Citation : Jim a écrit: Par quoi commencer comme réflexion a méditer ?
A toi de voir ; ce qui est désolant dans cette histoire, c'est d'être paumé face à soi-même, on ne sait même plus lier les évènements présents à des éléments du passé, à des choses qui remontent et qu'on ne gère pas. Mais c'est normal, si il n'y avait pas ce mur pour nousdiviser intérieurement, on aurait sans doute moins de mal à reprendre contact avec notreidentité propre, si tant est qu'elle ait une consistance.
Citation : l'aide de quelqu'un d'extérieur est indispensable ?
Dans la mesure où on ne sait jamais par où commencer, et par quoi, l'aide de quelqu'un d'extérieur me paraît franchement indispensable. C'est tout l'intérêt de voir un psy en fait : il ne te donnera pas de réponse si il fait bien son boulot,
il t'aidera à trouver tes réponses. Le ou la psy(chiatre/chologue) te sert en quelque sorte de mur pour faire rebondir tes idées. Pour continuer sur cette métaphore, lorsque tu émets des idées, tu les vois sortir de toi, tu les vois de loin, ce n'est pas comme si elles et leurs conséquences te revenaient sur la tronche juste après que tu les aies émises. Essayer de réfléchir seul à ce genre de questions, c'est courir après une balle sans jamais se donner une chance de la rattraper ; parce que seul face à toi même, la tendance de ton inconscient à vouloir noyer le poisson sera la plus forte. D'où l'intérêt d'avoir en face de soi une personne qui s'y connait, et n'est pas influencée par tes propres mécanismes de refoulement, pour te permettre de voir tes propres contradictions. Quand on te renvoie avec prudence les conséquences de tes conclusions et les paquets de noeuds sans queue ni tête que tu te fais ( juste pour t'emmerder ), en général ça aide à y voir plus clair, ou en tout cas à y voir moins trouble ( cherche donc la nuance
). Reste le choix de la personne avec qui t'entretenir de tous tes tracas pour y réfléchir intensément, et ce n'est pas facile de trouver l'adéquation parfaite. Tu vois ( voyais ? ) un addictologue depuis un moment, si celui-ci ne t'éclaire pas il est encore temps ( il sera toujours temps ) d'aller voir ailleurs. Mais peut-être te convient-il très bien ... c'est à toi de voir.Pour reprendre à ma sauce le mot de Mondom : cela n'aide pas à faire passer l'envie, puisque l'envie se passe toute seule : il n'y a donc plus besoin de la faire passer. Il n'y a plus d'envie : on y pense, on connait la chanson, et *pouf*, plus personne. Le mensonge vis-à-vis de l'envie, tout le mélodrame à deux francs autour des "pulsions" et de l'invicible Bêêêêêêêête n'a plus vraiment lieu d'être, donc les rechutes non plus, etc ... Reste qu'au-delà de ça, on sera toujours plus ou moins tentés, tellement le mécanisme de réponse automatique à la souffrance est gravé au burin dans notre cortex, mais disons qu'on aura plus de mal à se faire avoir, nettement plus ...