Dépendance sexuelle

Version complète : Freedom Week
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Je pense qu'il est essentiel de voir que la rechute n'est pas la catastrophe ni la fin de la belle période de clean ou d'"efforts". Je m'aperçois que les "libérés de prison" restent peu nombreux en fin de compte. Pourtant ceux qui purgent leur peine en toute bonne foi sont nombreux, eux. Il doit y avoir quelque chose qui fait que certains s'en sortent et d'autres pas. Qu'ai-je fait de différent, moi par exemple...? Je m'interroge. Je ne suis pas sûr de pouvoir trouver une réponse objective (non filtrée par mon égo) pour essayer de le voir... Je ne me suis pas contenté de me sevrer ou m'abstenir jusqu'à ce que ça disparaisse, j'ai tourné et retourné tout ça dans ma tête à risquer d'en développer une obsession, et puis j'ai finalement pu commencer à me remettre à penser à autre chose des mois plus tard. Et me suis aperçu que ce "virage" était à négocier habilement... Parce que la rechute guette, non parce qu'on a "baissé la garde", étant donné que j'avais dépassé le stade de la lutte farouche, mais parce qu'on "oublie" qu'on reste sensibilisé...Regarder par curiosité ou pour voir si on est fort ou faible, c'est à proscrire, c'est une attitude inutile et qui pourrait passer pour stupide. Mais avant tout, cette explication "j'ai regardé pour voir si cela me ferait encore glisser" est, je pense, un mensonge... C'est être hypocrite envers soi-même. C'est cette hypocrisie qui fait rechuter. Pas "la dépendance" qui elle (comme c'est dit dans le RIP) n'a pas d'existence tangible... (Ce qui ne remet pas en cause l'aspect DASA "je reconnais mon impuissance face à la maladie", mais le nourrit d'une autre lumière selon moi).Ce n'est pas la dépendance qui fait qu'on a envie de tester sa dépendance... Voilà je pense un exemple du cercle vicieux de mensonge à soi-même pour se cacher autre chose qu'on met en place. Bebeto, quand je suis arrivé ici tu en partais à peu de choses près je crois. Ne sois désolé envers personne. Cela a certainement été porteur de penser que tu étais libre. Le seul qui souffre que cela n'ait pas été le cas, c'est toi... Hélas pour toi bien sûr. Évidemment, tu ne repars pas de zéro, tu as un an  d'expérience. Si tu veux tu peux faire une allusion à depuis combien de temps tu as replongé?  Quoi qu'il en soit, cela n'annule pas le chemin que tu as parcouru, cela compte dans celui que tu parcours. "24 heures à la fois" ça veut dire plein de choses...Dont le fait que la notion de temps, un an, une rechute, des jours, des mois, ce n'est que des feuilles de calendrier, ce n'est pas la vérité de l'instant.Je crois que ce n'est pas une question de vigilance, pour toi comme pour Milou. La vigilance n'est pas le remède, le remède est bien de fermer le robinet à la source et de vérifier son étanchéité, c'est à la limite cette vigilance-là à laquelle j'aurais tendance à préférer le mot "veille"... Réactualiser de temps en temps qu'on reste du côté de la lumière, après l'avoir faite partout où c'est possible dans sa vie.  Il ne s'agit pas de débattre si l'Homme est foncièrement Bon ou Mauvais (et s'il faut s'en remettre à Dieu ou je ne sais quelle caution morale, même si cette notion a son utilité dans le programme DASA encore une fois), il s'agit de voir qu'on a éveillé chez soi une certaine propension à partir en vrille et se le cacher à soi-même, et les rechutes en sont une manifestation un peu rude, quand on a franchi le point de non-retour et qu'il faut reprendre le taureau par les cornes... L'idéal étant sans doute (c'est en tous cas ce que j'essaie) de réactualiser avec des exercices et des discussions transparentes si on est en couple, son honnêteté et la lumière qu'on tient à continuer de voir se répandre. 
Salut Bebeto. La rechute a cette utilité qu'elle permet de prendre conscience de l'ampleur de la maladie. La prise de conscience est un début de rétablissement. Les SA parlent de "l'étape zéro", juste avant la première étape qui est de reconnaître que l'on est impuissant devant elle et qu'on a perdu la maîtrise de sa vie.Je pense aussi que le problème, c'est l'isolement, l'illusion que l'on va "vaincre" la maladie. D'une aprt, je pense que seul on ne peut pas grand chose face à une telle puissance et d'autre part le problème n'est pas de vaincre, mais de se rétablir en faisant preuve d'humilité et de patience. Courage à toi. 
 

