Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage d'eric44.
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Et une rechute de plus...
De toute façon, je le sentait venir hier. Le plus dur à accepter, c'est le fait que cette merde annihile toute notre volonté !
J'ai beau être remonté à bloque, être emplis de rage face à cette salo...., malheureusement, la colère fini par passer, mais l’addiction elle reste présente...

Je relance donc ce compteur une fois de plus, demain est un autre jours...
salut Eric 44

on est dans le même bateau apparement , celui de la LUXURE.
Moi ça fait depuis l'âge de 13 ans que je suis sexolique.
Je visen couple et j'ai deux enfants .Le fait est que déjà se rendre compte de son addiction au sexe et dans mon cas c'est a la cyber pornographie est déjà a mon humble avis un pas vers le rétablissement.Je me permet de te parler de mon cas  non pas pour te conseiller dans tes démarches entreprises pour te soigner mais parce que dans ton parcour je me suis identifié à 90 pourcent et ça me donne la force de m'en sortir.Tu es un brave et te comportes comme un homme Smile.Le faite est que venir sur le site pour partager ta détresse moral face a cette putain de maladie de merde le prouve.Nous nous donnons mutuellement la force de nous en sortir en partageant nos parcours.
Attendre que ma tendre moitié partes au taffe pour me b......('fin tu m'as compris!)sur des sites de cul alors que sans la vanté ben c'est un canon est en plus, n'as aucune froideur à ce sujet, mentir sur mon état de fatigue pour éviter les câlins du soir , impossibilité de soutenir une conversation sur le c.. sans frustration avec les amis, perte d'énergie isolement insociabilité, dégout profond de soi , impossibilité de regarder une femme dans les yeux et la voir comme objet sexuel, en bref un pervers sexuel dénué d'humanité .
J'ai essayé plusieurs fois de m'en sortir seul ,ben ouai quoi j'ai un égo démesuré pi c'est la honte de se faire aider mais c'est sans compter les putains de rechutes qui font  bien plus mal que le flash que l'on essaye de se procurer en matant des sites de c.. pour s'envoyer sa dose que l'on espère toujours plus puissant  que la précédente sans oublier que le cerveau il lui faut toujours plus car il s'habitue donc on essaye toujours plus avilissant .
Moi il me faut en parler avec ma femme avec des personnes atteintes de la même maladie (forum ou SA;j'ai du bol en y a un pas loin de chez moi).
A mon humble avis je pense être sur la bonne voie j'ai d'abord tout avoué a ma femme attention je ne dit pas qu'il faut systématiquement  le faire on ne sais jamais mais moi j'ai eu la chance qu'elle me comprenne,me soutienne.
Je le fait pour moi, mais aussi pour les miens .Je ne cherche pas à éxiber des faux sentiments d'amour tu vois ce que je veux dire :
-tous ce passe bien dans mon couple
-on fait physiquement un beau couple
-etc...
NON je parle de l'AMOUR VERITABLE et comment tu voie ta vie et travers ta compagne.
Pour moi elle représente ma femme ,ma mère , ma confidente , ma meilleur amie mon reflet dans ma vie d'homme et de père de famille .
Tous ça en plus de mon intégrité mentale , ben j'ai envie de le préserver et c'est pour toutes ces raison que j'essaye de sauver une conscience pervertie par le sexe animaliser qu'est la pornographie . Des instincts aiguisaient par le manque de communication avec mon âme sœur qui pour moi représentaient une normalité du soit disant couple des années 2000
Pour le moment je résiste mais je sais que ce démon de la luxure toujours aussi présent en moi me guette et attends la moindre faiblesse ou frustration pour me réinviter a sa table.
Donc pour moi c'est tentation zéro pas de répit pas de "juste une fois pour voir " car je sais que sa sera pour replonger de plus belle.
Il faut occuper le temps libre,pour moi je me trouve d'autre centre d'intêret ex:la lecture,l'écriture l'astronomie ,la photographie.
J'essaye de déceler de la beauté dans des chose simples comme une vue sur la mer ,mes enfants jouant dans nôtre jardin durant une belle journée d'été.D'ailleurs j'essaie de passer plus de temps avec eu et pour le moment ben ça marche j'ai moins le cerveau qui vagabonde sur des images et fantasmes porno , à chacun son trucCool.
Voilà éric44 c'est à peu prés tout ce que je peux te dire de manière résumée de mon addiction et abstinence tiens moi informé de tes avancés et découvertes moral concernanant ton état de sexolique  même si il y a rechute car il n'y a pas de honte a rechuter il faut seulement en tirer partie et éviter de reproduir le shéma qui nous y a conduit .Un peu long ce post j'espère que tu auras réussi a tous lire sans te décourager avant c'est juste que moi aussi , a en parler ben ça me libère TIUSS!
Rebelote !

