Dépendance sexuelle

Version complète : Le sevrage d'eric44.
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Putain  que c'est dur. 
Un jour de plus au compteur mais j'ai bien cru ne jamais passé la nuit sans craquer. 
Je lutte de toutes mes forces pour ne pas retomber dans mes vieux travers et ne pas céder à la tentation. 
L'envie est forte et c'est dur de garder la tête froide. 
Vivement demain que le boulot reprenne et m'occupe plus la tête. 
Aujourd'hui il va falloir tenir
J'ai craqué hier. 
Je relance un sevrage. 
Ma vie est en train d'exploser en ce moment. Je me sépare après plus de 10 ans de vie de couple, et je doit rester fort pour mes enfants alors que la seule chose que j'ai envie de faire et de me foutre sous ma couette et dormir un million d'années pour oublier ça.
Je connais ce sentiment... La couette devient parfois ma meilleure amie, difficile de s'y arracher. 
Je suis vraiment désolée pour ce qu'il se passe dans ta vie. Quand on commence à sortir de la dépendance notre vie explose souvent. Je sais qu'aujourd'hui tu vis un enfer, mais un jour tu verras que c'était nécessaire pour que tu trouves de la vérité dans ta vie. Bon courage. On est avec toi.
Accident de bagnole ce matin en allant bosser. Bagnole sur le toit.... Quand ça veut pas...
Merde, ça va toi?
Ça va. Le véhicule du boulot est mort mais j'ai rien. J'ai fini sur le toit. C'est juste moralement. Ça plus la séparation qui s'est confirmé, je déguste bien là. 
Seul point positif, je vais exploser mes perfs en sport vu la colère que j'ai à lourder en ce moment. 
Putain je sais pas qui a dit que la vie c'était comme manger chaque jour une tartine de merde, bah moi j'ai vraiment l'impression de bouffer une baguette entière en ce moment
Je compatis.  Bon courage...
Bon, comme vous pouvez le constater, j'ai rechuté. De toute façon, hier, entre ma vie perso qui fout le camps, le carton en bagnole, j'avaos vraiment pas envie de me prendre la tête.
Donc j'ai trainé devant la TV, repoussé l'heure du couché parce que j'avais pas envie d'etre seul avec mes pensée, et donc qui dit trainer tard avec la tv en fond et le portable dans la mains, avec en prime un morale à zero, dit forcement rechute.

Sevrage relancé dans la foulée.
Nous avons eu une discussion avec ma compagne, ou plutot un monologue comme souvent. Je parle, je deballe mon sac et elle reste placide et silencieuse. Toujours des non-dits de son coté, et donc des echanges de sms par la suite durant lesquels elle se livre plus facilement car je ne suis pas en face d'elle.
La finalité, c'est que l'on se sépare. C'est moi qui ai du prendre la decision car sans rentrer dans les détails, elle ne fait aucun choix, entrouvre  la porte à une "troisieme personne" mais sans réellement faire de choix. Et donc, de mon coté, les choix restants se limitent à rester et douter et donc souffrir, ou partir et souffrir dans tout les cas.
Je pense que inconsciemment, un part de moi aurait aimé un sursaut d'orgueil de sa part, qu'elle se batte pour conserver notre couple mais je pense qu'une part d'elle se resigne à la séparation. Je l'ai eu au téléphone par la suite et notre conversation à invariablement tournée de la meme façon que lors de nos discussions ou nos disputes: je parle, elle se tait, ecoute, s'ecrase.
J'ai eu besoin de lui vider mon sac, pas mechamment cette fois-ci parce que la colère à fait place à la tristesse, mais pour lui dire tout ça. Que peut-etre si elle s'etait battue, ça aurait changé la donne, que ne pas se decider comme elle le fait c'est aussi un choix. Qu'attendre que les autres prennent les decisions à sa place n'est pas possible.
Ses derniers messages ressembles à une liste de pour et de contre dont notre relation est l'enjeu. Je lui ai dit que je n'etait pas son confidant là, qu'elle ne pouvait pas dans un même message me dire qu'en effet, le mieux etait d'arreter et en même temps me diire que c'est dur et qu'elle me regrettera. 
Je lui ai dit que c'etait trop dur de lire celà, d'etre presque suspendu à une reponse et un choix qu'elle ne prendra de toute façon jamais, raison pour laquelle je choisissais moi.
je suis conscient qu'elle à besoin de peser le pour et le contre, de se confier, mais pas à la personne concernée, et que c'etait une torture pour moi.
Je doit etre egoiste et penser à mon bien etre et je pense que la rupture et la seule chose qui me permette d'esperer peut-etre un jour retrouver une paix interieur.

