenté de rechuter. Ton fils n'est pas là ce week-end ? Et alors, tu as tenu pas mal de week-ends sans lui non ? L'Histoire n'est, en fait, condamnée à se répéter qu'à certaines conditions : soit tu ne tiens pas compte de tes erreurs ( bon, manifestement tu en tiens compte ), soit tu as envie que l'Histoire se répète, et tu mets ce qu'il faut en oeuvre pour que cela arrive. Personne n'ira te mettre la main dans le froc, grandefi. Les cercles vicieux aussi, ça se brise
Merci pour vos conseils.- Effectivement Morbach je ne vais plus fixé mon attention sur ce 55ème jours, mais considérer que c'est un week-end comme les précédents. Je vais plutôt penser à ce que je vais faire.- Et ce que je vais faire ce week-end, tu as tout trouvé Nuage, je vais sortir le taille haie manuel et m'occuper des 120 massif qui compose ma haie. Normalement ça doit couper mes envie et en plus cela va me faire de la musculation...
et moi je vais avancer mes renos pour pouvoir me mettre a mes volets au plus vite, pouvoir te montrer les resultats [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]
Vivre autrement, voilà la direction que j'essaye de prendre.Hier j'ai donc passé le cap des 55 jours, ancien record de sevrage total. Je l'ai passé sans allumer l'ordi. Après avoir amené mon fils chez sa maman, j'ai passé le reste de la journée seul. Pas eu de coup de téléphone, ni de visite. Juste quelques échanges de courtoisie avec les voisins. J'aurai pu consulter ma messagerie et voir ce qui ce passait sur ce forum histoire d'être en contact avec du monde, mais je ne voulais pas prendre de risque. Et j'ai bien fait, car il n'y avait rien d'urgent.
Lors de la première période de mon sevrage, j'ai essayé d'aller plus vers les autres. Je me suis rapprocher de ma famille, je suis retourner voir des copains. J'ai partager des moments et des activités avec eux, j'avais même organisé une sortie. En fait, j'ai beaucoup axé ma vie sur les autres, ce qui ne m'a pas empêcher de me trouver très seul à certain moment. J'ai fait des efforts pour faire les premiers pas temps que c'était nouveau et que j'étais dynamique. Puis avec le temps, je me suis senti moins avenant et là, j'aurai eu besoins que l'on m'invite, que l'on vienne me voir, que l'on me propose des activité. Je me rappelle que ce fameux 55ème jour personne n'était venu me voir, ni invité, et que j'avais trouvé la porte fermé chez un copain. J'avais chuté ce jour là. Je comptais trop sur les autres.
Hier, je l'ai passé à peux près dans les même conditions, pas de visite, ni invitation, mais je ne comptais pas sur quelqu'un pour me sortir de ma solitude. Je ne dis pas que cela ne m'aurai pas fait plaisir, mais je ne ressentais pas un besoins vital pour ne pas sombrer.
Ce qui m'a aider, c'est le bricolage que je fait depuis ma dernière rechute. Je commence à avoir de la satisfaction pour ce que je fait. Il y a des petits travaux que je voulais  faire depuis pas mal de temps et que je reportais tout le temps. Je ne m'y était jamais mis. J'ai donc trouver un peu de ressource avec mon bricolage. Cela ne m'empêche pas, de partager autre choses avec du monde si j'ai l'occasion. En attendant j'ai passé cap. 308-56
  
Je suis loin d'être guéri. Hier lorsque j'étais chez mon psy, je me suis mis à parler d'une autre collègue de travail. Et oui ce n'est plus la même. Depuis quelque temps je me laisse aller à poser des regards indiscrets sur une autre collègue. Je ne sais pas ce qui m'a pris, lors de la séance, j'ai dis des tas de saloperie sur cette collègue. J'ai parler de désir sexuel vulgaire et crue. De la haine et de la violence sont sortie de ma bouche. Mon psy n'a pas relevé. Après, je suis passé à autre chose. Comme je le voie régulièrement, je sais que j'en reparlerai lors des prochaines séances. Il y a de quoi réfléchir. En attendant, c'est peut être bien le sevrage qui commence à faire son effet. Toutes mes pensées perverses, il faut bien quelles s'exorcisent , vu que je ne cède plus. Pour l'instant, je suis incapable de dire si cela m'a fait du bien ou pas de les exprimer. Je pense que oui car j'ajoute une journée de plus à mon sevrage. 311-59
Citation : En attendant, c'est peut être bien le sevrage qui commence à faire son effet. Toutes mes pensées perverses, il faut bien quelles s'exorcisent , vu que je ne cède plus.
Ce qui me paraît plus évident encore, c'est que cette soudaine clairvoyance vis-à-vis de cette collègue et le ton accusateur avec lequel tu t'adresses à tes penchants pour elle ne tombent pas du ciel ; et ça c'est un effet du sevrage Smile Dire des dégueulasseries, tant que c'est chez le psy et que ça ne te dessert pas tant que ça ... Faudrait quand même pas que tu t'excites en racontant ce genre de trucs, voilà tout, ou qu'elle ait écho de cela ; ça risquerait de provoquer quelques dommages collatéraux. Peut-être est-ce simplement que tu as eu besoin d'exprimer les immondices que tu cachais en toi à ce moment, voire, plus simplement encore, que cette fois-ci tu en as été capable, alors que d'ordinaire, non. En cela on pourrait dire en effet que tu recraches le poison ; au moins tu identifies ton ennemi comme tel et ne mégote pas sur le jugement que tu lui portes. Tiens, à ce propos, un vieux texte écrit par un membre disparu de la gang ; LIEN BRISÉ 59 jours ! Continue comme ça !
Salut Grandefi. Moi je trouve cela plutôt pas mal que tu puisses exprimer la violence qui existe en toi, la voir pour essayer de la dépasser. Moi aussi, une fois posé le verre de luxure, je découvre qu'il existe aussi beaucoup de ressentiment en moi et, derrière tout cela, beaucoup de peurs. Le tout est de pour moi de ne pas culpabiliser et de ne  pas me prendre pour un monstre. C'est la maladie qui explique cela. Bon courage. 
URLs de référence