Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Florian (Jackie Choun)
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... on t'attend champion..!

Je serai là, un petit coup de pied au cul s'il faut, et quand même ami avant tout!

Car je et kiffe bien, mais n'être gentil n'est pas toujours rendre service!

Jan
Hello,

Hier, j'ai fait quelque chose qu'il fallait que je fasse. Ce n'était pas le jour adéquat certes (hier, c'était notre 8ème anniversaire à ma compagne et moi), mais il fallait vraiment que je le fasse pour pouvoir aller de l'avant.
Alors que je lui avais dit que je serais honnête totalement avec elle, je ne l'ai pas été. Je lui ai menti sur mes rechutes, parce que ça me faisait du mal de lui avouer et que ça lui en ferait aussi. Je ne voulais pas la décevoir.
Le problème, c'est que j'étais rentré dans un cercle vicieux, d'un coup je perdais une des raisons fondamentales pour arrêter le porno. D'où mes nombreuses dernières rechutes. Lorsque je lui disais toute la vérité, j'étais dans une spirale vertueuse. J'arrivais à tenir, difficilement certes, mais j'arrivais quand même à tenir des sevrages de quelques semaines. Dernièrement, c'était des rechutes presque tous les jours. D'ailleurs pourquoi presque, c'était TOUS les jours.

Du coup, je lui ai tout avoué. J'ai pleuré et je l'ai faite souffrir, pas par rapport à mes rechutes, mais parce que je lui ai menti. Elle a pleuré à son tour. Puis nous avons discuté de ma dépendance, ce que l'on n'avait pas fait depuis un bon moment. Et pourtant il faudrait que nous le fassions plus souvent. Puis nous avons médité ensemble, et ça m'a fait du bien.
En tout cas, ça m'a remis les pendules à l'heure. Et vider mon sac, malgré la déprime post-aveux (aucune idée si ça se dit xD), ça m'a fait du bien.
Ca m'a filé une sacrée bouffée d'air frais. Je me sens enfin prêt pour repartir sur un sevrage sérieux. Mon moral et ma motivation sont de nouveau au taquet !
En plus il fait beau aujourd'hui, ça remonte le moral de voir le ciel bleu avec un grand soleil et entendre les oisillons chanter Tongue

Bonne journée à tous
Coucou Jackie !
 
Comme tu as lu, beaucoup de choses sont en train de changer pour moi… Je suis prudent pour donner un côté définitif à mon évolution, même si je me mets de plus en plus dans cette logique, car 17 jours face à plus de 25 ans de dépendance imposent toujours une certaine vigilance. De plus, j’ai été malade depuis plus d’une semaine et cette fatigue peut fausser les perceptions que j’ai de mes avancées…
 
Je te réponds donc en me basant sur mon expérience perso : D’abord, ce qui est certain, c’est que quand nous sommes malhonnêtes envers nos proches, nous le sommes avant tout envers nous-mêmes ! Il n’y a pas de petits craquages ! Un craquage est un craquage !
 
Après, j’ai vu chez moi-même que nous nous cherchons toujours des excuses pour justifier la possibilité, puis finalement la concrétisation, de nos craquages. Et c’est n’est pas une accusation, c’est un constat sur l’incapacité dans un premier temps d’aller au bout de notre logique de vraiment vouloir en finir avec la dépendance. Certains des (anciens) membres du forum ont été très durs avec moi, mais leur raison était au fond très juste : Tant que nous sommes toujours incapable de tenir nos sevrages, c’est que nous n’avons pas encore acquis la véritable volonté de nous en sortir ! Les choses ne sont pas plus compliquées que ça !
 
Et si je veux être un peu plus direct (comme je l’ai été la dernière fois) je dirais alors que tu ne veux pas encore complètement sortir de ta dépendance ! C’est tout ! Tu fais comme moi dans cette « immense piscine du sevrage » : Tu tentes de petits tours en pataugeant à brassées timides et rapides (avec tes épaulettes gonflables jaunes) pour rattraper le bord qui te rassure au plus vite…
 
Ne pas avoir la véritable volonté peut aussi vouloir dire ne pas en avoir le véritable besoin…
Peut-être aussi que les moments d’aveux de tes défaillances auprès de ta copine constituent aussi des moments intenses de proximités entre vous, dont tu as peut-être aussi besoin ?
 
