Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Thump
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Avant de prendre ce médicament, le suicide se précisait comme une issue, à défaut d'une solution. Je me voyais me trancher les veines. En entendant le suicide d'une adolescente de 15 ans à la radio, je la trouvais très courageuse. J'enviais presque les personnes qui étaient mortes. J'enviais encore bien plus les vivants heureux, mais je ne voyais aucun moyen d'accéder à leur état ; alors que les morts je savais comment les rejoindre. Je supportais de moins en moins la haine qui croissait en moi, causé par le spectacle d'une vie à laquelle apparemment je ne pouvais accéder mais que je désirais avec force . Devant la répétition des échecs, des frustrations, devant mon incapacité à accepter autre chose que ce que j'avais prévu, devant la misère dans laquelle j'étais plongé, ma jalousie des autres grandissaient sans cesse. Jusqu'à menacer le lien que j'avais avec eux. Et sans ce lien effectivement, mieux vaut la mort -et de très loin. 
Le médicament a atténué cette jalousie. De manière suffisante pour que le plaisir d'être avec les autres reprennent une force éludant largement l'envie crispée de haine que je peux ressentir parfois à leur égard. Le ressentiment généralisé s'estompe. Comment ? En agissant sur les neurotransmetteurs de la jalousie et de la frustration ? Je crois que ce médicament m'a rouvert à l'espoir. En me donnant les moyens d'agir sur mon environnement. En me montrant aussi -même si c'est en cours d'intégration- que je ne suis ni fainéant, ni débile, ni fou, ni lâche, ni pervers et que je ne l'ai jamais été. Enfin pas davantage que la moyenne.  Ces deux paramètres devraient m'ouvrir la possibilité de construire une vie que je considère suffisamment valable, ayant assez de sens pour être vécu. Pourtant j'ai encore peur de ne pas y arriver. D'être encore trop hanté et encombré par mon passé de souffrance. Trop encombré par mes regrets, et mes remords pour m'ouvrir à l'espace de mes potentiels de vie. Je me lève maintenant. Mais je reviendrai, j'ai d'autres choses à raconter. 
Le fait est que je ne comprends pas bien ce qui m'arrive en vérité. Je vous le dis comme je le pense, je constate des changements radicaux que je ne parviens pas encore à croire.C'est évident dans le ton de ma voix, dans l'énergie que je sens, dans mon taux d'activité, dans le niveau de frustration qui baisse, dans la vitesse de mon pas lorsque je marche, dans mon tonus musculaire, dans ma manière de hiérarchiser mes actions -même les petits gestes comme prendre une éponge.Hier j'ai discuté avec mon frère. Pour la première fois depuis près de deux décennies on a parlé sans que je ressente une irritation quasi constante dans ce qu'il pouvait dire et dans sa manière de se positionner à moi.  On s'est pas pris le bec une fois, même si parfois j'ai ressenti de l'agacement. Une relation peut-elle se modifier ainsi ? Par la prise d'un médoc ? Aha ! Je suis partagé entre la non-reconnaissance de ce qui se produit, le désir que ça aille encore beaucoup plus vite, l'incrédulité et la colère devant tout ce temps perdu pour n'avoir pas été traité avant. D'une certaine manière, je demeure timide face à mon nouveau moi. Même maintenant, je m'accroche un peu à l'inaction parce que je ne comprends pas trop ; je parle ici d'actions réellement actées et non plus seulement embryonnaires, demeurant dans mon esprit comme elles le faisaient pour la plupart avant.Certes j'aurais pu en 1 mois faire beaucoup plus que ce que j'ai fait. Je nie la portée des tâches réalisées en me disant : "Bah, en une semaine à tout casser, tu aurais pu l'accomplir". Sauf qu'en 4 ans dans cet appart, je n'ai pas fait les travaux que je viens de réaliser en 1 mois.
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Avoir accès à moi ? C'est le médoc qui permet de constituer ce qu'à présent j'appelle moi. Je n'existe-t-il donc pas indépendamment du médoc ? 

Voyez-vous je ne parle pas d'un calmant qui atténuerait ou d'une période de dysfonctionnement plus ou moins long, mais au contraire d'un produit qui sur moi à un effet régulateur et d'une période qui correspond à l'ensemble de ma vie passée.

