Dépendance sexuelle

Version complète : le sevrage de romain
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Je peux confier mon impuissance à ma puissance supérieure mais je ne peux lui demander de me libérer d'un coup de baguette magiqueTu peux toujours lui demander...en tout cas la mienne fait la sourde oreille à propos d'une telle quête.Comme disait J.W : il n'y a ni punition ni récompense, mais juste la conséquence de nos actes. Nous sommes responsables de notre rétablissement...sans pour autant nous mettre trop de pressions et vouloir à tout prix compulser pour guérir plus vite.C'est pour cela que je me méfie aussi des "je dois" et des "il faut"...préférant plutôt "il est souhaitable que " et quand ca ne va pas fort, (comme aujourd'hui) je sollicite un max ma PS, lui avouant en toute honnêteté mes faiblesses, ma fragilité et lui refilant mon impuissance (charge à elle d'en faire ce que bon lui semble...de toute facon, c'est hors de porté de ma compréhension)C'est carrèment une question de foi...croire en autre chose que cette soi disante fatalité qui nous conduit vers les comportements compulsifs et destructeurs.Bon rétablissement
Merci de ta participation Diabolovert, je vais attendre une réponse de la part de Milou et de quelqu'un d'autre sur l'acceptation des émotions et la phrase un peu savante(en tout cas pour moi) qu'il a écrit sur ce sujet. j'aimerai être sur de bien comprendre.
Bonjour Romain. Pour moi, tout se joue au niveau de l'intériorité. Même si des choses extérieures peuvent révéler des comportements intérieurs, c'est d'abord là l'important. Je crois que le Diable ou autres notions maléfiques symbolisent ces forces négatives qui existent en nouset  qui nous amènent toujours, dès qu'on leur tend la main, au fond du trou. Mais il y a une autre force, qui veut notre bien, qui demande peut-être plus d'efforts car obligeant à abandonner des choses qui nous ont été présentées au nom du plaisir, et qui peut nous amener à la sérénité (dont le Paradis est peut-être l'allégorie). Dieu est pour moi cette force de vie qui nous pousse toujours vers la vie (Eckart Tolle l'appelle "l'Etre") et à laquelle on se relie quand on lache prise, quand on lui fait confiance, dans la prière, la méditation, dans le fait de se plaire dans un endroit ou une tache etc... Ces forces négatives ou positives sont dans une large mesure encore inconscientes chez nous, et c'est pour cela que développer une vie spirituelle ouvre la porte de ce qui est caché et qui pourtant entraîne chez nous des comportements que l'on ne comprend pas et ne maîtrise pas toujours.Par rapport aux émotions, tu peux d'abord commencer par les identifier. Te dire, j'ai peur, je suis en colère, j'ai envie de fuir...   L'important est de ne pas te juger. En prendre conscience est déjà freiner le processus. Tu as peur d'être grondé par ton patron ? Est-ce que derrière cela il n'y a pas de la mésestime qui en rajoute sur la peur ? Voir cela, permet de relativiser. Et puis surtout, on arrête le processus quand on parvient à confier à la Puissance supérieure. Continue de prier, en lui disant que tu es impuissant, que demandes son aide, que tu veux faire Sa volonté... Bon courage, Romain. 
 

Le souci ce n'est pas d'être soumis à des pensées ou à des envies mais de compulser afin de soulager la tension due à nos angoisses.

Ce comportement qui à eu son utilité il y à bien longtemps est devenu notre schéma de fonctionnement.

Lorsque je dis qu'il faut accepter le manque cela veut dire qu'il faut prendre acte de l'envie de compulser, de la rejeter en douceur et d'accepter alors la douleur qui ne peut plus être calmé par la masturbation.

Lorsque je parle de douleur je pense non seulement à celle physique du au refus de compulser mais surtout à l'angoisse terrible qui est à l'origine de tout notre comportement.

En d'autres termes accepter le manque c'est accepter notre angoisse.

Lorsque tu as une pulsion si ton premier réflexe est de te dire «  je dois résister » tu n'arrives qu'à augmenter ton angoisse et tu commences à lutter contre la bête.

Mais cette Bête n'est autre que ton inconscient qui cherche à reproduire le schéma qu'il connait. 

Lorsque tu dis «  je ne dois pas céder » ton inconscient ne retient pas la forme négative si tu entre en lutte ouverte tu t'épuiseras et finira toujours par échouer.

Ton premier réflexe doit donc  être d'accepter le manque puis de te concentrer calmement sur ta souffrance en essayant « de la vivre » avant de te reconnecter progressivement à ta respiration puis à ton environnement.

Essayes également de profiter de ces moments pour rechercher les causes de stress récentes à l'origine de ta pulsion.

 

Pour répondre plus directement à ta question le fait de te reconnecter à ton environnement par l'attention porté à ta respiration te permet de rassurer ton inconscient qui ne te « sens » plus en danger et alors ton envie de compulser va rapidement s'estomper.

