Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage d'eric44.
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Merci pour la confiance que tu as envers nous. Je sais que tu es déçu, mais je ne retire pas ce que j'ai dit. Je suis fière de ton mois de sevrage. Et tu dois l'être aussi. Ça veut dire que tu en es capable. Tu sais j'ai souvent observé que le moment où on augmente son objectif de sevrage, c'est un point qui est très délicat à passer. Je me souviens d'une fois où j'etais en sevrage depuis plusieurs mous sans l'aide du forum. Je suis venue dire que "chouette, je suis presque sortie !" et bien sûr, le soir même je rechutais. Bien sûr ce n'est pas le forum qui m'a fait chuter, juste ce moment charnière où, je ne sais pas, peut-être qu'on relâche la tension, peut-être qu'on prend confiance même inconsciemment... Voila juste quelques pistes pour quand le temps de l'analyse viendra. En attendant, tu as raison. Recentre toi. Tu n'es pas seul. Merci d'être la. Merci.

Merci pour la confiance que tu as envers nous. Je sais que tu es déçu, mais je ne retire pas ce que j'ai dit. Je suis fière de ton mois de sevrage. Et tu dois l'être aussi. Ça veut dire que tu en es capable. Tu sais j'ai souvent observé que le moment où on augmente son objectif de sevrage, c'est un point qui est très délicat à passer. Je me souviens d'une fois où j'etais en sevrage depuis plusieurs mous sans l'aide du forum. Je suis venue dire que "chouette, je suis presque sortie !" et bien sûr, le soir même je rechutais. Bien sûr ce n'est pas le forum qui m'a fait chuter, juste ce moment charnière où, je ne sais pas, peut-être qu'on relâche la tension, peut-être qu'on prend confiance même inconsciemment... Voila juste quelques pistes pour quand le temps de l'analyse viendra. En attendant, tu as raison. Recentre toi. Tu n'es pas seul. Merci d'être la. Merci.
Merci pour tes messages et ton soutien indéfectible Ekeiloh. On ne se connaît pas mais malgré tout, j’éprouve beaucoup d’amitié envers toi, et également envers d’autre membres du forum. Vraiment !

Ici on est tous dans le même bateau et c’est rassurant de savoir que quoi qu’il arrive, on ne sera pas jugé.

Que dire de cette rechute ? Pas grand chose à vrai dire. J’ai fait l’erreur d’entrouvrir la porte à mes pulsions et inévitablement je me suis fait envahir. Croire qu’un mois loin de ça m’aurait rendu assez résiliant face à ça à été la seconde erreur. Ne jamais sous-estimer la puissance de son addictions. Je le mesure un peu plus encore aujourd’hui.

Je devrait être amère, et je le suis un peu d’ailleurs, mais finalement pas tant que ça. Cela est probablement dû aussi au fait que ce n’est pas la pire des rechutes possible. Je ne suis pas retourné dans mes vieux travers de site porno, je n’ai pas visionné des heures durant des vidéos avilissantes donc j’encaisse cette « rechute » assez bien. Cela aurait pu être bien pire. Il y a probablement, comme toujours, des facteurs aggravants tel que la fatigue, une absence de relation sexuelle avec ma compagne qui n’as pas permis de faire chuter cette tension sexuelle comme jusqu’à présent, régulièrement. Mais même si nier ces facteurs « aggravants » serait une erreurs, leurs attribuer les raisons de ma rechute reviendrait à se voiler la face. Si j’ai rechuté hier, c’est uniquement à cause de moi et du fait que j’ai laissé germer la chose en moi.

Aujourd’hui, avec le recul, je sais que même si je trébuche aujourd’hui, je me relèverai demain. Jamais le proverbe « tombe 7 fois, relève toi 8 » n’as été aussi vrai qu’à cet instant. Je reste confiant car je mesure déjà le chemin parcouru. Comme je le disait, il y a à peine plus d’un mois de cela, jamais je n’aurais imaginé pouvoir tenir plus d’une semaine loin de tout ça, et je suis parvenu à résister 31 jours sans grandes difficultés jusqu’à hier. Je sais que j’en suis capable, je sais que je peux le refaire, et même mieux. Et surtout, cela n’as pas entaché ma volonté, cela n’as fait que la renforcé d’avantage, et m’as donné l’envie de me battre encore plus fort.