Oui effectivement la chute est utile et fait partie du chemin.<b../../../span>

Mais bon sang que notre "maladie" est bizarre : je m'explique

avant ma rechute les jours précedents ont été très pénibles je ne pensais qu'à résister.

J'étais en proie à un malaise physique et pourtant des ma rechute j'ai repris immédiatement mon calme et mon sevrage s'est remis en place. Plus de lutte, plus de douleur, plus de dépendance, même plus de malaise physique.

Comme c'est étrange !<b../../../span>

A croire que je voulais chuter pour repartir et me retrouver dans une zone de sevrage connue, aurai je eu peur de ce que j'allais trouver en continuant mon sevrage ?<b../../../span>

Etrange, je vous dis.

=> Milou ; c'est marrant que tu dises cela, parfois lors du premier/deuxième mois j'étais franchement tenté de rechuter et j'avais aussi ce sentiment là, l'impression que si je continuais à me sevrer j'allais parvenir dans une zone, atteindre un état d'esprit trop difficile à supporter ; heureusement que je ne me suis pas écouté sérieusement. La terra incognita fait envie, l'air y est plus sain, mais aussi plus froid, plus sec ; un désir de découverte, de s'échapper même, mais toujours avec cette angoisse de l'inconnu. Moi j'dis : faut pas se laisser berner, cette peur de l'inconnu se justifie dans une certaine mesure, la lumière du soleil fait mal aux yeux quand on a passé trop de temps dans l'obscurité, mais c'est aussi une ruse de la "Bête" , que de nous conduire vers toujours plus de recul, d'abandon de soi, d'isolement, de pseudo-sécurité. 
 

Un petit mot rapide, juste pour dire que tout va bien.<b../../../span>

Par contre j'ai compris le piège que constitue ce "tout va bien".

Le piège consiste à laisser aller les choses en attendant la crise et en espérant alors Dieu sait quel miracle qui me permettra de ne pas craquer.<b../../../span>

Alors oui cet état d'esprit est voué à l'echec, la seule chance de réussite passe par un effort de réflexion à faire maintenant pendant que je suis calme.

Et c'est vrai que pendant mes périodes de sérénité j'ai envie de tout mais surtout pas de me plonger dans les méandres de mon esprit tordu.<b../../../span>

C'est pourtant, me semble t-il essentiel.

C'est pourquoi j'ai décidé de frequenté ce post avec encore plus de régularité.<b../../../span>

Comme je le disais hier, ce qui m'étonne le plus actuellement est la disparition totale et immédiate des symptomes physiques immédiatement apres ma rechute.

Je ne souffre absolument plus, tout s'est joué dans mon cerveau, cette dépendance n'à pas d'existence en dehors de mes pensées.<b../../../span>

Me dire en cas de crise, "je ne tiens plus physiquement" n'à aucun sens.

Bien sur je l'avais déja lu ici ou là sur le forum, mais là j'en ai saisi toute la mesure.<b../../../span>

Lors de ma prochaine tentation je ne pourrai pas me mentir.

OUi, milou. "Tout va bien", c'est le moment! C'est celui de bosser sur ce qu'on fait quand tout va bien, plutôt que d'attendre une crise pour alors avoir à s'agiter pour que tout revienne vers le bien.Les exercices de "tout va bien", c'est une bonne chose, et ce n'est surtout pas difficile. Cela permet simplement de valider ce tout va bien, et de le retrouver plus facilement parce qu'il devient familier...
Bonjour Tout le monde merci pour vos encouragements, désolé de ne pas poster souvent sur le forum je ne sais pas pourquoi mais l'envie n'y ai pas donc je me contente juste de vous dire que que je suis toujours en sevrage et j'en souffre je suis à presque 7 freedom week !! je suis tellement dégouté pas ma derniere rechutte alors que j'y été pres du but mais comme vous dites ça une rechutte c'est indispensable et peut être grandement bénéfique, le plus important c'est de pouvoir se relever et même si c'est tellement difficile surtout dans mon cas aprés un an de sevrage et plusieurs mois de rechutte. mais bon maintenant je sais à quoi m'attendre.Bon courage les gars et ne fichez pas vos vie en l'air vous êtes maitres de votre destin
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