Depuis que nous parlons tu me donnes un peu cette impression d’un gars super sympa avec une bonne humeur exceptionnelle, mais qui envisage la fin de sa dépendance plutôt dans une logique de « Mouai…, ce serait bien que je cesse ces conneries… », et non d’un choix vraiment affirmé : « Je le veux ! Je ferai tout pour ! Quitte à en baver grave ! Mais j’y vais ! Et j’emmerde tout ce qui m’en empêche, moi le premier ! ».
 
Je lis aussi beaucoup de postes de jeunes hommes dans ton âge qui se disent « avisés en informatique » et donc capable de contourner K9… pour ne pas l’installer… Pardon, mais on s’en fout, mon pote ! Quand tu as vraiment la volonté d’arrêter tes conneries, le code tu peux l’avoir affiché en gros au-dessus de ton bureau, tu n’y vas pas ! Et c’est tout !
 
Bien-sûr que ça m’a aidé d’éloigner tous les éléments de ma dépendance de ma maison, mais c’était plus pour marquer l’acte de ma prise de décision ! Ne plus rien avoir dans la maison qui me lie à la dépendance, et surtout aux mensonges qui y étaient liés, ça fait un bien fou ! Combien de fois je me dis que je n’ai plus à cacher quoi que ce soit devant mon copain, et ça fait un bien énorme ne serait-ce de ne plus mentir !
 
Réfléchis si quelque part tu ne te donnes pas toujours de fausses excuses… Où en es-tu de ta vraie volonté, ou non… ?! Tentes des sevrages plus longs et plus conséquents ! Bloque ton ordi et tiens-toi à ce blocage ! Prends-le comme une « cure » que tu fais de ton ancien comportement pour te reposer de ta dépendance (quitte à y retourner plus tard…) mais mets-toi dans la disposition de vivre un temps donné la vie que tu te rêves sans dépendance ! Teste-le un temps plus long, mais à 100% !
 
Tu forgeras alors ton exigence, tu verras ce qui t’y plait vraiment ou ce qui est vraiment difficile. J’ai vécu 25 ans de dépendance, tu as suivi mes difficultés, là je n’ai pas éjaculé depuis plus de 4 semaines je crois… avant je croyais devenir fou au bout de quelques jours. Là, ça ne me manque même pas ! Notre corps ne réclame pas grand-chose ! C’est une erreur de penser que nous devons nous vider les c…s comme on doit vider la vessie ou le rectum…
 
Notre dépendance est dans la tête !
 
J’espère que je continuerai maintenant définitivement dans cette logique et à n’avoir plus aucun doute là-dessus, ni plus aucune difficulté pour vivre ma vie en fonction de cette conviction !
 
Et si moi je réussis, tout le monde peut le faire !
 
Jan
Hello Jan,

Merci pour cette réponse (ou devrais-je dire ce pavé Big Grin)

Il y a du juste, et du moins juste dans ce que tu écris.

Citation :Je te réponds donc en me basant sur mon expérience perso : D’abord, ce qui est certain, c’est que quand nous sommes malhonnêtes envers nos proches, nous le sommes avant tout envers nous-mêmes ! Il n’y a pas de petits craquages ! Un craquage est un craquage !

Entièrement d'accord. En mentant à ma copine, je me voilais la face en même temps, et ça ne m'aidais pas

Citation :Après, j’ai vu chez moi-même que nous nous cherchons toujours des excuses pour justifier la possibilité, puis finalement la concrétisation, de nos craquages. Et c’est n’est pas une accusation, c’est un constat sur l’incapacité dans un premier temps d’aller au bout de notre logique de vraiment vouloir en finir avec la dépendance.

Je te suis là aussi. Par contre j'ai arrêté de faire ça. Je ne cherche plus à me justifier. Si j'ai merdé, c'est ma faute point.

