Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de RedMoon
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Ah non, mon bon redmoon, ce que tu alignes, "mon inactivité et mon tempérament velléitaire, ma propension a user et abuser de palliatifs, et de recours, sans imagination pour combler le vide et l'espace, etc . Le courage qui me manque. L'énergie, la motivation qui fondent comme neige au soleil, sans parler du temps qui me reste a vivre et qui s'écoule en me narguant alors que je remplis ce formulaire", ce n'est pas l'origine du problème, ce sont des symptômes, des conséquences du problème d'origine, comme la MB avec ou sans porno l'est aussi pour toi. Tu dois en effet trouver la vraie origine du problème, remonter la filière. Tu refuses d'appeler cela une maladie, aussi. Ok, ce n'est pas une maladie physiologique peut-être. Je n'en sais rien en fait. Mais c'est une maladie psychologique,e t il y a aussi des médecins pour ça. Tu sembles être dans une forme de détournement de la réalité par rapport à ce dont tu es atteint qui rappelle un peu le déni... Dans les réunions de groupe de parole DASA, une importance très grande est donnée à l'acceptation de la "maladie" (ou du problème, peu importe comment tu veux appeler ça, addiction, dépendance...)Je te souhaite que le courage et l'entrain te reviennent et t'accompagnent dans ton parcours de libration!
Putain tu as tout a fait raison Mondom. J'aime pas le reconnaitre. En general dire a quelqu'un "tu as raison", c'est une facon d'ecourter le dialogue, de couper court a la communication, comme si tout ce qui pouvait etre decouvert allait faire trembler le monde derrière. Bon enfin bref passons. M.rde, mais c'est vrai que tu as raison, et tu m'as coupe le cigare en plus. Et maintenant je suis frustré. Mondom, quel pseudo bizarre... Serait-ce l'abréviation de mon dominateur ? Ne dis pas que je suis le premier à y penser... Ou alors simplement Monsieur Dominique peut etre, enfin c'est pas très important tout ça. Ce matin encore au reveil (tard) je clignote. Tantôt eteint, tantôt allumé comme un bouc en rut qui n'a pas eu sa dose et qui cherche comme un tas de m.rde une mouche a prendre au piege. Decidemment, je fais dans la vulgarité ce matin. N'importe quoi qui me passe sous le kiki est pretexte à l'orgie. Ma libido degouline. Non je ne suis pas en train de me br.nler, mais la tentation est tellement presente, après 4 jours sans porno que "p.tain c.n fait ch.er". Rolala ! Encore des gros mots.La mauvaise nouvelle, c'est qu'aujourd'hui se joue une partie de ma vie importante. Un défilé de mannequins dans un centre de formation et de conseil en orientation professionnelle. Sérieux quand j'arrive la bas je suis assis dans une pièce, y'a au moins 4 ou 5 nanas qui bossent et qui passent sans arrêt dans la pièce, pour aller pisser, boire un coup, passer un fax etc ... et moi je pleure devant ces défilés de culs pile a hauteur de mes yeux en plus. Et en plus, ben, elles sont habillées en tenue moulante et sexy qui mettent en valeur leurs courbes, je vous dis que ca. Et pendant ce temps là ma conseillère attitrée, me donne des conseils sur la façon de gérer ma recherche d'emploi. Alors moi je lui reponds : "vous cherchez pas un maquereau ?... euh non ? un masseur kiné spécialiste en abdo fessier alors ?... non plus" etc. etc. etc. et je chiale sur tant de culs innaccessibles... Bref, Mondom, moi aussi je me souhaite bon courage et je sais que je vais en ch.er grave de sa mère.
