Dépendance sexuelle

Version complète : histoire de Cielazur
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Une journée de gagner...c'est peu, mais c'est déjà beaucoup.
Hier je me suis sentis mieux, j'ai mis en pratique mes nouvelles résolutions et je suis fier de moi. J'ai l'impression que de bonnes ondes m'accompagnent. Oui cette fois j'y crois un peu plus.
Parmi les bonnes choses que je regagne :un peu plus d'assurance. Ca étonne ceux qui me cherchent des noises de trouver ainsi quelqu'un qui leur fait façe. Cette nouvelle assurance est due je crois à un meilleur ancrage dans la réalité et à une moindre culpabilisation de mon comportement.
Voilà c'est un début prometteur alors que j'attaque le deuxieme jour... :trefle: :-)
Merçi à tous pour vos différents messages de soutien qui me font du bien.
heureux d'apprendre que tu reprends le dessus
tiens nous au courant
car ton experience reste mêm si parfois elle est compliqué une leçon pour beaucoup d'entre nous
déclick
J'y arrive pas j'y arrive pas!
Pourtant je suis toujours là!
C'est un combat intérieur.
Pourtant je ne désespère pas de trouver la clef!
Oui je suis mal, mais je reprends le combat!
Tout ce que j'ai dis avant et mes bonnes résolutions
je le maintien aujourd'hui.
Il faut malheureusement remettre la date à jour.
Aujourd'hui Mardi 18 juillet, la date me plait
Je reprends le combat à zéro.
Faut dire qu'ici c'est la canicule
moi qui ne crains pas trop la chaleur, je la trouve atroce.
Ne rien faire ne plus bouger, écouter une musique apaisante et fixer le plafond voila ce que je vais faire.
seul la guérison est importante , par tous les moyens.
Le reste est détail.
Courage Cielazur, rien n'est perdu, et si tu remets le compteur à zéro, ta démarche ne repart pas pour autant à zéro.
L'été est pénible, alors tant pis i tu dois raser les murs en regardant tes pieds, c'est juste l'affaire de quelques temps. La raison reprend heureusement vite le dessus, alors ignore un peu tes pulsios et ça passera.

Courage :-)
Merçi Polo. Je vais essayer de faire comme tu dis. Raser les murs et attendre que ça passe. C'est vraiment pas facile.Merçi de tes encouragements.
Bonjour Cielazur, j'ai l'impression que le forum est en vacances...

Ma pire tentation a duré 4 jours. 4 jours durant lesquels j'étais pret à céder même plus pour le plaisir procuré (quelques secondes de pseudo bonheur pour des heures, des jours, des semaines de malaise) mais juste pour avoir la paix. J'ai tenu et je peux t'affirmer que les envies passent, et le sentiment de victoire est aussi inexplicable qu'immense. Un vrai moment de bien-être.

Après c'est vrai j'ai cédé (cf ma signature). Maintenant je fais au plus simple, un jour à la fois avec l'unique règle de ne pas céder à la pornographie. Nos démons seront toujours là, on les fuit au début pour ne pas y céder, mais un jour il faut bien apprendre à faire avec et ne leur allouer QUE l'intérêt qu'ils méritent, à savoir aucun.

John disait très justement qu'il ne faut pas gaspiller toute notre énergie à vouloir lutter en permanence contre nos démons, Ce serait les nourrir et leur donner toutes nos forces. A ce jeu nous ne pouvons que perdre. Au contraire, si tu remets les choses à leur place, le jour où tu parviens à leur faire face objectivement tu vois immédiatement qu'ils ne peuvent pas t'atteindre SANS ton consentement. Bref nous sommes les maîtres, finalement.

Le diable est déjà bien assez occupé avec tous les dépendants pour ne pas aller raccoler ceux en sevrage. Mais si tu lui tends la main, et bien il va la prendre. Alors occupons-nous sainement et laissons le temps notre allié pour nous désintéresser de la pornographie au profit de tout ce qu'on aurait envie de faire et que l'on ne fait pas faute de temps.

