Dépendance sexuelle

Version complète : Métamorphose
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

Ekeiloh

Super Fabrice, on sent bien dans ce post et les autres d'aujourd'hui que tu entres en harmonie avec toi-même, et c'est une très bonne nouvelle. Comme tu dis, le rétablissement de l'autre aide l'autre à tenir le coup. Profite de cette énergie, tu le mérites.
Felicitation Fabrice et tout mes encouragement meme si je suis pas beton et a l abri de rechutes.
Merci pour ce partage,Fabrice,je te souhaites le bonheur.
La dépendance est vraiment pernicieuse. Une contrariété au travail, un peu de fatigue, de lassitude, les choses qui ne vont pas comme je voudrais dans mon couple et invariablement ma confiance qui diminue, je me trouve nul, sans intérêt, et coucou, devine qui frappe à la porte à 17H30 à mon boulot quand tout le monde est parti... Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cette impression, revue si clairement cette bonne veille connaissance. Le changement est que je vais la (est-elle vraiment féminine ? A-t-elle un sexe ?) laisser passer et la laisser aller frapper à une autre porte... A moins que... Cela fait si longtemps qu'on n'a pas passé un moment ensemble. Il y a un peu de distance entre nous depuis quelques temps. C'est toujours plaisant de revoir un bon vieil ami avec qui on a partagé de bon temps, on a toujours mille choses à se raconter. Mais ce n'est pas un ami, un ami vous veut du bien. Lui / Elle ne cherche qu'a m'humilier, je vaux mieux que cela. Alors oui, avec les personnes toxiques, il n'y a qu'une solution, ne pas le revoir. Je referme ma porte, j'ouvre un dossier sur mon ordi, j'ai encore du travail, c'est une bonne excuse pour ne pas la/le revoir; mais il faudra qu'un jour, clairement et en face à face, je lui dise qu'entre nous c'est fini  !
Et oui, toi tu es beau, et ta dépendance ne l'est pas. Ce n'est pas de l'orgueil que de le reconnaître.
Je m'aperçois que je suis à un palier.Il doit y avoir des étapes à franchir dans la sortie de la dépendance. Je ne sais pas si c'est une étape ou bien juste que c'est l'été et un nouveau rythme (moins de travail, les vacances qui se profilent). Je ressens le besoin de donner une nouvelle dimension à ma lutte contre la dépendance. Depuis quelques jours, je tourne en rond, je ne progresse plus et je sens les tentations qui reviennent. Je me retrouve dans une spirale plutôt descendante.
Je ne sais pas ce que je dois faire. Je me referme sur moi-même. Mes vieux démons frappent à la porte. J'ai besoin d'un déclic. Je pensais que le coup de pédales donné au printemps serait suffisant. Mais ce n'est pas le cas. Je ne peux pas m'appuyer uniquement sur cela, il faut continuer. Je me sens moins motiver pour me battre, combien de temps cela va-t-il durer ? Est ce que cela en vaut vraiment la chandelle ?
Je sens que l'été m'angoisse. Je devrais être heureux d'avoir un peu plus de temps pour moi, pour ma famille. Et bien j'ai peur de me retrouver face au vide. Je n'ai pas envie de planifier mes vacances et envie de laisser la place à l'imprévu, mais c'est aussi dangereux. J'en ai un peu parlé à ma conjointe ce matin...
Salut Fabrice,

je comprends bien tes angoisses face à l'été.L'été c'est un peu comme une parenthèse dans le temps ou les gens sont plus exubérants,les rapports peut être un peu plus superficiels,il y a plus de fêtes ,de boissons,on vit plus à l'extérieur.Bref,il faut s'habituer à tout ça,et cela provoque forcément un stress.C'est aussi le premier été que tu envisages sans compulsion,c'est effectivement une sorte de pallier,une nouvelle situation.Je trouve salutaires tes angoisses,cela prouve que tu es conscient du danger face à ce tournant estival.Essaie de trouver du plaisir à envisager cet été avec ta famille,et la planification se fera en suivant.

Bon courage Fabrice,ne baisse pas les bras,la lutte vaut le coup!
Les petits trucs faciles avec les enfants quand ils sont petits :
Préparation d'un pique nique et le choix de l'endroit où le manger.
le Bricolage, le camping, dormir sous la tente même dans son propre jardin.
Tout ce qui est jeu d'eau, on peut être assez tranquille surtout s'il y a du sable et la sécurité contre la noyade.
En bricolage, faire des trucs pour les oiseaux où fabriquer un truc pour le composte (pour lombric), ça c'est pas mal parce qu'après y'a un suivi.
je me souvient plus trop de l'âge, alors j'ose pas aller plus loin, il y a aussi raconter des histoire un peu longue, avec un chapitre par soir.
Si tu t'occupe bien des gamins, tout sera facile avec ta femme.
Moi je fais ça comme ça.
Merci Burrhus, cela correspond parfaitement à l'âge de mes deux enfants... Et je suis d'accord avec ta conclusion. Mon soucis est que je ne supporte pas quand les enfants commencent à s'énerver, à se crier dessus. J'ai toujours eu une enfance calme, où il n'y avait pas de cris (voire peu de parole à la maison). La vitalité de mes enfants me renvoit à cette période. Ils n'y sont pour rien, mais cela me bloque. Quand je suis en forme, ça va, je prends sur moi... mais quand je suis fatigué ou dans un mauvais jour, je préfère fuir.  Mais je progresse, je sens les mécanismes s'enclencher, et j'essaie de lutter contre. Je ne perds pas espoir.

Ekeiloh

Tu as pensé à faire une boîte à cris? Dès qu'ils commencent à gueuler, tu leur dis d'utiliser la boîte à cris, une boîte dans laquelle ils hurlent jusqu'à ce qu'ils n'aient plus besoin. C'est pédagogique, et surtout sacrement reposant. Et parfois je crois que les adultes en ont besoin aussi, juste pour décompresser !

Bon courage
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
URLs de référence