Mon Dominateur, j'avoue que je n'y avais pas pensé et qu'on ne me l'avait pas dit encore...En fait, c'est mon pseudo. C'est tout. C'est celui que j'avais choisi en m'inscrivant, pour les raisons d'alors, et je ne l'ai jamais changé même si ces raisons ont bien évolué, parce que je m'en fous un peu, c'est mon pseudo voilà tout.Deux réactions à te lire. Une, (et je te le dis sans juger ni faire de la consultation psycho à deux balles sur trois lignes, je ne fais que dire une chose que cela m'évoque et qui fait sens pour moi et pour ce que je crois avoir compris sur l'addiction), ce que tu dis sur ta difficulté à dire "tu as raison" ou à utiliser cette formule autrement que comme échappatoire, cela me fait penser que la dépendance est un problème qui concerne l'égo... Nombrilisme, mauvaise estime de soi, les deux à la fois parfois, par exemple cela pourrait me pousser à ne pas aimer avoir tort parce que cela creuserait cette mauvaise estime et que cela heurterait mon nombrilisme... Et donc à détourner le fait de reconnaître à l'autre qu'il a raison. Cela veut dire qaussi que cela m'empêcherait de communiquer normalement bien sûr, me rendant plus sourd aux arguments des autres s'ils sont bien-fondés, ce qui est paradoxal et vraiment dommage, et cela contribuerait (façon cercle vicieux) à me renfermer encore plus dans mon nombrilisme et ma mauvaise estime de moi...Voilà un exercice pratique à essayer peut-être, dire "tu as raison" aux autres le plus souvent possible, ce qui veut dire les écouter pour voir quand c'est le cas. Le leur dire à voix haute ou le garder pour soi pour ne pas passer pour un taré évidemment parce que s'il s'agit de le glapir toutes les dix secondes: "il fait froid... - tu as raison!    le café est chaud... - tu as raison!     ma cravate est moche -tu as..." etc, ça poserait des petits problèmes, mais c'est un exercice d'humilité et de connection au réel peut-être.La mauvaise nouvelle ce sont toutes ces tentations à venir. Mais la bonne nouvelle c'est qu'un jour tu sauras ne pas voir ça comme un danger, mais comme un rassemblement de jolies filles que tu sauras peut-être regarder avec ouverture simplement parce qu'elles sont jolies et sans les convoiter ou te concentrer sur le fait de résister à te MB sur leur souvenir... Les sauter toutes? D'une part ça ne t'avancerait pas à grand-chose à part faire gigoter ta saucisse, d'autre part ce n'est pas super réaliste... Or te faire baver d'envie devant et garder le souvenir pour te MB avec, c'est assez comparable, en pensée...Un autre exercice, tant que j'y suis,  qui est fort utile selon mon expérience et sert aussi de baromètre pour soi-même:Les blagues de cul, les allusions, les gros mots (souvent à caractère plus ou moins sexuel).Quand je suis en mode dépendant sexuel, je fais plus d'allusions, je relève tous les calembours, les contrepèteries, j'en distille çà et là,  je me crois fin et drôle et surtout malin...Quand je suis en mode clean,  je ne la ramène pas tout le temps avec cette grossièreté vulgaire. Et je me rends compte que d'une je n'en avais pas besoin, et de deux c'est loin d'être fin et subtil, et ces jeux de mots-là sont moches. L'exercice consiste à un mini-sevrage de cette inclinaison d'esprit. Au début les mots me viennent, appeler la partie arrière de n'importe quel objet (genre la voiture, l'ordinateur) son "cul", faire rimer avec une phrase entendue un autre avec un gros mot genre "poil au fion", et je m'astreins à museler cela, le garder pour moi et éviter même intérieurement de partir dans ce truc-là, et puis au bout d'un temps j'en perds l'habitude et me sens libéré d'un fardeau. Et si je m'aperçois que les jeux de mots salaces reviennent, c'est comme si je m'aperçois que je regarde à nouveau les filles dans la rue ou autre avec un mauvais regard (un indice c'est que dans ces cas-là elles détournent le leur d'ailleurs), c'est un signe que je suis en train de glisser un peu et qu'il est temps de regarder ça de plus près en moi...

Courage pour ta journée, ce soir elle se termine et tu passes à la prochaine le jour d'après uniquement!

