Dépendance sexuelle

Version complète : histoire de Cielazur
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Merci de ton interet John! En ce qui me concerne Dieu que d'autre comme toi appelle surement autrement (consciemment ou non) je disais Dieu, m'a souvent donné plus que je n'osais espérer et demander.[img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] Donc j'ai décidé de me reposer davantage sur l' Amour de Dieu et de mon prochain et de demander et de donner plus! Amitiés John![img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
Ca va etre dur de résister aujourd'hui...
Je suis extremement fatigué aujourd'hui.J'ai passé tout le week-end sur des "tchat" de rencontre gay. J'ai obtenu hier un rendez-vous avec un mec super-excitant. Aprés beaucoup d'hésitations j'ai réussi à ne pas y aller. Je sais il valait mieux que je n'y aille pas, mais c'est minable quand meme.Le problème ce n'est pas mon sexolisme plus ou moins présent selon les moments et les crises.Le sexolisme n'est que la conséquence de la dépression latente qui me mine.Aprés plusieurs mois d'interruption j'ai repris contact avec ma psy. Je suis dans l'attente d'un rendez-vous.Les questions que je veux lui poser sont claires. Les objectifs que je veux atteindre sont définis mais je pense qu'ils seront difficiles à atteindre.Il y a beaucoup d'éléments positifs dans ma vie. Je pense que certains m'envient. J'ai un ami serieux et nous tenons l'un à l'autre. J'ai un travail qui comporte comme tous les metiers des avantages et des inconvénients mais qui me permet une certaine sécurité. J'ai un toit et surtout j'ai la santé physique.Pourtant je suis trés malheureux. Nous nous sentons trés isolés et rejettés. Nous ne recevons aucune affection ni amitié. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi.Bien sur il y a des raisons objectives. Je n'ai ni frere ni soeur. Donc ca veut dire pas de neveux non plus.Je n'ai plus de copains. Je n'en ai jamais eu beaucoup mais tous se sont éloignés. Certains avec qui j'ai essayé de renouer avec beaucoup d'effort se considérent en dépit de leurs discours comme de simples et vagues relations que je rencontre une fois ou deux dans l'année. Famille plus éloignée, amis tous ont coupé les ponts progressivement ou plus brutalement. Je n'en peux plus.A quarante ans passé, avec le moral en berne, un emploi du temps chargé il est impossible de rencontrer et de se lier avec de nouvelles personnes. Pourtant je ne suis pas trés exigeant. Il me suffit d'un peu de chaleur, d'un peu d'interet, d'un signe, pour me remonter. Mais là: plus rien, plus aucune chaleur. Qu'ai je fais pour mériter cela? je le redis. Je n'en peux plus. Et je sens que mon ami, qui etait si joyeux, un veritable bout-en train lorsque nous nous sommes rencontrés il ya six ans maintenant ets en train de dépérir lui aussi, lentement mais surement.
Il y a rien à faire, je n'y arrive plus. J'ai connu des perriodes de rémission mais toujours des rechuttes.Je connais tous les mécanismes pour les avoirs notamment partagés ici avec les dependants du forum, pourtant meme si la raison connait l'absurdidé de la porno-dépendance, le cerveau se fait toujours piégé, il semble que ca soit un besoin chimique aussi necessaire que de boire ou de respirer.Je pense aussi que je n'ai plus de compensation. Ma vie est triste, sans interet. Plus aucun contact amical malgrés des efforts importants pour les maintenir. Au niveau familial c'est le quasi désert malgré la chance d'avoir encore papa et maman. Avec mon ami nous sommes seuls. Vous ne pouvez pas vous imaginer a quel point on se fait chier! Beaucoup de déception. Beaucoup trop. J'ai repris contact avec ma psy. J'attends qu'elle me fixe un rendez vous. J'ai vraiment besoin d'en parler à quelqu'un de neutre et c'est peut etre plus urgent que j'en ai conscience.
Il y a rien à faire, je n'y arrive plus. J'ai connu des perriodes de rémission mais toujours des rechuttes.Je connais tous les mécanismes pour les avoirs notamment partagés ici avec les dependants du forum, pourtant meme si la raison connait l'absurdidé de la porno-dépendance, le cerveau se fait toujours piégé, il semble que ca soit un besoin chimique aussi necessaire que de boire ou de respirer.Je pense aussi que je n'ai plus de compensation. Ma vie est triste, sans interet. Plus aucun contact amical malgrés des efforts importants pour les maintenir. Au niveau familial c'est le quasi désert malgré la chance d'avoir encore papa et maman. Avec mon ami nous sommes seuls. Vous ne pouvez pas vous imaginer a quel point on se fait chier! Beaucoup de déception. Beaucoup trop. J'ai repris contact avec ma psy. J'attends qu'elle me fixe un rendez vous. J'ai vraiment besoin d'en parler à quelqu'un de neutre et c'est peut etre plus urgent que j'en ai conscience.
Il est temps, Cielazur. Tu crois connaître tous les mécanismes, mais tu n'as pas utilisé tous les outils...

Courage.

Oui, Mondom a raison. Un des problèmes est que tu tournes en rond avec toi-même sur le sujet. La psy peut t"aider, à condition, là aussi, de ne pas essayer de maîtriser le processus et de faire confiance. Il y aussi le téléphone, les liens réguliers avec un ou des dépendants. Seul, c'est quasi mission impossible, ça je suis bien d'accord.Courage, Cielazur. Et n'oublie pas que tu peux toujours me contacter. 
Bonjour et merci pour vos messages de soutien.Je crois que le problème vient d'une depression latente, d'un trop grand mal-etre général qu'il faudrait que je répare avant toute chose. Le sexolisme n'est pas je crois la cause mais la conséquence. Et bien sur ils s'entretiennent mutuellement.  Il faut vraiment maintenent que j'ai ce rendez vous car ma solitude "sociale" est vraiment complètement incompréhensible pour moi.C'est surréaliste! Plus ça va et moins ca va! Je me sens et meme je peux dire nous nous sentons comme deux "pestiférés". Seule ma psy en qui j'ai toute confiance peut me permettre de regagner le fil.
Salut Cielazur, tu fait toi même des liens de causes à effets très intéressant qui montre que tu as de plus en plus de lucidité face à l'addiction qui est je pense le premier combat que l'on se donne.Puis, on y arrive petit à petit, et plus on sort de l'addiction plus on entre dans la réalité et là je pense que ça peut faire mal, on est peut être pas si préparé pour l'attaquer elle,cette réalité.Ainsi tu va mieux, c'est évident, au niveau de ton problème, de ton constat de base, maintenant je pense que tu arrive à un nouveau pallier, qu il faux changer ton fusil d'épaule et te préparer à la réalité.

Allez courage mon gas!!!!

Bonjour, question naive à Mondom. Tu penses à quoi en particulier quand tu dis que je n'ai pas utilisé tous les outils?  Si il s'agit de rencontrer des gens lors de réunions type les Alcoliques Anonymes ou eux memes je sais que ca serait une bonne chose mais ça m'est difficile de justifier ce type de rendez-vous par rapport à mon ami qui n'est pas du tout au courant de mon addiction. Il me faudrait pouvoir rencontrer des personnes discretes en journée mais ca c'est pas facile à mettre en place. Tu fais peut etre allusion a des programes,sortes de "recettes" a appliquer. C''est vrai que j'ai eu tendance a lire en diagonale les différentes étapes des AA. Cela ne me parle pas vraiment. Pense tu que ce soit vraiment une marche a suivre absolument indispensable que de marteler ces préceptes ? merci.
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