Citation :Et si je veux être un peu plus direct (comme je l’ai été la dernière fois) je dirais alors que tu ne veux pas encore complètement sortir de ta dépendance ! C’est tout ! Tu fais comme moi dans cette « immense piscine du sevrage » : Tu tentes de petits tours en pataugeant à brassées timides et rapides (avec tes épaulettes gonflables jaunes) pour rattraper le bord qui te rassure au plus vite…

Figure toi que ça m'arrive de me poser la question. Si je n'y arrive pas, est-ce parce qu'au fond de moi, je n'ai pas vraiment envie de m'en sortir ?
La vérité c'est que SI, j'ai réellement envie de m'en sortir. Le problème avec les pulsions, c'est qu'elles me transforment en une sorte de zombie et à partir de là, c'est comme si j'avais des oeillères avec des boules quiès dans les oreilles. Je n'entends plus, je ne vois et ne fais plus attention à ce qui m'entoure. Je ne me justifie pas, mais l'envie de m'en sortir est là. Après une rechute j'ai toujours envie de me taper la tête dans un mur, le regret est extrêmement fort.

Citation :Depuis que nous parlons tu me donnes un peu cette impression d’un gars super sympa avec une bonne humeur exceptionnelle, mais qui envisage la fin de sa dépendance plutôt dans une logique de « Mouai…, ce serait bien que je cesse ces conneries… », et non d’un choix vraiment affirmé : « Je le veux ! Je ferai tout pour ! Quitte à en baver grave ! Mais j’y vais ! Et j’emmerde tout ce qui m’en empêche, moi le premier ! ».

Voir plus haut. Ce qu'il faut retenir, c'est que sortir de la dépendance, c'est que je désire plus que tout au monde.

Citation :Je lis aussi beaucoup de postes de jeunes hommes dans ton âge qui se disent « avisés en informatique » et donc capable de contourner K9… pour ne pas l’installer… Pardon, mais on s’en fout, mon pote ! Quand tu as vraiment la volonté d’arrêter tes conneries, le code tu peux l’avoir affiché en gros au-dessus de ton bureau, tu n’y vas pas ! Et c’est tout !

Sur ce point, je suis d'accord avec toi sur un point : "Quand tu as vraiment la volonté d’arrêter tes conneries, le code tu peux l’avoir affiché en gros au-dessus de ton bureau, tu n’y vas pas ! Et c’est tout !".
Mais de ce fait, c'est uniquement la volonté qui prime, dans ce cas, pourquoi installer K9 ? K9 j'ai donné, j'avais fait de tout mes appareils une forteresse. Au final j'outrepassais tout ce que j'avais mis en place. Je ne me relancerai plus là dedans, c'est de la perte de temps.

Ce qui est sûr c'est que j'ai regagné ma confiance, ma volonté et ma motivation. Ma bonne humeur également.
Je ne dis pas que j'y arriverai, contrairement à d'habitude. La vérité c'est que je n'en sais rien. Dire que c'est la dernière fois, c'est ce que j'ai toujours fait.
La seule certitude, c'est que j'ai la volonté, JE VEUX M'EN SORTIR. Je vais mettre toutes les chances de mon coté pour y arriver, ça tu peux en être sûr !
Mon cher Jack !
 
Ta réponse est complexe et tes derniers postes ont le grand mérite de te faire te poser quelques questions, et dans notre cas à tous c’est la chose principale pour avancer !
 
Ce que je trouve important à regarder c’est ce que tu dis au sujet de ce passage en « mode zombie ». Je crois qu’il faut que tu cherches à repérer à partir de quel moment cela se produit. Si c’est le cas, comme tu dis, tous les jours, c’est que tu t’es en quelque sorte « reprogrammé » sur ça… Décris comment s’opère cette bascule vers le réflexe porno ! Essaie de la repérer et de décrire aussi ce qui se passe tout à coup en toi ! Puis, que pourrais-tu faire au plus vite pour poser une première barrière à cette bascule ?
 
