Dépendance sexuelle

Version complète : histoire de Cielazur
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c'est quoi ces carnets?
salut. Je ne sais pas trop. Un psychiatre ou un psychanaliste pourrait peut etre répondre. J'aime bien les acheter neufs en fonction de critères esthétiques ( couleur, graphisme etc...), tantôt journal intime, recueil de poèmes,  ecriture de prieres de citations philosophiques personnelles ou entendues. J'ai l'impression de pouvoir ecrire ma vie au sens propre comme au sens figuré, mais au bout de quelques jours quand je me relis je n'ai pas le courage d'aller plus loin et je déchire les pages...Y'a eus aussi la version blog. La j'esperais avoir quelques échos, des réactions, l'instauration d'un dialogue mais malgrés une certaine percévérance ( pour les blogs à la différence des carnets papier) ca n'a interessé personne, et j'ai abandonné... 
Mais tu as répondu! Pas besoin d'un psychanaliste ou d'un psychiâtre pour les choses que l'on peut faire tout seul ! Laissons les faire que ce pour quoi on a vraiment besoin d'eux.

Dans quel but veux tu écrire ces carnets?

Salut, Dans quel but est ce que je veux écrire ces carnets ?Et bien c'est un besoin, j'espere toujours que ça va me permettre de canaliser toutes ces idées qui me passent par la tete et ne conserver sur le papier que les meilleures avec l'espoir de créer un rituel qui fasse que lorsque j'ouvre ce carnet je retrouve des sensations agréables et la trace d'une évolution positive. Je crois que ca doit etre le but de tout "journal intime", ca sert à se structurer me semble t'il. Mais le soucis c'est que je n'y arrive pas durablement! 
cette fois j'ai tenu 8 jours, j'ai bien l'impression que c'est un problème sans fin.Avez vous déjà recencé, les facteurs "objectifs" qui font que vous rechutez ?Le manque de sommeil par exemple. Je crois que parmi de nombreux autres facteurs c'est un des principaux facteur pour moi.   Une semaine sur deux je suis obligé de me lever trés tot (4h30 du matin).Il y a dix ans je reccupérais encore assez vite, mais passé quarante ans cette obligation agit trés négativement sur mon équilibre nerveux. J'ai beau essayer de me coucher à 21heures, c'est quasiment impossible, d'ailleurs certains jours c'est l'heure ou ma moitié rentre du travail ! J'ai beau essayer de faire la sieste, c'est difficile de trouver le temps, de s'organiser pour ne pas trop dormir l'aprés midi auquel cas je suis carrément en décalage horaire, bref, difficile d'avoir une hygiene de vie suffisante. Cela agit indiscutablement sur mon moral, d'ou déprime et rechutte fréquente dans ces conditions.   
jour 1.j'ai été relativement occupé ce matin, pourtant lorsque j'avais un moment de relâchement je sentais le manque venir me rendre visite doucement, sur la pointe des pieds, comme un vieil ami en me murmurant : " je suis là...je ne suis pas loin...tu peux compter sur moi pour venir te tenir compagnie quand tu auras un moment...ne m'oublies pas!" J'ai réussi hier soir à ne pas me coucher trop tard, mais cela réclame une discipline d'enfer ( expédier les contraintes ménagères, ne pas se laisser distraire par la télé, remettre à plus tard ce qui n'est pas vraiment urgent, faire comprendre à mon ami que si je vais au lit ce n'est pas pour le bouder mais parce que j'ai un besoin vital de sommeil) et recommencer cette discipline tous les jours n'est vraiment pas évident, pourtant ça m'est indispensable. C'est à ce prix que j'ai réussi à rattraper un peu (mais pas complètement) du sommeil en retard, rendant les choses plus "gérables" aujourd'hui.  
jour 4: C'est un peu comme la faim. Pour ceux qui ne comprennent pas, imaginez que vous ayez trés faim parce que vous avez sauté un repas. Vous essayez de vous occuper l'esprit, de vous détendre, de faire travailler vos méninges...mais y'a rien à faire, à un moment ou à un autre la faim vient toujours se rappeler à vous et vous savez bien que vous n'allez pas pouvoir continuer à sauter tous les repas.Bon, la comparaison s'arrete là, car contrairement à la faim peut etre que ce besoin là, au bout d'un moment diminue, s'estompe, bien qu'il ne disparaisse pas complètement.   
jour 6:Je continue à égrener les jours, dans l'indifférence générale, mais ce n'est pas plus mal et j'ai besoin de ce décompte en ce moment. 1er aout. Drole de date au milieu de l'été quand tout semble immobile et que mes congés sont cette année trés loin encore. le tchat ou j'ai l'habitude de craquer régulierement est devenu payant aussi je ne peux plus y aller par crainte de me faire "pincer" par mon ami. Je suis donc un peu aidé par le hasard ! J'ai cherché des tchat gay sans inscription. J'ai eu de la chance je n'en ai pas trouvé. Le risque c'est que je pourrais etre tenté de me rediriger vers des moyens que j'ai abandonné comme le réseau téléphonique qui est un moyen rapide et facile de faire des rencontres. N'ayant plus la possibilités d'utiliser ce média depuis une ligne fixe ou de mon mobile sans prendre le risque d'etre démasqué par la facturation il ne reste que les cabines téléphoniques. La technologie ayant évolué, les cartes téléphoniques jetables n'existant plus, cela est devenu beaucoup plus complexe et donc dissuasif avec les nouvelles cartes rechargeables. Il n'empeche que c'est encore possible pour qui est addict. Retourner fréquenter les "lieux de drague" reste encore possible, meme si ça n'a jamais été vraiment mon truc, par peur et par manque de réussite. Cette envie surgit parfois dans ma tete.Je pense qu'il me faut continuer à dévelloper ma spiritualité, rechercher la détente et la relaxation, utiliser tous les stratagènes psychologiques possible. C'est un long combat. Il est important de croire que c'est possible. Ne pas partir battu d'avance.  
jour 9 :J'ai dormi comme un loir, jusqu'à  8h30. C'est un luxe qui me fait tellement du bien ! Retrouver son propre rythme semble etre une des clés du succès. Ne pas se laisser emporter par le "flot" de la vie, redevenir le cavalier de son existence, le capitaine de son vaisseau, seul maître à bord, aprés Dieu, tel est la  condition de la guérison. Cela n'est pas facile, il ne suffit pas seulement de le décréter, mais il faut au moins le décréter. Au diable la vitesse, le paysage, le quant-dira-t'on . Dans une société ou tout le monde marche de plus en plus au pas, ou les libertés sont toujours moins importantes, ou l'originalité est, de fait, de moins en moins permise, imposer son propre rythme est plus que jamais difficile, mais c'est une condition de survie.  
Je remets le compteur à Zéro aujourd'hui, aprés 17 jours, mais ça ne va pas si mal. à bientot.
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