bonjour tout le monde, merci pour tous les mots du soutien, Mondom, Polo, Bebeto et les autres !
hier j'ai passé le cap de 9 semaines !! sans branlette sans porno compulsif (à part le dérapage de la semaine dernière, sans conséquences facheuses, que je peux mieux analyser maintenant avec un peu de recul). Il n'y a pas de secret ! comme dit John: il s'agit de renoncer à souffrir, à l'égoisme. Sortir du registre du garçonnet qui refuse de faire le deuil de son enfance est chose difficile, mais on ne peut construire sa vie que sur le moment, le moment présent. Parfois on oublie cette évidence majeure et on pourrit notre existence et je dois avouer que je traverse des moments de déprimes profondes, des mises en causes terribles, mais sans mon addiction, tout semble plus supportable avec même un grain de bonheur qui fait coucou de temps en temps !! Un autre aspect positif très concret est le gain d'énégergie ! ça c'est vraiment quelque chose de remarquable. Moi qui n'arrêtais pas de baîller l'après-midi à la recherche d'une sieste, je peux beaucoup mieux encaisser les coups de pompes ! Une autre remarque concerne le lien entre la compulsiont et le stress non géré. Le caractère compulsif de mon comportement est une réponse à la peur engandré par des moments de grand stress, de grand changement, changement de lieu, changement du quotidien etc. Cela montre bien le conditionnement de mon corps à sa drogue. Ceci étant, je pense que les racines de cette mauvaise habitude vont très très loins. Un travail à faire, est donc de réapprendre notre façon de réagir face aux difficultés de la vie. Encore une remarque porte sur mon rapport à moi-même. Quand la compulsion n'est plus là, on est plus exposé à soi-même. On peut difficilement ne pas échapper aux mensonges, "allez, un petit coup de porno !", mais quand est plus ou moins détaché de la bête, une autre voix surgit du néant, disant : "tu délires ? il y a ta femme à côté, c'est complétement absurde ton attitude". Je suis donc plus sincère avec moi-même, disons plutôt que je redeviens ce que je suis vraiment, ce "moi" qui est enfoui, bloqué, harcelé, voire même inexsitant ! Tout cela pousse à penser aussi en terme de "choix". La vie est une question de choix, mais pour choisir il faut savoir ce qu'on veut, ce qui n'est pas facile non plus. Pour cela, il faut préalablement savoir ce qu'on ne veut pas faire de notre vie. Donc, une façon de combattre la compulsion de toute sorte serait de faire ce qu'on a envie de faire dans la vie, faire ce qu'on veut vraiment. Reste à les trouver, bien entendu ! Le plus difficile est l'attente du déclick ! c'est vrai et je l'admets, mais ceci ne vient que si on l'appelle et si on y travaille. Du fait de mon côté enfant, je suis resté dans une position d'inertie, jai toujours 'encaissé au lieu de réagir, or Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir (Ac 20, 35) (même si je ne suis pas très branché religiosité je retrouve ma spritualité que j'avais fais éloigner de moi entre temps !!!! ). On ne peut appréhender la vie dans une position de passivité, hélas ! Ce n"était pas la peine d'attendre jusqu'à l'âge de 40 ans pour comprendre une telle évidence, mais....
Lorsqu'on comprend que le bonheur qui nous a ét&eacu