Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Julien
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Bonjour Julien. Comment vas tui ? Il y a longtemps que tu ne donnes pas de nouvelles !!
Salut Fred, oui voici un moment que je ne poste plus ici, car je remarque que de venir régulièrement, me pousse inconsciemment à alimenter ma dépendance, en me rappelant que je suis en sevrage.
Alors que lorsque je n’y pense plus, les jours défilent sans que je m’en rende compte.
Aujourd’hui, je suis à 19 Jours sans pornographie, et 15 Jours sans masturbation, c’est pas facile mais je tiens bon.
Bonjour tout le monde.

Aujourd’hui, je viens de battre mon record de jour sans masturbation, 21 jours.
Et 26 Jours sans pornographie.
Depuis mon inscription, en Janvier 2012, je n’avais jamais dépassé 20 jours sans me masturber, et ça qu’une fois en 2 ans et demi.
Si j’en suis là aujourd’hui, ce n’est pas par mes propres mérites que j’y suis arrivé, mais pas pur grâce de Dieu, qui donne à qui lui demande.
Je lui ai demandé cette grâce, de me guérir de ce vice, chose que je n’avais jamais fait auparavant, préférant m’appuyer sur mes propres forces.
Mais force est de constater que j’allais d’échec en échec, alors qu’aujourd’hui j’avance sereinement dans la paix et la joie malgré mes difficultés, et ma solitude qui me pèse par moment.
A bientôt.
Mince Julien, c'est super!!

Bravo à toi pour cet effort. Ces journées, qu'elles soient faciles ou pas sont pour toi, tes victoires, des raisons d'être fier et d'avancer. Bravo à toi (bis)
1 mois aujourd’hui sans pornographie et 25 jours sans masturbation.
C’est toujours un cap de passer le mois, mais comme c’est la première fois pour moi, je ne sais pas trop comment gérer ça.
Je me concentre sur l’essentiel, je reste en prière et je garde une attitude d’humilité en espérant continuer mon chemin.
La nuit dernière fut difficile, à cause de la chaleur, je n’arrivais pas à dormir, je tournais en rond et j’ai éjaculé accidentellement une première fois, pour me masturber encore 2 fois après ça.
Il y avait peut être un trop pleins me concernant, bien que je me sentais capable d’aller plus loin.
La faute à la chaleur, je dirai.
J’en étais à 29 Jours sans masturbation, dans la chasteté la plus complète.
Par contre je continue mon sevrage de pornographie qui pour l’instant ne bouge pas d’un iota.
Déjà, tu as pu t'arrêter à 3 masturbations d'affilées, ce qui est pour toi un progrès.
Continues tes effort, ils ne sont pas en vains.
Salut Julien. Quelle persévérance en toi. Bravo. Tu y arriveras, c'est certain. Je crois qu'une fois que l'on a commencé la route, on ne peut plus s'arrêter et on avance. Bon courage
Plus de 3 ans que je n'étais pas venu sur ce site... que le temps passe vite.
J'aimerais vous dire que ca va mieux, que j'ai vaincu mes vieux démons, mais ce n'est pas le cas malheureusement.
Beaucoup de tentatives, des périodes de mieux, mais encore et toujours des rechutes.
La dernière en date aujourd'hui, après une petite semaine d'abstinence.
Le soucis c'est qu'à partir d'un certain stade, je vis des crises d’angoisses, un mal être général qui me pousse à tomber pour avoir un peu d'oxygène, bien que trompeur bien entendu.
En relisant mon sujet, j'avais même oublié que j'avais pu tenir 29 jours sans masturbation, et pornographie , dans une chasteté la plus complète . Ca fait des lustres que ça ne m'est plus arrivé.
Salut à toi. Moi aussi, ça fait très longtemps que je ne suis pas venu sur le fofo. J'y étais actif entre l'ouverture et 2010. Après 4 ans d'activisme assez forcené, il était temps de changer d'air. Je radotais. En ce moment, ça va plutôt bien. De moins en moins de dérapages. Même si ça m'a pris un demi-siècle pour en arriver là, j'observe des progrès.
Je lis en ce moment un roman qui se passe en partie dans un groupe Alcooliques Anonymes imaginaire de Boston, groupe nommé « Ca fait chier mais faut pas boire quand même ». (c'est vrai qu'en AA on nommait les groupes, j'avais oublié, ça fait un moment que je n'y vais plus : 25 ans de sobriété au compteur, là aussi faut laisser la place aux d'jeunz's. 

