Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage d'eric44.
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Salut Fr-Ed

Ce n'est pas très important de "détailler" mon dernier shoot. Il à juste été plus "brutale" et plus "glauque" que les précédent, et avec l'accumulation de cette dépendance qui me pèse, j'ai encore plus mal réagit (failli vomir comme je le disait)...
Bref, je préfère ne pas épiloguer sur le contenu et essayer d'avancer en gardant à l'esprit ce soir là l'état dans lequel j'etait après.
N'y voit vraiment aucune animosité, je veux juste oublier cet épisode et garder le positif dans tout cela: mon début de sevrage.

Pour le reste, justement, je n'ai pas réellement de piste. Je sent bien que cet "excès d'empathie", et ce "mal-être" sont une des causes m'ayant mené à l'addiction au pron, mais ce n'est pas encore très clair pour le moment et je n'arrive pas à comprendre ce qui à généré ces choses là...
Il apparaît clairement que (probablement comme beaucoup d'entre-vous) mon addiction est un exutoire à des choses que j'ai du mal à gérer: stress, pression, contrariétés...

Je remarque que c'est un cercle vicieux: plus je m'enfonce dans la dépendance, plus j'ai tendance à voir les choses en noir, à réagir de façon épidermique ce qui m'emmène irrémédiablement vers une nouvelle rechute dès que je suis contrarié.
Je le vois bien ce schéma là.

Depuis que j'ai entamée le sevrage de manière plus sérieuse la semaine dernière, je m'efforce de ne pas réagir à chaud comme j'ai l'habitude de la faire (je suis de caractère un peu sanguin), et j'essaie de me demander pourquoi tels ou tels situations m’énerves, me font réagir et je me rend compte que par habitude, en réaction à ces situations, je me tourne vers le pron pour m’échapper de ça.
Avec le temps, c'est devenu un reflex, et je reproduit ce schéma de manière automatique.

Maintenant, il faut que je comprenne pourquoi certaines choses me prennent autant aux tripes, pourquoi je réagis face à ce genre de situation et probablement que j’apprenne un peu à lâcher prise et à laisser couler, plutôt que d'essayer de tout contrôler (ce qui est impossible), donc engendre de la frustration (échec), donc consommation de pron.

c'est une des choses qui été ressortie en thérapie de couple: ma tendance à vouloir tout contrôler pour éviter de me planter, ce très (trop) haut niveau d’exigence que je m'impose (et qui conduit inévitablement à de la frustration). Les valeurs ont aussi beaucoup d'importance chez moi (éducation ?), du moins c'est ce que m'avait dit la psy, donc peut-être que ces réactions à la souffrance des autres viennent en partis de là...


voila les pistes que je doit explorer, mais j'avoue que c'est délicat de faire cet introspection quand on à pas forcement les clés pour comprendre notre fonctionnement...

Merci en tout les cas Fr-Ed pour tes messages (les autres aussi), vos questions me donnent de nouvelles pistes d'étude pour sortir de tout ça...
Salut Eric,
merci pour tes posts. Je crois que nous devons fonctionner de façon assez similaire car je me retrouve dans tes propos... et tes réflexions me font progresser. Je t'ai lu ce matin, et je me suis dit que moi aussi j'avais cette tendance à vouloir tout contrôler et parfois à rentrer dans des schémas automatique. Cet après-midi avec mes enfants, je me suis dit que je n'allais pas tout contrôler. J'ai laissé faire... Et quel plaisir !!! Merci !
Pour le reste, pour sortir des modes automatiques de réactions, de pensées, je ne peux que te conseiller la méditation qui permet ce petit pas de coté qui fait que nous ne sommes plus nos pensées, mais que nous les observons. Je crois que c'est ce que tu essaies de faire. La méditation pourrait être pour toi une aide. Mais peut-être y arriveras-tu sans...
Dans tous les cas, je crois que tu es sur la bonne voie. Regarde toi avec bienveillance. Ne te juge pas, essaie simplement de comprendre les schémas de pensée qui se mettent en place en toi et pourquoi tu réagis de telle façon.
Bon courage
Fabrice
(07-12-2016 20:05)Fr-Ed a écrit : [ -> ]c'est pas épiloguer... c'est te pousser à dire ce qui te pousse franchir le pas...