Tout le travail maintenant vas être de déceler en amont les moments de faiblesse pour arriver dés le début à désamorcer et ne pas laisser germer en moi ce manque. J’ai été capable de le faire jusqu’à présent, il faut juste garder cela en tête, et garder également à l’esprit que l’addiction est quelque chose de très fort, et que le temps ne l’amenuise que peu. C’est le zéro tolérance qui doit être la règle sous peine de revenir vous compter mes rechutes indéfiniment...

Je relance donc le compteur ce jour, avec l’envie de me battre. La vie est tellement plus douce sans cette saloperie qui abime tout que ça vaut la peine de se battre pour avancer.

Un pas après l’autre, un jour après l’autre...
Je trouve que tu es bien lucide sur tout ça. Je sais que c'est compliqué mais tu as les capacités d'y arriver. La rechute fait partie du rétablissement, tu vas y arriver. Et on est là. L'important c'est que tu ne perdes pas de vue les raisons pour lesquelles tu fais tout ça, et de ce que je peux lire elles sont bien ancrées dans ton esprit alors continue le combat, montre nous à quel point la vie sans cette merde vaut le coup.
Comme tu le dis ça aurait pu être bien pire. Il ne s'agit pas de nier ou planquer cette rechute, mais simplement de voir que même tes rechutes évoluent vers le positif. Et ça c'est cool. 

Bien sûr qu'on est amis. Nous savons tous ici que nous parlons de choses que même nos proches physiquement présent ne savent pas forcément, et que nos encouragements, conseils et témoignages les uns aux autres créent un lien particulier. Et quand en plus nous avons l' occasion de nous suivre, nous pouvons éprouver cette amitié. 

Tu vois, tu n'es pas seul. Ni dans ta vie, ni dans ton combat. Félicitations, tu avances.
Passage rapide pour vous donner quelques nouvelles qui n’en sont pas: toujours englué dans ma dépendance.
Comme dit précédemment, rien mis en place de véritablement franc pour enrayer mon addiction donc résultats à la hauteur de mon « implication »: zéro.

En ce moment c’est compliqué. J’ai une consommation « régulière » de porno, 1 fois par jour, rarement plus. Parfois, je m’éloigne de mon addiction quelques jours, parfois je replonge. Pas de crise « boulimique » dernièrement. Ça va et viens par cycles.

Pour le moment c’est compliqué. Beaucoup de boulot, 60 à 70h/semaines depuis Novenmbre 2019. Je bosse 6 jours sur 7 donc avec l’accumulation de fatigue, ça laisse peu de place et surtout peu de motivation dans le démarrage d’un sevrage.
Ajouté à cela une hygiène de vie pas terrible (plus de sport, et nourriture rapide a minima le midi: sandwich etc), rien n’est propice à une reprise en mains.
La faute à un projet pro qui mobilise énormément de temps. Pas eu de congés à cause de ça cet hiver, probablement pas cet été avec le COVID, donc les prochaines vacances ne sont pas là avant décembre 2020. Physiquement je suis à l’ouest. Tendinites un peu de partout, perclus de douleurs, mais bon pas le choix, on sert les dents et on avance. On se reposera plus tard...
Le sport m’aiderai à récupérer de l’énergie mais j’ai clairement pas envie de me lever à 05h00 du mat en ce moment pour aller enquiller des séries de tractions dans mon garage. Mes dernières séances de muscu remonte au premiers jours du confinement, où j’ai eu 10 jours « d’arrêt », et où j’ai pu faire 10 jours de musculation intensive en suivant une diete correcte.