:-)
Merci Polo pour ce beau message,

Pour te parler encore de moi, comme je l'ai écris par ailleurs, lors de ma premiere tentative de sevrage j'ai connu 64 jours d'abstinance absolue et cette perriode c'est accompagnée d'un grand bien-etre, un changement total de ma façon de voir les choses et d'appréhender les problèmes. J'ajoute que cette perriode n'a pas été trés dure à suivre pour moi et je n'en ai retiré que du bénéfice. Seulement voilà, j'ai craqué pour des raisons X ou Y mais surtout par ennui et ce ratage ben je ne m'en suis jamais tout à fait remis et conjugé aux événements négatifs extérieurs j'éprouve du dégout pour moi meme me trouvant faible et imature. Donc c'est dur et c'est un cercle vicieux que beaucoup ici doivent comprendre : je vais mal donc je compulse, je compulse donc je vais encore plus mal donc je compulse encore plus et ainsi dessuite.
Enfin, hier je suis allé voir la psy qui me suit environ une fois par moi et nous en avons conclus pour la énième fois que la solitude sociale (malgré la présence de mon ami et de mes parents) me bouffe complètement moi qui ait tant besoin d'échange. Je me heurte à des gens qui ne veulent pas communiquer (mais sans doute en suis je par mon comportement responsable en ne frappant pas aux bonnes portes) et je n'arrive pas à faire mon deuil de toutes ces relations perdues et gachées. Lorsque je rencontre des gens que ce soit au cours de mon activité professionnelle ou d'activités de loisirs je n'arrive pas à évoque ma vie personnelle. Alors que dans la moindre conversation chacun évoque son conjoint, ses vacances, ses enfants, sa belle-mère etc...je n'arrive pas à assumer aux yeux des autres le fait d'etre homosexuel. Je ne sohaite pas m'enfermer dans un getho et fréquenter spécialement des gens qui ont la meme orientation sexuelle que moi donc malheureusement je craque quelquefois en recherchant la rencontre uniquement dans un but sexuel, au moins là je n'ai pas à me cacher. Cela fait longtemps que je me contente seulement de rechercher uniquement la possibilité de rencontre par des chats ou meme par des réseaux téléphonique, m'arrangeant pour ne pas me déplacer au rendez vous ou en annulant au dernier moment. J'ai surtout besoin de ressentir que la rencontre serait possible, que je ne suis pas isolé et prisonnier.
Voilà j'ai essayé de faire le point aujourd'hui que mes idées sont un peu plus claires alors que j'attaque mon 4eme jours d'abstinance. merci de m'avoir lu.
Merci à toi Cielazur, car tu m'apprends aussi un tas de choses sur moi. Je n'ai jamais souhaité aller voir un psy (et je ne peux pas puisque personne n'est au courant, je n'ai donc aucune raison d'aller en voir un...) et je trouve des réponses à mes questions dans ce que tu dis.

Citation :j'ai craqué pour des raisons X ou Y mais surtout par ennui et ce ratage ben je ne m'en suis jamais tout à fait remis et conjugé aux événements négatifs extérieurs j'éprouve du dégout pour moi meme me trouvant faible et imature. Donc c'est dur et c'est un cercle vicieux que beaucoup ici doivent comprendre : je vais mal donc je compulse, je compulse donc je vais encore plus mal donc je compulse encore plus et ainsi dessuite.
tu as tenu 64 jours sans trop de problèmes, la preuve est donc faite que tu peux y arriver. Je dis "tu" mais c'est aussi valable pour moi. Quand j'ai craqué au bout de 6 mois, je peux de dire que je l'ai très vite regretté et que j'ai perdu toute motivation, d'où les rechutes successives. Je commence seulement à me résigner et à ne pas céder à la facilité des fausses excuses ou du vrai stress (peu importe...) On a assez réfléchi avant de s'engager ici pour savoir quelle était la voie à suivre. Ce n'est pas maintenant qu'on va laisser notre cerveau primitif nous convaincre du contraire (car pour lui tout ce qui compte est sa dose d'endorphines quelque soit la provenance, mon autre cerveau n'est pas d'accord avec cette politique peu regardante et c'est heureusement encore lui le patron).

Le besoin de reconnaissance est normal et humain. Un cours de philo m'avait marqué, le prof en arrivait à la conclusion qu'on n'existe qu'à travers le regard des autres. Bref ce n'est pas en restant le pantalon baissé devant son écran qu'on existe. Et plus tu lis les témoignages plus tu vois que nous sommes beaucoup à avoir ce malaise commun de timidité excessive ou de difficulté à communiquer avec nos semblables. En apparence tout va bien, personne ne soupçonnerais le millième de ce que nous faisons, et pourtant nous avons tous un Mr Hyde en nous qui se réveille dès que l'ordinateur est allumé, dès qu'une éteincelle lubrique jaillit en nous.