Tergiverser sur les causes que seraient le caractère, l'empathie, l'enfance, là c'est en quelque sorte épiloguer.

C'est pas ton empathie qui te promet du plaisir ou une libération de la tension que tu cherches à fuir... C'est bien quelque chose. et ce quelque chose je reste persuadé que c'est une partie efficiente de ta dépendance. Mais ce quelque chose... tu ne veux pas le dire...Ou te le dire...

Mais analyse le. Pourquoi ça te porte, ça t'emporte... C'est pas épiloguer mais c'est regarder le problème en face.

Personne ne cherche la confidence. En tout cas pas moi. Juste envie de pousser là je sens qu'il y a une piste. À toi de voir.

Fr-Ed

Salut Fr-Ed: je ne voulais pas spécialement développer le contenu de mon dernier "shoot" car pour moi, c'est la dépendance qui m'as amené à cette situation et non cette "situation" qui m'as amené à la dépendance.
Egalement pour les autres dépendants afin de ne pas creer de situations à risques pour eux.

Pour faire bref et sans trop rentrer dans les détails, comme dit dans le carnet d'une autre dépendante, l'enfoncement dans notre dépendance et notre capacité à "digérer" et à chercher toujours plus de sensations m'as poussé à visionner une vidéo d'un groupe d'homme et d'une femme (G...-...g). Dans cette vidéo, la pauvre fille n’était plus une personne, mais un "trou", un simple morceau de viande.
Après la fin de mon shoot, tout m'es revenu en pleine gueule et j'ai réalisé que cette dépendance me forçait en quelque sorte à visionner et donc engraisser des connards et toute une industrie totalement à l'opposé des valeurs que j'ai.
C'est pour cela qu'il est urgent pour moi de quitter ce monde là qui ne m’amènera que souffrance et nausées.

Pour moi, je pense qu'une des choses qui m'as amené à l'addiction, c'est ce besoin de soupape de sécurité quand la pression deviens trop forte (stress, tensions au boulot ou dans ma vie personnelle etc).
Du coup je pense que c'est par là que je devrait creuser, et non sur les conséquences du pron (Qui sont le visionnage de ce genre de vidéos).

Et je pense que je doit essayer de comprendre pourquoi j'ai ce mal-être en moi, car si je ressent de la peine, c’est qu'une partie de moi n'est pas satisfaite ou n'as pas digérer quelque chose.

Mais peut-être que je me trompe et que je prend le problème par le mauvais bout de la lorgnette.
Je n'ai surement pas ton expérience sur le sevrage et les écrits, j'ai encore tout à découvrir dans ce domaine...

Aussi tes pistes de réflexions sont les bienvenus, et merci pour tes passages sur mon carnet.

(08-12-2016 00:14)Fabrice a écrit : [ -> ]Salut Eric,
merci pour tes posts. Je crois que nous devons fonctionner de façon assez similaire car je me retrouve dans tes propos... et tes réflexions me font progresser. Je t'ai lu ce matin, et je me suis dit que moi aussi j'avais cette tendance à vouloir tout contrôler et parfois à rentrer dans des schémas automatique. Cet après-midi avec mes enfants, je me suis dit que je n'allais pas tout contrôler. J'ai laissé faire... Et quel plaisir !!! Merci !
Pour le reste, pour sortir des modes automatiques de réactions, de pensées, je ne peux que te conseiller la méditation qui permet ce petit pas de coté qui fait que nous ne sommes plus nos pensées, mais que nous les observons. Je crois que c'est ce que tu essaies de faire. La méditation pourrait être pour toi une aide. Mais peut-être y arriveras-tu sans...
Dans tous les cas, je crois que tu es sur la bonne voie. Regarde toi avec bienveillance. Ne te juge pas, essaie simplement de comprendre les schémas de pensée qui se mettent en place en toi et pourquoi tu réagis de telle façon.
Bon courage
Fabrice

Salut Fabrice, je suis touché par ton message.
Si j'ai pu t'aider en quoi que ce soit, j'en suis ravis et très flatté !

Moi aussi je prend tellement de plaisir à passer du temps avec ma famille et mes enfants en ce moment.
J'ai l'impression de me ressourcer auprès d'eux. Ils sont une force et une réelle motivation pour moi.

