Dépendance sexuelle

Version complète : Métamorphose
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Bon... Mauvaise journée hier, porno et mb... puis lieu de drague... Pas réussi de résister. Deux contrariétés fortes le matin au travail, je me demande si cela ne me sert pas d'excuse. Je n'arrive pas à enclencher une longue période, je cale sur 15 jours.
Il y a aussi 2 jours à paris dimanche et lundi où je vais me retrouver seul à l'hôtel le soir, je commence à gamberger dans ma tête... Et je pense que c'est aussi une des causes de la rechute d'hier.
L'autre point est que sur le coup, je n'ai pas vraiment eu honte, je me suis même senti plus léger. Ce n'est que ce matin que je me suis levé avec la gueule de bois, le mauvais goût dans la bouche, l'impression d'être sale, d'avoir le corps fatigué. La méditation m'a remis un peu en place. Mais je me sens vraiment faible pour ce W.E. Je crois qu'au fond de moi, j'ai déjà baissé les bras. 3 jours pour me remotiver, je mets le compteur à 6 jours, ce sera mardi soir. Si je tiens, ce sera une grande victoire.
Si tu es à Paris 2 jours, ne laisse rien au hasard. Organise minutes après minutes ces soirées: cinéma, théâtre, concert...il y a tant de choses à faire à paris et bien plus intéressantes que de trainer dans les rues ! courage et à +.
La période est difficile avec de nombreuses tensions et pulsions sexuelles. Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas ressenti cela dans mon corps. Je suis loin d'être guéri! Mon esprit ne fait que fantasmer actuellement. Je me concentre sur l'instant, j'évite les cogitations, même si inexorablement elles reviennent. Un bout de chaire devient un sujet d'excitation excessif.
Je sens les deux jours à Paris qui approchent comme un appel. Je ne sais pas si je tiendrai. Je n'y pense pas. Je suis dans le présent. J'occupe mes heures sans penser aux heures à venir. C'est déjà une victoire. Il y a quelques mois, je serai allé sur des chats, j'aurais cherché à 'rentabiliser' mes deux nuits à Paris. Pour l'instant, rien de cela, je me concentre sur ma famille: ballade en forêt, cuisine... Demain soir, je vois une amie à Paris, je vais essayer de ne pas craquer. Rien de prévu lundi soir. Je vais voir si il y a quelque chose de bien à faire, mais en aurais-je le courage... je ne me pose pas la question. Ne pas penser, simplement être et ensuite agir.
Pour une fois, j'ai l'impression que si je craque à Paris, je vais tromper ma compagne. C'était le cas avant, mais je n'en avais pas vraiment conscience.
J'espère simplement que la tension est due aux jours à venir à Paris, et non un retour en arrière.

Ekeiloh

Ça n'est pas un retour en arrière. Tu le dis toi-même: CETTE FOIS, si tu craques, tu vas tromper ta compagne. CETTE FOIS. ça veut bien dire que quelque chose change en toi. Même si c'est difficile, même si ça ne va pas aussi vite que tu le voudrais, ça bouge. Pas de retour en arrière, juste une adaptation à faire au pas en avant.
Me voilà seul dans ma chambre d’hôtel. La première soirée est passée sans soucis. J'étais convaincu que j'allais rechuter, toutes mes pensées pendant la journée était dirigée vers ce but. Puis j'ai dîné avec une amie, et en sortant je suis rentré calmement mais résolu à mon hôtel. J'étais heureux en marchant dans les rues, j'étais calme. Il reste encore demain. Mais ce soir, je n'ai envie que de parler du présent. Je me suis concentré sur l'instant présent et il n'y avait pas de place pour ma dépendance. J'ai simplement dit 'non merci, pas maintenant'.

