Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage d'eric44.
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Merci à tous pour vos messages de soutiens.


Comme je l'avais déjà dit dans un précédent poste, ça fait du bien de voir qu'on est pas seul, et de savoir que certains vivent et se battent contre ça également.


(19-07-2016 10:16)Fabrice a écrit : [ -> ]Il y a presque dans ton constat une volonté de te faire mal, d'aller contre tes valeurs (ce besoin éthique, de justice).

C'est tout cela que tu dois exprimer. Qu'est ce qui te bloque ? Qu'est ce qui t'attire vers cette dépendance qui t'aliène et renie les valeurs que tu défens ? 

Difficile à dire Fabrice, je me suis déjà posé la question.
Ce qui me bloque, pour le moment rien vu les consommations de porno fait ces derniers temps.
Après si tu me parle de blocage dans le sens "ne pas arriver à me sevrer" (ou démarrer tout du moins), je pense que dans ce cas là, il y a plusieurs facteur:
L'habitude probablement: C'est un peu comme les mecs qui vont boire un verre le soir en sortant du boulot. Je pense que cette coupure pour moi avant de rentrer me permet de "décompresser", de ne pas avoir l'impression de faire boulot/dodo non stop.
L'ennuis parfois: tu glandes, du coup tu fini par traîner sur ce genre de site sans trop savoir comment tu y est arriver...
Ce qui m'attire, probablement un peu comme les gosses: "l'interdit". Probablement que ça doit ajouter à l'excitation de consommer du porno alors que dans mon esprit en temps normal, c'est plutôt amorale.

Peut-être que d'une certaine manière oui, j'ai cette double identité qui me force à aller contre mes idéaux. Vas savoir.
Je sais même pas pourquoi j'ai ce sentiment d'inaction face aux injustices de la vie. 

Parfois, quand je repense à mon enfance, même si j'ai eu une enfance géniale, parfois je me dit que j'ai manquait de rien (j'avais et j'ai toujours des parents aimant, unis, j'avais à manger tout les jours, un toit au dessus de ma tête, de l'amour), et à la fois j'ai manquait de tout (tout le superflus, toutes les choses inutiles mais nécessaire à un gosse pour rêver etc).
Du coup, avoir fait parti de "la classe moyenne" à fait que j'ai côtoyer des gens de milieux différents: 
Des gamins dont les parents avaient les moyens et qui du coup, étaient "dans le coup", des "leaders" naturel.
Des gosses pommés, manquant de touts, les têtes de turcs.

Et au milieu moi. Et dieu sais si les gamins sont méchants entre eux quand certains sortent du lot, ne sont pas "à la page".

Moi jetait petit, "chétif", pas sportif, je me distinguais pas par mon milieu sociale, mon physique etc. 
Du coup, même si j'ai beaucoup changé depuis (je me suis mis au sport, j'ai pris confiance en moi, je me suis affirmé, j'ai entrepris et réussi des choses même si parfois je me suis cassé la gueule, mais je me suis toujours relevé, et à chaque fois plus fort), je pense qu'une part de moi se voit toujours comme un gamin chétif, qui subissant un peu les brimades des autres gamins, et du coup, quand je vois un gamin victime de ça, une personne seul emmerdé par une bande de cons, de la violence, de la douleur, de la peur (CF: les attentats), je ne peut m’empêcher de réagir (ou de vouloir tout du moins).

peut-être que quelque chose n'est pas régler à ce niveau là...

Ce sont des pistes qu'il va falloir que je creuse.

Je sais aussi que je me met peut-être un peu trop de pression à moi même, que je veux réussir ce que j'entreprend.
Du coup, j'ai développé une sorte de contrôle permanent de tout: Je suis très calculateur, planificateur. Je ne fait rien sur un coup de tête, j'ai besoin de calculer à l'avance, de savoir ou je vais, de limiter les risques (de déception ?) avant de faire.