D'un autre coté et même si je sent que ça la conforte un peu dans l'idée que c'est ce qu'elle voulait au final sans avoir le courage de l'acter, je me retrouve au pied du mur, à avoir le sale role, celui de mettre un terme à une vie de famille, et faire souffrir mes enfants ce qui me ravagent litteralement.
Jusqu'à il y à peu, notre vie de couple me plaisait, bien sur il y a des hauts et des bas, comme dans tout les couples mais je ne remettais pas ma vie en questions pour autant. Et voila qu'aujourd'hui je me retrouve dans le role du salaud qui bousillent tout, alors que je n'ai voulu que le bonheur de ma famille.
Et je redoute tellement le moment de l'annonce aux enfants car je redoute de voir la tristesse dans leurs regard. Aucun père ne devrait avoir à affronter ça.

Je lui ai dit de se poser les bonnes questions dans sa tête, et de savoir ce qu'elle voulait pour sa vie, de prendre des decisions et d'arreter de se laisser porter pour ensuite se pleindre de subir. Je lui ai dit qu'on arraitait, et qu'elle ne devait plus me contacter que pour les details pratiques.

J'ai rendez-vous avec un avocat pour definir certaines modalités de la séparation.
Prises de tetes, problèmes et choses supplementaires à gerer en supplement d'un travail deja chronophage en ce moment et d'un emploi du temps déjà cours. Je fatigue mentalement d'avance.
Avec un sevrage à tenir en prime, les semaines à venirs vont etre très compliquées

Désolé pour le pavé, et cet aveu qui est probalement un peu hors sujet, mais je ne suis pas dans la vie quelqu'un qui se livre parce que je pense qu'une vie privée est par defintion "privée". Et je n'ai pas envie d'emmerder les gens avec mes problèmes, pas envie d'etre pris par la mains. 
C'est probablement une sorte de fiertée alliée à un education où l'on doit se demmerder seul dans la vie.
C'est quelque chose qu'elle ma beaucoup reproché, ne pas parler, garder, accumuler. Ca et le fait d'etre blanc ou noir, pas de nuance. En verité, j'aime les chose claires et lorsque je prend une decision, j'essaye de m'y tenir, et je ne regarde pas en arrière. Et forcement c'est dur lorsqu'il y a de l'affecte dans l'équation, et c'est surement difficilement comprehensible pour quelqu'un qui à l'opposé, ne fait jamais aucun choix. De cette manière, pas de consequences à assumer, du moins c'est ce qu'elle croyais...

Bref, alors içi je vide un peu mon sac, parce que ça me permet d'exterioriser un peu et de ne pas remplir ma coupe interieure trop vite. De toute façon, a qui raconter tout celà, alors autant le faire içi, ça à au moins l'interet de me soulager un peu...

Je redoute tellement l'annonce aux enfants, etre le decisonnaire d'un choix qui peut briser leurs vie me terrifie au plus haut point.
Et je redoute à titre personnel d'arriver de nouveau un jour à faire confiance à quelqu'un. J'ai été tellement deçu que je pense que je finirais ma vie seule, rempli de rancoeur et d'amertume

Bon courage à tous dans vos sevrages respectifs
(18-01-2022 19:56)eric44 a écrit : [ -> ]Bon, comme vous pouvez le constater, j'ai rechuté. De toute façon, hier, entre ma vie perso qui fout le camps, le carton en bagnole, j'avaos vraiment pas envie de me prendre la tête.
Donc j'ai trainé devant la TV, repoussé l'heure du couché parce que j'avais pas envie d'etre seul avec mes pensée, et donc qui dit trainer tard avec la tv en fond et le portable dans la mains, avec en prime un morale à zero, dit forcement rechute.

Sevrage relancé dans la foulée.
Nous avons eu une discussion avec ma compagne, ou plutot un monologue comme souvent. Je parle, je deballe mon sac et elle reste placide et silencieuse. Toujours des non-dits de son coté, et donc des echanges de sms par la suite durant lesquels elle se livre plus facilement car je ne suis pas en face d'elle.
La finalité, c'est que l'on se sépare. C'est moi qui ai du prendre la decision car sans rentrer dans les détails, elle ne fait aucun choix, entrouvre  la porte à une "troisieme personne" mais sans réellement faire de choix. Et donc, de mon coté, les choix restants se limitent à rester et douter et donc souffrir, ou partir et souffrir dans tout les cas.
Je pense que inconsciemment, un part de moi aurait aimé un sursaut d'orgueil de sa part, qu'elle se batte pour conserver notre couple mais je pense qu'une part d'elle se resigne à la séparation. Je l'ai eu au téléphone par la suite et notre conversation à invariablement tournée de la meme façon que lors de nos discussions ou nos disputes: je parle, elle se tait, ecoute, s'ecrase.
J'ai eu besoin de lui vider mon sac, pas mechamment cette fois-ci parce que la colère à fait place à la tristesse, mais pour lui dire tout ça. Que peut-etre si elle s'etait battue, ça aurait changé la donne, que ne pas se decider comme elle le fait c'est aussi un choix. Qu'attendre que les autres prennent les decisions à sa place n'est pas possible.
Ses derniers messages ressembles à une liste de pour et de contre dont notre relation est l'enjeu. Je lui ai dit que je n'etait pas son confidant là, qu'elle ne pouvait pas dans un même message me dire qu'en effet, le mieux etait d'arreter et en même temps me diire que c'est dur et qu'elle me regrettera. 
Je lui ai dit que c'etait trop dur de lire celà, d'etre presque suspendu à une reponse et un choix qu'elle ne prendra de toute façon jamais, raison pour laquelle je choisissais moi.
je suis conscient qu'elle à besoin de peser le pour et le contre, de se confier, mais pas à la personne concernée, et que c'etait une torture pour moi.
Je doit etre egoiste et penser à mon bien etre et je pense que la rupture et la seule chose qui me permette d'esperer peut-etre un jour retrouver une paix interieur.

