Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de RedMoon
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Week end trop seul. Je suis pas sorti entre samedi 14h et ce lundi matin. J'ai bien failli samedi soir aller a un concert. Je suis pas tres melomane mais bon c'etait surtout un prestextepour voir du monde. Probleme, je connaissais personne, et avant d'enquiller la conversation avec des inconnus, je me connais ça peut très bien ne jamais venir. Donc fort de ce constat véhiculé de mes recentes et moins récentes expériences (j'ai 37 ans), j'ai longtemps tergiversé avant de prendre ma decision et j'ai passé ma soirée seul. Erreur, vous l'aurez compris tant mon manque d'entrain et d'energie allaient provoquer un désinteret progressif pour ma personne, m'abandonnant progressivement au cours des minutes et heures de cette longue soirée vide de sens, vers l'oisiveté, la perte de contact avec la réalité et évidemment la rechute. Le lendemain je me suis réveillé trop tard, la tête dans l'aquarium. Mes écrans de controles et divers signaux marquaient un niveau alarmant, sauf que sur le moment, je ne l'ai pas été plus que ça (alarmé). J'ai éré tout le dimanche jusqu'a très tard encore comme un animal en cage finissant par rechuter comme pour me conforter dans mon intégrale médiocrité en me disant quelque chose du genre, "de toute façon je me la suis préparé toute la journée ma rechute donc a quoi bon résister ?", aveugle que j'étais parce que je fuyais et refusais de voir. Ce matin levé tard dans le même état que la veille, car 2 jours sans sortir ça arrange pas vraiment.Et depuis j'essaie de m'occuper l'esprit, et j'y arrivais en partie. J'ai renoué semble t il avec un semblant d'activité démarche professionnelle.Bon tout ça pour dire que ça va pas très fort et que j'ai beaucoup de pensées négatives qui me viennent. J'ai besoin je pense de me ressourcer pour repartir du bon pied et de plus d'aide que je ne veut bien l'admettre, sans compter le coup de pied au cul que je me dois pour mon attitude et mon comportement général. D'où l'intérêt de ce post finalement. Ou pas. 
De passage sur l'ordi, et du fait de la periode délicate actuelle, sans compter ma volonté d'arréter de m'enfermer dans l'auto-erotisme primaire, je consacre un peu de temps a mon topic personnel. Je n'épiloguerai pas sur les rares demarches de la journée concernant ma recherche d'emploi, ni sur mes 3h30 de télé cet après midi qui ne furent pas des plus constructives puisque je me retrouve en ce milieu de soirée courbaturé avec un debut de mal de tête et le sentiment d'avoir laissé le train en marche avant d'être arrivé a destination. Devant ce relachement caractérisé dont je suis coutumier, je constate que si je me ressaisis pas je terminerai très certainement devant... du porno bien sur. Enfin n'anticipons pas, ce qui est clair c'est que je me sens pas frais du tout, nauséeux, fatigué et agacé. Si je fais une heure de pause tous les quarts d'heure c'est comme si je faisais rien. 
Après un 14 juillet peu engageant sur le plan relationnel, le week end se profile et ne s'annonce guère meilleur. Ce matin j'en ai profité pour faire les ultimes démarches de la semaine concernant ma recherche d'emploi. J'espère qu'elles porteront sur quelque chose car depuis 20 mois que je n'ai plus de travail je suis près a n'importe quoi pourvu de sortir de chez moi. Côté sexe, il semblerait que le challenge se corse au fur et a mesure des jours d'abstinence. D'ailleurs plus j'augmente la pression de façon a être efficace dans mes recherches, plus il m'est difficile d'être à la hauteur mentalement de mes ambitions, qui sont pourtant des plus basiques. Il est peu probable que je m'épanouisse dès le prochain contrat d'embauche signé, je dois m'y préparé.Mais bon au moins après le coup de pied au cul de l'autre fois, je gère un peu mieux. Ce matin j'ai garé la voiture pile devant le sexshop, je n'avais pas le choix d'ailleurs. J'ai observé qu'en ce moment ils faisaient des reductions sur divers produits. J'en ai souri, et je suis passe à autre chose. Et puis ma vie actuelle assez nulle m'aide à redescendre sur terre.  
Citation : redmoon a écrit: Ce matin j'ai garé la voiture pile devant le sexshop, je n'avais pas le choix d'ailleurs. J'ai observé qu'en ce moment ils faisaient des reductions sur divers produits. J'en ai souri, et je suis passe à autre chose. Et puis ma vie actuelle assez nulle m'aide à redescendre sur terre. 
La question qui devrait hanter le dépendant ado ou adulte, c'est "combien de temps faut-il pour être sevré et pouvoir laisser trainer un regard amusé à la devanture du rayon hot du marchand de journaux à l'idée de ce que la frustration peut faire vendre ?"Sourire à l'idée qu'on a pu être esclave du commerce de pain de fesse, c'est le début de la compassion, y compris pour soi-même. Qui sourit en toi ? sûrement pas le même qui se plaint de trouver ça dur et d'avoir des difficultés à retrouver une vie sociale. Lu récemment qu'on pouvait se remercier pour même la pire journée d'abstinence car elle est toujours moins pire qu'une journée sous addiction, je trouve ça très vrai, l'abstinence ne m'a jamais fait souffrir comme l'addiction et on devrait s'en rappeler quand on trouve ça difficile.

