Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Florian (Jackie Choun)
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Bonjour, 
Pour moi l'addiction sexuelle c'est pour combler un manque affectif alors que la cigarette non (je suis fumeuse)
Donc je sais pas si les astuces pour arrêter de fumer fonctionne.
Courage pour ton sevrage.
Salut JackieChoun,

sans doute qu'il existe des différences entre l'addiction à la cigarette et l'addiction au porno. D'un coté une substance, la nicotine, de l'autre rien... Mais ça reste l'une et l'autre des addictions. Je crois qu'essayer de calquer le servage du porno sur le sevrage de la clope vaut la peine d'être tenté. On retrouve ce qui semble fonctionner : motivation , plan, résolution... J'ai souvent fait des comparaisons et des liens pour mon propre sevrage...

Moi je t'encourage à tenter l'aventure. Adapte et surtout viens nous dire quelles modifications tu apportes à la méthode et comment tu la personnalises. Je suis persuadé que toutes les pistes sont bonnes à considérer et que ton exemple sera suivi.

On a hâte de te voir à l'oeuvre .

Fr-Ed
Bonjour Jackie !!
 
Et hello (bise à droite, bise à gauche) on ne se connait pas encore : Ici Jan ! Si tu veux t’embêter et lire mes postes pour savoir qui je suis, vas-y ! Sinon, pour faire bref : je suis homo sex dépendant et ici sur le forum depuis octobre. Je suis à mon deuxième « vrai sevrage » depuis 15 jours, mais que j’ai cassé deux fois, justement en vue de très fortes sensations de manque. Je ne suis à priori « que addict au sex » et pas à la masturbation ni pornographie. 15 jours d’abstinence totale ont eu raison de mes résolutions et je viens de réadapter mon sevrage en m’accordant des moments de masturbation, sinon j’avais l’impression de devenir « dingue »… surtout en vue des pensées obsédantes qui s’installent dans ma tête : Mon cerveau part dans des idées et envies de sex, sans que j’en ai le contrôle et je dois dire que, comme ma priorité est celle de ne plus céder à des rapports (surtout des rapports à risque !) avec d’autres mecs, je m’accorde « en cas d’urgence » disons… une « intervention thérapeutique » ! Et il est vrai, après, je retrouve alors tous mes esprits. Assez dingue ça aussi, j’aurais pas cru que j’en serais là... !
 
C’est bien pour ça que je poste ici en fait, parce que je ne suis pas vraiment d’accord avec Fr-Ed quand il dit que côté cigarette il y a une dépendance à une substance et côté sex non... Visiblement le « Warrior » ne lit plus mon carnet où il cherche à ignorer mes « mini-avancées scientifiques »…: J’ai lu pas mal sur le net et j’ai discuté avec mon psy sur le fait que l’acte sexuel, comme le sport au d’autres activités physiques,… stimulent dans notre cerveau la production d’un neurotransmetteur, surnommé « du plaisir » ou « de la récompense » qui est la dopamine, le « petit cousin » de l’adrénaline.
 
Notre cerveau enregistre la fréquence de production de dopamine, et parfois en cas d’une maladie comme la dépression ou la TDAH un certain taux est alors recherché pour contrer la sensation d’un mal-être. Nous nous habitons alors facilement à des pratiques qui provoquent une production plus importante de dopamine, et dans le cas du sex, des jeux de hasard, des pratiques à risque… p.ex. nous pouvons développer des dépendances. Moi, j’ai une tendance dépressive et je peux clairement dire que depuis mon sevrage je plonge plus fortement dans la déprime et je dois donc trouver un équilibre entre les exigences que je pose sur mon sevrage, puis un besoin de bien-être pour contrer ma dépression. Tout le monde ne semble pas sentir ces effets de la « reprogrammation des taux de dopamine » comme moi et je dis franchement « tant mieux pour eux / vous » !
 
Maintenant sur ta théorie de mettre en lien sevrage tabagique et sexuel : Je suis ancien fumeur et j’ai arrêté de fumer il y a 11 ans avec la méthode d’un livre qui semble assez connu (mais dont on ne va pas forcement faire la pub ici). J’ai cherché à adapter certains principes de cette méthode du sevrage tabagique à mon sevrage sexuel, et au début cela m’a aidé : Me réconcilier avec la personne que j’ai été avant de devenir dépendant, interpréter les signes de manque non comme une perte mais comme un gain…, tout ça, ça peut fonctionner pour des personnes qui restent sous les effets d’un sevrage sexuel complètement « maîtres d’eux-mêmes et de leurs pensées ».
 
Par contre, la perte de contrôle quoi moi, je vis, est assez difficile à supporter ! Donc l’adaptation des méthodes de sevrage tabagique a ces limites ! J’avoue, je suis un peu inquiet, ne suis-je pas en train de devenir fou… ? Je commence donc tout juste un travail avec mon psy sur ce sujet, mais… STOP maintenant ! Je ne suis pas venu ici pour parler de moi.
 
Je voudrais juste dire que j’ai assez bien intégré la méthode « pour en finir avec le tabac » et je veux bien partager ici les principes pour aider à faire avancer les camarades qui ne sont pas dans la même difficulté que moi !
 
