Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de RedMoon
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27
Comme quoi faut pas crier au loup. Hier j'ai encore fait le con. A se demander si c'est pas ce forum qui me met des idées tordues dans la tête. En fait non c'est autre chose. J'etais frustré pour tout un tas de raisons et resultats, avec en plus de la fatigue, un manque de recul général, et une grosse flemme. Ca plus un certain isolement contre productif. J'ai fini par me sentir comme engendré par ma propre connerie, une fois que j'avais relache toute vigilance et perdu toute notion de temps et de controle. Faut dire qu'en ce moment je suis malade, ne angine carabinée, et que j'ai beau dormir 10 heures par nuit je suis toujours aussi crevé. Bref avec un peu de courage et de lucidité, je sais que je suis capable de beaucoup mieux, même dans cet état. Alors aujourd'hui  le fait que j'ai peu dormi parce que j'etais malade etque j'avais plein d'image de cul dans la tête, le resultat a été que j'ai eté compulsé de spasmes, avec une envie de baiser tout ce qui bouge. Ben forcément quand on joue au con. Aucune energie, et la vision de ma vie qui defile en position de spectateur plu que d'acteur. 

Bref me suis encore sabordé en pleine periode ou j'allais de mieux en mieux grace a l'abstinence. Non rien a faire, j'ai fini par me replier sur moi et par craquer. Etat de fatigue particulièrement prononcé ce soir.

Tot ce matin j'ai vu le docteur qui m'a prescrit un traitement bien raide pour me soigner. J'ai passé lereste la matinée au lit. Apres le repas du menage, de la lecture tout ça dans le calme qui m'a vraiment fait du bien. Demain matin je sais pas si je serai en etat de travailler, car je sens bien que je suis pas totalement remis.
Encore cette creve qui traine et me cloue sur place. Et pour ne rien arranger evidemment, j'ai rechuté vendredi dernier. Bref chui toujours le dernier des cons qui regarde pas la verité en face. Enfin faut dire que defois la verité ça fait peur. Malade au lit toute la semaine, et pas de signe d'amelioration. C'est vraiment la merde. Je touche le fond. Comment y font les autres pour vivre ?! Qu'est ce qui fait qu'ils ont envie de se battre plutot que de rester coucher ? Je me suis encore un peu trop negligé ces temps ci et le resultat c'est l'etat de merde dans lequel je suis a nouveau. C'est vrai que d'arreter la branlette ça fait du bien. Parce que cumulée avec les journées au pieux, et l'impossibilité de vivre pleinement avec les autres parce qu'on est doublement voire triplement handicapé.Voyant que mon etat s'ameliorait pas j'ai mis le nez dehors un peu aujourd'hui quand même. Resultat, je pleure ma mère de voir toutes ces filles magnifiques hors de portée, vu que je suis vaseux comme un goulot a chiotte pas recure depuis 1969.C'est pitoyable la condition humaine qu'est ce que vous voulez que je vous dise. Bon enfin j'arrete vu qu'en général s'appitoyer c'est comme pisser dans un violon, et c'est même pâs drole.4em jour d'abstinence, j'etais pas chez moi. Je vais en profiter pour me soigner. Et repartir sur de bonnes bases. 

PS : il n'y a rien que je trouve plus insupportable qu'un ordinateur quand je suis malade.