J'ai longtemps regardé la meditation, l'ecoute de soi, le yoga comme un truc de snobinards BCBG. Ou pour parler plus crument, un truc de fiottes. Probablement parce qu'a titre personnel, j'éprouvais et eprouve encore du mal a faire le vide, quand une envie vorace de sexe, du genre irreprescible me parcours. Cela dit il y a un autre point. Un besoin de me demarquer de la mode, par rapport a ça, parce que je considérais la mode comme un besoin d'attroupement vaguement social et que l'individu a tout a y perdre en particulier, son argent. Sans aller jusqu'à me pointer en jogging aux ceremonies de mariages, j'y allais a reculons. Bon rien de revolutionnaire la dedans puisqu'il y a quantité de personne qui n'aiment pas cela sans que cela n'altère leur bien être en société. Alors qu'a titre personnel, ben oui. Je suis incapable de rester concentrer si je vois une jolie demoiselle dans une belle robe, a son avantage, avec dentelles frou frou et compagnie. Si en plus il y a decoletté, je deviens rouge pivoine, si elle a des bas c'est l'asphixie garantie et si sa robe est moulante c'est l'arrêt cardiaque.Quand je vais a la piscine d'ailleurs j'y vais presque avec des oeillères, et suis constamment sur le quivive pour eviter de me laisser surprendre par le superbe manequin d'1 mètre 80, a la peau lisse et nacrée qui vient de faire irruption de la cabine de douche. Heureusement une fois dans l'eau, je reste dans mon couloir et reste concentrer sur la nage car j'aime ça.Mais je sais que c'est quand je suis seul, livré a mes pulsions que je suis en danger maximum. Tout un tas de petites contrariétés ont vite fait de me mettre la puce a l'oreille, et le "ravioli en ébulition" pour reprendre la replique de l'oracle a Neo dans Matrix. Bon enfin bref.Des pulsions de dangereux pervers qui me parcourent. Faire la vaisselle, c'est source de contrariété, donc danger. D'ailleurs des que je fait un truc qui me plait pas, c'est danger. ménage, repassage, travaux ingrats et repetitifs... En plus de trouver ca chiant comme la pluie comme beaucoup des gens, ces petites taches ont tendance à m'aggriper par les burnes si vous suivez ma pensée. C'est dingue comme j'arrive a me mettre des états de détresse pour rien. Alors qu'on est dimanche après midi, que je viens de me ballader au soleil dehors et que vu de l'extérieur, j'ai tout pour être heureux...Enfin voila, c'est un peu dans cet état d'esprit que j'ai decidé de mettre a niveau mon parcours. Ca ne me sera peut etre pas bénéfique. Mais c'etait un authentique reflexe quasi conditionné que j'ai eu après une énnième pulsion de merde.
Juste je suis passé et j'ai lu rapide quelques nouveaux post. suis passé en coup de vent sur le chat aussi. pas très motivé pour écrire. Donc voila, un bref message pour pas oublier que la tentation rode sournoisement, parce que quand je l'oublie complètement, elle a tendance a me retomber sur la gueule avec encore plus de virulence, de mesquinerie et de violence, du genre "prends toi ça dans la gueule". Pour clore le bec a tous les harceleurs de la terre et accessoirement a Renaud, celebre chanteur qui disait que d'etre seul "ca fait peut etre mal au bide mais c'est bon pour la gueule", aussi que d'etre seul c'est juste sain...