Ekeiloh

C'est super: le présent et rien que le présent. Tu gères la fougère. Je crois en toi, même dans les moments ou tu doutes.
J'ai craqué sans combattre. Nul, pas la force de résister à la vague qui a tout emporté. J'ai honte et le sentiment d'être moins que rien. Je n'y arrive pas ! Oui je sais, je progresse, mais ce boulet est toujours là et me tire vers le bas, voire me fait couler.
Je suis fatigué, je voudrais que tout cela cesse. C'est à moi de décider, c'est moi qui est le choix. Ma dépendance, c'est moi. Ce soir, j'ai de nouveau touché le fond dans le glauque. Comment puis-je tomber si bas ?J e ne sais même pas si j'ai pris du plaisir. Les digues ont lâchées. Je suis loin d'être rétabli.
Voilà, je vais dormir et repartir demain avec le sevrage et la volonté de casser cet maudite spirale.
Bonne nuit à tous.

Ekeiloh

Tu t'attendais tellement à chuter, tu t'y es tellement préparé que ça aurait été étonnant que tu ne craques pas. Tu es un être humain, et demain est un autre jour.

Laisse le sommeil te réparer. Demain tu commences une nouvelle vie: celle qui correspond à ce sevrage. Ne te dis pas que si tu es seul tu vas craquer. Dis toi que waw, demain tu ne vas pas chuter, c'est formidable !

On est avec toi.
La nuit n'a pas effacé les traces de la veille...je dois travailler pour savoir pourquoi je n'arrive pas à tenir sur de longues distances et pourquoi lorsque je suis seul, c'est trop difficile 
Je change et il y a en moi une résistance au changement. Je dois accepter ce qui se passe dans mon corps, dans mon esprit, M'acceptet tel que je suis. Ce n'est pas me prouver que je suis capable qui est important (même si j'en ai besoin pour mon estime), mais c'est accepter qui je suis
J'en suis encore loin, pas à pas... Et avec régularité, ne pas perdre espoir. 
J'ai hésité avant de mettre ce post. Ce matin, je suis plus bas que bas. Un petit rouge-gorge m'a permis de venir au travail, c'est la seule note colorée dans ce début de journée.
Je me complais dans ma dépendance. C'est si simple de se dire que l'on est dépendant, d'avoir mis un mot sur mon problème. Je suis malade et ce n'est pas de ma faute (cela me permet de tenir).
Je n'ai aucun courage. Lundi, j'ai lamentablement chuté. Je suis allé sur des sites de rencontre, j'ai eu un plan avec un mec. Puis cela ne m'a pas suffit. Je suis allé dans un club, il était fermé, pas de soucis, il y a toujours un bar bien glauque d'ouvert... J'en suis sorti à minuit, et cela ne m'a pas suffit, je suis allé dans un autre. C'était encore plus glauque. Toujours plonger, me retrouver avec ces autres hommes qui recherchent la même chose que moi. Aucune humanité, juste du sexe pour le sexe, c'est sale, c'est puant. Lorsque je suis sorti, j'ai pris un taxi pour foncer à l’hôtel, j'ai à peine eu le temps d'ouvrir la porte, que j'étais déjà sous la douche. Aujourd'hui, encore, je me sens sale. Je n'ose même plus regarder ma conjointe.
Qu'est ce que je recherche dans tout cela ? Pourquoi je n'arrive pas à reprendre le contrôle, à me dire stop ! J'aurai pu arrivant devant le club qui était fermé faire demi-tour. Non, aucune volonté. Pire je me demande si je ne suis pas un peu fier d'exposer ici cette nuit. Voyez ce que je suis capable de faire, voyez comme je suis grand et comme je suis moins que rien.
J'avais besoin de le dire. C'est fait et c'est dit. Maintenant je dois continuer, relever la tête.
Repenser à ce petit rouge-gorge qui est venu se poser ce matin dans le jardin alors que j'étais seul chez moi à me morfondre. Ce trait de lumière m'a sorti de cet état. Je me suis levé et je suis parti travailler. Je ne vais surement pas faire grand chose, car je n'ai pas la tête à travailler, mais c'est toujours mieux qu'être chez moi.
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