Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Thump
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Hier, je regardais un feuilleton à la télé et bing une scène érotique. Stupidement je n'ai pas éteint et j'ai regardé. Je ne me suis pas masturbé et je ne me suis pas dirigé volontairement vers ce visionnage. Mais le fait d'avoir sciemment regardé participe de la compulsion. Donc compteur à zéro. J'ai besoin d'être honnête avec moi-même et de bien définir ce qui constitue une rechute.   Bon aujourd'hui je reprends ma cure au niveau physiologique. Aujourd'hui je jeûne et demain je ne prendrai que des protéines et des lipides. J'ai redémarré ma prise de médication stimulante et c'est mon 4ème jour sous mirtazapine. Je reémerge quelque peu bien que je demeure encore du côté de la non-action. L'aboulie commence toutefois à disparaitre. Pour moi, c'est plus clair que de l'eau de roche : les compulsions alimentaires et sexuelles dérèglent plus avant mon système de neurotransmission cérébrale au point de me mettre à terre ; et les médicaments ne peuvent contrecarrer ces effets catastrophiques lorsque je m'adonne à ces addictions.  Autrement dit, comme je l'avais déjà constaté, les médicaments ne font sur moi effet que si je m'abstiens de l'intoxication provoquée par la compulsion sexuelle et l'ingestion boulimique de glucides. Je pense que d'ici  à une semaine, j'aurai retrouvé assez d'équilibre et de force pour avancer de nouveau.   
Tout doucement, je refais surface. Je n'ai pas encore retrouvé l'énergie nécessaire au rétablissement d'un cadre de vie permettant un cercle virtueux, mais je vais mieux. Je reste très fragile et relativement aboulique. Ce "retour en arrière" fut tout bonnement infernal et très effrayant. Vivement que je retrouve la force de ces derniers mois. J'ai saisi que la lutte devait être totale. Il faut que je sois vigilant, rigoureux et sans complaisance.

Il faut aussi que je prépare "un plan d'urgence" en cas de coup dur afin de ne pas dégringoler comme cela m'est arrivé ces dernières semaines. 

Déplacer le projecteur. Choisir une autre intention. Tout est foutu ? Tout est encore possible ? Je ne sais pas. J'avance c'est tout ce que je peux faire pour le moment. J'ai repris le sevrage tabagique après avoir rechuté il y a environs 2 semaines. Je vais tenir le sevrage masturbation/pornographie. 

Je vais faire ça et je verrai bien. 

Ah de nouveau exposition à des images érotiques en regardant un feuilleton hier soir. Exposition sans masturbation. Bon je n'ai pas envie de considérer ça comme une rechute...Quoique c'en est une. Aller. Je dois veiller à mieux me protéger. Et maintenant bien garder en mémoire ce que je dois et ne dois pas faire dans le cadre de mon sevrage. Le visionnage de scène -vidéo ou photo- érotique ou pornographique constitue une rechute. En cas d'exposition fortuite -malgré de raisonnables précautions prises- je ne dois pas m'attarder de manière à ne pas me repaitre du spectacle. 

Compteur à zéro. 

Ca allait plutôt pas mal. Puis boum. Je suis retombé. Pas plus bas que je n'étais avant. Aussi bas. C'est déjà très très bas. Et maintenant ça m'est totalement insupportable au jour le jour. Comment trouver les ressources d'émerger de cette dépression, cette aboulie sans me retourner contre moi, sans me gifler, me hurler dessus, me haïr ? C'est l'étape numéro 1 à passer. Autrement je vais y rester. La volonté de vivre dans cet état, je ne l'ai pas. Vivre comme ça ne m'intéresse pas. Je sais que vivre autrement est possible ; je l'ai expérimenté. Maintenant il faut que je parvienne à remonter et construire une structure permettant de me développer. Première étape : cesser de m'auto-agresser. Comment faire ? Je cherche. Je regarde. C'est vital. Ensuite au niveau physique, quelle combinaison pour me remettre à flot ? C'est tout aussi vital. Comment me considérer avec bienveillance quand j'ai passé tant d'années à m'en vouloir, à me haïr, à me mépriser, à me rejeter ? Je cherche.  

J'expérimente actuellement des difficultés avec mon traitement. Une baisse d'efficacité des médicaments. Ils ne fonctionnent plus aussi bien qu'au début. J'ai peut-être trouvé une solution, mais il va falloir attendre une à deux semaines pour en être sur. Je galère en attendant. Bref c'est grave chiant. J'en ai grave marre.

Aujourd'hui je me sens mieux. Surement l'effet des produits que je prends. Depuis dimanche j'ai interrompu et je n'ai pas encore repris mon traitement spécifique au déficit d'attention. Pourtant je crois que le traitement antidépresseur et le magnésium que je prends jouent également en parti sur ce déficit en l'allègeant. Tout se joue à très peu. Peut-être que ça n'a rien à voir. Comment être sûr ?   
Hourra ! Aujourd'hui j'ai repris mes médocs -à dose basse- et ça remarche !!!

Je me suis levé et j'ai bossé. Hourra !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

bon courage
Merci Jim. Je vais faire mon possible pour ne plus retourner dans cet état d'apathie forcée. 
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