Dépendance sexuelle

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Bonjour MILOU75, d'après ce que dit Mondom ça ne doit pas être le premier début de sevrage ; alors franchement chapeau, même si pour l'instant ça n'a peut-être pas marché comme prévu, il faut avouer que tu as les crocs et c'est déjà un pas vers une liberté provisoire. Je ne pense pas qu'il y ait de paradis à atteindre de toute façon, et idéaliser est en effet un bon moyen de se planter. Agir avec lucidité, conviction et souplesse, c'est l'essentiel ! Sans oublier d'accepter l'échec si il se pointe, en évitant de le voir comme une fin, mais comme une étape de plus vers un mieux.Bon courage à toi !
 

Cielazur, tu n'es pas loin d'avoir raison !

 

En effet, lors de mon arrivée ici il y a un an c'est bien "dans la gueule" que j'ai prise l'histoire de Bebeto

 

Je suis arrivé sur ce site et là brusquement je n'étais plus le seul "taré" de l'univers.

 

Je me souviens avoir eu les larmes aux yeux en lisant la lutte de Bebeto, son canulard du premier avril 2009 nous annonçant sa chute m'avais bouleversé.

 

Il était un modèle, un exemple à suivre.

 

Pour répondre à ta question John je dirai que d'apprendre que

Bebeto est heureux dans son coin me comblerait d'espoir.

 

Je suis conscient de vous avoir choqué avec ce que vous avez , peut-être pris pour de la curiosité malsaine.

 

Soyez persuadé que telle n'était pas mon intention.

 

Bon courage à tous !

 

Non non moi j'ai pas été du tout choqué! tu te fais des films. J'ai simplement relevé avec humour le ton sec de la réponse!
Milou, ce topic date du 13 août 2008, bien avant nos inscriptions...Moi aussi j'avais pris le fr train en route! Par moments il est un peu le rv des discutailles, et par moments il retombe dans la fond du sac de topics...J'ai relu il n'y a pas longtemps d'ailleurs en arrière, et revu cette période 1er avril en effet... Moi aussi j'avais été choqué par l'affaire Bebeto la rechute, j'avais écrit à ce sujet d'ailleurs.  Pour ce qui concerne Bebeto, les dernières nouvelles qu'on ait reçues de lui sur ce forum sont là: LIEN BRISÉ Pas mal, non? (Il suffit de cliquer sur son nom sur n'importe quel post qu'il a écrit, par exemple le 1er de ce topic, et on a la liste de ses écrits en commençant par le dernier...)La dépendance sexuelle, on l'a tous pris dans la gueule je suppose. En plusieurs salves parfois. Grand merci à Bebeto qui nous a tous bien aidé, à bricoler la locomotive du fr train. Aujourd'hui, le train a d'autres locomotives. Tu en es une, Milou, alors pédale, nom d'un chien!Quant à nous choquer, il nous en faut d'autres je pense...Smile 
 

Eh bien je me lance et tant pis si j'enfonce des portes ouvertes !<b../../../span>

 

Je profite de l'élan du départ pour réfléchir et plus j'y pense plus je trouve évident que mon problème remonte très loin dans mon enfance.<b../../../span>

 

Les premières masturbations ou plutôt  caresses remontent à l'age de huit ans.

 

Cela se passait le soir dans mon lit au moment de m'endormir.<b../../../span>

 

C'était un moment extremement agréable que j'attendais me semble t-il tout au long de la journée.

 

J'étais un enfant assez solitaire et angoissé, j'ai lu quelque part  à plusieurs reprises sur ce forum que la dépendance affective peut être à l'origine de notre problème.<b../../../span>

 

J'ai cru comprendre que la dépendance affective est entre autre le fait de toujours rechercher l'approbation des autres. Cela ne semble pas me convenir par contre j'ai eu la surprise ce matin de me rendre compte que ma grande peur d'enfant était de me voir étiqueté comme "faible"

 

Ma plus grande angoisse était d'avoir à essuyer la moquerie des autres ce qui m'a par exemple amené à "décider" que je n'aimais pas les sports collectifs mais me sentir à l'aise en sport individuel.

 

En relisant mes dernières lignes je me rends compte avoir développé une chose et son contraire : rechercher l'approbation des autres ou craindre la réprobation des autres c'est la même chose.

 

Je vais essayé de creuser  en direction de cette peur panique de la moquerie qui me faisait tellement souffir dans mon enfance.

 

Pour l'instant je n'ai aucune envie d'aucune sorte.

 

Bon courage à tous !

