Dépendance sexuelle

Version complète : histoire de Cielazur
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Il faut dire aussi que le net est mal fait. Ce matin j'y suis allé pour consulter les horraires des messes! Sur un site catho entre autre je tombe sur un album de photos de pelerinages et autres photos de manifestations religieuses. Je consultes ces photos trés belles. Malheureusement elle sont classées sur un site qui regroupe toutes sortes d'albums photos comme des paysages....des portraits...des portraits habillés puis des portraits de plus en plus dénudés! Bref de fil en aiguilles je me retrouve à fantasmer sur des photos non pas pornographiques mais à l'ambiguité plus que troublante! Quand on est trés fragile il n'en faut pas plus pour déclencher une crise. Voilà comment j'ai raté la messe! J'aurais mieux fais d'aller ici : http://abbaye-echourgnac.org/component/o...jukebox/Je vous recomande ces chants qui m'apaisent. Cela donne envie d'une retraire religieuse...peut etre un jour ?
Une retraite, je te le conseille. Une semaine ou un WE, je pense que cela te couperait du monde et t'aiderait à y voir clair en toi.Une des urgences, pour toi, serait que tu t'abstient le plus possible du net et du téléphone. La culpabilité, je comprends ce que tu veux dire, mais elle ne sert qu'à te scotcher sur ta dépendance. Tu n'es pas coupable, mais malade, d'une maladie qui est plus forte que toi. Regarde alors vers ce qui peut te permettre de voir du soleil : Dieu, les autres dépendants qui te conseilles, l'amour pour ton ami. Ce que tu as fait hier, tu ne peux plus le changer. C'est le symptôme de ta maladie. Tu dois faire confiance en Dieu, croire que c'est possible rien qu'aujourd'hui. J'ai l'impression que tu restes enfermé dans ton passé, pour ne voir ton présent et ton avenir qu'à travers tes actes d'hier.Très sérieusement, je pense que ce serait bien que l'on puisse un jour en discuter au téléphone. ne reste pas isolé avec ça. Courage ! 
Merci Bruno pour ta réponse pour ton attention et pour tes conseils toujours judicieux. Ton soutien m'aide réellement à y voir plus clair. Tu m'as trés génereusement donné tes coordonnées téléphoniques mais je ne pourrais en faire autant en raison du fait que mon ami ne peut etre au courant de ma dépendance. Aussi je ne pourrais me permettre de t'inviter à m'appeller et je ne trouve pas ça trés équitable .
Hier en DASA, réunion de service (j'ai pris les fonctions de "secrétaire" du groupe du lundi depuis début janvier...). Cette réunion mensuelle après la réunion de groupe vise à faire le point sur les différents serviteurs, celui qui s'occupe des clés de la salle, celui qui s'occupe de la littérature, celui qui s'occupe du café et de ses fournitures, celui qui s'occupe de la trésorerie, etc... On fait un tour de table des présents pour que chacun expose ce qui va bien ou pas bien dans son service. L'idéal est que cette réunion se déroule tranquillement et rapidement, il faut acheter un nouveau cahier? on vote, on achète, point barre. Une question se pose? On la pose, on en discute chacun son tour, on décide, on vote, point barre. Mais... C'est une réunion de dépendants affectifs, alors chacun y va de son ménagement des susceptibilités des autres, de son quant à soi quand quelqu'un s'adresse à lui, etc... Et cela prend deux ou trois fois plus de temps. Plein d'atermoiements inutiles, de détours, au lieu de demander "Machin, tu continues de t'occuper des clés ou tu ne continues pas?" ça devient "Tu comprends, on s'inquiète pour toi, on ne te reproche pas de mal t'occuper des clés, hein, mais peut-être que tu as des problèmes dans ta vie et que c'est dur, alors on voulait t'en parler gentiment... Si des fois, il y avait du changement, tu sais, tu pourrais nous en parler, on est compréhensifs" etc... Évidemment, l'autre de répondre soit "Mais qu'est-ce que c'est que cette cabale? Vous voulez en venir où?" soit "Ça vous dérange, la façon dont j'assure mon service? J'ai mal fait quelque chose?" etc etc...Je ne juge personne, je ne vaux mieux que personne. Je vois un parallèle évident avec ton comportement, cielazur... Tu ne peux pas en parler autour de toi parce que ce serait un problème d'avoir le problème qui te pose problème... Tu ne peux pas envisager de parler au téléphone avec Bruno, parce que ce serait inégal que tu l'appelles pour lui parler et qu'il n'ait pas ton téléphone en retour, parce que ça te mettrait dans la position de celui qui passe le coup de fil et lui dans celle de celui qui le reçoit et la symbolique des choses serait vraiment de nature à empêcher qu'une fois la communication établie vous puissiez utiliser le téléphone pour vous parler.. Et moi, je suis bien embêté, parce que si j'écris tout ça alors tu vas le lire,oui mais que vas-tu en penser, et si ça te dérangeait que je l'écrive, que ça te rendre triste? Ou pire encore, que tu ne sois pas d'accord et alors mon image à moi elle serait toute abîmée auprès de toi, de moi, de quiconque lirait ceci... Vaut-il mieux ne rien faire, afin de préserver un droit à l'erreur en n'en faisant pas usage...?Je suis volontairement rentre-dedans et doucement ironique pour étayer mon propos, pas pour juger ni reprocher (voilà que je prends des gants...).

