Dépendance sexuelle

Version complète : sevrage hippocus Big Grin
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salut,

mon ouverture aux autres se confirme.La journée fut bonne,riche,mais épuisante.
Bon courage à tous et à toutes.
Salut Hippocus,

bonne nouvelle que celle-là.
Hier j'ai commencé à  parcourir ton fil depuis son début. Quand j'aurai fini, je réagirai en MP aux nombreuses choses qui me parlent! 

Continue comme ça! Notamment avec tes collègues, ne te décourage pas si tes efforts ne sont pas récompensés tout de suite. Souviens-toi que si quelqu'un fait la tête ou ne répond pas à tes sollicitations positives, c'est plus probablement parce qu'il n'en a pas la force que pour te critiquer ou te punir.

Courage!

Corto
Salut Corto!

merci à toi,c'est très aimable.Je suis touché par ta sollicitude.
J'en profite pour te remercier de ton investissement sur le forum.
J'ai hâte de te lire alors!

A bientôt.
En ce moment je me cherche beaucoup;j'ai un contre-coup de mon dernier voyage ou alors je ne sais pas....peut être que je fait face à mon spleen lattant,et que je n'ai pas les armes pour regarder à côté ou le voir avec bienveillance...
J'ai eu plusieurs discussion avec mon épouse;il apparaît que:
de façon générale je ne m'assume pas
je culpabilise pour tout
je prends les choses du mauvais côté
et j'ai ce foutu orgueil de vouloir être parfait....ce perfectionnisme qui me bouffe...
je me prend la tête pour tout (masturbation intellectuelle)
Donc,dorénavant il va falloir que je me dise:"j'ai fait ça,ce n'ai pas grave, la prochaine fois je ferais mieux" au lieu de "j'ai fait ça,j'aurais du faire ça"
Même chose pour la façon d'être.

Avec Corto nous avons mis en évidence que ma réaction au dernier coup de téléphone de ma femme à sa mère(cf post précédent) est d'ordre affectif.D'ailleurs je suis à peu près sûr maintenant que comme Stef,ma dépendance est plus affective que sexuelle.

Aussi il est évident que dans cette mauvaise passe, le cannabis ne m'aide pas ,je vais donc faire une pause de trois semaines jusqu'à mon prochain voyage (familiale celui-là).Je pose cette promesse faite à moi-même ici et maintenant.Cela m'évitera des sautes d'humeur en plus, et des prises de tête inutiles.

Je culpabilise aussi pour le forum(je vais essayer de ne plus le faire vu ce que j'ai dis plus haut)pour plusieurs choses:
je suis un peu avancé au niveau sevrage et pourtant je n'ai pas l'occasion d'aider en ce moment,je me sens vide...
en plus je pense être maladroit,peut être avec Charlot qui ne vient plus,mon dernier message était certainement à côté de la plaque...
certaines fois je voudrais aider et à la place je balance des vannes à la con.

Si vous avez des conseils,je serais preneur,et allez-y franchement, même des trucs vexants( de toutes façons au point ou j'en suis ...)
des choses qui me poussent au cul....(peut être en ai-je besoin?)
Bonjour Hippocus,
je ne sais pas si cela t'aidera, mais depuis quelques jours (et même si c'est difficile), j'ai l'impression de mieux m'assumer. Je dis les choses comme je les penses (et donc immanquablement je fais des bourdes), mais l'avantage est que je ne les rumine plus. Et je remarque que les personnes préfèrent qu'on leur dise les choses directement avec calme et forme. Je teste beaucoup à mon travail, et je trouve plus de sérénité avec mes collègues. C'est plus difficile à la maison, mais je progresse avec les enfants et ma compagne (par ordre de difficulté). J'ai souvent l'impression que l'on se prend pour des enfants, que l'on a besoin d'être rassuré (=dépendance affective ?), il faut assumer le fait que nous sommes maître de notre destiné.
Donc ne pas culpabiliser, on fait les choses le mieux que l'on peut avec les moyens que nous avons. J'estime que si l'intention est là, on ne t'en voudra pas beaucoup. Lance toi, fais toi violence. Parfois j'ai l'impression de devoir crier pour dire certaines choses à ma compagne, les mots restaient bloqué au fond de la gorge. C'est violent comme sentiment. L'autre point que j'apprends aujourd'hui est que l'on peut faire confiance aux personnes, à de rares exceptions (peut-être ai-je de la chance dans mon entourage).
Alors vas-y, fais le plongeon, on ne reste pas en apnée très longtemps.
Bon courage pour le sevrage cannabis.
Fabrice
Bonjour hippocus, voilà un moment que l'on ne s'est pas causé.