C'est quelque-chose qui est déjà ressorti en parlant de moi: ce coté "intransigeant", très carré, quelqu'un pour qui les valeurs sont très importantes: la fidélité, le respect, la "justice", une sorte de "code d'honneur".
C'est presque démodé de nos jours ce genre de valeurs d'ailleurs...
C'est d'ailleurs un peu ce que j'avais dit dans un précédent poste: à savoir que parfois j'aurais préféré naître à une autre époque, 50 ans en arrière, là où les gens avaient un sens morale plus élevé, que tout le monde ne faisait pas n'importe quoi (télé/poubelle/réalité, consommation de sexe banalisé voir encouragé/idéalisé, couples se séparant pour un rien etc).

Du coup, est-ce que mon addiction ne serait pas la part inconsciente de mon subconscient qui cherche à se libérer en partie de ce contrôle permanent que je "m'impose" ???

Probablement une autre piste à étudier non ?
Bonjour Eric44,

Bravo pour cette honnêteté et ce sens de l'analyse personnelle !
Tu poses les bonnes questions : c'est la clé de la réussite.
En te lisant, j'observe tellement de choses positives et utiles pour ta réussite !!! Tu as tous les éléments pour réussir !

Eric44 a écrit :L'habitude probablement: C'est un peu comme les mecs qui vont boire un verre le soir en sortant du boulot. Je pense que cette coupure pour moi avant de rentrer me permet de "décompresser", de ne pas avoir l'impression de faire boulot/dodo non stop.
Je me reconnais vraiment dans cette habitude.
En examinant mon habitude, j'ai pu y voir quelques éléments :
- le besoin de décompresser est légitime. Il cache une insatisfaction qu'il faut entendre. Dans mon cas, j'ai appris à distinguer "ma vie est insatisfaisante" de "cette situation est insatisfaisante".
- la rechute comme moyen de décompresser. Dans mon cas, j'en observe les conséquences très négatives ...
- la réponse réflexe. Parfois, il m'est utile de décompresser. Quand c'est une habitude, j'ai un problème à résoudre ...

Eric44 a écrit :C'est quelque-chose qui est déjà ressorti en parlant de moi: ce coté "intransigeant", très carré, quelqu'un pour qui les valeurs sont très importantes: la fidélité, le respect, la "justice", une sorte de "code d'honneur".
Je reconnais ce trait de caractère chez moi. Dans mon cas, je dois distinguer deux choses :
1) l'attachement personnel aux valeurs (justice, vérité, etc.)
2) la reproduction d'un modèle qui incorpore ces mêmes valeurs.

Dans mon cas, je suis clairement dans l'option 2), et j'essaie de me conformer à un modèle : c'est une forme d'abandon de liberté. Inconsciemment, je me révolte, d'où les rechutes. Il faut que j'apprenne à sortir du modèle et à m'affirmer librement.

Tu parles de contrôle. Tu parles aussi de tes aspirations éthiques. Peut-être y-a-t'il dans ta personnalité un aspect qui cherche à s'exprimer avec la plus grande force ? Un talent que tu aurais laissé de côté ? Tu es seul à pouvoir répondre à cette question.

Bon courage !
Salut Tiago, merci d'avoir repondu
(19-07-2016 19:55)Tiago a écrit : [ -> ]Je me reconnais vraiment dans cette habitude.
En examinant mon habitude, j'ai pu y voir quelques éléments :
- le besoin de décompresser est légitime. Il cache une insatisfaction qu'il faut entendre. Dans mon cas, j'ai appris à distinguer "ma vie est insatisfaisante" de "cette situation est insatisfaisante".
- la rechute comme moyen de décompresser. Dans mon cas, j'en observe les conséquences très négatives ...
- la réponse réflexe. Parfois, il m'est utile de décompresser. Quand c'est une habitude, j'ai un problème à résoudre ...

Personnellement, je ne pense pas que ma vie soit insatisfaisante, je suis globalement plutôt heureux de la vie que je me suis construit. J'ai un boulot qui sans être le meilleur job du monde, me plait suffisamment pour ne pas avoir la boule au ventre le matin.
J'ai une compagne avec qui je me sent bien, et c'est encore plus vrai depuis que nous avons fait une thérapie de couple suite à l'incident qui été survenu il y à un petit moment maintenant et que j'avais relaté dans un précédent poste.

Après, bien sur, comme tout le monde, il y à des hauts et des bas, et je ne suis jamais satisfait à 100%, mais pour moi c'est le propre de l'homme: toujours tendre vers le mieux, et chercher à s’améliorer sans cesse... Du moins, c'est comme cela que je vois les choses.