Les moments passés avec les enfants sont des moments fort, car réel. Ils ne trichent pas, sont sincères et nous aimes sans conditions, jugements etc.
C'est mon moteur en ce moment, être un bon père et ne pas les décevoir (s'ils apprenaient un jour ma dépendance)

La méditation, peut-être y viendrais-je un jour, à vrai dire je ne me suis jamais posé la question.
Pour le moment, je suis plutôt dans l'analyse: comprendre les mécanismes de mon addiction, m'interroger sur mes réactions pour ne pas répéter les schémas précédent.

Merci pour ton passage et ton soutiens, bon courage à toi aussi pour ton combat vers une vie appaisée.
1 semaine.

Voila, le premier objectif que je m'était fixé est atteint !
Je viens de passer le cap des 1 semaine de sevrage. Depuis que je suis inscrit sur le forum soit plus de 2 ans, c'est la première fois que je "tiens autant". Et à vrai dire, je ne me souviens plus de la dernière fois où c'est arrivé...

Mais je ne me réjoui pas trop vite car le plus dur reste à faire, et c'est vraiment une goutte d'eau que de tenir une semaine (même si pour un dépendant comme moi qui tenait difficilement plus de 3 jours c'est déjà un grand pas) face au reste d'une vie d'abstinence.

Par un concours de circonstance, je vais me retrouver seul à la maison tout le weekend. Situation subie, mais inévitable malheureusement.
A vrai dire, j'angoisse un peu (beaucoup) de cette situation "accidentogène" car je sais que je ne suis pas encore très fort mentalement pour affronter ça.
Je vais laisser l'ordinateur au boulot pour limiter les supports, mais reste la tablette et le smartphone...

Je vais vraiment avoir besoin de puiser dans ma motivations et garder en mémoire la promesse faite à mon enfant (trop petit pour en être conscient je vous rassure), et l'état dans lequel jetait jeudi dernier à approximativement la même heure qu'aujourd'hui.
D'autant que je sent que la tension sexuelle est en train de s'accumuler.

Hier soir, j'ai sentit une "pulsions" monter. J'ai vite posé le téléphone pour ne pas risquer d’être tenté de "dévier", puis j'ai éteins pour dormir et couper cours à ça. Du coup, j'ai rêvé que je craquais et que je me MB devant du PRON. Énorme sentiment de déception d'avoir gâché mon sevrage, mais heureusement disparu avec le réveil et la certitude de n'avoir craqué qu'en songes.

J'imagine que mon cerveau n'ayant pas eu sa dose depuis quelques jours cherche une sorte d'exutoire dans les rêves... ?

Bon, je file me rentrer, pas la peine de traîner sur l'ordi. Autant éviter les situations à risques tant que c'est possible, et gagner quelques jours de plus avant la grosse épreuve qui m'attend ce weekend.

Pas à pas, un jour après l'autre...

P.S: J'en profite pour relancer le compteur à jeudi prochain, soit 15 jours: mon mur du son à moi...
Bonjour Eric44,

Bravo pour ces 7 journées. Belle victoire qui en annonce beaucoup d'autres !

Tu vas tenir ce week-end, je n'en doute pas. Tu montres une belle énergie, un bel enthousiasme. Malgré des obstacles significatifs : le rêve, par exemple. La tendance est très bonne.

Bravo pour ce nouvel objectif à 14 jours : le mur du son est fait pour être traversé, et derrière, tout est calme et serein, sans turbulence.

Bravo !
Bonjour Eric!

Félicitations aussi de ma part! Et mes encouragements aussi d'avoir rallongé la période!

Peut-être peux-tu avec un peu de distance dire pourquoi tu crois que tu es dans une attitude plus combative cette fois-ci?!

Bonne continuation!

Jan
Merci Tiago pour ton message de soutiens !!

(09-12-2016 10:25)JAN a écrit : [ -> ]Bonjour Eric!

Félicitations aussi de ma part! Et mes encouragements aussi d'avoir rallongé la période!

Peut-être peux-tu avec un peu de distance dire pourquoi tu crois que tu es dans une attitude plus combative cette fois-ci?!

Bonne continuation!

Jan

Salut Jan
Pourquoi je crois que je suis plus combatif cette fois ? Bonne question (rire). Peut-être que quand tu as touché le fond, tu ne peut que remonter ?

