Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Thump
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Hey thump, cesse-donc de ruminer, et calme la boîte à cerveau deux minutes ... Parlant des cheveux, tu sais quoi ? J'ai 19 ans et je les perds déjà ;D ! On cherche encore à savoir si c'est ( uniquement ) génétique ou pas avec mon médecin, mais pour le moment, je les perds, c'est sûr ; je vais te dire, ça m'a beaucoup fait chier un moment, mais petit à petit s'impose à moi l'idée déjà évoquée par free qu'être bien dans ses pompes, ça dégage du beau. Ce que l'on admire dans quelqu'un, ce n'est pas sa pilosité capillaire ( que sont des cheveux pris indépendemment du reste, après tout ? ), mais ce qu'il y a en dessous ... tu sembles entrevoir cette solution à une blessure narcissique de base, tandis je me demande si nous n'avons pas tous un peu tendance, ici, à vouloir trop plaire. Evidemment, tu n'es pas là ( j'entends "sur terre" ) pour faire du chiffre en matière de séduction ; et la question serait même de savoir si tu es là pour servir à quelque chose. Concevoir qu'on a pas besoin de plaire pour être bien dans sa peau permet aussi d'éviter toute recherche effrénée d'affect de la part des autres. N'est-il pas troublant que, blessé intérieurement, effrayé de ne plus pouvoir plaire, tu aies été tenté de te réfugier dans le lieu de ton monde fantasmatique en te masturbant, là où tu plais à qui tu veux, quand tu veux ? A méditer
le gens que je trouve beau, c'est les gens avec qui je me sent bien, libre, legere..j,ai une grande amie, elle va avoir 60 ans, je la trouve tellement belle, je peux etre moi-meme, elle ne me juge pas, on partage beaucoup elle et moi..mon autre grande amie, est plus jeune que moi de 10 ans, elle a des problemes de poids, et elle est tellement belle, on se sent bien ensemble, elle est vrai, sincere, une femme qui travail tres fort sur elle-meme..mon meilleur ami, n'a plus de cheveux, il est bati sur un frame de chat, et je l'adore, il est beau, gentil, c'est le meilleur..j,ai des amis(es) de tout les genre, et de tout les styles, et ils sont tout... beau... pcqu'ils sont eux, ils sont unique [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]
Un frame de chat [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img] . Trop bien la façon de parler des Canadiens. J'adore.Ah oui, merci pour le rappel Morbach. Je m'étais dit de calmer les pensées, mais j'ai oublié (c'est pas une blague)

Je me suis procuré des outils de gestion du temps, parce qu'il va falloir que j'apprenne à organiser aussi bien mes désirs que mon espace et mon temps. J'ai une fort mauvaise perception du temps. Ca va mieux avec le médoc, mais une rééducation va être nécessaire. J'ai téléchargé un time logger. Bon hier j'ai fait très fort : je suis resté plus de 12heures d'affilé devant mon ordinateur et mon Iphone. Je décrochais plus.  Voilà j'étais dead hier parce que la journée précédente je m'étais complètement décalé au niveau sommeil.  Et j'ai remarqué que tout manque de sommeil ou décalage minore, voire annule les effets du médoc. Certainement à voir avec des interactions entre la mélatonine ou le cortisol et la dopamine, noradrénaline. Bref, faut que je dorme bien et que je reste pas planté plus d'une heure devant l'ordinateur (boulot excepté). 

 Et aujourd'hui, encore une compulsion : j'ai bouffé de la glace, beaucoup de glace. Pas fin pour quelqu'un d'intolérant au glucose comme moi. Ca faisait parti des mes compulsions préférées avec le binôme masturbation/matage sur le net et la cigarette aussi. Oui, je dois trouver un moyen d'arrêter de m'apitoyer sur mon sort et aussi de m'en vouloir à mort. C'est dur. Je me sens comme triste d'avoir été si malade, si aveugle ; d'être encore mal placé. Hier avant de m'endormir, je me suis touché pour ainsi dire sans y penser, un court instant. Je me suis posé la question si c'était une rechute. Je dirais que non puisque j'ai arrêté dès que je me suis rendu compte de ce que je faisais. J'ai repensé à tout ce temps où je ne fonctionnais qu'à la masturbation. C'est proprement ahurissant autant que pitoyable et d'une grande tristesse. J'ai arrêté la cigarette il y a environ huit mois. Maintenant, c'est la masturbation et la pornographie qui sortent de ma vie. Faut que je trouve construise un système débarrassé de toutes les compulsions. Faut que je trouve le moyen de me pardonner ne l'avoir pas fait, de n'avoir pas trouvé de solution avant.  