Tu peux bien proposer à Bruno de t'appeler s'il te le suggère, que ça t'arrange, et que vous en êtes tous les deux aptes à en tirer du bon. Ça c'est le réel. L'enrobage autour de bonnes manières de prétextes pour que cela n'arrive pas et que rien ne trouble le train-train quotidien qui ne mène en aucun cas à sortir de la dépendance affective et sexuelle, il faut trouver à le briser, par la force s'il faut. Tu n'as pas brûlé ton ordinateur parce qu'il t'a montré le numéro de Bruno en MP et que tu n'as pas pu lui envoyer le tien en retour, c'est déjà un grand pas!

Pas mal mondom! On dirait de Jean-Marie Bigard. J'adorre. En plus tu as raison, l'essentiel c'est de communiquer. Je me savais compliqué, mais pas à ce point. Merci pour ton humour et pour ta franchise.
Etat des lieux chez Cielazur : C'est pas jojo, c'est pas joli !!!J'ai besoin de repos de calme et de silence. La vie professionnelle ne m'y pousse pas et je ne peux pas partir "en retraite" sans éveiller les soupçons de mon compagnon.Que dois je faire, que dois je dire pour me mes démons cesse de me poursuivre, prendre un nouveau départ, créer un nouveau déclic comme j'en ai connu dans le passé ?Qu'est ce qui pourra faire que demain j'aurais plus qu'aujourd'hui une journée tranquille et sans pulsion ? Il ne se passe plus deux ou trois jour sans que je chutte et parfois plusieurs jours de rang. Je n'en peux plus. Les samedis ou je suis seul, encore plus que d'autres jours sont meurtriers pour le moral. Je ne supporte pas le vide.[img=../../../uploads/smil3dbd4d75edb5e.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
Ce que tu supportes pas, est-ce vraiment "le vide", ou bien ce dont tu essaies vainement de le remplir ce soi-disant vide...?Déjà, tu fixes toi-même les limites de ton rayon d'action,  en décrétant "je ne peux pas partir "en retraite" sans éveiller les soupçons de mon compagnon." C'est pas toi, c'est les circonstances... Tu voudrais bien décrocher, mais indépendamment de ta volonté tu ne peux pas. Mais as-tu la volonté de faire que ces paramètres te le permettent...? Être "compliqué", c'est une bonne excuse pour rester dans le statu quo, non? 
Ca me fait plaisir d'avoir une réponse Mondom...meme si je n'y comprends pas grand chose a priori. Je ne crois pas compliquer les choses à loisir. Je trouve les circonstances compliquées et je m'en sens prisonnier. Concernant ce vide, effectivement je ne sais pas comment le replir. Mais il faut peut etre le laisser vide, meme si c'est affreusement dur que de mal le remplir, avec des choses qui font encore plus mal. Je pense que c'est un peu cela que tu as voulus me dire.
Ce témoignage me touche bcp, je sais que mon sevrage va être difficile, mais je ne suis pas seul dans le cas. Je pense que d'en parler permet de faire quelques pas vers la victoire. Courrage.
Merci Leamas pour ton message et pour la discussion sur le chat hier qui m'a permis pour un jour de ne pas ressombrer.Discussion par ailleurs fort interressante. Tu voulais te séparrer de supports photographiques à tes fantasmes et tu n'y arrivait pas! Tu connais pourtant la virtualité de ces photos dénudées, retravaillées à l'ordinateur et donc ne reflétant aucune réalité, ces femmes n'existant pas, du moins telles qu'elles sont représentées sur ces clichés (le mot me parait bien choisi). Et pourtant fort de cette conscience qu'il ne s'agit que du pur fantasme ne se basant sur aucune réalité, les garder en ta possession, les consulter régulierement te paraissait indispensable. Tu as peur de t'en séparer, tu as peur de ne pouvoir supporter leur disparition, comme celle du refuge virtuel que tu t'es construis et dans lequel tu es prisonnier.   Moi qui suis sans doute malade beaucoup plus que toi, en tous cas depuis plus longtemps cela me paraitrait un geste bien annodin que de balancer ces photos jaunies à défaut d'etre jolies à la poubelle! Chacun ses faiblesses. Je fantasme plus sur la possibilité réelle d'une rencontre physique, meme si heureusement je vais rarement au bout de la rencontre. D'ailleurs cette rencontre n'est pas importante, c'est la recherche qui est la plus excitante, le fameux moment ou "on monte l'escalier avec la ou le partenaire d'un moment". Ce que tu m'as appris c'est que  ce que je recherche c'est ce reve, ce fantasme , ce mirage. Ce n'est meme pas la relation physique en elle meme. Je savais que je ne recherchais pas l'amour, mais je pensais chercher une parenthese, un havre de paix dans un monde de brutes, une complicité, une communication meme furtive, une amitié fraternelle (oui toi le frere que je n'ai jamais eu, sais tu si tu avait vécu ce que nous aurions fait ensemble comme le chante Leforrestier). En réalité par le moyen sexuel cette impression de partage est completement biaisé. Ce n'est pas une complicité que nous trouvons mais une toujours plus grande solitude devant un mirage qui fuit.
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