Je pense que j'ai eu le déclic qu'il me manquait jusqu'à présent pour vraiment prendre ce truc au sérieux. Non pas que je prenait ça à la rigolade, mais mon tempérament procrastinateur faisait que je me trouvais toujours une excuses pour démarrer sérieusement ça.
Mais quand tu te retrouve à quasiment gerber pour avoir visionné du porno, tu te rend compte que tu ne peux pas continuer (et vu comme ça, "à froid", la situation et tellement ubuesque et pitoyable).

Ça faisait déjà un moment que ça me trottais dans la tête, mais je crois que cette fois-çi, j'avais dépassé mon quotta de "supportable" et "digérable". Quand tu en retire plus de négatif que de positif, et que tu ne gère plus rien (ce qui est la définition même de l'addiction) alors tu te doit de changer.

Et puis je pense que c'est un ensemble de chose: la fatigue globale (travail, etc), ne plus voir que les choses en noir, ma paternité récente.

J'ai envie de (re)devenir l'homme que j'ai en tête, quelqu'un avec des valeurs, quelqu'un qui se respecte, et qui peut se regarder dans une glace sans honte. Envie d’être un bon père, un exemple pour les miens et ne pas vivre dans la peur d’être découvert et un jour risquer de voir la déception dans leurs yeux. Je veux être fière de moi.

Plus j'avance dans ma dépendance et plus je me vois changer: Gout à rien, fatigue, tendance à voir les choses en noir. Systématiquement après un shoot, je suis amère, tendu et ronchons, défaitiste. C'est souvent que je me prend le bec avec ma compagne après un shoot parce que tout m'exaspère et que je n'ai plus de patience. c'est dingue comme les hormones peuvent vous changer.
Et je sais que si je poursuit dans cette voie, je finirai par foutre en l'air mon couple.

Depuis notre thérapie, j'ai (enfin) compris que ce qui nous était arrivé et également en partie ma faute (délaissement, fatigue, crises à répétition). Alors, j'ai du apprendre à pardonner, avancer en prenant ma part de responsabilité, et aujourd'hui, tout vas mieux hormis le porno qui impacte encore ma vie et ma relation aux autres.

Donc pas le choix, arrivé au pied du mur, il faut bien se remonter les manches et y aller. Si j'ai un tempérament procrastinateur, je suis aussi quelqu'un de combatif je pense, qui à besoin de se confronter au choses pour les dépasser.
Je vois vraiment ça comme un combat, au point que j'en ai presque personnalisé mon addiction pour mieux visualiser mon objectif et canaliser cette colère.

Je sais, ça peut paraître "simplet", mais c'est ce qui fonctionne pour moi. l'idée "d’éclater" cette dépendance (rire) !

Depuis que j'ai pris la décision du sevrage, je me sent léger. C'est peut-être un placebo, mais j'ai l'impression que je prend les choses avec plus de philosophie, du moins j'essaye. J'essaye de relativiser et surtout, je lâche du lest. J'essaye de ne pas me stresser pour des choses sur lesquelles je n'ai aucuns contrôle. Je me dit que c'est comme ça et que je ne peut rien y faire et ça m'enlève un poids. Je ne garde plus ça en moi ce que je faisait jusqu'à présent ce qui me conduisait à une certaines forme de frustration et à du stress avec les effets que vous connaissez.
Les hormones libérés, qui, après un shoot avaient tendance à me rendre dépressif étant "absentes", je suis de meilleurs humeurs. Le matin, je me lève avec beaucoup plus d’énergie (qu'est ce que ça sera quand je vais enfin pouvoir reprendre le sport !). Mes relations avec ma compagne se sont nettement améliorer cette semaine, elle me l'as d'ailleurs fait remarqué.
Bref, je suis plus positif au global, ce qui me conforte dans le fait que j'ai fait le bon choix et que je doit persévérer.

Alors, je ne me réjoui pas pour autant même si globalement pour le moment tout se passe très bien, je sais que je doit être très prudent, qu'une rechute pourrait avoir de lourdes conséquence sur mon morale.
J'en suis toujours au début de mon chemin, pour le moment, tout est frais dans ma tête, le(s) piège(s), c'est dans le futur, quand je ne m'y attendrais pas qu'il faudra que je sois lucide pour être capable de gérer une crise et ne pas céder comme je l'ai fait pendant plus de 10 ans.

