Dépendance sexuelle

Version complète : histoire de Cielazur
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J'ajoute mon petit post pour te souhaiter bon courage, ton parcours est déjà bien imprégné de belles réussites.
je  comprend ce que tu ressens ciel azur.  je pense que l'on a tous c'est moment ou l'on bascule. on l'on compulse. c'est le problème de cette addiction. c'est que c'est plus fort que nous. vois ton sevrage comme une guerre. tu gagne des bataille chaque fois que tu résiste à l'appel du porno, mais de temps en temps comme toute armé tu perd une bataille. le truc c'est de gagné à chaque fois un peu plus de bataille pour repousser l'ennemi dans ses dernier retranchement jusqu'à l'anéantissement. courage.
Bonjour,Maintenant, et plus que jamais, j'ai pleinement conscience que je suis malade. J'ai pleinement conscience que cette maladie me dépasse.Le SEXOLISME est mon principal problème dans la vie. Guérir est la seule chose qui compte. Tout le reste n'est que détails.
Premiere résolution :demain matin, premier jour de mon nouveau sevrage, j'irais marche dans la ville, quel que soit le temps. Il me faut retrouver la méthode pour combattre ces jours difficiles noirs (selon ma classification du niveau de danger les jours noirs trés dangereux car seul et inactif, les jours rouges dangereux car je suis seul mais moins longtemps et surtout je suis occupé, les jours blancs ou je ne suis pas tout seul et qui ne presentent pas de difficultés particulieres. Donc demain matin dimanche ou ma moitié travaille le matin c'est un jour noir. Peu importe toutes les taches que j'ai a faire à la maison; une fois levé et lavé j'irais coute que coute marcher dans la ville et savourer le bonheur de la victoire et de ne pas faire de conneries.
Bonjour,Ca n'a pas marché! Oui je suis allé marcher ce matin comme prévu. Mais il faisait froid et triste. Je n'ai pas choisis le bon quartier. Ici c'est l'équivalent de Neuilly en province, des coincés qui couraient à la messe dominicale en me devisageant d'un mauvais oeil. Ca ma foutu le bourdon, je ne me suis senti rien de commun avec ces gens là que j'évite le plus possible bien que j'habite au coeur de leur quartier. Résultat je suis vite rentré et j'ai recommencé à compulser à gogo (tchatt+vidéo porno). En général le schéma habituel du sexolique qui cherche à guérir c'est qu'il a beaucoup de mal à durer au début, rechutant sans cesse a court terme, puis un beau jour il a un déclic et il arrive a tenir beaucoup plus longtemps, car plus on tient longtemps et plus c'est facile de tenir. Si il lui arrive de rechuter, ses rechutes sont plus courtes et le fruit de son expérience fait que ses rechutes sont moins graves et moins longues.   Moi au contraire, bien que j'ai connu des périodes d'abstinences totale de plusieurs mois, quand je rechute je n'arrive pas a me remettre en scelle et s'en suit de longues périodes ou je fais n'importe quoi. C'est assez étonnant, fatiguant et déprimant. 
Courage Cielazur , là dans ton cas on vois bien que le regard des autres t'importe vachement , il faut que tu travaille sur sa à mon avis. Chez moi aussi il fais pourris dehors donc c'est vrai que pour se remonté le moral c'est pas génial. Bon en tout cas le point qu'il faut garder en tête c'est que ta tenue des mois , maintenant c'est sûr que c'est pas facile de se remettre mais c'est qu'une question de temps. Je te déculpabilise pas mais je te montre qu'il y'a aussi du bon a pensé. 

Courage a+

Bonjour,En ce moment je suis dans une phase ou je n'arrive pas à me sortir de la tete, qu'il me "faut" faire une rencontre réelle pour repartir dans une nouvelle phase de sevrage!Je n'arrive pas à me sortir cette idée. J'ai l'impression que tant que je n'aurais pas fais une rencontre sexuelle avec un partenaire d'un jour je ne pourrais plus avancer.  C'est idiot je le sens mais il n'y a rien a faire! Je précise qu'a une certaine époque j'ai mené une vie sexuelle effrénée que j'ai quand meme reussi a restreindre progressivement ( en ce qui concerne les rencontres réelles). Depuis 7ans j'ai rencontré physiquement un partenaire tous les ans, comme si cela était le "quota" que je m'autorisais. Si je hais la recherche quelquefois compliqué et longue de ce partenaire convoité, je ne regrette pas vraiment les rencontres que j'ai pu faire et qui indépendament de la culpabilité bien présente, me laisse dans l'acte lui meme des souvenirs que je qualifierait de positif, un peu comme si soudain de nouvelles fenetres s'ouvraient, si le "casque virtuel " qui m'enserre la tete m'empeche de respirer et de réflechir se déchirait soudain.Ce que j'apprecie particulierement c'est de découvrir "l'intimité" d'une nouvelle personne, ses sous vetements, cequ'elle cache sous ses vetements, l'odeur de sa peau, l'intérieur de sa maison, imaginer ce qu'elle aime, sa vie, sa facon de vivre. Il y a un coté voyeur dans cette démarche, plus que le plaisir sexuel pur...Or cela fait bientot deux ans que je n'ai partagé cette situation avec personne et cela m'est insupportable (indépendament que j'aime mon ami, cela n'a rien à voir avec mon probleme de sexolisme). J'ai bien conscience que les propos que je viens d'écrire peuvent etre choquants pour vous, mais ils dressent un portrait réel de la situation. J'aimerais savoir ce que vous en pensez . merci. 
Ca me fais du mal, un mal de chien, et pourtant je continue. Etonnant non? Tout me fais si mal, j'ai beau essayer de me donner l'illusion que la vie n'est pas si triste, je vois tout en gris. Peut etre devrais-je au moins arreter de venir ici par respect pour ceux qui luttent?ps: Je l'aime vraiment et il a confiance en moi. Si il s'en aperçois non seulement je le perds mais je lui fais un mal de chien. C'est dramatique de vivre ainsi dans le mensonge. Suis-je schizophrene? 
Beau temps aujourd'hui. La journée n'est pas finie mais semble se présenter sous un meilleur coté. Combattre un jour à la fois et se dire que les succès engrangés par le passé n'ont pas été inutiles.A chacun de trouver des méthodes qui lui correspondent. Pour ma part, transposer mon addiction mentalement sur des addictions qui ne sont pas les miennes m'aide à entrevoir la "stupidité" de cette dépendance. Exemple, hier, aprés avoir encore bien compulsé, je suis sortis dans la rue faire une course. Je me sentais complètement déconnecté des gens que je croisais. Je rasais les murs la démarche mal assurée un peu comme un alcoolique,m'adressant à la caissiere en bégayant. Oui je suis cet alcolique du sexe comme ces visages bouffis que l'on croise souvent avec un regard réprobateur en pensant que c'est pourtant si facile de ne pas boire (facile pour celui qui n'est pas alcoolique bien entendu!). Alors oui je me dis que meme si je suis profondément malade, je ne suis pas sexolique par nature et qu'il me "suffit" d'arreter...juste un jour à la fois.
Alleger sa vie, gramme par gramme, se desencombrer au maximum de toutes ces contraintes inutiles qui nous pèsent, la chose n'est pas facile mais peut etre salvatrice. 
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