Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage d'eric44.
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C'est super, quelle joie de voir ton épanouissement !

Tiens le cap et continue ainsi. Je souhaite te prévenir qu'il risque d'y avoir des moments plus durs, soios prêt à les affronter et liste dès à présent toutes les techniques que tu pourras employer à ce moment-là: le forum, du sport, du dessin... c'est bien d'en avoir plusieurs sous le coude.

C'est très important que tu sentes ta confiance en toi remonter, c'est elle qui fait qu'on est plus fort et qu'on peut se dire, à un moment, "je vaux mieux que ça, que cette vie là". Tes avancées, ton cheminement, tout ça c'est VRAIMENT super, bravo, ça fait du bien de lire ça !
Je crois savoir ce sue tu ressens en redécouvrant ta compagne. Pour ma part j'ai eu l'impression de me réveiller d'un long sommeil!
Merci à tout les deux pour vos messages.
Ekeiloh, ne t’inquiète pas. Je ne m’estime pas guéri pour le moment, loin de là, je suis juste au tout début du processus .
C’est un simple constat que je vous partage. Je me surprend à reprendre goût aux choses en général et c’est agréable.

Je sais pertinemment que tôt ou tard, le manque vas pointer le bout de son nez et je devrait être prêt à ce moment là, garder les idées claires et avoir la volonté de ne pas replonger. Mais pour le moment, c’est la première fois qu’une tentative de sevrage se déroule aussi bien et chaque jours qui passe sans cette addiction renforce un peu plus ma volonté et ma foi en une guérison possible.
Je me raccroche à ça et profite aussi de l’instant, de ces petits détails qui font toute la différences et que j’avais fini par oublier, comme rentrer la conscience tranquille, ne plus craindre de ne plus être au contrôle de mon propre corps, et le plus important, l’estime de sois, recouvrir un peu de fierté chaque jours qui passe...
Cool !!
Super, félicitations, je suis très heureuse pour toi
(12-12-2019 14:56)Ekeiloh a écrit : [ -> ]Super, félicitations, je suis très heureuse pour toi

merci ;-)
Passage rapide.
Ça va pas super bien.

Journée difficile moralement. Soirée d'hier également. Pas sur le plan du manque ou de l'envie, là dessus, mon sevrage tiens, je n'ai pas dévié, j'ai toujours les idées claires et je sais ce que j'ai à faire. C'est sur le plan émotionnel. Gros coup de bad.
Hier soir, en rentrant, je n'avais envie de rien, un peu énervé mais je ne sais même pas de quoi ?

Aujourd'hui, après-midi très compliquée. J'ai passé une bonne partie de ma journée sur la route ce qui m'as laissé beaucoup de temps pour cogiter, et j'ai eu une montée de "tristesse", je ne sais même pas comment qualifier ça. La radio tournais, les paysages défilé et une chanson en particulier m'as fait penser à cette petite fille assassinée par ce salopard lors d'un mariage. Et j'ai sentit les larmes monter, à un point que j'ai eu du mal à les refréner. Je ne connaissait pas cette petite fille, pas plus que sa famille mais l'espace d'un instant, je me suis mis à la place de ses parents et j'ai été submergé par les émotions. Puis j'ai pensé à ce monstre qui à brisé cette famille, et je de nouveau ressenti de la haine en moi, un sentiment de colère, d'injustice, presque une envie d'intervenir (pour faire quoi ?), de punir, je sais même pas comment le décrire ? Presque comme si c'est à moi qu'il avait fait du mal. Puis j'ai de nouveau ressenti ce besoin d'aider, ce sentiments d’être incomplet, de ne pas faire ce que je devrais, mais sans savoir quoi là encore ?