Pour ce weekend, finalement, je ne serait pas seul. C'est surement mieux ainsi même si une partie de moi se réjouissait de pouvoir se confronter seul face à ça.
Maintenant, si ça ne s'est pas fait, c'est qu'il devait en être ainsi. En toute honnêteté, je suis encore probablement trop "faible" pour une tel épreuve, et peut-être que ça m’évitera une rechute dont les conséquences auraient pu être lourdes sur mon moral.
Et puis, je me connait, j'aurais voulu m'occuper au maximum pour éviter les périodes de "glandages" propices à traîner sur internet, et au finale, me fixer des objectifs irréalisables qui auraient peut-être engendré une frustration donc un "manque" à combler...

Je serait donc tout seul pour le coup du lundi jusqu'au jeudi. Le travail m'occupant une bonne partie de la journée, j'aurait moins de temps pour être tenté, ce qui me permettra de mettre quelques jours de plus au compteur, d'avancer encore dans mon sevrage et mettre ainsi quelques jours de plus loin de cette dépendance, et je l’espère diminuer la puissance des "crises".


Je me rentre donc retrouver ma petite famille et vous souhaites à tous bon courage dans l'avancée de votre sevrage...

Eric
Salut Eric,
Bravo pour les 9 jours ! et surtout pour ce changement de ton, de vision de la vie. Profite des moments en famille. Les enfants sont vraiment des ancres pour nous fixer dans la vraie vie... et tu lui as fait cette promesse. Il / Elle n'a pas compris mais il/elle ressent !

Tu écris
Citation :Je sais, ça peut paraître "simplet", mais c'est ce qui fonctionne pour moi. l'idée "d’éclater" cette dépendance (rire) !

Ce n'est pas simplet du tout ! Du moins sinon nous sommes deux à être simplet ! Je trouve que cette approche dédramatise la dépendance, la ridiculise un peu, et surtout permet de prendre une distance.

Bon W.E. en famille, lundi c'est dans 3 jours. Vis le W.E. et tu verras ensuite pour samedi !

fabrice
Hello Eric !

Je trouve ton attitude aussi très positive et constructive ! Comme j’ai dit, je sens cette combativité !

Je ne suis pas remonté dans ton carnet pour voir si tu as déjà répondu à cette question : Mais as-tu mis en place des programmes de protection sur ton/tes ordinateur/s pour ne plus pourvoir visualiser du porno ? Poser des digues de vigilance est très important, même si cela ne fait pas tout. La sensation de liberté qui s’en suit est très forte.

Si tu fais partie des gens qui sont avisés en informatique et qui disent « Je saurai contourner ce programme » eh bien ta part active dans le combat serait alors ici. De mon côté je peux aussi contourner cela… si je demande le code de K 9 à l’ami qui me le garde. Mais impliquer une personne de confiance dans notre combat donne déjà un engagement. On n’est donc plus si seul dans cette m…de !

En ce qui concerne les pulsions, je répète aussi : La méditation ! Elle approfondit aussi ce début de sensation de bien-être et consolide la fierté de soi et le bonheur de retrouver les vrais valeurs de sa vie !

Bon courage !

Jan
Merci FAbrice pour ton message de soutiens... bon week-end à toi aussi, profite de tes proches !

Jan: oui, j'avais mis en place K9 sur mon ordinateur et mon Telephone, mais mon addiction était tel que je trouvais toujours un moyen de contourner le contrôle. Comme je l'expliquais, dans des moments de "crises" c'est effrayant de voir à quel point mon cerveau tourne à plein régime pour obtenir sa drogue et à quel point je peut développer des trésors d'ingéniosité pour accéder à du porno...

Ca en devenait navrant et ridicule de devoir sans cesse modifier les paramètres de K9 après un shoot pour combler les failles nouvelles que je venait de trouver. Et puis ça devenait presque un challenge en état de manque de réussir à biaiser le logiciel.

Au finale, le contrôle constant me ramenais toujours à mon problème de dépendance et ca devenais plus un poids moralement qu'une aide. Je l'ai donc supprimer sur tout les supports et j'ai ressenti presque une libération à ce moment là.

Du coup, pour mon sevrage, je n'ai aucune aide. De mon point de vue, je pourrais avoir toutes les aides du monde, tant que je ne réglerai pas les problèmes à la source (moi même), ca ne ferait que reculer l'échéance de mon prochain craquage...
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