Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage d'eric44.
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Est-ce que ça te pose un réèl problème qu'"elle se casse".?
Je ne te dis pas cela par sinisme, mais moi, elle a arrêté de me dire ce genres de phrases, le jour où je lui ai répondu que je ne pouvais envisager mon bonheur si j'avais le sentiment d'être un boulet pour elle, et donc je ne mettrais pas d'obstacle à la séparation.
J'en serai même l'initiateur si vraiment j'avais le sentiment d'être l'auteur de tout ses malheurs comme elle me le faisait sentir.
J'ai joué cette carte en la "laissant" faire et elle est "revenu d'elle même", mais à chaque fois, parler de separation a la moindre dispute, ca entache la confiance que j'ai en elle est en la solidité de mon couple... Je la voie un peu comme quelqu'un de "moins en moins fiable", qui risque de se barrer a la moindre occasion, et c'est difficile d'être sereind dans ces conditions.

Hier, avant de revenir, elle m'as dit qu'elle pensait qu'il fallait qu'on se fasse aider car on arrivait pas à dialoguer dans ces moment là... Elle a proposé qu'on aille voir un psy (sûrement plutot un thérapeute de couple). J'ai accepter, on verra bien ce qu'il en ressortira. Maintenant je vais aussi la laisser faire et voir si elle prend les choses en mains ou non, puisque jusqu'à present, ca a toujours été a moins de gérer les choses délicates dans notre couple...

Hier encore, indécises comme toujours, elle ne savait pas si on continuais ou si on arrêtait. C'est elle qui parlait de separation mais c'était a moi de trancher sur le sort de notre couple. C'est sur, c'est toujours plus facile quand c'est l'autre qui "fait le sale bouleau", on a la conscience un peu plus propre! Sauf que je l'ai aussi mise en face de ces responsabilité, que je n'avait jamais parlait de separation et que j'avais déjà eu ce choix a faire après l'épisode de son collègue de bouleau et je ne voulais plus avoir ce rôle.

Sinon concernant la dépendance, hier vu l'ambiance, je n'ai pas du tout penser a ca, mais de matin, pendant la phase de réveil, quand on est encore entre deux eaux, j'ai eu des "flashs", des images qui ont traversé mon esprit. Je vais mettre ca sur le compte de la proximité de mon dernier "shoot", en espérant que ca s'estompera avec le temps, mais c'est quand même pas évident...
Nous, un psy pour le couple nous a aidé, il y avait violence conjugale de sa part et ça y a mis un terme. C'est toujours profitable si vous vous mettez d'accord avant tous les deux, que vous consultez pour sauver votre couple.
Le professionnel orientera son aide dans ce sens.

Si vous consultez pour dicerner si vous allez rester ensemble, cela revient à une aide psy pour gérer au mieux la séparation.
Passage rapide:

2 rechutes depuis mon derniers post.
La dernière, toujours à cause du "juste un peu aller...". Je traîne un peu sur internet pour X ou Y raisons qui n'ont rien à voir avec le Pron et je fini par regarder quelques photos de filles un peu dénudés. Tout cela sans me MB, mais dans mon "esprit perfectionniste", j'ai déjà franchis la limite donc pourquoi ne "pas faire les choses en grand " du coup ?

Du coup, rebelote, re-sites porno et re-MB ! Et re-honte, re-culpabilité, re-dégout etc etc. Bref je reproduit le même schéma infiniment !

Bon j'ai relancé le compteur un fois de plus (ça fait 3 jours maintenant). Faut vraiment que je fuit internet quand je suis limite...
Point "encouragent", finalement lors de mon dernier "shoot", j'ai presque pas pris de plaisir, j'ai presque vécu ça comme une habitude, sans plus. Je crois que je fini vraiment par me lasser du Pron un peu comme si j'en avais fait le tour... ?

Bon courage à tous
Salut Eric

pas le temps de te répondre et de faire une réponse longue, mais rapidement.
J'ai envie de te dire il ne faut jamais faire un sevrage si celui ci est trop difficile à tenir ou insoutenable.
A la rigueur essaye de redevenir plus souple, tant pis si tu vas sur du porn (ds un 1er temps), une fois que t'auras eu ta "dose", pose toi la question de savoir si ca te rend vrmt plus heureux, si ça t'apporte qlq chose de positife, si ca t'aide dans la vie ?

Réfléchis bien.

Laisse la rechute t'envahir d'une certaine manière, et laisse ton esprit reprendre la main, pour faire refluer et partir d'elle même, en essayant de t'interroger sur le sens de tout ça.

Les bonnes réponses et les bons actes te viendront naturellement.

Asmyr.
Entièrement d'accord avec Asmyr

Lorsque l'on est épuisé d'efforts, que l'on a plus aucune motivation, ou en tout cas plus aucune résistance face au désir, lacher un peu de lest peut s'avérer utile. Certes, il ne faut pas retomber dans tous ses travers, mais se laisser un peu aller, quitte à faire quelques entorses à la sobriété, mais avant tout se reposer moralement e mentalement.
Et lorsque tu seras prêt à reprendre un vrai sevrage, tu repartiras. ;-)

Rien ne sert de courir, mais partir à point tu vois? ;-)
Je confirme.
Si la lutte t'isole plus que la drogue elle même, c'est que la sortie de l'esclave se fait trop rapidement. Tout ce qui est excessif est insignifiant.

La tempérance dans ce chemin permet aussi de respecter le rythme de l'entourage qui lui aussi s'est adapté, veut, veut pas, à cet état de fait.

Sans se ramollir dans la force de la détermination. car c'est cela aussi qu'est le respect de l'entourage.
6 jours de sevrage.

Pour le moment, le manque reste "gérable". J'ai "eu des flashs" cette nuit, presque comme une légère crise de manque. Je pense qu'avec le temps, ça va s'estomper petit à petit pour finir par disparaître.

Aujourd'hui, j'ai les idées claires. Je sais que je doit me tenir éloigné de tout ça quand je sent le manque venir. Pour le moment, peut-être que c'est psychologique et que c'est l'effet "début de sevrage", mais je me sent vraiment bien, sereins, calme. J'ai remarqué que j'arrive beaucoup mieux à me contenir, je relativise plus et je suis moins "explosif" quand la situation deviens tendu (au travail comme à la maison en générale).

Bref, d'une manière générale, j'ai l'impression que les choses "glissent" plus facilement sur moi et j'ai tendance à moins voir les choses en noir.

@ suivre.
J'ai aussi remarqué ce calme, cette sérénité dans le sevrage. Où j'explosais pour un rien, je prends les choses de bon coté, je les acceptes telles qu'elles sont et j'agis en fonction. Ce sont souvent des petits détails, mais c'est souvent dans les détails que le diable se glisse (une crevaison de roue de vélo, un gamin qui crie trop fort...).
Sinon 6 jours c'est super, tu es sur la bonne voie, continue !
Chutes, chutes et rechutes...
Je n'avance pas.

« Le succès c’est tomber sept fois, se relever huit. »   Proverbe japonais


Je vais méditer ça, la nuit porte conseil paraît-il...
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