So long, pal, see you under the Red moon.

Bel eclairage John, je n'aurais pas forcément vu cela sous l'angle de la compassion mais en effet elle est essentielle à la guérison. Et puis tant mieux si je suis capable de regarder une vitrine de sexshop d'un point de vue relativement objectif. Ca prouve que je ne suis pas désarmé et qu'il y a moyen de venir a bout du phénomène.

Je deteste les journée comme ça. Le samedi est un jour qui ne devrait pas figurer sur le calendrier. Jour de menage de cuisine, de sieste, de lecture et de télé. Voilà tout mon programme depuis ce matin 8h jusqu'a ce soir 22h. J'ai compté 5h de télé. J'etais comme un zombi devant le sport. Vie par procuration. Et pas de quoi etre fier surtout. J'ai reussi a faire un peu de menage dans ma vie. Je mène une vie quasi monacale. Mais au fond c'est la vie telle que je la conçois et qui me va le mieux en ce moment, puisqu'elle me permet de dégager des leçons sur tous ces petits riens qui comblent ma vie de vide, qui sont dispensables et auxquels je renonce pour être enfin seul et pour avancer.Allez encore un peu de courage pour enfoncer le bouton de la télé, et me lever plus tôt. Facile a dire mais ma confiance en moi est médiocre. Je ne me suis pas suffisamment prouvé ce dont j'étais capable, ou plutot, je sais ce dont j'étais capable. Comment relancer cette dynamique ? Le travail. Comment éviter les erreurs du passé, les pièges dans lesquels je me laisse dériver sans réactions ? Me concentrer sur mes motivations peut être un bon moyen d'y parvenir. C'est déjà mieux que rien. Mais ça ne guérit pas du doute.  
2 jours de travail les premieres depuis presque 2 ans. A peine remis dans le bain et hop on te dit que ça n'ira pas. Pourquoi tant de haine. Ca m'a au moins rappeler que voir des gens gentils c'est au moins aussi important que d'avoir un job. Bon c'est pas un forum sur trouver un job. Mais il est bon de se rememorer de la valeur des choses, voila comment je m'explique ma presence ici. Bon au moins maintenant, je sais que je suis pas fait pour le travail a la chaine pas plus que pour le porno, qui est quelquepart aussi du travail a la chaine... Bref je sais pas si il y en a parmi vous qui ont un ecran 3D, et de savoir si on se sent plus proche des gens grace a ça, mais personnellement j'ai besoin de relief, et de trouver mon plaisir, ou plutot retrouver mon plaisir, et de construire quelquechose dans ma vie. Et sauf erreur d'appréciation, ça a du déjà commencé.
je suis à monoprix, et moi aussi on me dit que ça va pas, et les gens y vont de leur remarque. Et bien, il faut s'y faire. Au début, j'avoue que ça m'a agacé et démoralisé. Mais maintenant, je m'y suis fait, et surtout je ne le prends pas pour moi, mais plutôt comme une façon qu'ont les gens de réagir. Certaines personnes sous stress se replient sur elles mêmes, d'autres peu sûres d'elles vont faire des erreurs et inviter les autres à faire à leur place, d'autres vont critiquer et faire à la place des autres. En fait, dans ces critiques que l'on me fait, ce n'est pas moi qui est visé, c'est juste l'autre qui manifeste son stress et sa mauvaise humeur.
Ok merci. J'ai pas souvent l'occasion de m'exprimer et d'evoluer dans un cadre de confiance, et le travail offre cette opportunité. Faut absolument que je me lache plus. A ce taf j'ai eu cette opportunité et je l'ai saisie quand j'ai pu, pas trop d'atome crochu avec les gens qui m'entouraient. Maintenant je ne me fais pas trop d'illusion non plus et je sais que mon manque de confiance fait que je communique peu. J'ai essayé de rester simple et souriant. Mais devant des gens fuyants tu peux pas non plus risquer d'etre maladroit, le but c'est quand même d'avoir une bonne ambiance au travail et de se respecter un minimun. Mais bon la répartie  ça s'acquiert pas en 2 jours d'essai surtout quand on m'a dit avant même la fin de la 2em journée de ne pas revenir. Alors du coup sachant que j'étais pas retenu, j'ai laché du lest, et je me suis montré plus ouvert, plus décontracté. Ma motivation pour la productivité de l'entreprise en a pris un coup c'est évident. Cela dit je suis resté serieux et j'ai eu a nouveau le sentiment de faire partie de l'humanité au milieu de mes compagnons. J'ai retrouvé un peu d'envie.Mais comme on dit l'appetit vient en mangeant. Aujourd'hui a nouveau chomeur, les petites et grandes difficulté de l'existence on pesé d'avantage sur mon moral. Et ce soir j'ai fait une soirée télé, erreur. Ca a duré 4 heures. Un scandale, faut que je me fasse un sevrage la aussi, c'est impensable comment la déprime, chassée par une belle après midi de sport, s'est insidieusement installée la faveur d'une flemme indigne. A 1h30 ce soir, agacé par mon comportement, je ne trouvai pas le sommeil et je suis venu ecrire sur ce forum. C'est la seule chose qui me permet de me relancer un peu dans cette quète du bonheur, en tentant de retrouver par la reflexion un rythme de vie d'homme, et pas d'un zombi.
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