Pour moi ton homosexualité n'a rien à voir dans la pornodépendance. d'ailleurs jamais ici on n'a fait de différence entre hétéro et homo, entre homme ou femme (pourtant la ça crève leus yeux, les hommes sont bien plus pornodépendants que les femmes). La seule chose qui puisse jouer en ta défaveur est la difficulté à aller au devant des autres, hommes et femmes confondus. J'ai également ce problème, je suis extrêmement renfermé, le clavier nous donne une impression de sécurité et de facilité pour aller explorer le monde extérieur. Il nous donne l'issusion d'être rattaché au monde entier. Mais est-ce le monde réel ? Non je ne crois pas puisqu'on tourne en rond.

Autre point m'ayant encore plus marqué, le mauvaise usage que l'on fait de tous nos outils fantastiques de communication qui au final aboutissent à l'isolement. Avant on allait voir les gens chez eux, aujourd'hui on les appellent après un mois en disant "j'ai pas eu le temps de t'appler plus tôt..." tu te rends compte de la mauvaise foi ? Et pourtant c'est complètement anodin, c'est un niveau de communication simpliste. Alors pousse ce raisonnement jusqu'au bout avec notre mode de fonctionnement... On a beaucoup de chance, d'être encore là, à peu près normal (du moins encore lucide), et surtout d'avoir pris conscience de notre état.

J'en arrive de plus en plus souvent à la conclusion que pour nous soigner il faut mettre à profit tout ce temps récupéré à ne plus surfer du porno pour sortir, faire de nouvelles choses, voir d'autres personnes sans forcément vouloir chercher des contacts humains, mais surtout ne pas rester planté devant notre écran comme nous sommes tant habitués à le faire. Je crois de plus en plus que c'est LA clé pour un changement radical. Et si l'on ne peux pas changer radicalement du jour au lendemain on peut au moins gérer par ordre d'urgence et d'importance.

Reste qu'il faudra revenir ici en discuter ;-)
ce matin je n'ai pas réussi, je suis resté collé devant l'écran. Un beau jour pourtant, je n'ai aucune tentation, mais je n'arrive pas à faire autre chose.

On avance, on avance :zen2:
Bonjour à tous,
J'attaque le 7ème jour.C'est modeste mais je me contente de ce faible score pour le moment. A chaque jour suffit sa peine dit le proverbe.
J'ai passé un bon week-end, en particulier un bon dimanche aprés-midi chez des copains perdus de vue à de nombreuses reprises.
Cependant je me sentais un peu comme le mouton noir au milieu de tous ces couples avec enfant, et moi qui ne veux meme pas dire qui partage ma vie, moi qui ait assisté à la partie de football sur la touche parceque je n'ai pas touché un ballon depuis le CM2 et que j'aurais été ridicule mais je regrette de ne pas avoir osé etre ridicule.N'empeche ce sont des gens foncierement gentil avec un G majuscule, à l'écoute et sains. Il faudra que je leur dise qui je suis meme si je dois les perdre. Je ne peux pas vivre caché toute ma vie comme un rat. Je ne sais quel est le niveau de doute...
Pour répondre à Polo, c'est vrai que je passe un peu trop de temps sur le net moi aussi mais je ne considere pas ça comme extremement grave d'abord parce que je ne suis pas un fan absolu d'informatique je ne crois pas que cela prendra des proportions non maitrisable tant qu'il s'agit de sites respectables. Quant au temps que je passe ici je m'autorise à en user et en abuser si cela peut permettre ma guérison il n'y a pas à hésiter.
Une petite remarque aussi concernant le psy que je consulte tu dis que tu ne peux te permettre de consulter étant donné que personne de ton entourage n'est au courant de ta dépendance. Moi non plus personne n'est au courant de ma dépendance. Tu n'es pas obligé d'évoquer précisément les raisons pour lesquelles tu consultes ni de relater les conversations sctrictement personnelles que tu as avec un psy. Tu peux parler de simple mélancolie, d'un peu de déprime, de difficultés à gérer ton travail etc...
a bientot.
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