(02-12-2019 01:40)Burrhus a écrit : [ -> ]Je pense que les femmes se sentent trahies par leur conjoint quand ces derniers regardent du porno. Pour certains le dire les a aidé, mais le risque c'est de lâchement déposer son fardeau sur les épaules de madame, et de ne plus rien assumer... Ce qui n'est ni courageux, ni virile.
Elles se sentent trahies, à juste titre. Pour ma part, je considère ma dépendance au porno comme un adultère. Même si je ne suis jamais aller voir ailleurs physiquement, même si je ne suis pas adepte des visios ou autres, le simple fait de regarder d'autres corps (même si à la fin, je vais être cru mais ça fini par n’être plus que des "trous"), dans mon esprit, c'est tromper.
D'ailleurs, c'est quoi la définition de l'adultère ? A quel moment, on trompe sont conjoint ? Visionner du porno, c'est tromper ? Un visio chat ? Plus, moins ?
(02-12-2019 19:55)1_char a écrit : [ -> ]parler à sa femme qu'on regarde du porno c'est pas forcement une bonne idée, déjà tu lui metterais la pression alors que c'est pas sont probléme ..
le probléme c'est que les gens ne comprennent que quand on trompe sont partenaire on se trompe soi d'abord ..
on peux pas faire porter à l'autre sont fardeau.. oui ça ennerve et ça rend en colére de regardez du porno . c'est comme avalez de la junk food par les yeux sans le gout et sans l'odeur !!!
un subtile melange de frustration et d'excitation non pourvu .. tu métonne que le corps se rebelle
bref on assume les conséquence de SES actes.
De toute façon, la question de lui dévoiler mon addiction n'est pas d'actualité et ne l'as jamais était. Je suis partisan du "jardin intime", elle à beau être ma moitiés, elle n'as pas besoin de tout connaitre à 100% de moi (et réciproquement d’ailleurs), et je n'ai pas à l'encombrer de problèmes qui ne concerne que moi, et qui de toute façon, datent d'avant notre rencontre et ne sont pas de son fait. Donc j'assume parfaitement MES actes, même si cela n’empêche pas de rejaillir sur notre couple.
Sinon sur un plan plus personnel, toujours beaucoup de tension dans notre couple. Grosse dispute aujourd'hui par SMS interposés (seul moyen d'avoir un "semblant de dialogue"). Nous avons des attentes tout les deux, à voir ce que l'on peut mettre en place pour avancer. En tout les cas, il en ressort que mes absences liées à mon addiction son bien en parti responsables de nos problèmes. Pas que, mais une partie. C'est dur à entendre parce que même si, inconsciemment je m'en doutait, ça fait toujours mal de l'entendre de la bouche (ou du clavier) de sa partenaire. Mais je doit l'assumer, c'est un fait, et c'est une raison de plus de me battre pour avancer et stopper cette saloperie qui finira par tout détruire.
Cette nuit, j'ai eu des pensées "érotique" (pas porno), mon cerveau commence à réclamer sa dose, mais ce matin au réveil, j'ai chassé directement ces idées là de mon esprit et je n'y ai pas repensé de la journée. Étonnement, pour le moment, je n'ai quasiment aucun manque, mais encore une fois, je sais que je doit rester très prudent et ne pas jouer avec le feu.
Je relance donc le compteur pour une semaine supplémentaire puisque à cet instant, cela fait une semaine que j'ai attaqué ce nouveau sevrage.
Ce matin, pas de sport (pas réussi à me lever à 05h00), mais c'est un moindre mal puisque j'ai pu faire deux séances ce weekend et donc remettre la machine en route. Avec le sevrage, je recommence à faire plus attention aux détails, je vais faire en sorte de reprendre une nourriture plus seine (passer l'après-midi hier à cuisiner pour cela). Dernièrement, avec la fatigue, j'ai facilement cédé à la facilité de la malbouffe et j'en ai payé le prix tant physiquement (pris un peu de poids), que moralement. Le but, c'est de me sentir mieux, plus en forme, et de retrouver un peu de physique (reprendre un peu de volume et sécher un peu) histoire de ne plus me dégoûter et me dire que je fout en l'air tout ces efforts que j'ai fait pendant des années à manger sainement et à faire du sport. Mieux dans mon corps, mieux dans ma tête, une vie un peu plus équilibrée en somme. En profiter pour régler un maximum de chose qui ne me vont pas.
Samedi soir, je me suis retrouvé seul à la maison. Je me suis préparé un petit plateau TV, et j'ai fini par aller me coucher, seul. Pour une fois, ça fait du bien de ne pas avoir passé ma soirée caleçon baissé, à finalement ne rien faire d'autre que ça, et me coucher frustrer d'avoir bousillé ce temps libre si précieux. Tu commences, il est 21h00, l'instant d’après il est déjà 01h00, tu n'as rien vu passer et tu n'as rien fait d'utile une fois de plus. Le lendemain je me réveillais hagard, aigris, nauséeux et avec une piètre estime de moi, puis je passait les jours suivant énervé et déprimé. Ça fait aussi du bien de ne pas flipper à me dire que je sais pertinemment que je vais tout bousillé en me masturbant, mais que je ne peut rien faire pour arrêter ça, que quoi que je fasse, la soirée se terminera ainsi, et que je me retrouverais presque spectateur de mon propre corps. Je me suis sentit bien pour une fois, sereins, comme si j'avais fait le bon choix et que j'allais m'y tenir cette fois... Un moment que ça ne m’était pas arrivé...
Pour le moment, je me sent plus sereins, et motivé comme jamais, j'ai la rage d'avancer et d'exploser cette merde ! Bon courage à vous tous dans vos sevrages respectifs, je vous souhaite à tous de trouver cette sérénité que j'ai ressenti samedi, pour le reste de vos vies !