Je pense avec le recul, que le fait de "traîner" sur internet le soir avant de rentrer (et par la force des choses de dériver sur le pron) s'est surtout accentué lorsque cela n'allait pas avec ma compagne.
Du coup ambiance pesante = pas trop envie de rentrer.

Maintenant que nous nous comprenons mieux, que nous avons (re)appris à communiquer, je me sent mieux chez moi.

Et puis, c'est con à dire, mais ce moment là et un moment qui "m'appartiens", ou je fait un peu ce que je veut (surtout des conneries avec le porno dernièrement), où je n'ai de compte à rendre à personne.
Du coup, peut-être que je n'ai pas assez de moment à moi, seul, pour me poser, buller, glander (sans forcement porno j'entend)...



(19-07-2016 19:55)Tiago a écrit : [ -> ]Je reconnais ce trait de caractère chez moi. Dans mon cas, je dois distinguer deux choses :
1) l'attachement personnel aux valeurs (justice, vérité, etc.)
2) la reproduction d'un modèle qui incorpore ces mêmes valeurs.

Ce trait de caractère, ce coté "droit", avec des valeurs fortes, c'est la psy de couple qui m'en à parlé. A vrai dire ce n'est pas forcement un truc que j'avais vraiment remarqué (peut-être inconsciemment), mais c'est vrai que depuis qu'elle m'en à parlé, je me rend compte que je peut être parfois un peu "extrême", enfin pas forcement super tolèrent face aux gens qui ne partage pas ces même valeurs.

et du coup, pour moi c'est un peu un mélange du 1) et du 2) dans le sens que j'ai un attachement certains à des valeurs fortes, parce que je me suis construit ainsi et que d'une manière générale, je n'ai jamais trop suivie la mouvance et que j'ai toujours aimait être un peu à contre courant (tout en essayant de ne jamais faire de vague et être le plus discret possible), et à la fois, j'ai été élevé par des gens extrêmement honnêtes (mes parents), droit, travailleurs, et se demmerdant seul dans la vie, donc je reproduit (et amplifie du coup) ça dans une certaine mesure.


(19-07-2016 19:55)Tiago a écrit : [ -> ]Tu parles de contrôle. Tu parles aussi de tes aspirations éthiques. Peut-être y-a-t'il dans ta personnalité un aspect qui cherche à s'exprimer avec la plus grande force ? Un talent que tu aurais laissé de côté ? Tu es seul à pouvoir répondre à cette question.

Je ne sais pas si j'ai une talent laissé de coté. très honnêtement, je ne pense pas. Je fait les choses par plaisir, en générale quand j'ai du temps libre, et je suis suffisamment en concurrence dans mon travail pour ne pas aller me confronter à d'autres le weekend ( à plus forte raison en étant pas spécialement plus doué que les autres dans une discipline).

Personnellement, je suis plutôt touche à tous. Quand un truc m’intéresse, je test. Si ça ne m’intéresse pas, je n'éprouve pas le besoin d'essayer, et ça ne me dérange pas de ne pas savoir ou de ne jamais connaitre puisque je n'en éprouve pas l'envie.


Je sais pas si ça t'en dit plus ? 
Perso, pour moi, je ne m'explique toujours pas très clairement comment j'en suis arrivé là, même si je fini par penser que c'est plus un ensemble de chose qu'un unique élément déclencheur.

PS: pour le moment, je me sent assez sereins dans ce début de sevrage. 

Je relâche pas la garde pour autant car je sais que la semaine de sevrage et ma limite, je craque avant en générale, et que pour le moment, ça "ne gratte" pas encore trop...