Cette fois ci-je l'ai pas vu venir... Ce matin, je me sentait bien (du moins dans ma tête), je pensait que ça aller rouler aujourd'hui, jusqu'au moment où j'ai vrillé...
Ma compagne étant au boulot aujourd'hui, maison pour moi tout seul, toute la journée... je suis passé de série télé à Porn en un clin d’œil, sans rien voir venir.
Pourtant, jusqu'au moment ou j'ai "cédé", tout été très clair dans ma tête, au sujet de l’arrêt du Pron et de tout se qui s'y rattache. Et puis ensuite, le pilote automatique s'enclenche et je suis "impuissant" (mauvais choix de mot) face à ça !

J'avoue que je sature un peu en ce moment, ce sevrage me prend la tête parce que malgré toute ma bonne volonté, mon "double maléfique" fini toujours par se pointer ! Je hais vraiment ce comportement à la limite de la schizophrénie. Un moment, tout vas bien, l'instant d'après, il me "faut ma dose"...

Le plus dur à encaisser, ce sont ces rechutes dernièrement, depuis que j'ai décidé d’entreprendre le sevrage, et qui me laissent au plus bas à chaque fois...
Sérieusement, je suis à deux doigts de tout envoyer se faire fou..., je sature de tout en se moment.

Sans compter que je me traîne une fatigue dingue depuis que je suis en congés. Je sais pas trop si c'est depuis que j'ai attaquer ce sevrage, le fait que je suis passé de 12h de boulot par jours à plus rien d'un coup, ou autre chose, mais je suis moue, démotivé, sur les nerfs, bref une loque humaine (Gérard ! CF: Coluche)
Ma compagne l'a même remarqué puisqu'elle m'as même demandé si je ne faisait pas une petite dépression dernièrement.
J'ai beau tenter de me motiver à reprendre le sport (qui, je le sais, serais hyper bénéfique), pas moyen. J'ai l'impression que je pourrais dormir un an complet tant j'ai accumulé de la fatigue, tant nerveuse que physique. La faute au boulot qui m'as pris la tête ces 4 dernières années, et puis, j'ai aussi un peu l'impression de payer suite à mon "gros investissement" physique après ma séparation d'avec ma précédente compagne...
Comme si le fait de souffler un peu (première vrai "longue" vacances depuis un moment), tout me revenais dessus !
Ajoutez à ça la "malbouffe" (vacances, donc on se prend moi la tête, on fait moins attention et on à plus facilement tendance à vouloir se faire plaisir)...

Je sais pas si ça a déjà été le cas pour vous, de ressentir un gros coup de fatigue lors d'un sevrage ?

Tout ces facteurs conjugués ont fait que j'ai été extrêmement détestable ces derniers jours, grincheux (comme mal réveillé), et du coup, perte de désir totale de ma compagne qui me l'à fait remarqué...

Bref, en ce moment, j'ai plutôt tendance à voir les choses en noires, que de profiter sereinement de mes vacances...
J'en viens presque à me demander si débuter un sevrage hors congés n'est pas préférable (on est occupé par sont travail, ce qui laisse moins de temps pour être tenté) ?

Dans tout les cas, je vais relancer le compteur une fois de plus. Jeudi, nous partons pour quelques jours (1 semaine environs) dans sa famille. Je n'aurait pas d'accès internet hormis éventuellement mon téléphone, ce qui devrait bien éviter ce type de rechutes. 
Je ne serait peut-être pas très disponible pour répondre mais j'essayerai autant que possible.