J'ai décider d'arréter de trop compter les jours, c'est trop l'angoisse, ca donne l'impression d'un sablier qui se vide jamais. Je sais a peu pres ou j'en suis en terme de servrage. y'a eu quelque petits signes avant coureur d'un comportement deviant que j'ai repéré. Comme par exemple vendredi dernier quand j'ai laissé une annonce. Par chance, je n'ai pas eu d'appel de la part des gens qui frequentent ce numero. Mais c'etait logique, je sortais de 4 ou 5 rechutes lourdes avec heures devant site de cul et MB jusqu'a 5 fois en 24 heures. C'etait le debut d'un nouveau cycle.Autre point , je go parfois rendre visite a une fille sur facebook, appelons là Rita. Je sais que c'est terrain glissant. Mais faut pas etre borgne non plus. J'adore Avril Lavigne elle est super mignonne et sexy et j'aime sa musique, elle me fait du bien. Sa tenue provocante fait partie de l'emballage : elle a un sens qui peut se comprendre. Vu ma fragilité, c'est quand même assez notoire, donc je le relève. Et j'essaie de mieux me comprendre. La fatigue du vendredi soir arrive. Je sais que je peux aller voir la page facebook de Rita dès que j'aurais clos cette page. Rien avoir avec l'usine a viande des producteur de porno. Mais je sais bien que ce n'est pas totalement innocent. Juste en restant vigilant je sais que je peux rester 10 minutes a tout cassé, et je passe a autre chose. Je zappe le porno parce que je sais que ca me bouffe. Quand j'arrète faut souvent que je compense par la nourriture et le sport. D'ailleurs tout ce que je bouffe en excédant, je le perds en nageant ou en courant donc c'est mortel.Mon problème c'est que mes limites sont encore un peu floues. Je lis parfois ici et la "ne regarde pas les filles parce que c'est le debut de ton sevrage", mais quand je suis a la piscine, le fait de nager au milieu des jolies filles en maillot ne me dérange pas vraiment (me motive en fait car automatiquement par reflexe defensif, je me consacre pleinement au sport). Je sens bien que je suis conditionné par mes antécédents de porn addict.En somme j'ai des limites. Je suis parfois très borderline. Quand j'en ai conscience je vais pouvoir refrener mes pulsions. Dans le cas contraire, s'il y a personne pour me rappeler a l'ordre, je vais parfois laisser trainer un moment avant de passer a nouveau à quelquechose de creatif ou de constructif, temps que j'occuperai par exemple a regarder marcher une fille qui passe... Et ce petit laps de temps mérite en cette periode de danger toute mon attention. Mais pas seulement a ce moment la.Bon chui crevé là.
Suis allé voir un concert de corsets hier, les cantrices en portaient toutes. J'avais pris une place au balcon et il y avait aussi du monde au balcon car j'avais une vue plongeante sur les mamelles debordantes des soliste et autres violonistes de l'orchestre. J'ai cru que j'allais me masturber en public pour un peu. J'ai du faire appel a mes voisines de gauche et de droite pour me museler et me bayonner. Resultat, je suis sorti muet et courbaturé.Aujourd'hui c'est dimanche, Jacques Marin étant décédé, je n'aurais pas a subir ses insupportables divagations une après midi durant. Je fais en effet partie de cette génération traumatisée par les interminables dimanches après midi en famille, ou chez papémamé, le cerveau grillé, les synapses éhontément corrodées par la soupe compulsive du démonstrateur, présentateur au rabais. Non aujourd'hui je jouerais avec ma barbie, elle a fait dans son froc, faut que je lui change le slip, ca promet ! Elle a des flatulences, j'en passe et des meilleures. En voilà une qui ferait un jouet parfait pour le rott weiller du voisin. C'est a peu prêt la seule chose d'humaine qui le distingue du badot moyen.

Bon j'ai faim, bon appétit, merci.

Demenagement qui se profile et nouvelle vie qui s'annonce... Ah bon ? Ca c'est plutôt ce qu'essaient de nous vendre les agents immobiliers. Changement de zone géographique, plus la même ligne de métro pour aller à mon club de Golf... J'ai une meilleure idée : j'arrète le golf. Meilleure proximité des commerces et services aussi, sous-entendu, plus de temps pour moi, et vu que j'ai déjà beaucoup trop de temps dont je ne sais pas ce quoi faire, excusez du peu... elle est où la différence ?  Aujourd'hui, entretien d'embauche. Ah, je tiens enfin quelque chose là...Pas de réponse avant une semaine. Pendant ce temps, mon avocat m'ecrit de Floride. Il me dit textuellement "Si tu es démodé pour le marché du travail, investis dans l'art contemporain..." Et d'enfoncer le clou : "Sait-on jamais à la revente tu tomberas sur la perle rare dans 20 ans". Très drôle. 