A ce propos je te conseille la lecture d'un ouvrage « Méditer pour ne plus déprimer » aux éditions Odile Jacob      

J'espère que tout ceci te sera utile, pour ma part je suis aujourd'hui à 6 mois de sevrage obtenu sans trop souffrir alors que depuis presque 40 ans il ne se passait pas 3 ou 4 jours sans compulsion.

Une dernières chose,  n'oublies pas que les mêmes causes auront toujours les mêmes effets, change d'angle de vue, essaye de nouveaux axes de réflexions, sois inventif.

 

petit truc pour les emotions.. le truc de l'horloge..que j'explique ici LIEN BRISÉ
Merci pour vos participations. Vous m'aidez vraiment les copains ! Je vous tiendrais au courant de mon avancée. Pour l'instant ca va, je suis à 7 jours. Ce n'est pas mal, c'est un début. Je vais appliquer l'horloge de l'émotion de "Nuage" ! Bon courage a toutes et à tous.
Je me suis ramassé. Cela me rappel que je suis vraiment faible face au produit et que je n'ai pas su prendre acte de la tentation. Je me suis retrouvé seul chez mon père et je n'ai pas réussi a analyser la situation et faire autre chose. Je suis déçu mais je me dis que si j'avais résonné comme ça : ok tu es tenté, tu sais qu'ici il y a matière a nourrir ta dépendance mais tu a mis en place une démarche dans l'autre sens. Ne la nourri pas et tout ira bien. J'aurai pas céder si j'avais résonné comme cela. Je suis en plein dans le travail sur mes émotions. Je dois continuer. Je suis déçu.
l'horloge romain.. l'horloge.. ../../../span><span style=donc, je suis decu........................ ensuite, je suis inquiet???...........je suis embarrassé?............Je suis jaloux??je suis blessé?je suis terrifié?j'ai honte?je suis en colere?je suis triste?j'ai du chagrin?je suis frustré?quand on est prisonnier de notre deception (emotion #6) pendre le temps de la vivre et de l'exprimer par ecrit.. ensuite on ce demande ce qui nous rend inquiet (emotion # 7) prendre le temps de la vivre et de l'exprimer par ecrit, ensuite on passe a la suivante, embarrasser etc..quand on entre dans l'émotion suivante, on ce sent libéré de la premiere et ainsi de suite..en general, la colere est une reaction a ce qui s'est produit, la tristesse a ce qui ne s'est pas produit, la peur a ce qui pourrait se produire et que nous ne voulons pas.. chaque état est lié au précédent et en est la couche plus profonde... a mesure qu'on passe d'une émotion a l'autre, on en decouvre un aspect caché et on se approche de notre centre, de notre équilibre...a la fin de tout ca, tu te rend compte que ce a quoi tu pensais etre la cause n,a pratiquement aucun rapport  il y a 12 blocages, la réprobation, la depression, l'anxiété, l'indiference, les prejugés, l'indecision, la procrastionation, le perfectionniste, le ressentiment, l'appitoiement sur soi, la confusion et la culpabilisation..les 12 émotions negatives de base sont, la colere, la tristesse, la peur, le regret, la frustration, la deception, l'inquiétude, l'embarras, la jalousie, le déchirement, la panique et la honte..les éprouver (les vivre, les analyser) favorise la connaissance de notre vrai personnalité.. alors que rester bloqué on avance a rien.. voila de quoi cogiter ../../../span><span style=../../../span></div>
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Merci Nuage. C'est vrai que je n'ai pas vraiment appliqué complètement tes conseils. Parce que je n'ai pas pris le trmps d'écrire mes émotions. Je vais réflechir à tous ça. Je dois partir. Tournoi de foot avec des amis. Ce soir je vais écrire l'horloge dans mon téléphone. Petite question tout de même. Pour passer d'une émition à l'autre, cela peut durer quelques minutes ou quelques heures voir quelques jour non ?
Citation : Romain a écrit: Je me suis ramassé. Cela me rappel que je suis vraiment faible face au produit et que je n'ai pas su prendre acte de la tentation. Je me suis retrouvé seul chez mon père et je n'ai pas réussi a analyser la situation et faire autre chose. Je suis déçu mais je me dis que si j'avais résonné comme ça : ok tu es tenté, tu sais qu'ici il y a matière a nourrir ta dépendance mais tu a mis en place une démarche dans l'autre sens. Ne la nourri pas et tout ira bien. J'aurai pas céder si j'avais résonné comme cela. Je suis en plein dans le travail sur mes émotions. Je dois continuer. Je suis déçu.
ne jamais se retrouver seul face à un pc...ça m'est arrivé plusieurs fois '(dont 4 fois chez ma mère )et dans la plupart des cas = rechute!! pourquoi ne demande tu pas à ton père de mettre un logiciel de controle parental sur son pc?en plus il sera le seul à connaitre son mdp!bon c'est vrai que c'est difficile: la derniere fois , lors de ma derniere rechute chez ma mère, j'ai hesité à lui demander de mettre un contrôle parental , finalement , j'ai preferé ne plus venir que le soir ou le WE, quand je suis sur qu'il y a au moins 1 personne. sinon quelque chose de plus efficace: plus d'internet pendant 6 mois! 
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  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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