Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de RedMoon
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De quel paramètres extérieurs tu parle Redmoon ?
Je ne sais pas precisement a quoi je faisais allusion concernant "les parametres exterieurs que je ne maitrise pas". Probablement que je reproduis a mon niveau l'erreur de Descartes "le coeur a ses raisons que la raison ignore". En effet la raison a emprise sur le coeur et non l'inverse, a condition de savoir s'ecouter, ce que je ne fais pas systématiquement, je l'avoue et ce qui me conduit a avoir des désagréments, mais pour lesquels je ne peux m'en prendre qu'a moi finalement...

Pour le reste, si je m'en tiens a ce que j'ai déjà dit, a savoir, de me fier d'avantage a ma propre volonté.

.. j'avais fini au fait Smile
N'empêche... elle est vraiment trop mignonne ma voisine. Et je me demande si elle fait expres de venir faire pisser son cleps sous ma fenetre.
L'éternelle question, cruciale pour le dépendant sexuel. Il a tendance à s'imaginer que la nature fait que les femmes ont un cul, et que le fait que les femmes ont un cul est indissociable du fait qu'elles le lui tendent inévitablement et automatiquement. Du coup, il voit en elles leur féminité, leur beauté, leur tenue vestimentaire comme un appel, un message de disponibilité, d'exercice de pouvoir d'attraction émis par elles, il voit en elles des initiatrices donc des figures maternelles, il voit dans leur simple existence une raison de croire devoir les posséder, et comme il s'aperçoit que cela ne fonctionne pas comme ça il croit naturel de se mettre en position de chasseur. Il confond rituel social (comme s'habiller pour une soirée) et rituel de parade nuptial. Il pense que la femme émet systématiquement et consciemment le message qu'il croit recevoir, de disponibilité exprimée par la simple féminité de la femme qui passe par là. D'où cette croyance que les filles sont des filles, avec leurs cheveux longs, leurs appâts, leurs jupes ou pantalons etc, pour "plaire" aux garçons... Alors qu'elles sont des filles, point. Il serait intéressant de faire une enquête dans la rue en demandant une question simple aux filles: "vous habillez-vous de façon à plaire ou attirer les regards et les pensées des hommes qui vous croisent?" et les réponses: oui, non, ne se prononce pas. On élimine les NSPP, on coupe court aux tergiversations du genre "je suis consciente que les hommes y voient un message alors bien obligée de faire avec mais..." et on compte simplement les OUI et les NON. J'ai parlé de ce sujet avec plusieurs femmes et d'après mon pifomètre perso, je pense que les "oui" seraient excessivement minoritaires, moins d'un sur 100, sauf chez les jeunes ados qui découvrent la sexualité et la séduction, ou les professionnelles qui savent utiliser cette naïveté masculine pour racoler leurs clients... Ta boutade, redmoon, est éloquente.Tu ne peux voir les choses qu'à travers le prisme de ta personne, ce qui est pareil pour tout le monde. Mais tu es dépendant affectif/sexuel et ce prisme déforme la réalité et tu crois d'autant plus qu'elle est consciente de toi (toi qui te vois légitimement comme centre du monde dans lequel tu vis) et que tout tourne autour de toi (en oubliant qu'elle est aussi le centre du monde, de celui dans lequel elle vit...); Faudrait-il créer un refuge pour les dépendants isolé de toute femme pour pas qu'ils se fassent ces (fausses) idées qui alimentent leur consommation d'excitation auto-induite? D'une, en en sortant ils retomberaient illico dans le schéma, et de deux, ils trouveraient à s'exciter ailleurs et sur autre chose, entre eux s'ils n'ont rien d'autre sous la main... Et il y en a qui sont homosexuels, d'ailleurs, alors... Ce n'est pas une question de féminité-masculinité, mais de construction mentale selon laquelle l'excitation serait la réponse à une question, une sollicitation, un problème, une frustration...
Bel eclairage, félicitations, tu as su mettre en evidence un point cle de mon profil. Et j'en deduis que pour renoncer a cet appel au sexe, qui n'en est pas un comme tu en fais la demonstration, il me reste a occuper mes journées. Je me suis levé ce matin avec cette idee que j'etais libre de faire ce que je voulais de cette journée. En fait j'arrivais pas a garder une pensee en tete tellement cette volonté me poussait a m'occuper. Mais bon s'occuper ce n'est pas remplacer des temps morts par des activités vide de sens, comme j'en ai hélas beaucoup. J'en ai déjà identifier pas mal que je pourrais reduire pour me recentrer sur certaines plus interessantes pour moi. J'appele ça le renoncement et je constate que je mets un temps fou a reorganiser ma vie comme un adulte doit le faire, c'est a dire en sacrifiant  certaines choses qui me tiennent a coeur, ou en approfondissant d'autres qui s'avèrent plus difficiles d'accès parfois ou moins atrayantes de prime abord mais qui sont bien plus enrichissantes. J'aime pas le terme de sacrifice, c'est carrément angoissant, mais c'est en substance ce qui me pose le plus de difficultés. Quand c'est pour me consacrer a quelque chose de vraiment enrichissant c'est dejà plus facile que quand c'est pour avancer en aveugle, a tatons, a tourner en rond, trebucher, se relever difficilement, et constater que l'horloge tourne en accélerer avec cette impression que j'ai aucune emprise sur le temps qui m'est imparti.    
passage quotidien. bonne journée, RAS. Ce soir je vais me coucher tard si je souhaite voir ma serie prefere a la tele, et en général c'est toujours suivi de consequences negatives.
Pas evident de venir spontanément sur ce site car il me rappelle toujours les mauvaises phases et les grosses deceptions que je me suis infligé à moi même. Mais je sens bien que je suis pas guéri, même si certains projets personnels ou professionnels se precisent. Ca m'aide beaucoup d'avoir un but dans la vie et de m'y tenir. C'est une evidence... Ce qui ne l'est pas c'est que je suis toujours en alerte devant l'evocation de la feminité dont tu parlais Mondom. Ca m'est parfois totalement insuportable, c'est trop dur pour le moment. J'ai rechuté un grand nombre de fois et je m'autorisais des petites frasques, pas tres significatives pensais-je alors... comme en consultant les resultats sportifs d'aller mater les joueuses de tennis. C'est une plaie en verité parce que d'un vague interet pour le tennis je tombais vers une obsession perverse caractérisée vers le cul.Ca m'aura au moins appris a comprendre un peu mieux comment le "vague" justement est un terrain fertile pour le problème dont je souffre. J'ai donc intérêt a fuir la moindre image suggestive tant que je ne suis pas en mesure de les supporter et d'en profiter pour me concentrer sur mes activités professionnelles...Cela etant je sais que la fuite n'est pas la solution et de laisser le temps agir.
Hier j'ai un peu trop picolé, résultat cette nuit j'ai mal dormi, j'ai fait des cauchemards de cul crade, ça m'a traumatisé. Si j'arrive pas a m'imposer une hygiène de vie ça risque d'arriver souvent ces conneries. Pourquoi ai-je cette sensation qu'un cauchemard ou tu reves de branlette c'est encore pire qu'une branlette ?
parce que t'y pense beaucoup 
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