Mon Jackouille La Niaquouille
!
Oui, quand j’ai un truc à dire, j'essaie souvent d'aller au bout !
En fait, je suis Monsieur Freud réincarné et je me fais passer pour un pauvre gay sex-addict pour venir foutre un peu le basard ici ...
Demande à la pauvre
Blabla comment je l’em…rde souvent, la pauvre !
Et beaucoup de choses à dire encore sur ta réponse :
Primo : Je suis aaaaaaaaaaaaarchi surpris d’apprendre que la masturbation et le porno sont entrés dans les bureaux professionnels !!! En même temps, si je réfléchis un peu…
Est-ce que tu travailles seul ?
Sinon, il y a un moyen très simple : Garder la porte du bureau ouverte en donnant n’importe quel prétexte !
A l’école certains enseignants optent pour cette méthode pour avoir plus de silence en classe… j’ai été surpris quand j’ai découvert ça, mais visiblement le fait de se sentir observé calme pas mal certains esprits…
Mais surtout : Je crois qu’il faut interroger ici ton rapport à ton travail ! Que pourrais-tu faire à la place, si tu n’arrives pas à occuper ton temps plus constructivement par le boulot même ??? P.ex. dénicher un logiciel de dessin pour dessiner des bouquets de fleurs à ta copine… ?! (Bon, … ok, … je trouverais mieux la prochaine fois, sorry.. !)
Pour le point sur lequel tu ne vois pas où je veux en venir : (Donc sans exemple à la con… : )
Poses un sevrage plus long dont tu définis les conditions précises !
Tiens toi totalement aux conditions!
Fais en plusieurs - même avec des interruptions entre - et augmente à chaque fois tes exigences, et à chaque fois VAS COMPLÈTEMENT AU BOUT DE CE SEVRAGE et suis tes conditions!
Tu vivras alors une période un peu plus longue qui ressemble alors de plus en plus à l’idée que tu te fais d’une vie sans le porno !
En faisant ça de plus en plus souvent tu verras ce qui t’y plait et tu te conditionneras au fur et à mesure à cette nouvelle vie !
Tu t’y habitueras donc, tout en sachant qu’après chaque sevrage posé tu
peux toujours revenir (ou non) à tes anciennes habitudes, prolonger le sevrage (ou non), modifier tes habitudes de dépendant en fonction de ce que tu as expérimenté durant le sevrage.
Pour moi cette façon de faire enlève la pression de se dire que le sevrage est le début de la fin, car nous, les dépendants, sommes souvent incapables d’envisager quelque chose de définitif. Cela cause du stress et le stress est la première nourriture de notre dépendance ! Je vois les sevrages comme des « petits moments de test », il faut s’en amuser presque, mais il faut quand même aller au bout de sa logique !
Quelques-uns de nos collègues ici ne sont pas d’accord avec ma façon de voir le sevrage comme des périodes de tests… je crois que chaque point de vue se défend. Dans « ma façon » je cherche en tous cas à enlever de la pression dans nos têtes pour « tester » dans le sevrage la vie sans dépendance, et ceci de plus en plus sereinement…
J’étais plus clair là ???
Donc t’es visiblement le genre de gars qui va tout de suite voir ce qui se passe dans la cage escalier quand il entend le moindre bruit, ou qui a besoin de connaître ses nouveaux voisins… c’est ça ta curiosité ? (Lol) Sérieusement, il y a peut-être aussi moyen de travailler là-dessus, mais je ne suis pas certain que ça explique totalement ta dépendance au porno…
Je ne reviens pas en détail sur la suite de tes réponses, bien entendu que je te crois complètement sincère, mais je reste convaincu qu’il y a une différence fondamentale entre vouloir arrêter une addiction quand on est motivé par la présence d’une personne qu’on aime, ou si on le fait vraiment parce qu’on en a ras le bol, tout seul ! Je crois surtout que savoir que la réaction de « notre meilleure moitié » peut être indulgente ne fait surtout rien avancer !
Je sais à peu près comment mon copain réagirait face à l'aveu sur ma dépendance : Il serait triste, mais il me dirait qu’il ne pourra rien faire pour moi ! Il ne me mettra pas de pression, à la limite il accepterait même mes craquages,… et comme j’aurais été tellement sincère et qu’il m’aurait vu souffrir de mon mal, pourquoi m’en vouloir… ?! Je caricature un peu ici, mais si nous faisons des aveux sincères ce n'est certainement pas pour "nous faire gronder"... Je pense alors que tout cela me ferait encore moins avancer !
Si la réaction de ta copine ressemble un peu à celle qu'aurait mon copain, je crois alors que l'influence sur ta volonté d'en finir avec ta dépendance qui te parvient d’elle se limite probablement au simple fait qu’elle existe à côté de toi et non parce qu’elle te pose un ultimatum. Là, tu réagirais, je pense ! Mais comme on ne peut sainement pas impliquer cette pauvre jeune fille à ce point – je pense qu’on est tous d’accord là-dessus, nous n’allons pas nous construire une « TonTonDavid » au féminin (tu te souviens de ce co-dépendant très actif ici il y a peu?) – la question en revient encore et toujours à t’interroger sur TA motivation ! Désolé, mais tu n’y échapperas pas et vois-tu un peu plus ma logique ?!
Il me reste donc à te poser une question fondamentale :
Cela fait plus de deux ans… : D’après toi, pourquoi ça n’a alors pas encore marché ?
Je crois qu’il est temps que tu cherches à répondre à cette question – et je préfère le préciser : - je la pose sans aucun jugement !
Où est-ce que les choses ont déjà avancé pour toi ? Peux-tu me rappeler un peu tes différentes avancées ? Tes « scores de sevrage », même si je trouve ça un peu trop « compète »…
Il me semble que tu as augmenté progressivement ton compteur de sevrage, c’est super ! Continue !
Jan (sur lequel rien de rime… !)