Mais bon, pour le moment, je me sent plutôt apaisé, calme et détendu, et relativement optimiste ( ça chez moi c'est la phase qui survient après mes "2 jours de gueule de bois" le retour de la positive attitude ).
Salut Eric,

Je voulais revenir sur cet entre 2, entre ton temps de travail et ton retour à la maison. Il y a à la fin de la journée un relâchement... Propices a se laisser aller. Peut être as tu besoin de ce laisser aller, de ce temps de rupture... Ce qui est pas cool est de le finir dans du porno.
Le 1er point, si c'est de temps pour toi, pourquoi aller sur internet! Qu'y recherches-tu au début? Est ce vraiment un temps pour toi?
Je sais que pour moi c'est important ce temps, ce temps égoïste. La plus belle des choses qui me soit arrivée est la découverte de la méditation, oú vraiment je me centre sur moi et je me nourris.
Pour cet entre-deux, il peut y avoir le sport... Je sais que aller au travail à vélo fait aussi partie de cette rupture.
Si vraiment ton soucis est ce temps entre travail/maison, en cherchant dans des approches comportementales, tu trouveras une solution,  j'en suis sûr. 
De mon coté, je profite aussi de ce temps, où souvent les collégues sont partis, pour venir ici.
Il y a 18 mois, je passais quasiment toujours plus de 30 minutes sur le porno tous les soirs au travail, cette pulsion a totalemement disparu chez moi, pour m'aider j'avais mis k9 pendant quelques temps, aijourd'hui je l'ai supprimé
Bonne journee et bravo pour le sevrage, continue ! 
Salut Fabrice

(21-07-2016 08:20)Fabrice a écrit : [ -> ]pourquoi aller sur internet! Qu'y recherches-tu au début? Est ce vraiment un temps pour toi?

Je pense qui j'y vais un peu par habitude, et que je fini par traîner sur des sites prons par ennuie/reflex conditionnés par des années de pratiques...

Ce que j'y recherche: rien en particulier, c'est plus "flâner" en réalité.
Je regarde des choses qui m’intéresse (comme je suis curieux et que j'aime bien apprendre de nouvelles choses), je traîne un peu sur des forums relatifs aux sports que je pratique, je regarde aussi des vidéos, principalement sur YouTube (toujours, sur les sports que je pratique, mais ça peut aussi être sur d'autres hobbies, de la musique etc).

En ce sens, oui, c'est vraiment un temps pour moi car même si ce n'est pas super "constructif" (bien que je m'informe sur beaucoup de choses, et en ça, internet et une mine d'or pour qui veut obtenir des informations), c'est un moment de détente où je "débranche" un peu...


En ce moment, je fait super gaffe à ne pas aller sur des choses "litigieuse" pouvant m'amener à d'autres choses (porno).
Donc je suis sur mes gardes, même si je suis encore assez sereins.
D'habitude, à ce moment là du sevrage, je suis "harceler" par mes pulsions au point que ça en deviens pénible. Tout me ramène à ça, la nuit j'en rêve.

Pour le moment ce n'est pas le cas, donc je profite de ce moment de répit pour ré-apprécier les choses simples, sans sentiments de dépendance. Je suis conscient que le plus dur reste à faire et que les difficultés vont arrivées dans les jours (heures ) prochaines...

Bon, il est tard, alors je vais pas trop traîner là, à chaque fois que j'ai traîné sur internet, j'ai fini par rechuter!
Alors on avance un pas à la fois, mais on avance !

Courage à tous
Salut Éric,

Ce n'est pas facile d'éviter de passer du temps sur Internet, mais en fonction de ton utilisation et de ce vers quoi ça peut t'amener, ça peut être une bonne chose d'essayer de perdre cette habitude ou de la limiter, comme d'autres dépendance. Je ne suis pas forcément le mieux placé pour en parler, bien que j'ai aussi eu une longue et très forte période de dépendance à Internet (sans que ce soit lié à une dépendance sexuelle pour le coup). J'ai donc une certaine méfiance pour le réseau ; et même si j'y passe pas mal de temps, ne serait-ce que parce que c'est un outil de travail, j'ai appris à en limiter mon utilisation. Qui est d'autant plus dangereuse couplée à la dépendance sexuelle.

Eric 44 a écrit :D'habitude, à ce moment là du sevrage, je suis "harceler" par mes pulsions au point que ça en deviens pénible. Tout me ramène à ça, la nuit j'en rêve.

