Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de RedMoon
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Difficile de récuperer de mes excès du week end. La fatigue générale a insidieusement pris le dessus sur l'envie d'avancer. De fait je perds du temps j'avance plus et je tourne en rond. Je recherche le contact des gens mais ma nature solitaire fait que je n'obtiens pas les resultats escomptés. Tout au plus me trouvè-je confronté  des discussions ennuyeuses qui m'epuisent. Il est grand temps que je mette de l'ordre dans mes relations. Car je ne suis pas tres efficace pour communiquer et j'entre en conflit facilement. Il n'est pas rare de n'etre pas d'accord avec les gens, mais sous l'influence de certains groupes, je me sens vite submergé et dans l'incapacité à m'exprimer. Ce qui est completement opposé au but initial, c'est a dire rencontrer des gens. En depit ou a cause de mon attitude conciliante, j'ai le sentiment que les gens ont peur d'entrer en contact avec moi. J'aurais envie de changer mais je n'y parviens pas. C'est que mon profil relationnel n'est pas adequat en certaines situations. Ca ne peut qu'etre un frein a mon elevation spirituelle et emotionnelle et a ma guerison. 

Quand je suis conciliant, on me lache pas la grappe et quand je suis direct on me fuit ! Le juste equilibre n'est pas loin mais il demande que je renonce a des relations que j'ai depuis des années. Ou du moins que je me conforme a une hygiène de vie qui reduisent le nombre de ces frequentations à a peu prés zéro.

Je ne penses pas avoir très bien saisi la manière dont tu vis tes relations sociales, toutefois ton cas me fait penser au mien.      Moi aussi j'ai longtemps eu un problème relationnel que je nommais et que je pouvais décrire, excuser par dix milles adjectifs comme la solitude, des mauvaises fréquentations etc. Mais j'ai dernièrement compris une chose, un seul mal se cache derrière cela notre orgueil. Cela peut te paraître bête ou anodin, je le conçois donc je m'explique :Tout d'abord je suis croyant et cela seulement depuis 1an et des poussières et pour moi et beaucoup d'autres l'orgueil est à la source de toutes nos frustrations et problèmes. Ici, c'est lui qui nous fait snober certaines personnes et conversations, couper la parole aux autres, les prendre de haut et qui nous empêche de construire une relation amicale saine d'égal à égal. C'est l'origine de tout ce qui peut nous séparer, nous éloigner de nos alter ego en ne les reconnaissant pas comme un autre moi d'égal valeur.Je fais un réel travail d'humilité et de remise en place de moi-même, qui m'a permis cette année de nouer plein de nouvelles relations avec parfois des personnes vers qui avant je n'avais et je ne voulais avoir aucune affinités et au final je me rend compte à quel point ces relations même éphémères mais bien entamés sont riches en chaleur humaine et bénéfiques pour l'épanouissement personnel. Car c'est en cofrontant notre propre subjectivité à celle des autres que l'on apprend à relativiser notre propre existence, désirs ... Ainsi peut-être que je suis à côté de la plaque dans ton cas, mais je pense que le problème n'est pas là où tu le crois. C'est pas voilà j'ai un prob je suis soit comme sa soit comme sa... Ok t'es peut-être bipolaire mais je pense qu'y a pas à tourner autour du pot à ce tâter sur comment concilier ses 2,3,4 personnalités dans les relations sociales. Le vrai soucis et la vrai racine dans tout contact avec un autre être humain c'est l'orgueil qui est au centre uniquement. Apprendre l'humilité et la travailler permet de s'ouvrir entièrement aux autres et cela se sent tout de suite et instaure un réel climat de confiance et de paix quelque soit la personne en face.  

Bien à toi

Ah ok l'humilité... j'ajouterai si t'y vois pas d'inconvenient la confiance en soi, dont je fais au moins aussi defaut. Aujourd'hui 12 jour depuis ma dernière rechute, j'ai eu une alerte assez serieuse, c'est pourquoi j'interviens, a base d'une joueuse de tennis connue dont j'ai entre aperçu la photo. J'ai mis quand même quelques minutes  a realiser ce que cette photo aperçue 15sec au max provoquait en moi.Et je me suis rappellé ce qu'a dit Mondom au sujet de la feminité. D'ailleurs comme j'evoque la question je me dis :"faut vraiment que je fasse gaffe avec ça ! Ca m'a renvoyé a des schémas d'auto-excitation face auquels, retrospectivement, j'ai su, pour le moment, me montrer vigilant.Je sens par ailleurs que j'en suis a la première vrai phase cruciale de mon sevrage depuis ma dernière rechute, puisque jusqu'ici j'avais tres bien su eviter ou contourner tous les obstacles. Dans mes recentes rechutes, j'étais passé outre plusieurs alertes de ce style, alertes qui progressivement s'etaient intensifiées pour finir en séances porno/branlette.

