19-07-2016, 13:14
Merci à tous pour vos messages de soutiens.
Comme je l'avais déjà dit dans un précédent poste, ça fait du bien de voir qu'on est pas seul, et de savoir que certains vivent et se battent contre ça également.
Difficile à dire Fabrice, je me suis déjà posé la question.
Ce qui me bloque, pour le moment rien vu les consommations de porno fait ces derniers temps.
Après si tu me parle de blocage dans le sens "ne pas arriver à me sevrer" (ou démarrer tout du moins), je pense que dans ce cas là, il y a plusieurs facteur:
L'habitude probablement: C'est un peu comme les mecs qui vont boire un verre le soir en sortant du boulot. Je pense que cette coupure pour moi avant de rentrer me permet de "décompresser", de ne pas avoir l'impression de faire boulot/dodo non stop.
L'ennuis parfois: tu glandes, du coup tu fini par traîner sur ce genre de site sans trop savoir comment tu y est arriver...
Ce qui m'attire, probablement un peu comme les gosses: "l'interdit". Probablement que ça doit ajouter à l'excitation de consommer du porno alors que dans mon esprit en temps normal, c'est plutôt amorale.
Peut-être que d'une certaine manière oui, j'ai cette double identité qui me force à aller contre mes idéaux. Vas savoir.
Je sais même pas pourquoi j'ai ce sentiment d'inaction face aux injustices de la vie.
Parfois, quand je repense à mon enfance, même si j'ai eu une enfance géniale, parfois je me dit que j'ai manquait de rien (j'avais et j'ai toujours des parents aimant, unis, j'avais à manger tout les jours, un toit au dessus de ma tête, de l'amour), et à la fois j'ai manquait de tout (tout le superflus, toutes les choses inutiles mais nécessaire à un gosse pour rêver etc).
Du coup, avoir fait parti de "la classe moyenne" à fait que j'ai côtoyer des gens de milieux différents:
Des gamins dont les parents avaient les moyens et qui du coup, étaient "dans le coup", des "leaders" naturel.
Des gosses pommés, manquant de touts, les têtes de turcs.
Et au milieu moi. Et dieu sais si les gamins sont méchants entre eux quand certains sortent du lot, ne sont pas "à la page".
Moi jetait petit, "chétif", pas sportif, je me distinguais pas par mon milieu sociale, mon physique etc.
Du coup, même si j'ai beaucoup changé depuis (je me suis mis au sport, j'ai pris confiance en moi, je me suis affirmé, j'ai entrepris et réussi des choses même si parfois je me suis cassé la gueule, mais je me suis toujours relevé, et à chaque fois plus fort), je pense qu'une part de moi se voit toujours comme un gamin chétif, qui subissant un peu les brimades des autres gamins, et du coup, quand je vois un gamin victime de ça, une personne seul emmerdé par une bande de cons, de la violence, de la douleur, de la peur (CF: les attentats), je ne peut m’empêcher de réagir (ou de vouloir tout du moins).
peut-être que quelque chose n'est pas régler à ce niveau là...
Ce sont des pistes qu'il va falloir que je creuse.
Je sais aussi que je me met peut-être un peu trop de pression à moi même, que je veux réussir ce que j'entreprend.
Du coup, j'ai développé une sorte de contrôle permanent de tout: Je suis très calculateur, planificateur. Je ne fait rien sur un coup de tête, j'ai besoin de calculer à l'avance, de savoir ou je vais, de limiter les risques (de déception ?) avant de faire.
C'est quelque-chose qui est déjà ressorti en parlant de moi: ce coté "intransigeant", très carré, quelqu'un pour qui les valeurs sont très importantes: la fidélité, le respect, la "justice", une sorte de "code d'honneur".
C'est presque démodé de nos jours ce genre de valeurs d'ailleurs...
C'est d'ailleurs un peu ce que j'avais dit dans un précédent poste: à savoir que parfois j'aurais préféré naître à une autre époque, 50 ans en arrière, là où les gens avaient un sens morale plus élevé, que tout le monde ne faisait pas n'importe quoi (télé/poubelle/réalité, consommation de sexe banalisé voir encouragé/idéalisé, couples se séparant pour un rien etc).
Du coup, est-ce que mon addiction ne serait pas la part inconsciente de mon subconscient qui cherche à se libérer en partie de ce contrôle permanent que je "m'impose" ???
Probablement une autre piste à étudier non ?
Comme je l'avais déjà dit dans un précédent poste, ça fait du bien de voir qu'on est pas seul, et de savoir que certains vivent et se battent contre ça également.
