Dépendance sexuelle

Version complète : histoire de Cielazur
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REtour à la case départ aujourd'hui aprés un mois et 21 jours soit 51 jours au total. Cette rechute n'a rien d'étonnante étant donné le haut niveau de déprime dans lequel je me trouve. Je comprends ce que ressentent les gens qui sont vraiment déprimé. Cette impression d'etre "piégé" dans un labyrinthe, enfermé dans une cage de verre invisible aux yeux des autres, il faudrait tout casser peut etre mais cela semble absurde et risqué. Quelquefois je dis à vois haute quand je suis seul : " Je suis fatigué, je suis trés fatigué" et alors je me sens encore plus fatigué aprés avoir pronnoncé cette phrase. Aujourd'hui je n'avais pas d'impératifs, je ne suis pas allé travailler, je n'es pas mis le nez dehors. Je me suis levé tard. On a fait l'amour (pas trés bien), puis on s'est disputé pour des conneries et parce qu'on est tetus. Cette aprés midi j'étais seul. Je me suis mis sur l'ordi, j'ai tchatté, j'ai cherché à faire des rencontres, je n'ai pas voulu vraiment finaliser, j'ai visionné des vidéo X et je me suis fini comme ça... 
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 Cette impression d'etre "piégé" dans un labyrintheSalut,Je reconnais bien cet état...et je ne sais comment m'en sortirPlusieurs psychothérapies derrière moi avec ou sans médocs et encore cet état qui revientA côté de cela, il y a aussi mon addiction...cette béquille de la dépression...mais pas uniquement (car il m'arrive de rechuter alors même que je ne suis pas déprimé)Que faire ?Une toute petite piste : accepter sa dépression comme son addiction et arrêter de lutter contre...(en gros, reconnaître son impuissance face à ses 2 phénomènes)  C'est ce que je tente d'expérimenter...mais je ne'ai pas encore assez de reculBon courage
En ce qui concerne le labyrinthe j'en ai fait le point de départ de mon parcours. [url=viewtopic.php?topic_id=2631&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0&start=30]LIEN BRISÉ le post N°34 
Je me suis procuré, avec difficulté, "Le chemin le moins fréquenté" de Scott Peck, cité par Nuage, Bruno59 et d'autres sur le forum à plusieurs reprises. J'ai commencé la lecture. C'est une mine d'informations ce livre.Vraiment trés intéressant. Je me comprends mieux à travers ce bouquin et il y a beaucoup de petits détails de ma vie qui me reviennent en mémoire et auxquels je donne une lecture nouvelle.Exemple, ce qui pourrait être une des explication de mon refuge dans le virtuel : l'éducation de mes parents. J'étais un enfant unique et solitaire. Rêveur et introverti je me réfugiais volontiers dans la lecture et dans mon "petit cinéma intérieur". Souvent triste et boudeur je réclamais des sorties, des ballades, des loisirs à mes parents qui ne voyaient personnes et sortaient principalement dans un but utilitaire (travail, courses etc...). Je m'adressais à mon père qui était le véritable décisionnaire de l'emploi du temps familial. Lorsqu'il me sentait contrarié il inventait des histoires. Il me parlait de "La famille Lapin", me donnant moult détails sur la père Lapin, La mère Lapin, la grande soeur et le petit Lapin.Je connaissais tous les détails de leur vie, leur lieu de travail, ce qu'il avaient comme voiture etc etc...Quant mon père se lançait dans ces explications j'étais un peu excédé, mais il réussissait toujours à capter mon attention par des détails insolites. J'étais comme un peu hypnotisé par ses paroles. Au bout d'un moment il finissait toujours par trouver un détail humoristique qui déclenchait un sourire de ma part. Alors il forçait le trait, et notre face à face se terminait dans un fou rire partagé. Aprés quoi il retournait à ses activités (jardinage, élevage, bricolage etc...) sans doute soulagé de n'avoir plus à affronter pour la journée mes demandes. Quant à moi je retournais m'ennuyer dans un coin, avec des planches et des vieux clous rouillés. Le plus fort c'est que ce manège s'est poursuivit jusqu'à un age avancé dont j'ai oublié la date mais qui me semble remonter jusqu'à l'adolescence bien entamée. Un jour je me suis fâché. J'ai dis à mon père que j'en avais par dessus la tête des histoires de "La famille Lapin"! Il a dut tenter encore de me faire avaler la pilule. Puis il s'est mis un peu en colère, me disant que j'étais suffisamment âge pour m'occuper tout seul ! Que lui pour ça part n'avais jamais embête ses propres parents pour qu'ils lui proposent des activités de loisirs! Je précise que mon père vivait à la campagne, jouissait d'une certaine autonomie, était peut être un peu plus rebelle que moi, circulait en bande dans le village avec ses copains, avec qui il faisait les 400 coups!
post-scriptum après mon message concernant " Le chemin le moins fréquenté" de Scott Peck :"La vie est difficile" est la première et courte phrase du livre. Tout est dit tant cette phrase semble être la colonne  vertébrale du propos de l'auteur! De la il en découle tout un tas de démonstrations, en vrac: - la nécessite d'accepter de retarder la satisfaction-la patience et la persévérance clé du mieux etre-la nécessité de se remettre en cause en permanence, de se transformer, d'accepter de perdre une partie de ce que l'on est.- le poids du mensonge, bien plus difficile à accepter que la douleur de la vérité.et beaucoup d'autres points encore.Donc je voulais dire que le choix de ma phrase de signature en bas de chaque post (citation de JF Kennedy), choix effectué bien avant de découvrir Scott Peck qui nous dit "La vie est difficile" me parait bien judicieux! 
Très bonne lecture, en effet.