Qu’en serait-il alors de mieux programmer tes journées et/ou soirées pour t’empêcher d’être seul et à partir de là de structurer ces moments de « déraillements » avec d’autres plaisirs ? En tous cas il faut que tu repères tous les mécanismes qui favorisent cette bascule et que tu cherches à poser de nouveaux leviers pour casser l’entrée dans la spirale infernale !
 
Je me souviens aussi que je ne contrôlais pas du tout cette bascule, mais que je me rendais simplement compte après-coup que j’étais passé dans des logiques de sex ou de drague… je fuyais d’ailleurs souvent certaines obligations professionnelles ou personnelles désagréables, donc il y a aussi à s’interroger sur la perception de nos obligations qui nous mettent sous « pression »… J’ai bossé en méditation d’abord sur des scanns corporels, puis après sur des méditations et des hypnoses guidées sur des traumatismes anciens, puis récents, et ceux concernant de mauvaises habitudes et les pensées obsessionnelles. Du moment où l’on a saisi le moment de bascule et qu’on arrive dans la logique de la méditation de la pleine conscience à « poser en face de soi » sa pulsion pour la « regarder » sans la juger, on désamorce déjà vachement cette pulsion ! C’est à ce moment-là que la volonté, souvent trop faible, peut alors arriver à faire le reste !
 
Le tout est de ne pas trop s’effrayer en se disant qu’on est face à une immense tâche, car ceci veut dire inconsciemment qu’on en a peur et donc qu’on n’y arrivera probablement pas. C’est pour cette raison que je dis (et tous les collègues ici ne sont pas d’accord avec ça…) qu’on peut d’abord chercher à poser des périodes un peu plus conséquentes de sevrage juste comme « des périodes de test », mais durant lesquelles on va vraiment au bout de la logique, pour voir si cette nouvelle logique nous convient et où se situent les failles. Pour faire une comparaison un peu idiote : C’est comme déménager de la ville vers la campagne en testant quelques jours la totalité des paramètres de cette nouvelle vie… : on doit amener les enfants à l’école, chercher son pain … en voiture, … on doit couper la pelouse du grand jardin… Il faut y aller à fond durant un temps toutefois plus conséquent que quelques jours (« un tour de piscine avec des brassards… ») pour tester cette nouvelle vie, forger son exigence et repérer aussi ses réticences et difficultés.
 
Je ne mets pas en doute la profondeur de ta conviction quand tu dis que tu veux sortir de cette dépendance…, mais pour le moment il faut constater que ça ne marche visiblement pas. Si je vois bien, tu es sur le forum depuis 2014, plus de deux ans… Quelles sont tes avancées depuis et où est-ce que tu repères tes véritables problèmes ? Tu parlais plusieurs fois de ta « curiosité » des nouvelles vidéos… il me semble que cela même constitue ta dépendance… Cherche peut-être aussi à construire ici une barrière avec l’aide des méditations… il y en a peut-être sur la notion de la nouveauté ou la curiosité… ?!
 
Hier, quand j’ai fini mon poste pour toi, j’ai pensé à un autre truc… : On peut éventuellement aussi analyser ton parcours ici comme représentatif de ton mécanisme de dépendance. Il me semble que tu viens poster ici, puis tu t’absentes pendant pas mal de temps… La mère d’un ami me disait que, quand son fils (à priori toujours très bruyant) était enfant et que soudain elle ne l’entendait plus, c’est là qu’elle était sûre qu’il faisait des conneries… Chez toi, ça y ressemble un peu, lol ! Mais, ce qui m’a surtout marqué c’est que je crois que tu postes alors à nouveau ici quand tu as passé une période assez longue de craquage et qu’elle s’est terminée par un énième aveu et des moments de larmes avec ta copine…
 
Du coup je me demandais comment tu jugerais en fait ta dépendance si tu étais célibataire… Il faudra essayer d’envisager ce scénario très honnêtement pour voir à quel degré tu es dans ta détresse parce que tu culpabilises à cause de cette gentille demoiselle dans ta vie, pour JUSTEMENT voir OU se situe TON besoin, TON envie, TA volonté et motivation etc, déliés de tout élément extérieur pour réellement arrêter… !!
 