D'un autre coté et même si je sent que ça la conforte un peu dans l'idée que c'est ce qu'elle voulait au final sans avoir le courage de l'acter, je me retrouve au pied du mur, à avoir le sale role, celui de mettre un terme à une vie de famille, et faire souffrir mes enfants ce qui me ravagent litteralement.
Jusqu'à il y à peu, notre vie de couple me plaisait, bien sur il y a des hauts et des bas, comme dans tout les couples mais je ne remettais pas ma vie en questions pour autant. Et voila qu'aujourd'hui je me retrouve dans le role du salaud qui bousillent tout, alors que je n'ai voulu que le bonheur de ma famille.
Et je redoute tellement le moment de l'annonce aux enfants car je redoute de voir la tristesse dans leurs regard. Aucun père ne devrait avoir à affronter ça.

Je lui ai dit de se poser les bonnes questions dans sa tête, et de savoir ce qu'elle voulait pour sa vie, de prendre des decisions et d'arreter de se laisser porter pour ensuite se pleindre de subir. Je lui ai dit qu'on arraitait, et qu'elle ne devait plus me contacter que pour les details pratiques.

J'ai rendez-vous avec un avocat pour definir certaines modalités de la séparation.
Prises de tetes, problèmes et choses supplementaires à gerer en supplement d'un travail deja chronophage en ce moment et d'un emploi du temps déjà cours. Je fatigue mentalement d'avance.
Avec un sevrage à tenir en prime, les semaines à venirs vont etre très compliquées

Désolé pour le pavé, et cet aveu qui est probalement un peu hors sujet, mais je ne suis pas dans la vie quelqu'un qui se livre parce que je pense qu'une vie privée est par defintion "privée". Et je n'ai pas envie d'emmerder les gens avec mes problèmes, pas envie d'etre pris par la mains. 
C'est probablement une sorte de fiertée alliée à un education où l'on doit se demmerder seul dans la vie.
C'est quelque chose qu'elle ma beaucoup reproché, ne pas parler, garder, accumuler. Ca et le fait d'etre blanc ou noir, pas de nuance. En verité, j'aime les chose claires et lorsque je prend une decision, j'essaye de m'y tenir, et je ne regarde pas en arrière. Et forcement c'est dur lorsqu'il y a de l'affecte dans l'équation, et c'est surement difficilement comprehensible pour quelqu'un qui à l'opposé, ne fait jamais aucun choix. De cette manière, pas de consequences à assumer, du moins c'est ce qu'elle croyais...

Bref, alors içi je vide un peu mon sac, parce que ça me permet d'exterioriser un peu et de ne pas remplir ma coupe interieure trop vite. De toute façon, a qui raconter tout celà, alors autant le faire içi, ça à au moins l'interet de me soulager un peu...

Bon courage à tous dans vos sevrages respectifs

Je comprends à quel point cela doit être compliqué... Le moment est très difficile... Dans l'alcool on nous apprend que l'égoisme n'est pas forcément mauvais et nous protège aussi de la rechute et de la souffrance. Si besoin de parler n'hesite pas...
(18-01-2022 20:11)gauthierincognito a écrit : [ -> ][quote='eric44' pid='73770' dateline='1642528561']
Le moment est très difficile... Dans l'alcool on nous apprend que l'égoisme n'est pas forcément mauvais et nous protège aussi de la rechute et de la souffrance. Si besoin de parler n'hesite pas...

Merci. 
Ça va le faire. C'est pas la premiere fois que j'ai l'impresson de traverser l'enfer.
Je vais avancer comme toujours, même si c'est dur. De toute façon c'est ça ou mourrir donc pas le choix. Et même si c'est horriblement dur, c'est une occasion de se découvrir un peu plus, faire son introspection et éprouver les forces et les ressources qu'on a en nous. Et si on traverse ces épreuves, alors on en sort grandit.
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