En espérant que ce changement d'air me sera bénéfique, et que ces quelques jours de sevrage passé lors de mon retour me motiverons pour continuer le combat...

Bon courage à tous !
Salut eric44

profite de l'escapade avec ta famille pour te recentrer sur elle je pense que ça pourrait t'aider en ce qui me concerne moi ça m'aide. Ben ouai c'est logique que tu broies du noir les rechutes ça fait toujours mal mais il faut même si c'est dur en tirer partie et analyser autant que possible les cause de cette rechute pour eviter de reproduire les même schémas qui conduise a tous ça. Même si tu es en congés peut être une activité physique te ferait du bien style running ou même la marche.Il y a des beautés autre que le corps ex celle sur un lac un soir d'été ou encore l'odeur d'une forêt sinon une balade matinal les pieds dans le sable humide enfin bref tous ce qui permet par la nature de t'évader spirituellement.Si possible fait ça avec ta femme .Socrate a dit et dieu sait que socrate assure grave "anima sana in corpus sana"une conscience saine dans un corps sain en bref porte toi bien physiquement et tu trouvera les moyens de te porter bien mentalement!Courage Eric44 si on y arrivait du premier coup le site n'aurait pas lieu d'être.

"être est bien plu puissant qu'avoir"SOCRATE 
Merci nono pour ce message emplis de sagesse, ça fait plaisir, vraiment !
J'en prend bonne note...

Départ demain pour ces quelques jours, depuis que j'ai écrit mon dernier message, j'ai pris le temps d'y réfléchir: je me donne jusqu'à la fin de ces vacances/escapades pour me "laisser aller", me reposer et me "reposer psychiquement" comme tu dit si bien, et je reprend tout ça en mains à mon retour (sevrage, sport etc)...

Merci encore nono pour ton message et bon courage à toi!
Bon, 
voilà, petit passage rapide. Un moment que je n'avais pas donné de nouvelles, même si je continuai à lire les sujets sur le forum, je n'avais pas grand chose à dire. Chutes, re-chutes et re-re-chutes se sont enchaînés depuis que j'ai pris la decision d'entamer ce sevrage.
Je doit meme dire que j'ai été à un moment, à deux doigts de tout envoyer paitre...

Et puis, lueur d’espoirs, rayon de soleil, ou simplement surcroît de motivation: une semaine sans cette merde !!! Big Grin
Ça faisait des années que ça ne était pas arrivé !
J'avais re-craqué lundi dernier, puis, plus rien depuis, clean ! Pas l'ombre d'une vidéo, d'une image, rien qui s'y rapporte, de pret ou de loin.

Cette semaine à été plus facile que je ne l'aurai pensé, ça s'est fait presque naturellement. Un déclic ? 
Il y à aussi le fait que des nouvelles positives sont arrivées en fin de semaine, ce qui à fait, je pense, que je me suis dit que c’était trop bête de craquer après ça. C’était peut-être le petit coup de pouce dont j'avais besoin pour redémarrer ?

J'ai aussi repris le sport dare-dare depuis un peu plus de 15 jours, du coup, je dors mieux, suis plus en forme, de meilleur humeur, donc j'ai moins tendance à broyer du noir... Je crois que c'est un tout, reprendre soin de soi, des autres, être plus à l'écoute, refaire attention au détails, et peut-être aussi s'accepter, tout simplement...

Du coup, cerise sur le gâteau, ces changements ont un effet bénéfique sur mon couple, je "redécouvre" ma compagne, une complicité naturelle se réinstalle petit à petit, bref que du positif...

Alors, je sais que la route est longue, qu'il ne faut pas crier victoire trop vite, mais c'est déjà un premier pas pour moi. 
Aller, on avance maintenant !
C'est important je crois de se rendre de compte pendant un sevrage, si court soit-il, de ce qu'il nous apporte. Parce qu'après on a d'autant plus de motivation en sachant ce que l'on peut gagner par ce sevrage.  Après, inclure ou non la mb c'est une question personnelle je pense, de mon côté je m'appuie souvent sur la mb "préventive" les moments où je suis plus ou moins sûr de rechuter (journée tout seul avec peu de choses vraiment importantes à faire,...). Mais une fois dans un contexte favorable c'est beaucoup plus gérable de s'en passer je pense.
Bon courage à toi !
Putain, j'y arrive pas...