Donc toi, tout seul, célibataire, te verrais-tu vraiment sex-dépendant ??
En fait, serais-tu venu sur ce forum si tu n’avais pas eu de copine ??
 
Pour revenir à l’exemple de la cigarette, j’avais tenté je ne sais combien de fois d’arrêter la clope toujours un peu pour faire plaisir aux autres. Le pire c’est de s’arrêter avec son copain ou sa copine, car quand on replonge, la part de culpabilité est d’autant plus forte et systématiquement on tire sa meilleure moitié dans la spirale pour re-craquer à deux (si l’autre est fumeur aussi, bien-sûr). On se met alors une pression supplémentaire par cette part de culpabilité par laquelle on est lié à l’autre ! Moi j’ai réussi à arrêter la clope définitivement quand j’avais vraiment décidé de le faire pour moi !
C’est aussi une façon de grandir que de ne plus s’abriter derrière les autres… ! En tous cas, je ne fume plus depuis 2004…
 
Je crois que tu dois avant tout chercher tous les leviers pour toi seul pour sortir de cette dépendance. Peut-être que ceux-ci ne sont justement pas suffisants. Et après, de savoir qu’en cas de craquage tu partageras les larmes indulgentes avec cette merveilleuse fille qui est ta copine ne t’aide au bout du compte pas non plus…
 
Je lance comme ça des hypothèses… je ne sais pas ce que ça vaut… bref, je te donne à nouveau quelques éléments de réflexions, mais je crois que cette question de TA motivation très personnelle pour en finir avec la dépendance en dehors de ta copine ou tout contexte extérieur est fondamentale !
 
La bise, cher ami !
 
Jan
Salut Jan,

Ce qu'on peut dire, c'est que quand tu réponds, tu y mets du coeur Big Grin

Citation :Qu’en serait-il alors de mieux programmer tes journées et/ou soirées pour t’empêcher d’être seul et à partir de là de structurer ces moments de « déraillements » avec d’autres plaisirs ? En tous cas il faut que tu repères tous les mécanismes qui favorisent cette bascule et que tu cherches à poser de nouveaux leviers pour casser l’entrée dans la spirale infernale !

Mes déraillements se passent au bureau souvent. A partir de là, difficile de programmer mes journées. Mais j'ai compris une chose, c'est que l'envie est due à l'ennui. Et l'ennui au boulot est du au fait que je ne m'organise pas. Donc maintenant, je m'organise (c'est tout frais lool)

Citation :Je me souviens aussi que je ne contrôlais pas du tout cette bascule, mais que je me rendais simplement compte après-coup que j’étais passé dans des logiques de sex ou de drague… je fuyais d’ailleurs souvent certaines obligations professionnelles ou personnelles désagréables, donc il y a aussi à s’interroger sur la perception de nos obligations qui nous mettent sous « pression »… J’ai bossé en méditation d’abord sur des scanns corporels, puis après sur des méditations et des hypnoses guidées sur des traumatismes anciens, puis récents, et ceux concernant de mauvaises habitudes et les pensées obsessionnelles. Du moment où l’on a saisi le moment de bascule et qu’on arrive dans la logique de la méditation de la pleine conscience à « poser en face de soi » sa pulsion pour la « regarder » sans la juger, on désamorce déjà vachement cette pulsion ! C’est à ce moment-là que la volonté, souvent trop faible, peut alors arriver à faire le reste !

Je me suis mis récemment et sérieusement à la méditation, j'essaye de méditer au moins une fois tous les deux jours, c'est à la fois reposant et ça aide à penser positif. J'ai choisi la méditation pleine conscience.