Le narrateur observe "que la plupart des accros à une Substance sont aussi accros à la pensée, c’est-à-dire qu’ils ont une relation compulsive et malsaine avec leur propre pensée.

  Qu’aucun individu suffisamment asservi à une Substance pour souhaiter se défaire de son addiction et ayant réussi à s’en défaire, à rester clean pendant un temps, mais ayant pour une raison ou une autre replongé ne s’est déclaré satisfait de l’avoir fait, d’avoir replongé et de s’être ré-asservi ; jamais. 

Que Dieu – sauf si vous êtes Charlton Heston, ou dérangé, ou les deux – s’exprime et agit par l’intermédiaire des êtres humains, si Dieu existe.

Que Dieu peut considérer la question de votre croyance en son existence comme tout à fait secondaire dans la liste des choses qui l’intéressent chez vous. »

Pas mal. Evidemment, ça me fait marrer parce que je connais bien les groupes d'abstinents. Les vrais, pas les virtuels. T'as jamais essayé d'aller en DASA ? c'est revigorant, même quand il s'en exhale une tristesse à tomber du camion.
Je suis pas un grand consolateur.
Les dernières personnes que j’ai essayé de consoler sont au CHU en soins intensifs au pavillon des burn outs.
Comme j’ai fait des dépressions à répétition ces dernières années, avant d'être dépisté bipolaire et de contraindre mon psy à me prescrire du lithium, j’ai tiré quelques sonnettes virtuelles, et un copain m’a écrit un jour :

D'où : éviter la prospective comme la peste. C'est en partie, je pense, le fondement de la méditation de pleine conscience, qui consiste à ne pas se prendre la tête et, au minimum, tenter de se rappeler chaque fois qu'on se la prend, qu'on ferait bien mieux de respirer un grand coup et d'observer sa respiration au niveau du nombril, ou toute autre activité qu'on est en train de faire. C'est déjà un truc utile, de pouvoir rester quelques minutes, lorsque ça ne va vraiment pas, sur l'observation de la respiration.

Une autre méthode qui a une efficacité certaine contre la dépression, c'est l'exercice physique. De nouveau, le principe est de mettre son énergie ailleurs que dans la cervelle.

En fait, - ce qu'on peut constater régulièrement lorsqu'on a une femme qui vous raconte le soir au souper des tas d'histoires de névropathes (la femme de mon copain est psy) -, c'est qu'il y a effectivement une solution mais que la personne refuse de la voir. C'est souvent le refus de la solution qui crée la pression. Il ne s'agit pas de forcer la personne à regarder la solution, ou à la chercher, ça ne sert à rien, elle n'entend rien, ne voit rien, ça augmente la pression, ça retarde le processus. La guérison intervient simultanément avec le fait que la personne trouve la solution comme elle trouverait une pièce de monnaie sur le trottoir. Le coup de Sherlock Holmes et son violon, en quelque sorte. Encore une fois, le fond est de regarder ailleurs que là où ça fait mal.

Le problème des psys, c’est que quand ils ne connaissent pas la cyber-addiction sexuelle, ils ne savent pas quoi te proposer.

Ca les trouble, c’est tout.
Alors qu’en fait, ça doit se traiter comme n’importe quelle addiction :
acceptation de la toxicité du produit, sevrage, thérapie, rétablissement.
Et contre l’ivresse de l'illusion de la possession sexuelle (liée au prétendu « pouvoir » (hum hum) masculin), le rappel de l’humilité : une femme, une vraie, ça se mérite.
Voilà pour ce soir.
Assorti du paradoxe du jour, car je suis en forme : 
Serre les fesses, ça va passer.
Et va lire le topic de Tiago, il a une analyse psychologique très fine des déterminismes de ses comportements, ce qui lui permet de les changer, un jour à la fois.
a+
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