Dépendance sexuelle

Version complète : histoire de Cielazur
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Bonjour à tous et à toute.je reviens ici aprés 4 mois d'absence. Cela me fait bizarre. J'ai changé d'ordinateur car le miens a rendu l'ame.
J'ai connu une longue perriode de "QUASI" guérison ou de remission si l'on veut de 111 jours. C'est un peu compliqué à expliquer. En tout cas pendant ces 111 jours j'ai vraiment été beaucoup mieux. J'explique mais s'il vous plait ne me jugez pas trop négativement. Je me suis dis pendant cette perriode que je pourrais toujours un jour m'autoriser des aventures sexuelles, que j'étais vraiment libre. En fait je me suis mis dans la position de quelqu'un qui n'est pas malade et peut donc s'autoriser quelques incartades. Comme le non alcolique peut boire un verre de vin de temps en temps mais pas l'alcolique. Il m'est arrivé quelquefois de consulter des images érotiques et plus rarement pornographiques sur le net mais avec un relatif détachement. Il m'est arrivé d'aller trainer une fois ou deux sur des lieux de rencontres sexuelle mais je savais au fond de moi que je ne prennais pas un gros risque etant donné que je n'ai jamais rencontré personne par ce biais la. Ce n'est pas mon truc!. Par contre pendant cette periode ou je me suis vraiment senti mieux je n'ai jamais accéder aux traditionnels moyens de contact qui me permettent d'effectuer de vraies rencontres physique (telephone et internet). Si je ne suis pas revenu sur le site pendant cette perriode c'est surtout parce que je ne tennais pas à donner ma conduite en exemple puisque ici la recherche de l'abstinence totale est la regle numero un.En fait j'ai pensé et je le pense encore en partie qu'il peut y avoir une méthode propre à chacun. Vous l'avez compris durant ce mois d'aout j'ai rechutté. Non pas par le biais d'internet dont je m'abstiens completement et sans trop d'effort d'y avoir une quelconque attitude sexo-compulsive, mais par le biais du telephonne dont j'ai abondamment usé depuis une quinzaine de jour. Comme le joueur inveterré esperant se refaire et conclure cette perriode par une rencontre sexuelle des plus exhaltantes j'ai effectué une sorte de fuite en avant. Ce qui devait arriver arriva aujourd'hui j'ai rencontré deux partenaires aujourd'hui. Avec le premier nous nous sommes livré simplement à quelques attouchements sans jouissance faute de temps ou d'interet de sa part. Mais comme j'etais sur ma fin je suis allé à un second rendez vous ou c'est moi qui n'ai voulu rien faire pour une raison technique dont je ne vois pas la nécessité de developper ici. Enfin voilà, comme vous vous en douterez le moral n'est pas au beau-fixe aujourd'hui et je me sens assez sale. Cependant j'avoue qu'au fond de moi je sens que j'ai les armes pour rebondir une nouvelle fois. Mon degout pour le sexolisme et mon desinteret est manifestement tous les mois un peu plus important. A force de travailler sur soi des portes semblent s'entrouvrir. Toute méditation est utile. J'espere pouvoir retrouver et entretenir les forces qui m'ont maintenus cet été. Merci de m'avoir lu. Bon courage a tous.
aujourd'hui je sais que ça ne sera pas facile
mais que c'est POSSIBLE de guérir.
Règle n° 1: NE JAMAIS SE DECOURAGER.NE JAMAIS ETRE TROP IMPATIENT.
Les multiples échecs nous construisent, ils apportent toujours une meilleure connaissance de soi meme.
Le dégout du sexolisme est toujours de plus en plus grand.
Il arrivera toujours un moment, j'en suis sur, ou le déclic se fera sentir et je/tu/il decidera(s) d'etre enfin heureux et de construire sa vie en donnant le meilleur de soi meme.
Je recommande le bouquin de Mihaly Csikszentmihalyi (je sais c'est imprononçable ) "Mieux vivre en maitrisant votre énergie psychique". Ma bibliothèque regorge de livres de développement personnel ou de spiritualisme mais grace à ce petit livre de poche (edition POKET Evolution) je crois que pour moi, j'ai trouvé la clef. C'est de la psychologie positive c'est à dire la psychologie du bonheur. J'ai l'impression que l'auteur formalise beaucoup de connaissances et d'intuitions que nous avons cachés au fond de nous mais ça fait du bien de le voir écrit, c'est une révélation. Csikszentmihaly semble avoir synthétisé le meilleur de la science de la psychologie et des différentes religions pour en faire un veritable mode d'emploi du bonheur. Quelques références aux sexolisme composant d'un malaise et d'un vide beaucoup plus large.
en effet cielazur, la période de début de sevrage est compliqué parce qu'on se sent guéri, mais au fond on ne l'ai pas encore. j'ai comme toi j'ai fait cette recherche après plusieurs mois de sevrage. c'est jouer avec le feu.
et qu'on se dise très tôt le sevrage si il s'organise en se concentrant sur une journée à la fois, c'est aussi une décision intime de ne plus jamais avoir recours à notre produit de dépendance. plus jamais.
mais que cela n'exclus toutes les autres formes de sexualité, partagées, épanouies et digne.