Je ne comprend pas pourquoi cette histoire me touche à ce point, pourquoi je fait cette sort de "transfert" avec mes propres enfants ? 
Je parlais dans mes précédents postes de cette mélancolie en moi qui reviens parfois et que je ne sais pas interpréter. J'ai toujours cette impression que si je gratte un peu, je vais découvrir ce qui me pousse à réagir épidermiquement à ce type d’événement mais j'ai beau faire cette introspection, je ne trouve rien qui explique cela. Est-ce le fait d'avoir trop refrénés mes émotions toutes ces années qui les fait ressortir aujourd'hui avec le sevrage ?
Parfois, je me fait peur à me dire qu'un jour, la mémoire vas me revenir sur un événement traumatisant que j'aurais occulter dans un réflexe post-traumatique pour me protéger...

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je suis comme ça, autant empathique sur ces choses là, autant hypersensible ? Est-ce la conséquence de l’arrêt du porno ? Avec ce qui viens de se passer aujourd'hui, j'ai de plus en plus l'impression que ce n'est pas le porno qui en est la cause, mais plutôt qu'il à masqué ce phénomène toutes ces années.

Il y a cette par de mélancolie en moi, comme une blessure qui n'aurait pas été soignée et qui refait surface parfois, mais il y a également une part plus "sombre" en moi, comme, je sais pas l'expliquer, une sorte de "bête" en moi, violente, brutale. Qui demande à sortir. C'est lourd parfois à porter comme fardeau.
Et le plus dur, c'est de ne pas comprendre ce qui cloche chez moi, j'ai l'impression de devenir dingue parfois.
Ce que tu dis me parle, à part que la dep et la codep n'ont pas caché cette hypersensibilité, peut-être un peu mise entre parenthèse, une trentaine de minute, après chaque rechute, mais le reste du temps je me prenais tout dans la gueule. Un jour, un psychiatre qui me suivait m'a dit : "vous êtes une éponge ultra absorbante, mais quand on vous presse le flot est violent".
J'ai vécu cette hypersensibilité très mal pendant des années. Je me souviens avoir demandé à Dieu de faire en sorte que Satan me laisse tranquille car pour moi lui seul pouvait me rendre aussi poreuse à la souffrance.
Depuis très peu de temps, j'ai compris qu'en réalité cette hypersensibilité est une bénédiction. J'ai appris à m'e' servir et à la gérer pour qu'elle me devienne utile, et même nécessaire à mon bien être.
Tout ça pour te dire qu'aujourd'hui je sais que c'est difficile, mais un jour tu comprendras pourquoi et comment. En attendant bon courage.
Perso je crois pas que ça vienne du porno..

Etant sujet au pétage de plomb (et bien severe) l'espece de rage l'animal qui sommeil .. une fois juste une fois j'ai reussi 
à appliqué la pleine conscience sur cette violence (ça ma pris plus de 5 heure) acceuillir cette partie animal .. la partie completement sauvage 
ça ma fait comme une sorte d'amnesie!! .. j'ai jamais réussi à le refaire mais c'est plus jamais monté a ce paroxysme

quand elle est la quand elle apparais c'est la ou on peux faire quelque chose .. en sommeil on peux s'imaginez plein de truc dessus mais c'est pas toujours lié au passé. on est une espece violente par nature sinon jesus ou bouddha n'aurais jamais fait figure d'exception. 

 mais si ta quelqu'un sous la main qui sais vraiment écouter , ça evite de decompenser . si ta personne qui peux écouter sans flipper.. la pleine conscience observer ses sensation tranquillou laissé toutes les sensations vivre et mourrir ça aide l'émotion à s'exprimer et à partir 
c'est incroyable quand cette émotion s'efface (par contre faut observer non stop toujours resté sur les sensations par rentré sur le plan mental)!!! j'aurais jamais crue ça possible

ps : parrais qu'il y a des techniques qui marche super vite (comme tipi) j'ai testé une bonne centaine de fois bof Big Grin mais ça détend
Moi mon hyper violence elle est contre moi, dans l'automutilation, cela peut prendre toutes sortes de formes. Je ne vais pas les dire ici, car c'est quelquefois extrême. J'ai réussi a avouer ma pire seulement il y a quelques mois, et cela m'a aider. L'aveu a une personne dont je suis certain qu'elle ne me juge pas.
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