Dépendance sexuelle

Version complète : Métamorphose
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c'est l'étape. Je ne le conçois pas moi même autrement. Elle est nécessaire. " Le sevrage rien que le sevrage".
J'ai retrouvé ça dans le forum de Thump4 qui a semblé t'être d'un précieux soutien.

"Je ne sais pas exactement quand finit le sevrage et quand commence l'établissement de la sobriété. Bien sûr ce ne sont que des concepts. Leurs lignes peuvent bouger. Mais de manière simple, je définirais le sevrage comme : 

- un processus et une période de désengagement d'un besoin dont il est nécessaire de se défaire pour grandir.
Et la sobriété comme : 
- un mode de vie sain et élégant d'où est bannis -ou tout au moins minimisé- le recours aux produits et comportements toxiques. "


j'ai trouvé ça très juste et très pertinent. ça l'est en tout cas pour moi. La notion de "période de désengagent " mérite une attention particulière. 


j'y réfléchis à l'heure actuelle.
J'ai repris le rythme et la dynamique du sevrage. La semaine qui vient devrait être sans tentation, me retrouvant en vacances dans un coin sans réseau et assez paumé... Je suis actuellement dans une phase de confiance en moi et dans l'avenir.
Je m'aperçois aussi que je suis en train de bouger sur mes valeurs. J'ai de plus en plus d'être proche des gens, de faire des activités qui me rapprochent des personnes et me permettent des aider. Ce besoin est assez fort. J'en suis conscient avec ma présence sur ce forum (un peu trop, mais j'y suis bien), et mon implication dans diverses activités (ce qui m'interroge sur mon travail). Tout cela renvoie à mon fort besoin de reconnaissance.
Ce matin, je suis confiant, mais il y a une angoisse assez forte en moi, l'angoisse de partir pendant une semaine, de m'éloigner du forum. C'est une bonne chose cet éloignement, mais...
Bon je vais essayer de profiter des vacances, de ma famille, prendre du temps pour méditer, pour bouquiner et aussi simplement me reposer.
Fabrice la présence ou non du réseau ne devrait pas être un problème. Pas plus que l'existence ou non de lieux de rencontres. C'est non ! Pas d'applis, pas de détours,  rien tant que le servage n'est pas fait ! La confiance doit te fournir la pêche de rester droit dans tes objectifs.

Et l'éloignement ça va aussi être l'occasion de te poser l'esprit ailleurs que sur tes problèmes. Une sorte de libération pour penser à autre chose. Te focaliser sur les instants présents que tu vas vivre ! N'est-ce pas le but de la pleine conscience ? Vivre pleinement l'instant ?
On n'est pas condamné à ne vivre qu'avec  ou contre ou en dépit ou malgré ou qu'à travers nos problèmes ou notre addiction. 

"Il n'y a que le sevrage et rien que le sevrage"

t'es sur la bonne voix, t'es entouré, tu vas réussir.

PS. Je fais le fier mais moi j'ai du mal avec la pleine conscience et les méthode  méditation... à ton retour j'aurais vraiment besoin d'un topo pour les nuls !

Ekeiloh

Si tes valeurs bougent, c'est que ta dépendance s'éloigne et que ton rétablissement avance. Bon courage pour cette semaine, mais tu l'as dit: tu as confiance en toi et en l'avenir. C'est le plus important, l'une des rares choses dont nous avons besoin.

Par ailleurs j'ai participé à une séance de méditation pleine conscience collective. Peu convaincue, ce n'était pourtant pas si éloigné de ce que je pratique seule, peut-être y avait-il une dimension un peu ésotérique à laquelle je ne m'attendais pas, peut-être aussi que certaines personnes venues assister à la séance n'étaient pas très... concentrées disons, ce qui est dommage pour de la pleine conscience. Enfin bref, je continuerai et avancerai de mon côté Smile

Quant à toi, ben justement tu as la méditation. A chaque fois que tu revenais vers le forum en disant "j'ai rechuté" ou bien "ça ne va pas", tes messages s'accompagnaient du constat que tu avais un peu délaissé a méditation, que tu devais reprendre plus sérieusement. Ne fais pas cette erreur encore et encore ! Profite de cette semaine de vacances pour méditer, garder possession de ton corps et de cett espoir et cette confiance que je sens en toi. Tu as les ressources pour le faire, tu dois juste trouver l'équilibre.

Et puis éloigné du clavier mais pas de la pensée, nous attendrons tes bonnes nouvelles à ton retour !
Depuis quelques jours, je ressens en moi des tensions contradictoires: d’un coté l’espérance de sortir de cette dépendance et de l’autre une tristesse qui colore en gris ma vie.

Je suis dans une dynamique dans mon sevrage, la méditation est un point d’ancrage essentiel pour moi. Elle me permet de tenir bon. Le sevrage se passe sans envie particulière, mais aussi sans passion (il me manque le piment du sexe, ou le piment simplement).
Fr-Ed, j’ai beaucoup réfléchi sur la notion de combat. Le titre de ‘Warrior’ m’a pas mal aidé à reprendre. Mais je ne suis pas un soldat. C’est trop violent pour moi. Face à la victimisation dans laquelle je me complais, je ne dois pas répondre par la bataille. Je veux simplement être, exister comme je suis avec mes valeurs. C’est un combat contre moi-même (j’ai l’impression de ne pas être clair).
J’ai décidé de continuer à me centrer sur le plus important:
(1) mon sevrage, pas d’entorse. Je fais tout pour tenir. 'Le sevrage, rien que le sevrage'
(2) profiter de mes enfants (=être disponible quand je suis présent, c’est plus en terme de qualité que de quantité de présence). J'en tire un bien-être, une motivation, une meilleure estime de moi.
(3) Organiser mont travail en tâche exécutable facilement (du moins certaines) pour être satisfait de mon travail à la fin de la journée (j’ai avancé). De me concentrer sur ces tâches.