Citation :Le tout est de ne pas trop s’effrayer en se disant qu’on est face à une immense tâche, car ceci veut dire inconsciemment qu’on en a peur et donc qu’on n’y arrivera probablement pas. C’est pour cette raison que je dis (et tous les collègues ici ne sont pas d’accord avec ça…) qu’on peut d’abord chercher à poser des périodes un peu plus conséquentes de sevrage juste comme « des périodes de test », mais durant lesquelles on va vraiment au bout de la logique, pour voir si cette nouvelle logique nous convient et où se situent les failles. Pour faire une comparaison un peu idiote : C’est comme déménager de la ville vers la campagne en testant quelques jours la totalité des paramètres de cette nouvelle vie… : on doit amener les enfants à l’école, chercher son pain … en voiture, … on doit couper la pelouse du grand jardin… Il faut y aller à fond durant un temps toutefois plus conséquent que quelques jours (« un tour de piscine avec des brassards… ») pour tester cette nouvelle vie, forger son exigence et repérer aussi ses réticences et difficultés.

Je comprends ce que tu dis, mais je ne vois pas où tu veux en venir. ^^

Citation :Je ne mets pas en doute la profondeur de ta conviction quand tu dis que tu veux sortir de cette dépendance…, mais pour le moment il faut constater que ça ne marche visiblement pas. Si je vois bien, tu es sur le forum depuis 2014, plus de deux ans… Quelles sont tes avancées depuis et où est-ce que tu repères tes véritables problèmes ? Tu parlais plusieurs fois de ta « curiosité » des nouvelles vidéos… il me semble que cela même constitue ta dépendance… Cherche peut-être aussi à construire ici une barrière avec l’aide des méditations… il y en a peut-être sur la notion de la nouveauté ou la curiosité… ?!

La curiosité fait partie de ma nature malheureusement, pas que pour le porno, globalement pour tout. Bien que le seul soucis que j'ai avec ma curiosité se situe au niveau du porno Angel. Comme je l'ai dis, en ce moment je me suis remis sérieusement à la méditation, on verra ce que cela donne.

Citation :Hier, quand j’ai fini mon poste pour toi, j’ai pensé à un autre truc… : On peut éventuellement aussi analyser ton parcours ici comme représentatif de ton mécanisme de dépendance. Il me semble que tu viens poster ici, puis tu t’absentes pendant pas mal de temps… La mère d’un ami me disait que, quand son fils (à priori toujours très bruyant) était enfant et que soudain elle ne l’entendait plus, c’est là qu’elle était sûre qu’il faisait des conneries… Chez toi, ça y ressemble un peu, lol ! Mais, ce qui m’a surtout marqué c’est que je crois que tu postes alors à nouveau ici quand tu as passé une période assez longue de craquage et qu’elle s’est terminée par un énième aveu et des moments de larmes avec ta copine…

C'est pas faux, disons que lorsque je craque pendant une longue période, je me sens honteux, alors que je ne devrais pas.
Et quand je reviens en général, c'est pour entreprendre quelque chose de plus sérieux. Revenir sur quelque chose de solide.

Citation :Du coup je me demandais comment tu jugerais en fait ta dépendance si tu étais célibataire… Il faudra essayer d’envisager ce scénario très honnêtement pour voir à quel degré tu es dans ta détresse parce que tu culpabilises à cause de cette gentille demoiselle dans ta vie, pour JUSTEMENT voir OU se situe TON besoin, TON envie, TA volonté et motivation etc, déliés de tout élément extérieur pour réellement arrêter… !!

Donc toi, tout seul, célibataire, te verrais-tu vraiment sex-dépendant ??
En fait, serais-tu venu sur ce forum si tu n’avais pas eu de copine ??

Je suis dépendant au porno depuis l'âge de 12 ans. Je suis avec ma copine depuis 8 ans. Je ne me suis pas toujours considéré comme dépendant au porn mais j'ai toujours admis que j'avais un problème avec ça. D'ailleurs depuis toujours, j'ai toujours regretté mes masturbations et visionnages. Je pensais que ça s'arrêterai avec le fait d'avoir une copine. Ca n'a pas changé et aujourd'hui je suis là. Par contre est-ce que je serais sur le forum aujourd'hui? Aucune idée. Je faisais déjà des recherches sur la dépendance sans franchir le pas.

