Dépendance sexuelle

Version complète : le sevrage de romain
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
Juste un petit mot pour vous faire part de mes difficultés. En ce moment, c'est de plus en plus dur. Depuis que j'ai identifié ma dépendance affective, les rechutes bien qu'elles ne soient pas totales sont plus régulières. Je me sens plus fragile.Depuis ma dernière rechute, j'ai tenu seulement trois jours et 'est déjà compliqué.Peut être que le problème vient que je n'ai pas encore accepté le fond des choses, que je ne prends pas vraiment les jours les uns après les autres. Je ne sais pas.

Je ne sais pas combien de temps je vais tenir. C'est vraiment bizarre.

Voila, la rechute a eu lieu. Je ne comprends pas, je suis venu tout a l'heure pour tenter d'évacuer et finalement j'ai chuté. Avant de chuter j'avais l'impression de venir ici comme pour une excuse d'avance.Les vacances de noel pour moi ont été pas très bénéfique.Je reprends le boulot lundi et je crois qu'il est temps de reprendre. Je fais n'importe quoi. Bien que j'ai pu bien identifier le problème ( je suis conscient que ce n'est pas terminé), j'ai l'impression que stagne. je dois me reprendre. Je dois lutter plus, la je me suis laissé allé. Peut être par fatigue, je ne sais pas. Je suis déçu ce soir.C'est vrai que j'ai fait du chemin, c'est vrai qu'en 87 jours j'ai du chuté 5 fois, par rapport à avant c'est bien mais j'en attends peut être trop. Je veux peut être brulé les étapes. Je dois me remobiliser tout de suite et maintenant, en me levant chaque jour, je n'aurai qu'un objectif : tenir un jour de plus.

87 (0)