Je mets de coté mes question concernant ma relation avec ma compagne, je vais laisser venir sans me poser de question, chaque chose en son temps.
Hello à tous,

un petit point avant le W.E. (je vais essayer d'être moins présent ce W.E.). Le sevrage se passe bien, encore 5 jours avant les 30 jours, et pas de raison de m'arrêter en si bon chemin.
Je suis très tendu actuellement, à la limite de la douleur (dans les jambes, dans les dents...). Il faut que je me relaxe, mais cela ne se décrète pas. 

Je m'aperçois que j'ai un rapport un peu compulsif avec mes messageries et le forum. Il me faut surveiller ce point. J'ai trop régulièrement besoin d'ouvrir mon navigateur pour voir si j'ai de nouveau message, si il y a des nouveaux messages sur le forum. Quand je suis quelques heures sans messages, je me demande si il n'y a pas un problème sur le serveur. Je crois que je ne peux plus vivre sans ma messagerie... GRRRR, c'est moins gênant que le sexe ou le porno, mais ce serait mieux sans...

Je vais rentrer dans la zone où je rechute normalement, mais pas d'envie... Je sens que je suis à un palier dans mon rétablissement, il me faudrait passer une nouvelle étape. Je ne sais pas trop quoi. Besoin d'énergie vitale, aller plus loin que le sevrage, profiter plus de la vie, me mettre moins de pression, être plus dans l'être que dans l'agir. Difficile à déterminer. Un peu le brouillard. Je sens ce besoin, mais je sens aussi le besoin de prendre mon temps et de ne pas trop me bousculer.

Bon W.E
J'approche de l'objectif que je mettais fixé (30 jours). Or, les questionnements de FrEd et Jan et mes rechutes souvent après la réalisation de cet objectifs m'ont amené à prendre une décision toute simple. Je viens de repousser l'objectif avant de le réaliser. J'ai besoin de voir le chemin parcouru (nombre de jours de sevrage), mais je ne veux pas me poser la question de l'après sevrage: en fait pour moi le sevrage se vit au jour le jour (AUJOURD'HUI = SOBRIETE). De plus, lors du W.E. en Sologne, je me rappelle des propos de Mondon qui disait qu'il n'y avait pas de fin dans le rétablissement, il s'agissait d'une marche (une odyssée) vers la découverte toujours plus passionnante de soi et de la vie (c'est comme cela que j'ai fait mienne les paroles de Mondon... ). Voilà, donc ce matin, j'ai mis mon objectif à 50 jours. Je continue.

Ce matin, j'ai entrevu pendant quelques secondes ce que peut-être le bonheur. Ce fut simple et agréable. Il faisait beau, j'ai ouvert la fenêtre, regarder ma conjointe partir au travail, un des mes enfants courir dans le jardin. Là, dans ma chambre à les regarder, j'étais heureux, en paix avec moi-même. Je capitalise sur ces moments, je les accepte, je les mérite. Il y a aussi la tristesse, je ne l'oublie pas, mais je fais un peu de place pour le bonheur, un peu de place pour profiter de la vie.

Ce matin, j'ai ressenti un sentiment fort pour ma compagne. En fait, je m'aperçois que je ne sais pas ce qu'aimer veut dire. Je ne sais pas ce qu'avoir une relation avec des personnes veut dire. Je parlais de confiance dans mon post tout à l'heure pour Ekeiloh. Je m'aperçois qu'il m'est difficile de faire confiance aux gens, de me dire que je suis une personne 'intéressante'. Je suis vraiment un handicapé du relationnel: soit c'est la boulimie sexuelle (multiplier les partenaires), soit l'anorexie sentimentale (ne pas m'ouvrir aux autres). C'est compliqué, mais pas ingérable. J'espère.
Bonjour,
oui j'ai aussi le sentiment que le compteur est un outil mais que chque jour passé est une victoire. Pour tes ressentis, il me faut beaucoup pensé au mien. Il faut apprendre à s'écouter et à devenir soi-même. Ma psy m'a dit samedi que j'étais un handicapé relationnel. Je vois que cette pathologie est partagée.Big Grin

Ekeiloh

Félicitations pour ton instant de bonheur. Je me dis souvent aussi que je ne sais pas ce que c'est qu'aimer, mais je crois qu'on fait du mieux qu'on peut, avec les outils qu'on a. Et que pour l'instant, ça correspond à l'amour qu'on peut donner. On suit un chemin pour savoir aimer mieux, et c'est grâce à ça qu'on peut vivre des moments de bonheur.

Bon courage pour tes 50 jours on croit en toi ! Et on se rétablit ENSEMBLE
Salut Fabrice,

félicitations pour ce sevrage. je parle des 30 jours... Et tu dis le prolonger pour éviter l'après... Mais tu crois que c'est possible de repousser en permanence, de prolonger indéfiniment un traitement , de vivre uniquement sous couverture médicamenteuse sans savoir si on est encore malade ou pas ?

Quand je parle de l'après, c'est ça en fait qui me pose problème, question... comment je vais être ? Autre ? Changé ? Libéré... Moi j'ai envie de savoir...et à ce moment seulement je pourrais savoir... Ou alors je m'écoute pas assez pendant mon sevrage...Pourtant j'ai l'impression que les mauvaises habitudes les mauvais réflexes sont pas là, l'état d'esprit d'avant est parti...

Tu m'inquiètes... Ou alors je comprends pas....



PS: si c'est juste pour avoir un compteur plus gros que le mien c'est pas de jeu !
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