"J'ai cru comprendre que la dépendance affective est entre autre le fait de toujours rechercher l'approbation des autres. Cela ne semble pas me convenir par contre j'ai eu la surprise ce matin de me rendre compte que ma grande peur d'enfant était de me voir étiqueté comme "faible""Tu as repéré toi-même que ça ne tient pas debout! Par peur d'être ainsi étiqueté, tu cherches à ce que les autres te reconnaissent comme "fort", te reconnaissent tout court...Dépendance affective, c'est une notion complexe. Attention à ne pas fourrer n'importe quoi derrière cette notion, attention aussi à ne pas oublier d'y voir ce qu'il en est...

Et le psy, alors, dans tout ça...?

Bonjour tout le monde,

 24 jours sans porno...

 

Et bien voilà je termine mon huitième jour, et pour la premère fois j'ai l'impression que quelquechose à changer.<b../../../span>

Je n'ai plus du tout une approche "guerrière" du sevrage.

C'est à peine si je pense à mon sexe.

C'est, la première fois depuis des décennies que cela arrive.<b../../../span>

Je ne me préoccupe absolument pas de m'interdire l'acces au web à des revues ou que sais je d'autre.<b../../../span>

J'occupe simplement mon esprit en permanence, sans brutalité, calmement.

Je cherche à comprendre pourquoi lorsque j'étais  enfant, des l'age de 8 ans j'ai eu recours tous les soirs à ces caresses.<b../../../span>

Je ne parle même pas de masturbation, mais bien de caresses qui accompagnait mes pensées.

Pensées, qui j'en suis certain n'étaient pas sexuelles.<b../../../span>

Pour la première fois, et étrangement rapidement j'ai l'impression de m'intéresser à mon entourage.

Un peu comme si une chape de plomb se soulevait.<b../../../span>

Bien sur à deux ou trois reprises j'ai senti une petite "tension" dans le bas ventre, mais le simple fait de m'affirmer que tout cela avait commencer il y à bien longtemps sur un "malentendu" à suffit pour que je retrouve ma sérénité.<b../../../span>

Bien entendu je ne suis pas dupe, ce phénomène ne va pas durer, mon cerveau va surement ruser pour revenir chercher sa dose de "tranquilisant" mais pour l'instant c'est absolument fantastique à vivre.<b../../../span>

En résumé, j'ai l'impression qu'il y a une lueur d'espoir.<b../../../span>

Bon courage à tous pour la suite.

Ouais, Milou. Soulève la chape de plomb. C'est exactement à ça que sert le sevrage. C'est en fait le premier des "exercices pratiques" pour se rétablir, le sevrage... La première étape.  Et tu vois qu'elle mène là où elle mène, et tu te prépares pour découvrir d'autres étapes. 
 

Voilà, cela fait 12 jours, 12 jours absolument propres.

Pour l'instant mon approche à base de douceur sans crispation semble donner de bons résultats.

Je n'ai pas eu à subir une seule tentation, cela parait d'ailleurs iréel.

 

J'essaye d'appliquer une forme de "lacher prise" en laissant défiler mes pensées sans chercher à les retenir.

 

Je m'attache à reconnaitre les émotions au fil des informations qui me parviennent en évitant  au maximum de les controler.

Je me demande bien comment tout cela va évoluer au moment de la première tentation lorsque mon

bas ventre ne va plus rien vouloir entendre que tout va s'accelérer et que mon cerveau va  tout faire pour me convaincre " allez vas y , détends toi, oublies tes soucis....."

 

Mais au fait quels sont ces soucis ? Aujourd'hui je n'en n'ai pas vraiment des soucis, j'adore ma vie, mon travail m'apporte plein de satisfaction, j'aime ma femme, mes enfants grandissent sans problèmes etc..

 

Non pas de soucis, il y a "juste" un schéma", une construction mentale qui depuis des décenies aboutit à un mal-être tellement profond que je n'arrive même pas à le définir.

 

Je ne cherche plus à "seulement" me débarasser de mon addiction j'ai une ambition beaucoup plus grande, je veux vivre.

Je ne veux pas me contenter de ne pas souffrir je veux être vivant.

 

Et ce schéma éronné  je vais le découvrir.

 

Depuis quelques jours j'ai l'impression d'être "en direct" de ne plus seulement vivre pour plus tard.

J'ai la sensation que les journées se sont allongées que j'arrive à faire mon travail, à réfléchir et même à m'interesser aux autres.

 

Peut-être que finalement je commence à vivre. Il est temps !

Bon courage à tous !

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