c'est peut-etre tout simplement le temps que ça décante, rommy... tu avances plutot vite dans ta tete et c'est bien, mais pour que ça s'installe profondément en toi c'est plus progressif, alors cette sorte de conflit entre les diverses couches de ton conscient et inconscient fait que tu te retrouves à rechuter, simplement parce que ton esprit t'envoie cela comme un signal que tout n'est pas encore fini d'explorer, de régler, de baliser...et puis l'inaction ne favorise pas. les periodes de vacances, de fetes, c'est bien joli mais si on se sent un peu livre a soi-meme ou vaguement esseule on a vite fait de se refugier dans n'importe quelle echappatoire...ce ne sont pas des excuses que je te cherche, mais des explications que tu peux peut-etre trouver toi-meme avec plus de precision? 
Bonne année à toi rommy. Je te remercie d'avoir été le premier à inscrire un post sur mon topic. Cela a mis du concret dans ma démarche. 87 jours sa fait 3 mois. Tu dois être satisfait de ton parcours. Je pense que cela doit être dur de se remettre tout de suite en lutte contre ce plaisir malsain lorsque l'on a rechuté. La tentation doit être grande de dire je me laisse allé. Mais je crois que c'est dans ces moments là que l'on voi, si l'on est vraiment motivé à en finir. Bravo pour ton parcours. Grandefi
Journée de la reprise aujourd'hui, reprise du travail, reprise du sport collectif. Revoir les gens de la salle, les collègues, quelle joie ! Les deux derniers jours se sont bien passés. J'ai repris le dessus depuis ma dernière rechute. Et le fait de reprendre le travail et les activités m'aide beaucoup.Pour te répondre Grandefi, oui c'est vrai qu'après les rechutes c'est toujours difficiles. Mais le plus important est de repartir. Et je suis toujours reparti, c'est une bonne satisfaction.A tous, Bonne journée et bonne continuation.90(2) Bientôt 100 jours de sevrage. Je vais préparer un bilan personnel pour ces 100 jours de sevrage. Il sera utile pour tout le monde je pense.
Aujourd'hui j'ai peut être progressé dans mon sevrage. Mais cela m'a conduit à la rechute.Je voulais savoir qui m'a mis la pornographie dans les pattes. Ou plutôt, j'avais besoin de le reconnaitre. La réponse, je l'ai depuis longtemps mais je ne voulais pas la voir. La réponse, ce sont mes parents, ma famille. Il y a toujours eu des films, des revues chez nous.Je pense que j'avais besoin d'encaisser la vérité. Pour ca, il a fallut que chez mon père, je fouille, et j'ai trouver de multiples sources porno. Enfin bref, maintenant cette partie est claire dans mon esprit. Je ne leur en veux pas pour autant car personne ne m'a forcer mais c'est vrai que j'ai découvert ca vers l'age de 13 ans. A cet age, difficile de ne pas succomber.Maintenant, depuis ce matin, je luttais pour ne pas chuter car ayant vu ses sources, j'ai par la même occasion relancer ma dépendance. Et j'ai fini par céder.Je devais passer par la je pense. C'est peut être une épreuve nouvelle de franchie. Personnellement, la rechute, je ne la ressens pas comme difficile mais un passage obligatoire. Je me sens pas abattu ni décue comme la dernière fois.J'aimerai avois votre avis svp. Merci d'avance.
Me v'là avec mon grain de sel et mes gros sabots...Cela me paraît bien ton affaire. Tu as répondu à une question intéressante. Le risque était évident, tu l'as pris et en as "payé les conséquences" par une rechute... une broutille, puisque tu la ressens toi-même ainsi. L'embêtement serait que tu y retournes, mais j'espère que tu auras le discernement de rester loin de ce matériel...La question que tu dois déjà te poser sans doute, est de savoir si tu devrais en parler à ton père, à ta mère... En effet, il ne s'agit pas de les diaboliser, ni les culpabiliser, ce serait un peu inutile, ce qui est fait est fait et ils n'ont très probablement jamais voulu te causer du mal. Je me suis posé cette question par rapport à mon père, je n'ai pas trouvé de matériel pornographique compromettant chez lui mais j'ai compris à certaines allusions qu'il avait un passé connoté sexuellement sans doute un peu lourd... J'en ai même parlé avec ma psy, et j'ai convenu avec elle que je ne suis pas là pour croire venir sauver mon père ni même m'occuper de ses affaires passées ou présentes intimes... Alors, en parler avec lui serait pour lui parler de moi, et pas de lui. Mais j'imagine que si je savais qu'il avait (et avais moi-même rechuté devant) des piles de playboy dans ses wc, cela compliquerait encore cette idée...On est qui on est, avec ses forces, ses faiblesses, certaines innées, certaines acquises.  Selon le milieu où on est né, on est plus ou moins aisé, plus ou moins instruit, etc... Un tas de facteurs jouent sur le fait qu'on soit de nature à tomber dans des dépendances ou non, et il est difficile de les caractériser, et d'en faire reposer une part de responsabilité sur l'environnement familial ou autre n'est pas utile, même s'il est important de trouver la réponse à ces questions pour soi-même. Serais-tu "tombé dans" le porno si ton père n'avait pas été lui-même consommateur? Tu n'y aurais pas été confronté de la même façon, sans doute. Mais tu aurais pu tomber dessus ailleurs, autrement... On ne peut pas réécrire le passé. Ni spéculer dessus. Tu as confirmé quelque chose que tu savais au fond de toi, c'est bien, ça fait une question de moins qui se pose, une réponse de plus, cela te rapproche de toi, c'est ce qui est important je pense.Ce parcours de réflexions introspectives que tu as entrepris depuis quelques semaines, ce n'est pas forcément une phase d'exploration ponctuelle, ce n'est pas forcément non plus une bascule dans l'auto-psychanalyse éternelle, cela peut prendre diverses formes entre les deux... Personnellement, j'ai passé des mois à ne m'occuper que de ça non-stop 24h/24, je me rééquilibre à présent depuis quelques temps, en ayant sur moi-même et sur le monde une vision qui a évolué et évolue encore. Il m'arrive d'osciller autour de cette position d'équilibre, cela fait partie de la construction même de cet équilibre je pense.Une dernière chose: alors que tu es en sevrage, et donc abstinent, de te mettre en contact avec le produit a ravivé ton désir. C'est comme un ancien buveur qui renifle une effluve de vin, ou comme nombre de nous l'ont vécu, quand on se laisse regarder un site X sous prétexte (soi-disant...) de mesurer où on en est.  Ca s'appelle la "sensibilisation". Ca ne sert à rien. Et cela peut prendre des formes insidieuses; je pense vraiment que je peux me retrouver devant des images érotisantes ou pire sans que cela m'occasionne des pulsions. En revanche, c'est lorsque j'avais eu des contacts avec des femmes suite à des rencontres théoriquement sans équivoque, et qu'il y avait eu des signes d'"ouvertures possibles", que cela m'avait berné et entraîné dans la spirale et la rechute... Le mieux, c'est de rester éloigné de tout ce qui peut entraîner de la tentation inutile, parce qu'on ne fait jamais cela sans arrière-pensée en fait! Alors on ravive, avant même la dépendance, et pour se le cacher, le mensonge à soi-même qui fait que tout devient biaisé et incontrôlable, ce qui est précisément ce que nous cherchons à éviter, plus encore que simplement "résister à la masturbation"... 
Cher Mondom, C'est un plaisir de recevoir ton avis. J'espérais d'ailleurs que tu te manifeste ! Tes messages me sont d'une grande utilité et aussi d'un grand réconfort.Je suis en accord total avec ton dernier message. Je suis persuadé que j'avais vraiment besoin de ca. Malgrès les conséquences. En même temps, je le savais déjà mais je ne voulais pas le voir. Je n'habite plus chez lui et il n'est pas difficile de garder mes distances avec ses films, ses revues.Maintenant, lui en parler me servirait à rien à moi. Je ne ferai que le faire culpabiliser au pire. Moi je veux m'en sortir, j'aspire à une vie libre, saine. Lui je dirai qu'il fait ce qu'il veut. Si il m'en parle alors ce sera différent mais je dois avant tout penser à moi. C'est pour moi que je fait tout ca.
Je réfléchi à l'idée d'ouvrir un blog pour être utilisé un peu comme un journal intime. Vous en pensez quoi ? Il y a des gens qui en utilisent ? Merci de me donner vos avis.

Bonsoir Rommy.Tu as peut être fait un grand pas en retrouvant l'origine de ta vie sexuelle. Cela peut paraître naturel pour un enfant de 13 ans de prendre du plaisir devant un livre porno mais familiale. Il n'y a pas vraiment d'interdit, et même si cela était interdit, pourqu'oi un enfant ne prendrai pas de plaisir aussi comme son papa . C'est juste une petite remarque, ça me gêne de te dire ça, mais si ça peut te faire avancer. Personnelement je trouve constructive vos réponses sur mon sujet. Je me rappelle de ma première masturbation, c'était un copain qui m'avait prêter un livre. Je me suis enfermé dans ces revues. J'étais très timides avec les filles, et me voilà donc dépendant.Je rejoins Mondom sur le fait qu'il ne faut plus essayer de revoir ces revues. L'exemple de l'ancien alcoolique qui veut juste sentir et une remarque judicieuse. Ce n'est pas la peine de redonner des idées au cerveau.

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
URLs de référence