Je suis toujours en galère en fait. Je commence a réaliser ce que Mondom appelait deni. Et ça arrive plus souvent que je ne voulais bien l'admettre. A fortiori etant sans emploi, j'ai parfois des signaux de contact a la réalité qui se deteriorent et meme parfois salement. C'est pas tant que je fuis la réalité, c'est que je l'affronte pas. Et ce sont tous ces petits comportements qui finissent par tourner autour du même. Ca fait maintenant plusieurs mois que j'ai décidé de me sevrer. Au debut, je comptais les jours, après j'ai arrété de compter. Aujourd'hui je sais plus trop ou j'en suis. Un truc qui est sur c'est que revenir à la vie ca demande encore plus d'effort que je n'etais pret a consentir consciemment au debut de ma resolution. En somme des que ma vigilance baisse, je retombe illico dans le même état merdique de frustration oisive. Le probleme c'est que je pensais que c'etait un choix et que de fil en aiguille j'allais me desyntoxiquer uniquement en renonçant. Mais c'est bien plus que ça, c'est pas qu'une décision. C'est un parcours semé d'embuche. C'est un veritable rennoncement, voire dechirement avec une periode de ma vie ou je jouissais d'une liberté, bien qu'en réalité j'étais, et suis encore, empétré dans la dépendance. Aujourd'hui j'y vois un peu plus clair. Mais je ne suis pas rassuré pour autant. J'ai tellement d'opportunités de basculer que j'ai parfois beaucoup de difficultés a discerner le bon choix. Un peu comme si, pour schématiser, je faisais de la peinture au numero avec mon inconscient. Un peu de bleu là, c'est bien, un peu de jaune ici ca va bien avec, et puis c'est ce qui est ecrit sur la notice... Mais c'est plus compliqué que ça en a l'air. Et il y a tellement de choses a gérer dans une vie d'homme de tous les jours. Sans compter qu'il faut savoir faire face avec élégance. Mais bon putain, defois je me pose la question : vaut il mieux faire mal quelquechose ou pas la faire du tout sachant qu'elle est imperative !Je sais aussi que se lamenter c'est pas mon truc. Et rester seul comme un chien ça a vite fait de me peser. Je me laisse vite ensevelir sous les problemes. Je procrastine, comme dirait l'autre... Et puis quand j'arrive devant le fait accompli, ou je dois reagir, je ne m'etonne plus de voir à quel point je suis completement largué.Complètement largué, peut etre pas, mais je ne contrôle plus rien. Je roule au gps, de nuit de jour, peu importe, je fait confiance à l'autoguidage. Pendant ce temps la la voiture se deglingue de partout. Je vieillis et je grossis, en plus parce que j'ai tendance à trop bouffer aussi, pour compenser le sevrage, ou alors je mange trop vite. Pour rattraper le temps. Mais pas toujours trop vite non plus parfois, j'ai des phases constructives. Mais c'est vraiment pas assez. Je suis pas satisfait d'etre au chomage, bientot 40 ans,... etc. Enfin si l'on excepte bien sur qu'il y aura toujours une certaine différence entre ce à quoi le sein de la république nous nourrit, les messages dont on nous pervertit à outrance, et qui je suis en réalité.Bref, un psy ça pourrait m'aider, aujourd'hui j'en suis sur. A une epoque je pensais que non. Que tout ce dont un psy etait capable c'etait de faire de la reformulation à 40€ les 45 minutes. Force est de constater que s'il a eu son diplome, c'est bien sur pour plus que ça. Pour quoi exactement ? Difficile a dire. M'aider a discerner le vrai du faux, basiquement. M'aider a faire la difference entre se structurer et se restructurer, et que sais-je encore...Hier j'ai visionné du porno encore. Pas très longtemps, à peine 5 minutes, juste pour voir si je pouvais resister. Resister ?! Mais comment résiste-t-on à la merde quand on y est jusqu'au cou ? Il suffit pas de continuer à respirer, en tout cas, croyez en mon expérience, aussi insignifiante soit-elle. 
Limace chaude qui s'entortille dans le slip. Mains fiévreuses. Tête à l'envers. La vie est brouillée. Des images fugaces de mon passé ressurgissent et obstruent le chemin. Le parfait zombie. Certes pas de MB ni de porno depuis quelques temps. Mais aujourd'hui, alors que j'ai plein de trucs a faire, tous les ingrédients sont réunis, tous les symptômes clignotent en rouge, comme les voyants de Tchernobyl à H-0,001 secondes.

C'est déjà trop tard. 

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