20-04-2017, 19:23
Je fait bien le distinguo entre sobriété et sevrage.
La sobriété n'est que la finalité du second, le but vers lequel tendre. Je ne cherche pas à être sobre "pour être" sobre, mais plutôt être sobre pour ne plus être dépendant.
Mes buts sont clairement définis, et ce, depuis un bon moment: changer de vie (à ce niveau uniquement, le reste me conviens très bien), arrêter de gâcher du temps, de me sentir sale, de me dégoûter, de m'enfoncer chaque jours un peu plus profondément dans cette fosse à merde qu'est le porno, pouvoir regarder les autres dans les yeux, ne plus craindre que l'on découvre cette facette de moi.... bref la liste est exhaustive, et correspond peu ou prou à celle de la plus-part des dépendant "lambda"'.
Je ne part pas battu, je cherche juste des armes supplémentaire pour livrer ce combat. Ce n'est pas dans ma nature de renoncer, et même si je me suis pris un nombre incalculable de claques à chaque rechutes (y'as cas voir la date de mon inscription sur le forum), je suis toujours là et je n'ai pas renoncer au sevrage.
Simplement, visiblement, la simple volonté ne suffis pas quand on à pas de stratégie réel, contrairement à ce que j'ai pu croire en m'inscrivant ici au début. Au fil du temps, ma vision à évoluée, j'était peu-être trop fière ou peut-être tout simplement que je sous-estimais la puissance de mon addiction.
Bref, je ne vais pas épiloguer 15 pages, je suis toujours là, prêt à me battre pour m'en sortir, je cherche juste quelques clés et pistes pour comprendre, ME comprendre, et avancer enfin, parce que là il est plus que temps ! J'ai perdu assez d'heures/jours/nuits/mois/années avec cette daube, suffisamment ruiné ma vie et par les "dégâts collatéraux" engendrés, probablement un peu celle de certains de mes proches donc Basta !
Merci pour tes posts et les réflexion que tu m'amène Fr-Ed
Je viens juste de voir ton message, j'était passé au travers. Je ne me ferme pas de portes, mais je pense réellement que ce serait difficile de consulter sans éveiller de soupçons sur mon addiction. Comme je le disait, j'ai réellement un emploi du temps pro très "intense", du coup, difficile de libérer du temps pour autres choses, même si parfois j'aimerai bien.
Et l'annoncer à ma compagne est exclus, d'une part car cela "foutrais la merde" plus qu'autre chose, et surtout parce que je ne veux pas ajouter des soucis à ma compagne.
Mais encore une fois, je suis persuadé du bien-fondé des thérapie, tu prêche un converti. J'ai vu ce que le dialogue avec une tierce personnes pouvait apporter, à quel point celle-ci à su mettre des mots sur nos problèmes de couple, apaiser et permettre de renouer un dialogue devenu impossible...
Donc en définitive, je ne ferme pas la porte à de future consultations, mais je préfère garder cette option en "cas de force majeur", comme ultime recours...
Merci pour ton message Fabrice, et bravo pour ton combat, je suis admiratif de ton parcours
La sobriété n'est que la finalité du second, le but vers lequel tendre. Je ne cherche pas à être sobre "pour être" sobre, mais plutôt être sobre pour ne plus être dépendant.
Mes buts sont clairement définis, et ce, depuis un bon moment: changer de vie (à ce niveau uniquement, le reste me conviens très bien), arrêter de gâcher du temps, de me sentir sale, de me dégoûter, de m'enfoncer chaque jours un peu plus profondément dans cette fosse à merde qu'est le porno, pouvoir regarder les autres dans les yeux, ne plus craindre que l'on découvre cette facette de moi.... bref la liste est exhaustive, et correspond peu ou prou à celle de la plus-part des dépendant "lambda"'.
Je ne part pas battu, je cherche juste des armes supplémentaire pour livrer ce combat. Ce n'est pas dans ma nature de renoncer, et même si je me suis pris un nombre incalculable de claques à chaque rechutes (y'as cas voir la date de mon inscription sur le forum), je suis toujours là et je n'ai pas renoncer au sevrage.
Simplement, visiblement, la simple volonté ne suffis pas quand on à pas de stratégie réel, contrairement à ce que j'ai pu croire en m'inscrivant ici au début. Au fil du temps, ma vision à évoluée, j'était peu-être trop fière ou peut-être tout simplement que je sous-estimais la puissance de mon addiction.
Bref, je ne vais pas épiloguer 15 pages, je suis toujours là, prêt à me battre pour m'en sortir, je cherche juste quelques clés et pistes pour comprendre, ME comprendre, et avancer enfin, parce que là il est plus que temps ! J'ai perdu assez d'heures/jours/nuits/mois/années avec cette daube, suffisamment ruiné ma vie et par les "dégâts collatéraux" engendrés, probablement un peu celle de certains de mes proches donc Basta !
Merci pour tes posts et les réflexion que tu m'amène Fr-Ed
(20-04-2017 19:16)Fabrice a écrit : [ -> ]Salut Eric,
je pense que tu peux trouver un 'argument' pour dire à ta compagne que tu as besoin de consulter. Par exemple, parles en à ton docteur, je suis sûr qu'il pourra t'aider à trouver une façon de présenter la chose sans dévoiler ta dépendance.
La question de l'emploi du temps est un faux problème, si c'est important tu trouveras le temps.
Je dis cela car le psychiatre m'a permis d'aller vers des zones de ma personnalité que je n'aurai pas exploré seul. Dans les premières séances, je parlais de l'addiction, de mon mal-être... puis je ne sais comment j'en suis venu à parler de mon enfance, de mon manque d'amour, de ma mère... puis par étape des portes se sont ouvertes sur d'autres aspects de moi (mon homosexualité), tout cela s'est fait progressivement avec une acceptation. C'était parfois très difficile, j'ai dû affronter des angoisses terribles, regarder ce qu'il y avait derrière. L'accompagnement par un psy était nécessaire pour parfois recadrer, pour apaiser, pour traiter parfois (besoin d'anxiolytique sur une courte période).
Je sais que ce n'est pas simple, mais réfléchis bien avant de te fermer cette possibilité qui peut vraiment t'aider. J'en suis convaincu, pour moi ce fut salvateur.
Fabrice
Je viens juste de voir ton message, j'était passé au travers. Je ne me ferme pas de portes, mais je pense réellement que ce serait difficile de consulter sans éveiller de soupçons sur mon addiction. Comme je le disait, j'ai réellement un emploi du temps pro très "intense", du coup, difficile de libérer du temps pour autres choses, même si parfois j'aimerai bien.
Et l'annoncer à ma compagne est exclus, d'une part car cela "foutrais la merde" plus qu'autre chose, et surtout parce que je ne veux pas ajouter des soucis à ma compagne.
Mais encore une fois, je suis persuadé du bien-fondé des thérapie, tu prêche un converti. J'ai vu ce que le dialogue avec une tierce personnes pouvait apporter, à quel point celle-ci à su mettre des mots sur nos problèmes de couple, apaiser et permettre de renouer un dialogue devenu impossible...
Donc en définitive, je ne ferme pas la porte à de future consultations, mais je préfère garder cette option en "cas de force majeur", comme ultime recours...
Merci pour ton message Fabrice, et bravo pour ton combat, je suis admiratif de ton parcours