J’ai rapidement parcouru le carnet de certains (Eikeloh). Ça m’attriste de voir que d’autres que moi sont également toujours englués dans des problèmes perso. J’ai parfois l’impression que pour certains, l’avenir est tout tracé, une belle ligne droite. Et pour d’autre comme nous, c’est très tortueux.
Il paraît qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Je suis bien loin de triompher en ce moment. Et je fini presque par me demander si ma vie sera glorieuse un jour....

Bon courage à tous.
Même si je suis absent en ce moment, je continu de suivre vos carnets et pense fort à vous.
Tu y arriveras. En ce moment c'est compliqué, comme tu le dis on a besoin d'une hygiène de vie particulière pour sortir de ce merdier, et le moment n'est pas propice à ca. Et on se demande parfois s'il le sera un jour. Mais on va y arriver. On ne perd pas espoir, on peut le faire.
>>>> Il paraît qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Je suis bien loin de triompher en ce moment. Et je fini presque par me demander si ma vie sera glorieuse un jour....

Le truc c’est que notre combat est forcément, fatalement secret. Et même quand nous, pauvres éclopés, vainquons (et Dieu sait qu’il y a du péril), c’est toujours sans gloire ... ou alors une gloire bien intime.
Mais n’est ce pas là finalement le vrai succès. Se vaincre soi-même dans le silence et la pénombre ? Pour soi et pas pour les autres ...

Gloire à tous !
Je prend un peu de temps pour donner des nouvelles.

Toujours très compliqué pour moi en ce moment. Beaucoup, beaucoup de fatigue accumulé ces derniers mois. Du stress également et quelques soucis dans ma vie perso qui ont resurgis avec tout ça. 
Niveau sevrage, pour le moment, tout est arrêté. Je pense qu'il me faut du temps pour pouvoir gérer ça et aujourd'hui je n'en ai pas. Ça me semble compliqué d’entamer un sevrage sans avoir le temps de m'y consacrer pleinement. Et pour que ça fonctionne, je sais qu'il me faudra également reprendre le sport et avoir une meilleur hygiène de vie, j'entend par là manger sainement et mieux gérer mon sommeil. C'est un tout et aujourd'hui ce n'est pas possible de réunir toutes ces conditions.

Beaucoup de cette mélancolie dont j'avais déjà parlé à refait surface dernièrement. C'est toujours suite à un moment de faiblesse avec le porno. Je sais que les hormones générées par l'orgasme après le porno font ressortir cela mais à l'heure actuelle, je n'arrive toujours pas à savoir si elles sont responsables de ça ou si elles mettent juste en évidence ce coté de ma personnalité, coté qui serait en "sommeil" lorsque tout vas bien.


Bref, j'ai toujours beaucoup de mal à gérer ça. Et j'ai de plus en plus de mal à comprendre le monde qui m'entour. Particulièrement quand cela touche à l'enfance. Il y a je le sais, quelques chose en mois qui fait écho à l'enfance mais je n'arrive pas à comprendre quoi. A une époque, j'avais fini par me demander si je n'avais pas vécu une expérience traumatisante dans mon enfance, quelque chose que j'aurais enfouie en moi dans un réflexe post-traumatique mais j'ai beau me questionner et tenter de me souvenir, je ne vois rien qui explique cette hyper-réaction de ma part sur ces sujets là.

Etre père à fait resurgir en moi tout cela et je reste dans cette impasse car je ne me comprend pas moi-même. Et lorsque j'entend dans les infos, qu'un couple à commis un infanticide sur leurs propre fils en l'affamant, j'éprouve de la colère en moi, une violence incroyable, et un sentiment d'impuissance. C'est dur à encaisser. Je n'arrive pas à m’empêcher de faire le parallèle avec mes enfants je crois.
Dernièrement, ma compagne m'as parlé d'un gamin dans la classe de mes enfants, qui était toujours à part et paraissait triste et ce détails pourtant anodin n'as pas cessé de me hanter le lendemain au boulot. Je n'arrivait pas à arrêter de me demander quel pouvait être la vie de ce petit garçon, ce qui pouvait le rendre ainsi et ça à fini par me foutre les boules...
Bref, je sent que quelque chose doit sortir, mais pour le moment, c'est toujours imperceptible, impalpable.