Ca va être du taf. C'est surement faisable en grande partie, peut-être même en totalité. Ce soir, je me couche avant 23 heures. C'est dire !

Ouais, ouais, ouais, couché lumières éteintes à 23h00 avec l'Iphone en main pendant 1h30. Redoutable. J'ai pas éteint la bêêête avant minuit et demi. Mais comme je me suis réveillé vers 9h00 et que j'ai bien dormi, c'est la forme aujourd'hui. Au delà de la porno dépendance, il y a la cyberdépendance. C'est vrai que je regarde plus la télé vu que le décodeur est cassé et que je l'ai pas remplacé. Et les jeux vidéos, j'accroche pas.Le net par contre je m'y perds très facilement. Même sans porno ou site de cul, la preuve en est. C'est une fascination autant qu'un échappatoire -bref une compulsion. Quelque chose me dit pourtant que je vais mettre beaucoup moins de temps à m'en défaire que pour la masturbation. 
la fuite, toujours la fuite.. fuire, fuire, s'étourdir, pour ne pas faire face a soi-meme? ;-)Un frame de chat . Trop bien la façon de parler des Canadiens. J'adore.j'ai été gentille, j'ai pas dis sur un frame d'alumette lolll
Ah difficile à dire. 
Plus mon état s'améliore, plus mon cerveau apprend à s'organiser et à organiser, plus je deviens actif, plus une colère grandit. Celle d'avoir été privé de cette partie de moi et d'une grande partie de la vie tout ce temps. Ce qui fait que lorsque je lis vos explications, vos interprétation, l'égo, etc, je commence à voir rouge. Parce que je me rends compte, que j'ai manié pas mal de conneries avec mes thérapeutes, en cherchant des interprétations subtils à des comportements...commandés par un défaut de transport de la dopamine au niveau cérébral. Ouais, je sais je vous saoule ; moi aussi je me saoule. Mais vous seriez à ma place, vous seriez très surpris aussi. Bon évidemment, j'ai tout de même fait un très long travail de psychothérapie, et il m'a maintenu en vie. Il m'a même amélioré au point de pouvoir accéder à un peu plus de liens et à échapper à l'aliénation. Mais je restais tout de même assez handicapé. Et justement si mon trouble neurologique avait été traité disons à 21 ans, peut-être n'aurais-je eu besoin que de 5 ou 6 ans de thérapie pour aller bien. Pas 20 ans pour juste survivre et rester à peu près humain.C'est ainsi. Pour d'autres tout va bien. D'autres encore se font découper en petits morceaux.Moi, il ne me reste qu'à trouver la voie qui me permettra d'accepter ce qui m'est arrivé, et avancer du mieux possible dorénavant. 
Citation : thump a écrit:C'est ainsi. Pour d'autres tout va bien. D'autres encore se font découper en petits morceaux.
L'important, c'est de comprendre que la souffrance est quelque chose de très subjectif, et qu'un même évènement ne touche de la même façon suivant l'individu. Question de repères, de défenses acquises dans la petite enfance ( ou non ), de la qualité de l'environnement avant et après le choc ... Le tout est d'apprendre à reconnaître ce qui, dans ta vie, te convient, et ce qui ne te convient pas, faire ta part des choses. Pas la peine non plus d'être jaloux de ceux à qui tout tombe dans le bec, ils n'en sont pas forcément plus épanouis. Et quand bien même ils le seraient, à quoi ça sert, la jalousie ?Longtemps je me suis dit qu'il y avait bien plus malheureux que moi, que par conséquent je n'avais pas à "me plaindre", qu'il y avait des problèmes pires que les miens et que je n'avais pas à en faire un fromage. Hier même j'ai été foutu de le ressortir à ma psy, ce concept là. "Fautifs de trop souffrir par rapport à ce que l'on endure". Bah oui, quand on pense à la famine, aux coups de machette, à l'inceste, au viol répété, on a du mal à prendre nos "petits" problèmes d'occidentaux bien nourris au sérieux. Et pourtant ... 
Chaque problème est un problème, et une souffrance ça fait mal.  J'essaie de me repérer. Je tente peut-être même de donner un sens (oooooh suprême prétention, mais sourde nécessité) à cette situation singulière de ma vie qui me parait absurde. C'est pas évident à encaisser l'absurde.  
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