Et comme je voudrais pas me faire avoir benettement pour la nième fois, je dois imperativement me rassembler. Ne serait-ce que parce que le processus décrit plut haut m'a couter 1 : une certaine frayeur inutile, 2 : un certain temps pour me calmer, 3 : le temps d'un post sur ce site dont j'aurais pu m'abstenir si j'avais été parfaitement clean. 

Comme d'hab, pas de taf donc pas mal de temps a gamberger, a essayer de rassembler mon energie sur les choses importantes. Ce matin assez difficile, reveil trop tot envie de replonger plutot que de faire des cv. resultat, ni l'un ni l'autre. Mal dans mes baskets je suis sorti un peu contrarie d'avoir tourne en rond. En revenant j'avais telecharge par erreur un mauvais fichier et je suis tombe sur un porno gay. J'ai visionné quelques images par curiosité. C'etait inutile et debile. J'ai été choqué par leur contenu et je me suis demeuré interdit pendant 30 secondes, le temps que ça a duré. Pas d'excitation, un vague degout, j'ai su laché prise. Quelques respirations profondes et quand j'ai recouvré ma clarté d'esprit, j'ai su dire stop. J'avais plus important et plus interessant a faire. Un episode du a un etat de desoeuvrement passagé, qui m'a fatigué plus qu'autre chose et qui m'a rappelé a quel point la chair est faible, et la volonté pas toujours a la hauteur.
quand tu seras sevré, le porno hétéro te fera le même effet. (à part que tu éviteras d'en regarder...) La question qui devrait hanter le dépendant ado ou adulte, c'est "combien de temps faut-il pour pouvoir laisser trainer un regard amusé à la devanture du rayon hot du marchand de journaux à l'idée de ce que la frustration peut faire vendre ?"En attendant, médite sur le dégoût !
Si tout allait bien dans ma vie je ne serais pas sur ce forum. La porno-dependance n'est qu'un aspect de ce qui doit etre ameliore dans ma vie, et ce forum a tendance a focaliser sur le sujet et  c'est logique puisque c'est son but. Mais prendre du recul ne signifie pas se voiler la face, c'est aussi l'opportunite de vivre sa vie sous un autre angle que celui du porno. Et tout bien pese, on a tous des quantités de petites ou grosses imperfections qui necessitent autant voire plus notre attention. Et souvent le mal-être psychologique, et parfois physique, peut etre eradiqué si on prend le taureau par les cornes dans les autres domaines laissés en friches depuis longtemps attachés a notre vie. Le sevrage ne doit pas etre un boulet qui empeche de respirer.  
Bien sûr. Qui s'occupe trop de clés devient serrure.N'empêche que c'est un peu comme dans la blague sur le Rasta qui cesse brusquement de fumer de l'herbe et qui se dit " mais qu'est ce que c'est que cette musique de merde ?"

Bonne continuation.

Pas mal la blague. merci...Pas fait grand chose depuis hier midi. Apres un samedi a travailler, le dimanche matin j'ai fait du sport, je me suis d'ailleurs un trop fatigué, volontairement, car l'apres midi j'ai été incapable de me devisser de mon fauteuil devant la télé, a par pour une sieste. Heureusement, y'avait du sport a la télé...J'ai eu quelques pulsions, normal apres 17jours, quelques regards un peu appuyés sur certaines parties de l'anatomie féminine, que j'ai vite réprimés. C'est le probleme de laisser son esprit vagabondé, et c'est souvent du a trop de sport car je me sens frais physiquement et quelque peu echaudé par la decharge d'endorphine après, et surtout defois dans la tête, y'a plus personne aux commandes.Alors me suis reposé, le dimanche c'est fait pour ça pour être en forme demain.

  

Bientot le cap des 3 semaines. J'ai régulièrement l'œil torve qui plonge vers le bas des reins ou dans les décolletés. On se refait pas (vite). Cela dit il semblerait y avoir une légère, presque imperceptible baisse de l'excitation par rapport à la semaine dernière. La plupart du temps mon esprit tourne le dos aux grosses provocations. Enfin quand c'est possible. J'ai moins de cauchemars crus, mais me reviennent parfois des images d'un passé plus lointain, celui ou je n'avais pas conscience d'être atteint par cette chiotte. Il n'y a pas grand interet a les raconter, elles racontent toutes la même chose... Le sport me fait du bien, je renoue avec la forme, et aquiert une certaine regularité dans l'effort, shéma que j'ai tendance a reproduire dans mon travail quotidien, avec quelques véléités parfois deroutantes, je suppose que c'est du au manque d'assiduité chronique dont j'ai fait preuve jusque là.Bref, ça va, sans plus, ni trop grosses deprimes.
Aïe, aïe, aïe... Difficile de rester detendu avec les gens autour quand une belle femme urine dans la piece à coté mal insonorisée, ou le silence ambiant permet de deviner chacun des gestes : là, elle s'asseoit sur la cuvette, la elle remet son slip, ça doit etre du conton d'apres le claquement... Et la ben elle tire la chasse, etc. Aurais-je raté ma vocation d'urologue ? C'est certain... C'est génant quand même vous ne trouvez pas ?
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