Citation :Pour revenir à l’exemple de la cigarette, j’avais tenté je ne sais combien de fois d’arrêter la clope toujours un peu pour faire plaisir aux autres. Le pire c’est de s’arrêter avec son copain ou sa copine, car quand on replonge, la part de culpabilité est d’autant plus forte et systématiquement on tire sa meilleure moitié dans la spirale pour re-craquer à deux (si l’autre est fumeur aussi, bien-sûr). On se met alors une pression supplémentaire par cette part de culpabilité par laquelle on est lié à l’autre ! Moi j’ai réussi à arrêter la clope définitivement quand j’avais vraiment décidé de le faire pour moi !
C’est aussi une façon de grandir que de ne plus s’abriter derrière les autres… ! En tous cas, je ne fume plus depuis 2004…

S'abriter, se cacher derrière les autre non. Demander leur aide, par contre, peut être une bonne chose. Je sais que je n'aurais pas la même motivation à arrêter si elle n'était pas là, si je ne lui en avais pas parlé. C'est une raison supplémentaire. Se dire maintenant, elle est au courant, il faut faire le maximum pour ne pas la décevoir.
Je suis d'accord sur le principe de le faire pour soi. Mais je suis plus motivé par l'aide de ma compagne que par l'aide d'un psy, quitte à devoir arrêter en grande partie pour elle.

Citation :Je lance comme ça des hypothèses… je ne sais pas ce que ça vaut… bref, je te donne à nouveau quelques éléments de réflexions, mais je crois que cette question de TA motivation très personnelle pour en finir avec la dépendance en dehors de ta copine ou tout contexte extérieur est fondamentale !

Comme je l'ai dit, ma motivation PERSONNELLE est réelle. J'ai toujours cherché à me débarrasser de ce vice. Simplement, je n'ai jamais eu le courage de franchir le cap. Maintenant, j'y suis et ça je le dois à ma copine. Ce n'est pas mon roc dans la dépandance, je ne me repose pas sur ses épaules, mais son soutien est primordial dans mon combat !

La bise

Jack La niaque (Je te le dédies, il vient de toi ce surnom Tongue )
Mon Jackouille La Niaquouille Tongue!
 
Oui, quand j’ai un truc à dire, j'essaie souvent d'aller au bout !
En fait, je suis Monsieur Freud réincarné et je me fais passer pour un pauvre gay sex-addict pour venir foutre un peu le basard ici ...
Demande à la pauvre Blabla comment je l’em…rde souvent, la pauvre !
 
Et beaucoup de choses à dire encore sur ta réponse :
 
Primo : Je suis aaaaaaaaaaaaarchi surpris d’apprendre que la masturbation et le porno sont entrés dans les bureaux professionnels !!! En même temps, si je réfléchis un peu…
Est-ce que tu travailles seul ?
Sinon, il y a un moyen très simple : Garder la porte du bureau ouverte en donnant n’importe quel prétexte !
A l’école certains enseignants optent pour cette méthode pour avoir plus de silence en classe… j’ai été surpris quand j’ai découvert ça, mais visiblement le fait de se sentir observé calme pas mal certains esprits…
 
Mais surtout : Je crois qu’il faut interroger ici ton rapport à ton travail ! Que pourrais-tu faire à la place, si tu n’arrives pas à occuper ton temps plus constructivement par le boulot même ??? P.ex. dénicher un logiciel de dessin pour dessiner des bouquets de fleurs à ta copine… ?! (Bon, … ok, … je trouverais mieux la prochaine fois, sorry.. !)
 
Pour le point sur lequel tu ne vois pas où je veux en venir : (Donc sans exemple à la con… : )

Poses un sevrage plus long dont tu définis les conditions précises !
Tiens toi totalement aux conditions!
Fais en plusieurs - même avec des interruptions entre - et augmente à chaque fois tes exigences, et à chaque fois VAS COMPLÈTEMENT AU BOUT DE CE SEVRAGE et suis tes conditions!
Tu vivras alors une période un peu plus longue qui ressemble alors de plus en plus à l’idée que tu te fais d’une vie sans le porno !
En faisant ça de plus en plus souvent tu verras ce qui t’y plait et tu te conditionneras au fur et à mesure à cette nouvelle vie !
Tu t’y habitueras donc, tout en sachant qu’après chaque sevrage posé tu peux toujours revenir (ou non) à tes anciennes habitudes, prolonger le sevrage (ou non), modifier tes habitudes de dépendant en fonction de ce que tu as expérimenté durant le sevrage.