Je n'ai pas de formules miracles face à ça, mais je pense qu'il y a plusieurs solutions. Il y a la méditation, comme Fabrice, il y a le sport, qui peut permettre de se vider assez efficacement la tête et de s'effondrer de fatigue (c'est en partie ce que j'ai fait pendant mon précédent gros sevrage)... Il faut parvenir à concentrer ton attention, autant consciente qu'inconsciente, vers d'autres éléments.
Bonjour Eric,

Je te comprends, chez moi aussi, internet + ennui = danger.
Globalement, internet me sort de la vie réelle. C'est dangereux, c'est une pente glissante.

En te lisant, je constate que ta dynamique est bonne : tu vas de progrès en progrès, sans grandes difficultés. En somme, tu fais un beau parcours.

Bon courage !
Petit passage rapide. 
Sur le téléphone c'est pas évident de "tartiner".

Bon, bilan de la journée: ca pas été facile, je sent que ça commence à "gratter".
J'ai rêvé cette nuit (érotiques, du moins si on veut) comme toujours au bout d'un moment lors de mes début de sevrage (subconscient qui d'exprime)

Ce qui était étrange dans ce rêve, c'est qu'au lieu de voir des images porno, au lieu que ce soit moi qui consulte du porno sur mon téléphone, j'y était plus ou moins contrains en constant que ma compagne consulté des sites porno sur son téléphone. Et je luttais pour ne pas regarder ces images.

Il faut croire que je combat meme dans mon subconscient...

Du coup, ce rêve à un peu donné le ton à la journée, et j'ai du faire des efforts pour ne pas laisser mon cerveau divaguer et fantasmer sur tout et n'importe quoi.
C'était pas évident.

Chose aussi qui n'arrange rien, je vais être "contraint" pendant quelques jours mais surtout nuir d'être seul. Ma compagne ayant dû s'absenter, je me retrouve seul avec téléphone, ordi etc en accès illimité et sans être dérangé.

C'est dur parce qu'en temps normal, je profiterai de ce temps pour faire une grosse cure de porno.
Là, je pense à l'état dans lequel je me retrouve le lendemain après ce genre de nuit marathon. À moitié malade, comme si j'avais une gueule de bois. L'envie de rien, fatigué, démotive', nauséeux...
Je pense aussi à la crasse qui reigne sur ces Tchat ou traîne tout un tas de pommés, de gars malsain, et ca, j'ai vraiment pas envie de le vivre une nouvelle fois.

Alors je m'accroche! Je vais me foutre un peu devant la TV, ne pas allumer l'ordinateur pour lancer un film (ne pas tenter le diable), et rester "Focus" sur mon objectif: 1 semaine pour commencer.

Bon courage à tous dans cette période de relâchement et de tentation qu'est le week-end...
Tiens bon, nous sommes avec toi. Pas de tentation, l'ordi reste éteint, un bon bouquin pour t'endormir.
Le sevrage, rien que le sevrage.
Fabrice
Salut Éric,

Eric44 a écrit :C'est dur parce qu'en temps normal, je profiterai de ce temps pour faire une grosse cure de porno.
Là, je pense à l'état dans lequel je me retrouve le lendemain après ce genre de nuit marathon. À moitié malade, comme si j'avais une gueule de bois. L'envie de rien, fatigué, démotive', nauséeux...
Je pense aussi à la crasse qui reigne sur ces Tchat ou traîne tout un tas de pommés, de gars malsain, et ca, j'ai vraiment pas envie de le vivre une nouvelle fois.

Je me reconnais totalement dans ce que tu viens de décrire. J'ai (eu) le même fonctionnement. La moindre occasion seul était une belle occasion de nuit marathon (sachant qu'en général je commence en me disant « allez, juste un peu, à 23h je m'arrête », puis arrive 23h, et je peux bien pousser jusque minuit, puis je passe mon temps à négocier avec moi-même jusqu'à passer des nuits blanches en sortant dans le même état que toi).
Au moins dans les premiers temps, s'astreindre un rythme, se faire un programme, et faire le maximum pour se tenir loin de l'ordinateur constituent une plutôt bonne stratégie pour lutter. Ensuite tu sauras que tu es capable de résister au moins une soirée, puis encore une soirée de plus, etc. jusqu'à ce que la résistance te demande de moins en moins d'efforts.

Tiens bon, la lutte dans laquelle tu t'engages vaut le coup et je suis sûr que tu as la force de surmonter ces épreuves, qui te rendront plus fort face à la dépendance.
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