Ca donne envie de tomber sur un psy aussi compétent.

Bonjour, Cette fois c'est vraiment fini (les conneries)! J'ai eu trop peur. Une peur a en vomir. Une peur à donner lieu à toutes les somatisations corporelles dont je suis spécialiste.J'ai eus mal, si mal. J'ai eus peur pour mon couple. Parce que je l'aime, oui je l'aime vraiment. Je m'en suis voulus de l'avoir mis en danger. Je ne me le serais jamais pardonné.J'aurais certainement survécu, mais avec quelle souffrance. Il ne mérite pas cela lui qui a déjà tant souffert et se bat chaque jour pour être un homme juste. Merci mon Dieu! J'ai les nerfs à fleur de peau.   Je vais reprendre ma psychothérapie. Je ne veux plus me prendre la tête. Je veux juste ne plus faire le mal autour de moi et la tranquillité d'esprit. Je ne supporte plus la culpabilité. Ensemble un peu plus chaque jour, devenons meilleurs.Ne nous attachons plus aux choses qui n'ont pas d'importance  Merci de m'avoir lu. 
Oui, je sais ce qu'ont du penser ceux qui ont lu mon précédent post : que j'avais écris ça sous le coup de l'émotion et que je n'allais peut etre pas tenir!Certes j'ai écris cela sur le coup de l'émotion, mais une émotion tellement forte qu'elle laissera forcément une trace. Et puis l'addiction n'est elle pas aussi une émotion négative ? Cette émotion là comme un ouragan à nettoyé mon esprit et chassé tous les nuages. Désormais j'ai les idées claires. Je sais ou sont mes priorités. Je sais quelle est ma priorité! Je ne survivrais pas à ce stress permanent. j'ai envie de vous livrer cette citation de Henry de Monterland, reprise par Sylvain Tesson en exergue de son récit "Dans les forets de  Sibérie" (que du bonheur et de la zénitude ce livre) :"LA LIBERTE EXISTE TOUJOURS, IL SUFFIT D'EN PAYER LE PRIX". 
Je suis extrêmement fatigué. J'ai repris rendez-vous avec ma psy pour dans une dizaine de jours, aprés presque deux ans d'interruption pendant lesquels ça n'allait ni mieux ni plus mal. Tout d'un coup je craque. De sexolisme plus envie, mais plus envie de grand chose non plus. Je suis nauséeux et hypocondriaque. Et toujours cette solitude qui me taraude.   Je ne supporte plus grand chose. Tous ces gens dans le travail qui me bouffent mon énergie, se plaignent sans arrêt, vous en veulent de ne pas être vieux et malade comme eux. Se croient tout permis. Bien sur il y a quelques personnes gentilles mais la plupart sont égoïstes et sans gène. Le sans-gène est partout. Chacun essaye de se défausser sur l'autre, personne ne veut reconnaître ses erreurs. 
Ca y est j'ai retrouvé ma psy !Aprés 2 ans d'interruption ça m'a fait un bien extraordinaire ! Verbaliser et pouvoir dire toute la vérité à quelqu'un qui vous comprenne vraiment est le meilleur des médicaments. Un psy comprends l'intensité réelle de votre souffrance et n'a pas tendance à la minimiser. Elle sait vraiment par là ou je suis passé. Bien sur c'est moi qui fait le travail mais dans mon cas son aide m'est indispensable.Meme si elle comprend ma souffrance, elle ne m'a pas trouvé si "mal" que ça! ça m'a réconforté d' etre valorisé et de me dire que je ne suis pas nul. Lorsqu'on vous dit que vous avez des qualités cela vous encourage à vous battre deux fois plus . Prochain rendez-vous dans un mois.De la pornographie, de la recherche de partenaires...plus envie. Mettre de la distance avec la dépendance, la zapper systématiquement mais conserver le dégoût de la première heure envers elle, tout en voyant sa qualité de vie s'améliorer sont les clés de la réussite.  
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