Pour moi cette façon de faire enlève la pression de se dire que le sevrage est le début de la fin, car nous, les dépendants, sommes souvent incapables d’envisager quelque chose de définitif. Cela cause du stress et le stress est la première nourriture de notre dépendance ! Je vois les sevrages comme des « petits moments de test », il faut s’en amuser presque, mais il faut quand même aller au bout de sa logique !
 
Quelques-uns de nos collègues ici ne sont pas d’accord avec ma façon de voir le sevrage comme des périodes de tests… je crois que chaque point de vue se défend. Dans « ma façon » je cherche en tous cas à enlever de la pression dans nos têtes pour « tester » dans le sevrage la vie sans dépendance, et ceci de plus en plus sereinement…
 
J’étais plus clair là ???
 
Donc t’es visiblement le genre de gars qui va tout de suite voir ce qui se passe dans la cage escalier quand il entend le moindre bruit, ou qui a besoin de connaître ses nouveaux voisins… c’est ça ta curiosité ? (Lol) Sérieusement, il y a peut-être aussi moyen de travailler là-dessus, mais je ne suis pas certain que ça explique totalement ta dépendance au porno…
 
Je ne reviens pas en détail sur la suite de tes réponses, bien entendu que je te crois complètement sincère, mais je reste convaincu qu’il y a une différence fondamentale entre vouloir arrêter une addiction quand on est motivé par la présence d’une personne qu’on aime, ou si on le fait vraiment parce qu’on en a ras le bol, tout seul ! Je crois surtout que savoir que la réaction de « notre meilleure moitié » peut être indulgente ne fait surtout rien avancer !

Je sais à peu près comment mon copain réagirait face à l'aveu sur ma dépendance : Il serait triste, mais il me dirait qu’il ne pourra rien faire pour moi ! Il ne me mettra pas de pression, à la limite il accepterait même mes craquages,… et comme j’aurais été tellement sincère et qu’il m’aurait vu souffrir de mon mal, pourquoi m’en vouloir… ?! Je caricature un peu ici, mais si nous faisons des aveux sincères ce n'est certainement pas pour "nous faire gronder"... Je pense alors que tout cela me ferait encore moins avancer !
 
Si la réaction de ta copine ressemble un peu à celle qu'aurait mon copain, je crois alors que l'influence sur ta volonté d'en finir avec ta dépendance qui te parvient d’elle se limite probablement au simple fait qu’elle existe à côté de toi et non parce qu’elle te pose un ultimatum. Là, tu réagirais, je pense ! Mais comme on ne peut sainement pas impliquer cette pauvre jeune fille à ce point – je pense qu’on est tous d’accord là-dessus, nous n’allons pas nous construire une « TonTonDavid » au féminin (tu te souviens de ce co-dépendant très actif ici il y a peu?) – la question en revient encore et toujours à t’interroger sur TA motivation ! Désolé, mais tu n’y échapperas pas et vois-tu un peu plus ma logique ?!
 
Il me reste donc à te poser une question fondamentale :
Cela fait plus de deux ans… : D’après toi, pourquoi ça n’a alors pas encore marché ?
Je crois qu’il est temps que tu cherches à répondre à cette question – et je préfère le préciser : -  je la pose sans aucun jugement !
Où est-ce que les choses ont déjà avancé pour toi ? Peux-tu me rappeler un peu tes différentes avancées ? Tes « scores de sevrage », même si je trouve ça un peu trop « compète »…
 
Il me semble que tu as augmenté progressivement ton compteur de sevrage, c’est super ! Continue !
 
Jan (sur lequel rien de rime… !)
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