(19-07-2016 10:16)Fabrice a écrit : [ -> ]Il y a presque dans ton constat une volonté de te faire mal, d'aller contre tes valeurs (ce besoin éthique, de justice).
C'est tout cela que tu dois exprimer. Qu'est ce qui te bloque ? Qu'est ce qui t'attire vers cette dépendance qui t'aliène et renie les valeurs que tu défens ?
Difficile à dire Fabrice, je me suis déjà posé la question.
Ce qui me bloque, pour le moment rien vu les consommations de porno fait ces derniers temps.
Après si tu me parle de blocage dans le sens "ne pas arriver à me sevrer" (ou démarrer tout du moins), je pense que dans ce cas là, il y a plusieurs facteur:
L'habitude probablement: C'est un peu comme les mecs qui vont boire un verre le soir en sortant du boulot. Je pense que cette coupure pour moi avant de rentrer me permet de "décompresser", de ne pas avoir l'impression de faire boulot/dodo non stop.
L'ennuis parfois: tu glandes, du coup tu fini par traîner sur ce genre de site sans trop savoir comment tu y est arriver...
Ce qui m'attire, probablement un peu comme les gosses: "l'interdit". Probablement que ça doit ajouter à l'excitation de consommer du porno alors que dans mon esprit en temps normal, c'est plutôt amorale.
Peut-être que d'une certaine manière oui, j'ai cette double identité qui me force à aller contre mes idéaux. Vas savoir.
Je sais même pas pourquoi j'ai ce sentiment d'inaction face aux injustices de la vie.
Parfois, quand je repense à mon enfance, même si j'ai eu une enfance géniale, parfois je me dit que j'ai manquait de rien (j'avais et j'ai toujours des parents aimant, unis, j'avais à manger tout les jours, un toit au dessus de ma tête, de l'amour), et à la fois j'ai manquait de tout (tout le superflus, toutes les choses inutiles mais nécessaire à un gosse pour rêver etc).
Du coup, avoir fait parti de "la classe moyenne" à fait que j'ai côtoyer des gens de milieux différents:
Des gamins dont les parents avaient les moyens et qui du coup, étaient "dans le coup", des "leaders" naturel.
Des gosses pommés, manquant de touts, les têtes de turcs.
Et au milieu moi. Et dieu sais si les gamins sont méchants entre eux quand certains sortent du lot, ne sont pas "à la page".
Moi jetait petit, "chétif", pas sportif, je me distinguais pas par mon milieu sociale, mon physique etc.
Du coup, même si j'ai beaucoup changé depuis (je me suis mis au sport, j'ai pris confiance en moi, je me suis affirmé, j'ai entrepris et réussi des choses même si parfois je me suis cassé la gueule, mais je me suis toujours relevé, et à chaque fois plus fort), je pense qu'une part de moi se voit toujours comme un gamin chétif, qui subissant un peu les brimades des autres gamins, et du coup, quand je vois un gamin victime de ça, une personne seul emmerdé par une bande de cons, de la violence, de la douleur, de la peur (CF: les attentats), je ne peut m’empêcher de réagir (ou de vouloir tout du moins).
peut-être que quelque chose n'est pas régler à ce niveau là...
Ce sont des pistes qu'il va falloir que je creuse.
Je sais aussi que je me met peut-être un peu trop de pression à moi même, que je veux réussir ce que j'entreprend.
Du coup, j'ai développé une sorte de contrôle permanent de tout: Je suis très calculateur, planificateur. Je ne fait rien sur un coup de tête, j'ai besoin de calculer à l'avance, de savoir ou je vais, de limiter les risques (de déception ?) avant de faire.
C'est quelque-chose qui est déjà ressorti en parlant de moi: ce coté "intransigeant", très carré, quelqu'un pour qui les valeurs sont très importantes: la fidélité, le respect, la "justice", une sorte de "code d'honneur".
C'est presque démodé de nos jours ce genre de valeurs d'ailleurs...
C'est d'ailleurs un peu ce que j'avais dit dans un précédent poste: à savoir que parfois j'aurais préféré naître à une autre époque, 50 ans en arrière, là où les gens avaient un sens morale plus élevé, que tout le monde ne faisait pas n'importe quoi (télé/poubelle/réalité, consommation de sexe banalisé voir encouragé/idéalisé, couples se séparant pour un rien etc).
Du coup, est-ce que mon addiction ne serait pas la part inconsciente de mon subconscient qui cherche à se libérer en partie de ce contrôle permanent que je "m'impose" ???
Probablement une autre piste à étudier non ?