A chaque fois que je pense avancer, je me ramasse à nouveau! Je suis lasse de ces rechutes à répétition, lasse de me sentir comme une merde a chaque fois.

Cette saloperie influe sur mon comportement... Immédiatement apres mon "shoot", je deviens aigris, intolerant a tous, énervé contre tout et n'importe quoi, à tel point que je n'ai plus qu'une envie, d'aller me coucher pour oublier cette nouvelle journée minable et me dire que demain ça ira mieux, même si c'est jamais le cas...

Cette merde fini par me rendre presque dépressif dans les 2 ou trois jours qui suivent le shoot, j'ai tendance à voir les choses en noirs, à me renfermer...

Faut vraiment que je me reprenne en mains, que je réfléchisse a tout ca, a pourquoi je rechute...
Tout vas bien dans ma vie, et j'ai l'impression de rester sur le bord de la route a cause de cette daube, à rester engluer dans cette crasse...

Je sais plus trop où j'en suis
Bonjour Eric.
Tu te détestes aprés une chute. Je comprends bien pourquoi. Tu deviens dépressif les deux trois jours qui suivent.
Bon il y a une réaction hormonale auquelle tu ne peux échapper, ce qu'il faudrait faire, c'est mettre ce temps à profit.
Tu ne vas pas voir de psy, et ta compagne ne connait pas le mal dont tu souffres, par rapport à ton humeur de l'après chute. Attention à ne la faire supporter à personne.
Je peux comprendre que voulant tout régler par toi même il y ait en plus de l'humiliation que ces images dégradantes produisent, un sentiment d'échec personnel de n'avoir pas pu te comtrôler.
Tu dis aussi qu'il faut que tu réfléchisse à la manière de comprendre comment se passent les choses.

Je pense qu'il faut peut-être avoir une relation plus affective qu'intellectuelle par rapport à ton mal, imagine toi que c'est comme un jouet de gamin que tu aimes bien et dont tu vas te déposséder, parce que tu vas aller dans la cours des grands, et que tous les grands vont se moquer de toi si tu débarques avec ton hochet de bébé.
Comme tu es seul et que tu ne parles à personne, il faudrait un interlocuteur qui puisse t'écouter dans le ridicule que peu avoir tes obsessions fantasmatiques.
Alors voilà, je te propose une idée.
Quand tu as chuté, et que tu es dans un état réfractaire, moment où l'excitaion est nulle, tu viens sur le forum, et tu t'écris un message privée à toi même, et tu racontes le fantasme et les images qui t'on fait chuter, tu en fais comme l'autopsie, tu les démystifies, tu en fait le deuil, tu les regardes avec serieux et froideur, puisque c'est précisement un moment où tu n'est plus "hot" du tout.
Petit à petit, cela permettra d'enlever une émotion secrète mal placée, tu dé-émotionaliseras ton plaisir solitaire, et tu pouras mieux investir un vécu émotionel plus libéré avec ton amie.
Je fais cela, pas tout à fait de la manière que je te décris, mais d'une manière analogue, et sans enlever ma sensibilité profonde, cela m'aide à ne pas être à fleur de peau et à la merci de la première suggestion érotique.... qui ne manque jamais d'arriver dans ce monde hyperérotisé.
Théoriquement si il ne compulse pas quand il a une pulsion, ça monte, ça monte. Il repousse, il repousse et il chute.
Ou alors on passe à autre chose et quelques heures après ou le lendemain, on compulse en récompense.
L'idée c'est de choisir la deuxième solution en accompagnant la pulsion, dans la refouler et en disant "c'est moi qui décide" et en espaçant progressivement les écarts.

On n'est pas des machines, on n'est pas sous hommes!

Bonne idée l'autopsie de Burrhus :-)
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