Et l'apitoiement, cela fait aussi partie de la maladie. Non seulement, cela ne sert à rien, mais cela ne fait qu'ajouter du poison dans la tête. Comme le ressentiment, cela fait partie de ces drogues émotionnelles dont je dois aussi me libérer. Mieux vaut la méthode Coué et autres dispositions positives de l'esprit. ;-) Bon courage à toi. 
Chui bien d'accord avec toi. Quand on sait cela c'est bien souvent une simple question de volonté. A condition de savoir ce qu'on veut. Et le sais-je ?... Pas toujours. Comme en ce moment par exemple ou apres une journee de merde, non pas qu'elle ait été particulièrement mauvaise, mais plutot genre super routine, ben la journée est deja terminée et j'ai l'impression a chier que j'ai tous les jours seul chez moi a savoir : putain encore une journée qui se termine exactement comme elle etait prevue sans que j'ai eu grand besoin de fournir trop d'effort. Un combat auquel j'assiste en tant que spectateur faute de moyen ou d'investissement plus personnel. Un constat : un echec. Une soiree de merde a me faire chier, a pas savoir quoi foutre de mon temps sans que cela n'ai l'air d'interesser personne. Bordel y'en a vraiment plein le dos. En plus c'est vrai j'ai mal au dos d'etre tout le temps vouté comme une ogive romane. Si je me revolte pas de cette situation d'une façon ou d'une autre, je vais m'enfoncer encore et encore dans ce simulacre de vie, sans saveur, sans gout, et sans envie pendant les jours et les semaines a venir jusqu'a me transformer e quelquechose d'autre, qui sera pas moi. Comme une mouche qui tourne connement en rond dans la piece. Ce soir je vaux pas mieux que ça ! Mdr je devrais mieux etudier les insectes, car meme une mouche c'est pas aussi con. 
Une semaine je tiens bon. Suis je toujours motivé pour enfin tourné la page. Par moment je me la pose ? Constamment en vérité car il n'est pas de repis. A 15h45, un vendredi soir, il est tard pour commencer des demarches pour mon travail. Je fais regulièrement ce constat. Tard oui mais pas trop tard. Est ce que je je veux m'en sortir ? Faut voir. Je suis finalement plutot bien installé dans ma petite routine mortelle, a l'abrit des gens. Je subis. Je m'enterre sous mon propre poids. Je n'ai encore rien accompli aujourd'hui. Des idées vagues, quelques véléités mal assouvies m'empèchent encore de tourner la page de la décadence. Et j'attends, assis, interdit, a l'affut du soubresaut de conscience qui me projettera moi, ma tête, mon corps vers l'avant. Et je ne vois rien venir d'autre que le temps et l'épuisement. Bref je ne suis pas en paix avec ma conscience. Mais pactiser avec elle, c'est agir, là tout de suite, ne pas passer à coté.
12 jours depuis ma derniere intervention. Quelques rechutes a deplorer, rien depuis 5 jours, mais je sens bien que tout ça me demange, me perturbe et nuit a ma progression. Depuis ce matin sur tout d'ou ce message. Sinon a par ça je me suis remis au velo, mais pas pour battre des records de vitesse comme j'ai pu le faire, juste pour faire un peu de sport, profiter du paysage et prendre du recul sur la merde qui m'entoure. 
Bon force est de constater que pendant mon elloignement du forum, je n'ai pas progresse d'un pouce. J'ai continué au rythme d'une bonne grosse rechute par semaine depuis 2/3 mois, c'est vraiment la merde, j'en suis conscient. Je me neglige. Et comme tout est lié chez moi, ben dans ma vie ça va pas fort non plus. J'arrive a passer 3 jours d'affilé sans sortir de chez moi, sans voir personne, sans parler. Bref tout ça n'est pas folichon. Je sais plus trop si je m'isole parce que je vais pas bien ou si je vais pas bien parce que je m'isole. Des journées entieres a passer vautré sur le canap, je vous le deconseille. On finit par n'avoir plus d'autre ambition que de satisfaire son plaisir immédiat, a base de nourriture, de télé de jeu, etc. et se vider de l'energie jusqu'a n'etre plus qu'une loque a la fin de la journee. Alors on est frustre parce qu'on a pas vecu, et au lieu d'en tirer une leçon pour ne pas revivre le lendemain la meme chose, on se couche trop tard, on se leve trop tot, et une fois qu'on a cumulé ça pendant une bonne semaine on finit par n'avoir plus rien a foutre de rien ni de personne et on rechute. Bref c'est la grosse deprime. C'est trop la honte. Faut que je me ressaisisse et vite bordel. Que je me decide une fois pour toute, parce que là, j'en prend pas le chemin. Et plus ça va moins ça va.

Ras le cul d'être pire qu'en dessous de tout.

J'ai moi aussi fait ce choix un moment donné. Je me disais que ca serait bien de se sortir du forum. En fait, je crois maintenant que oui un moment donné il faudra le faire mais seulement quand je serais prêt à faire sans et avant cela, il y a un long chemin à parcourir.Bon courage et re-bienvenue !
Oui car c'est jamais bon de se forcer ;)Dorénavant je m'en tiens au minimum. J'appréhende les quelques jours a venir. J'ai pas beaucoup d'energie en ce moment. Je suis incapable de me motiver pour trouver un travail. J'envisage sérieusement de demenager dans une ville plus grande pour augmenter mes chances. Sauf que ça fait 1 an et 6 mois que ça dure et je vous laisse imaginer mon degré de confiance. Et bien entendu ça ne va pas en s'arrangeant. C'est toujours mieux de rester couché le matin plutot que de faire des demarches dont on sait qu'elles n'aboutiront pas compte tenu de l'offre en général dans ma région.J'ai le sentiment que rester c'est me condamner. Partir, je dois. J'avais jusqu'a present pas mal de doute la dessus. Mais la ou je ne doute pas c'est qu'ici , grillé je suis.Donc je me prépare, c'est devenu un impératif, ne serait ce que par égard  pour ma santé mentale et parce que j'en ai marre d'insulter les miroirs a chaque fois que je me regarde dedans. 
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27
URLs de référence