Il faudrait que j'arrive à m’éloigner du porno suffisamment longtemps pour voir si ce phénomène est toujours présent mais je n'y arrive pas, et en ce moment c'est quasi impossible avec la vie que je mène.

Voilà, c'est pas très glorieux mais je vais pas raconter de conneries et dire que tout vas bien parce que c'est pas le cas en ce moment. Boulot / dodo et ça recommence. hard !
Je sais que je vais rebondir, je le sent que l'envie de remonter la pente commence à se faire sentir en moi, l'envie de combattre à nouveau. Pour le moment il est trop tôt mais je sais que ça viendra, je n'ai pas totalement baissé les bras non plus...

courage à vous tous. Vous qui continuez à avancer, un pas après l'autre, chaque jours, malgré les erreurs, les chutes et les rechutes, les déceptions, les peines, vous avez toute mon admiration !
Contente d'avoir de tes news, même si bien sur j'aurais préféré qu'elles soient différentes, mais on a tous ces moments-là où tout cela semble bien trop compliqué. Tu vas y arriver, tu prends juste un peu d'elan pour rebondir. 
Je comprends de quoi tu parles quand tu évoques un possible traumatisme enfant, en tout cas quelque chose qui n'est pas réglé en toi. Est-ce que tu as un suivi psy? ça pourrait t'aider d'en parler à un pro, même si bien sur ce n'est pas lui qui va te dire ce qu'il s'est passé, mais en tout cas il t'aidera à creuser. 
Bon courage, tu vas t'en sortir, même si ce n'est pas aujourd'hui.
Bonjour
Effectivement tu as énormément de choses à gérer et il est impossible de tout mener de front. A l'impossible nul n'est tenu !
Une chose à la fois, il faut prioriser (plus facile à dire qu'à faire).
L'aide d'un professionnel (consultation psy gratuite dans les CMP - Centre médico-psychologique) pourrait être très bénéfique.
Et souviens-toi : Il n'est de si longues nuits sans aurore, Shakespeare.
Courage
(09-07-2020 15:38)Mimi - hiit a écrit : [ -> ]Bonjour
Effectivement tu as énormément de choses à gérer et il est impossible de tout mener de front. A l'impossible nul n'est tenu !
Une chose à la fois, il faut prioriser (plus facile à dire qu'à faire).
L'aide d'un professionnel (consultation psy gratuite dans les CMP - Centre médico-psychologique) pourrait être très bénéfique.
Et souviens-toi : Il n'est de si longues nuits sans aurore, Shakespeare.
Courage

Bonsoir,
oui beaucoup de chose à gérer en ce moment et beaucoup de choses qui refont surface. Probablement que comme je le disait, les hormones liées à mes derniers "shoot" fond ressortir ou mettent en évidence des choses qui ne sont pas réglés en moi.

Ce qui est étonnent, c'est qu'après avoir fait l'amour, je n’éprouve pas ces émotions, ce qui signifie surement que le contexte y est pour beaucoup et que le coté hormonal n'explique pas tout. La culpabilité de la rechute joue surement dans ce processus de phase dépressive.

Pour répondre à ta question, comme je l'ai déjà expliqué par le passé, avoir recours à un professionnel est exclus, de par mon emploi du temps surchargé mais aussi et surtout car cela éveillerai des soupçons quant à ma dépendance, ce que je ne souhaite pas car personne de mon entourage n'est au courant.
Je sais que c'est périlleux d'avancer seul, mais je n'ai pas trop le choix et je doit faire avec...

Et si il n'est de longues nuits sans aurore, alors, je dois probablement vivre en Laponie tant cela fait longtemps que je n'ai pu goûter à un rayon de soleil...
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