Au plaisir de te lire !
 
Jan
Salut JAN, Fr-Ed et Blabla,

Jan, je connaissais plus ou moins ton parcours, car même si je ne postais pas récemment, je venais lire et remettre à jour mon compteur.
Tout d'abord, je ne partage pas ton avis Blabla, car la dépendance au sexe/porno n'est pas forcément due au manque affectif (je n'ai aucun problème de ce côté là). De plus, manque affectif ou pas, ça ne change rien aux solutions. Il y à un manque, et on cherche à combler ce manque, c'est aussi simple que ça. Désolé si je suis un peu sec je n'ai pas trouvé d'autres moyen de tourner ça ^^'

Ensuite, Fr-Ed, comme Jan je ne te suis pas trop sur le point "D'un coté une substance, la nicotine, de l'autre rien...". En fait notre nicotine à nous, c'est, comme l'a souligné JAN, la dopamine appelé "neurotransmetteur du bonheur". C'est ce qui fait qu'on va se dire "merde allez, une dernière fois, après tout, ça ne peut pas me faire de mal, et puis c'est tellement bon..." avant de chuter.

Pour ce qui est de devenir fou Jan, ne t'inquiètes pas tu n'es pas le seul. Pendant longtemps j'ai cru être schizophrène, à cause du fait que lorsque l'on compulse, on ne voit plus rien autour, c'est comme si l'on était quelqu'un d'autre avec une personnalité complètement différente. Nous ne sommes pas fous, un peu paumés certes, mais pas fous.
Il faut se dire que le sevrage pour certains va être très long. Moi ça fait 2 ans que je viens assez régulièrement sur ce forum et j'ai pas avancé des masses. J'ai vu beaucoup de personnes abandonner parce qu'il n'y arrivaient pas mais surtout parce qu'ils pensaient négativement.
Maîtres de nos pensées ? Je ne le suis absolument pas. Mais j'y travaille. Lis l'article que j'ai mis dans mon dernier post si tu ne l'a pas déjà fait, il y a des choses intéressantes à reprendre et à adapter à notre problème.
Je crois qu'il y a un malentendu.

Avec la cigarette il y a une substance consommée : la nicotine. Avec l'addiction sexuelle aucune substance qui est consommée , ingurgitée, ou injectée... Elle est catégorisée dans les "addictions sans substance" par les psychiatres. Le terme n'est pas de moi. Et la nicotine qui est une substance agit directement sur une surproduction de dopamine...comme le sport , le sexe...qui ne sont pas des substances, eux.

Quand je dis une addiction sans substance , j'entends que contrairement à l'alcoolisme avec la substance l'alcool, contrairement au tabagisme avec la nicotine etc.... Il existe des addictions sans substance, sans véritable objet : le jeu, la cyberdépendance, le sexe...

J'espère que ceci a rendu mes propos moins équivoques.

Je suggérais simplement que si tu te sentais à l'aise avec cette méthode, JackieChoun, autant en profiter.

Bien à vous.
Fr-Ed


PS: et je suis avec une grande attention tes mini-avancées scientifiques Jan... Mon silence n 'est pas indifférence.
Merci de tes précisions Jackie Choun !
 
Je vais lire tes postes, visiblement on a une certaine ressemblance dans nos ressentis du sevrage, ça m’intéresse donc d’échanger un peu plus souvent avec toi…
 
Là, je décroche du forum, j’y suis (avec un long échange sur skype avec un membre d’ici) depuis environ 4 heures… Faut savoir décrocher !
 
A plus !
 
Jan
t’inquiète pas cela ne me gène pas que tu sois directe au contraire je disais ça parce que pour certaine personne c'est pour combler un manque affectif enfin pour moi donc je ne voyait pas le rapport mais tout compte fait je le vois maintenant  Smile
Blabla : c'est noté :-) chez certains le problème est effectivement affectif mais à ce niveau j'ai un peu de mal pour avancer des theories lol

Jan : pas de problème pour échanger que ce soit par post ou mp :-)

Fr-Ed : effectivement, tu as bien levé l'ambiguïté ! Là je suis d'accord avec toi :-)
Moi je rejoins plutôt l'avis de Blabla...
Quand tu n'as personne, ou dans mon cas quand personne te sied... Alors peut-être que notre inconscient prend des mesures pour combler ce vide en nous...

Je dis cela , je dis rien... C'est juste une idée formulé à la olé olé et ça expliquerait justement pourquoi j'ai trouvé dans le x (cam) un moyen artificiel et temporaire, une sorte de partenaire virtuel...

J'ai honte lol
Peut être au début quand tout à commencé c'était effectivement d'un point de vue affectif. J'avais 12 ans et effroyablement tilide. Le porno était la facilité et j'en suis vite devenu accro. Aujourd'hui j'ai 24 ans et je suis avec ma compagne depuis bientôt 8 ans et c'est top, peu de disputes bref niquel quoi ! Et pourtant ça continue, alors que je suis épanoui en couple.
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