je note les références de ce livre car je pense que ce type de livre sont un levier, la quête de bonheur. ma dépendance me plonge trop facilement dans ce marasme, ce manque de confiance et cette mésestime de soi. ce dire que l'ont peut avoir accès au bonheur est une approche très positive, plus forte que la culpabilité.
Nous sommes sexoliques parce que nous sommes malheureux et dépressifs. Ne dites pas non! Le challenge est de trouver le bonheur. Tout etre humain recherche le bonheur avec plus ou moins de succés. Je sais c'est dur.
Aujourd'hui je repars encore au combat. Je sais aprés autant et autant de tentatives c'est comique! Mais bon il y a quand meme de l'amelioration. Je ne suis plus accro à internet depuis assez longtemps. Mon problème c'est le telephonne rose. C'est facile de rencontrer du monde par ce biais quand on est gay. Il s'agit d'une ligne secondaire qui ne me sert qu'a "ça" pour des raisons techniques que je n'ai pas besoin d'expliquer ici. Aujourd'hui samedi 15 septembre 2007, je prends la décision de débrancher le poste de cette ligne. Amitiés à bientot.
Je crois que tu as tout à fait raison, une tendance à la dépression peut constituer une pente glissante vers le sexolisme. Je ressens cela car je pense que c'est également mon cas. Et ayant des tendances bisexuelles légères, je te comprends quant à la facilité de rencontrer des hommes pour le sexe... j'essaie moi aussi de résister en pensant que ces relations ne m'ont jamais satisfait, mais c'est parfois difficile.

Par contre je trouve rien de comique de se relever après chaque chute, ça prouve que ton esprit combattif reste le plus fort, c'est très important.
Merci Manu pour ta réponse.

J'espère que je suis sur la bonne pente, la pente ascendante. J'ai décidé de mettre particulierement en applications deux principes relevés par Declick dans son "protocole".
- Ne pas prendre le problème à la légère. Ne pas croire que cela sera facile de guérir en dépit des moments de facilités ou je me sens plus fort, car lorsque ça va un peu moins bien le risque de rechutte devient plus important.

- Venir ici plus souvent et poster plus régulierement.Je veux enfin j'aimerais etre la preuve de l'utilité de ce forum en réussissant mon sevrage.

Par ailleurs je m'appuie sur tous les outils à ma disposition (psychologie : le bouquin de Mihaly Csikzentmihalyi "Mieux vivre en maitrisant votre énergie psychique" ainsi que sur toute forme de spiritualité qui me parait utile ).
Salut Cielazur,

Je crois effectivement que la depression est un puissant allier de l'addiction !
J'ai mis du temps à m'en rendre compte, mais un addict est un dépressif, qui se soigne (mal, très mal) de cette façon.
Reconnaître cet état de fait est nécessaire pour évoluer.
Mais pas suffisant.

Bon courage à toi Cielazur
Bonjour Stauton, merci pour ton message.
Pourquoi tu dis que la prise de conscience de l'etat dépressif est nécessaire mais pas suffisant? J'ai tendance à penser en ce moment que cet état depresif est la cause de tout et que si j'étais un homme équilibré et heureux je n'aurais pas besoin de cette béquille déguelasse qu'est le sexolisme comme peut l'etre la drogue ou l'alcool. Ta réponse m'interesse car peut etre que je me trompe.
Je dis cela juste pour dire que après il faut "soigner" la dépression.
Se dire "je suis dépressif" sans rien faire, ne sortira personne de l'addiction.
donc prise de conscience nécessaire, mais avec une volonté de changer.

Cela pour dire aussi que la lutte "frontale" contre l'addiction n'est pas forcément la voie la plus simple pour changer.
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