Pour ce qui est de Charlot, c'est vrai ça fait un moment qu'il ne vient plus. Peut-être est-ce à cause de toi, mais ça reste peu probable, c'est sûrement un ensemble de choses, il voulait s'investir énormément, il a peut-être touché du doigt une limite personnelle, et reviendra plus tard ou jamais, j'espère qu'il reviendra, mais dès son premier poste, il avait mis des conditions notamment sur l'âge de ses interlocuteurs, mettre des conditions, c'est pas tout à fait le "lâcher prise", j'espère qu'il reviendra, c'était un membre actif et sympathique.
Pour ta responsabilité, on ne peut savoir. La relation au forum a sa part de frustration, prenons cela comme un outil pour s'éduquer soi-même

Dernière chose, perso je n'accepte pas que ma femme me dise que je n'ai pas confiance en moi, même si c'est quelquefois vrai. Comment peut-on plaire si l'on a pas confiance en soi ? Non je lui dis qu'il y a des territoires de ma personnalité que je n'arrive pas à exprimer. Je trouve cela plus juste et ça ne ferme aucunes portes.
A bientôt.
Salut Hippocus,

on a encore guère échangé, désolé j'ai peu de temps ces jours-ci, mais je trouve que tu avances là où il le faut. Je n'avais même pas osé te proposer le sevrage de cannabis, ça me fait plaisir de voir ce projet de ta part. Ca va être dur, mais tu es dans les meilleures conditions pour le faire.

Pour ce qui est de voir la vie comme la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine, personnellement je me souviens avoir été boosté par un job que j'avais fait dans un pays en voie de développement. La moitié des employés étaient incompétents ou peu motivés pour leur fonction. Certains étaient bons. Je me focalisais sur ce qui n'allait pas. Ma superviseuse, une femme hyper positive, dynamique contagieuse, m'avait dit "quoi, sur ce projet tu as la moitié de travailleurs compétents et motivés, mais c'est formidable!".
J'ai réalisé que j'avais jusque là une attitude hyper orgueilleuse, comme si le monde ne devait être qu'idéal , tout servi sur un plateau d'argent pour que je puisse aller faire ma petite prestation brillante. J'ai sans doute eu une jeunesse très protégée, non conscient des chances dont je jouissais.

A mon avis pour toi aussi il doit  avoir des choses dont se réjouir. Et si tu es indulgent envers ceux qui ne sont  pas parfaits, tu pourras l'être envers toi aussi, qui ne l'es pas (si j'ai bien compris Wink )

A bientôt,


Corto
Merci de tout coeur à tous les trois.Je ressens qu'ici c'est comme une famille,on peut vraiment compter les uns sur les autres.

Je pense que depuis quinze ans d'activité professionnelle mes relations s'étaient trop appauvries à cause de mes deux addictions.Les quatres ou cinq premières années ça allait mais avec le temps je me suis réellement isolé.A ce stade de mon sevrage,je me prends ce fait en pleine figure.Je précise davantage:dans mon milieu les relations peuvent,il est vrai,tourner aux mondanités.On y rencontre des hypocrites,des lèches bottes,des gens superficiels,matérialistes.(mais aussi des gens très bien lol)J'ai voulu me préserver de tout ça en développant des valeurs moins "citadines".Foutaises:j'ai aussi ma dose d'hypocrisie et ça peut m'arriver de fayoter.Aussi,je suis pris dans le système de la compétition.Je n'arrête pas de me comparer aux autres,de me positionner,au dessus,ou en dessous.Ceci amène son lot de frustration,d'envie plus ou moins refoulée,et de complexes.
Maintenant je vais essayer de me concentrer sur deux valeurs essentielles à mes yeux:
1- se comparer,oui, mais à moi même dans le passé,voir le chemin parcouru et aussi ce qui reste à parcourir
2-la véritable compassion qui consiste à prendre de la souffrance des autres mais surtout en m'oubliant moi-même.

J'ai remarqué que je me plaignait moins d'être fatigué à cause des autres au travail.Comme la semaine dernière,soit ça se passe bien et c'est enrichissant,soit ça va mal et dans ce cas c'est de ma faute.Donc je ne subis plus les autres.

A ce stade de mon sevrage,je pense que le travail va essentiellement porter sur les relations humaines et le côté affectif.

Merci de m'avoir lu et bon courage à tous!
Les relations humaines et le côté affectif, c'est très très proche!
Ton analyse est intéressante, objective, sans concession et aussi constate le progrès!

je tique juste sur  "la véritable compassion qui consiste à prendre de la souffrance des autres mais surtout en m'oubliant moi-même."  Si tu veux dire que ton écoute empathique d'autrui ne doit pas être l'occasion de projeter tes propres difficultés dans la discussion, je te suis, mais si on t'imagine prendre une part du fardeau d'autrui pour le porter en silence, là ça fait un peu sacrifice chrétien masochiste! Ce n'est peut-être qu'une question de mots, mais ça me paraît significatif.

Bonne continuation,

à bientôt,

Corto
Salut Corto!

Oui je comprends bien ton message.Effectivement je ne cherche pas à porter toute la misère du monde.Quand quelqu'un me parle de ses problèmes il faut que je m'oublie complètement pour partager sur le moment la douleur,les soucis avec cette personne.
Or moi,bêtement je suis parfois gêné parce que je me compare à cette personne et je vois que j'ai moins de problèmes.Donc sur le moment c'est comme si j'aimerais avoir plus de soucis ou alors que la personne en ait moins...

Bon ça y est c'est le printemps,attention aux montées de sève.On perçoit mieux les formes des femmes dans la rue,c'est joyeux mais un peu "énervant"!
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