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ben oui tu vas y arriver..check ben la.. je vais te donner un exemple qu'on a ici.. en fait, 2 exemples..le premier, john warsen.. mi quarantaine.. le coeur jeune, juste a voir ses folleries sur son blog et sur son youtube donne envie de rester jeune de coeur comme lui.. son humour particulier, et en prime, il est beau bonhomme [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]et il y a mondom.. la quarantaine, son humour, son partage, son ouverture, avec ses toutes petites poignées d'amours et quelques cheveux en moins, et lui aussi, il est vachement beau bonhomme.. meme s'il lui manque quelques cheveux..l'image que tu as de toi, elle est bidon.. on plait toujours a quelqu'un..ce qui fait une personne, c'est son ensemble.. son corps et sa tete..alors connect ton entre jambe avec ton coeur et ta tete ;-)
ha pis tien, une tite joke en passant..définition de calvitie..des ch'veux intelligent qui s'pousse d'une tete folle..je l'ai raconter a mes oncles (qui n'ont plus un poil sur le cailloux) ils l'ont bien rit meme s,ils ont eu envie de me lancer quelques tomates loll
trop de questions Thump,,,,de pIus vraiment pas Ies pIus importantes! aujourd'hui, tu te refais, et meme si c'est Ia quarantaine, qu'est ce que çà peut bien faire? pense à une chose, etre pIus jeune, et ne pas avoir de vie, qu'etre meme à I'aube de ses 70 ans et s'ecIater?Puis Ie physique, non, non, pas toi!ne me dis pas que tu en as Ià?Que fais tu de Ia beauté de coeur, de Ia beauté intérieure?Tu sais aussi, que Iorsque I'on est bien dans ses pompes, on dégage du beau? heureusement que j'assume Ie mien,,,,que je ne traine pas mon age comme un bouIet, sinon, j'arrete tout, et tout de suite!Et Ies occasions de ta vie passée, bah eIIes sont passées eIIes sont passées eIIes aussi, te restent toutes ceIIes à venir que tu NE connais pas!  c'est y pas beau çà?[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2370cb1f9.gif"[/img]
Merci Nuage, merci Free.La blague des cheveux mdrBon c'est vrai, j'avoue. Même sans cheveux, j'ai peut-être encore des chances de plaire. Mais en fait, il y a là une blessure narcissique que je ne cesse de lécher. Je ne suis pas très beau. La belle affaire. J'ai plu, et à des femmes avec lesquelles je n'aurai même pas rêvé de sortir tant je les trouvais magnifiques -des personnes bien, pas qu'au physique. Plu ? Pas à beaucoup, mais quoi ? Je suis là pour faire du chiffre ou pour m'investir dans une relation ?  En fait, si j'ai plu quand même. Et pourtant c'est moi qui ait reculé. A se taper la tête contre les murs non ? Huuum, pas la peine, les bosses seraient contre-productive pour plaire.En fait, c'est surement un sentiment d'incrédulité (quoi, elle s'intéresse à moi ? ) et surtout de peur de l'intimité qui m'a fait systématiquement saboter mes amorces de relation. Il faut que je trouve un moyen de guérir ce putain de sentiment d'abandon et de lâcher aussi ces blessures narcissiques. Faut dire que j'en ai salement bavé. Je ne suis pas sorti avec une femme avant l'âge de 30 ans tant j'étais carencé et coincé. J'ai eu des crises de parano. De terribles obsessions morbides s'imposaient à moi. J'avais mal tout le temps et j'étais dans une grande solitude. Là j'ai beaucoup décoincé, j'ai grandi affectivement, et en plus je suis traité  [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa210b02519.gif"[/img] pour mon trouble neurologique (que je ne savais pas avoir ) .  Toutefois je suis encore pris dans un tourbillon de choix contradictoires à poser. Surement parce que je suis encore pas assez sorti de mon autisme . A moins que ce ne soit l'inverse ? Un manque de décision prolonge mon isolement ?  J'ai le coeur en demande mais encore pas mal fermé, assez réticent. Bah, difficile à dire. 
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