Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Jim
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
J'me retrouve un peu dans ce que tu dit Jim (t'as pas encore changé de pseudo alors j'continue à t'appeler comme ça). Pas de coup de fils aux amis (ou alors vraiment qu'aux proches amis), facilité à se faire des contacts en extérieur, mais chez soi on retourne dans une bulle de solitude dont je ne comprend même pas comment elle s'est construite. Chez moi je trouve que la solitude alimente ma dépendance, et ma dépendance creuse ma solitude. Donc en ce moment je me fait violence, je ne dit non à aucun plan sortie (même si je rechigne à y aller au départ, je ne regrette jamais d'y être allé au final) et je m'oblige à ne pas rester chez moi de temps en temps, pour éviter de rester trop concentré sur ma petite personne. Je pense que c'est aussi ça le problème, en restant seul on se pose trop de questions sur soi même.
Citation : John Warsen a écrit:Qu'est-ce qui te bloque, le fric ou la honte ?
La honte d'expliquer pourquoi je doit aller voir un psy a mes parents et mon frère qui n'ont pas une idée de mon problème. Donc je n'est pas de motif , et y'a quasiment toujours quelqu'un chez moi.  

Rodeojack > Oui il y'a des similitudes , mais moi a la base j'suis pas un fêtard et j'aime pas trop les sorties alors la dépendance a fais que noircir le tableau , parce'que même en étant sevrer faudra pas compté sur moi pour sortir tout l'temps , et j'suis heureux comme sa ( me contredisé pas , je sais c'que j'dit sur ce point la , passé du temps seul a faire mon sport , et plein d'autre truc sa me satisfais )

Tu n'es pas obliger de détailler ton emploi du temps à ta famille. Tu as le droit de garder privé ta démarche. Oui aller voir un psy est une bonne idée. Et un psy qui prenne ton problème d'addiction à la pornographie au sérieux, parce que moi j'en avais parlé mais mon psy de l'époque ne considérait pas ça comme un problème [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d75edb5e.gif"[/img] ou du moins comme un axe de travail. Ce sont mes lectures sur internet qui m'ont permis de me forger la conviction -nonobstant le manque de confirmation social et professionnelle directe- que j'avais fort raison de m'inquiéter de cette manifestation et surtout, surtout de trouver les moyens de m'en défaire.Tu as raison, l'addiction c'est la partie émergé de l'iceberg. Elle n'en n'est pas moins destructrice mais elle est apparu à cause d'un problème dans ta vie...Et ce n'est pas l'addiction le problème principal ; c'en est une de ses manifestation destructrice. 
Thump je vois ce que tu veut dire mais je n'arrive pas a visualiser d'où vient mon addiction , peut être une timidité ? un rejet des femmes ? J'ai mis longtemps a m'en rendre compte au début c'était juste un bon petit plaisir , et un jour je fesais un stage dans un restaurant , et j'me suis rendu compte que depuis quelques semaines j'avais plus du tout d'érection ( oui c'est pas facile a s'en rendre compte ) et sa ma ruiné le moral et la j'ai pris conscience de mon problème , et je doit dire que sa fais 2 ans maintenant a peu près déja , mais j'ai consommé du porno a grosse dose tout les jours sur le même site pendant 2 ans et demi. Quand j'étais en cour j'men foutais des filles qui y'avais , j'men foutais de tout , j'avais des pertes de mémoire , j'rigolé avec mes copains mais je m'interessais pas du tout au filles , il me tardé mon mercredi aprem ou j'avais pas cour et ou je passais l'aprem a telecharger des porno en torrent , j'avais le droit qu'à de petit aperçus en attendant et c'était génialement bon , et destructeur quand on prend le temps de pauser son cul sur une chaise et d'y repenser. Et jamais je le refais , quand je craque c'est une fois et c'est tout.

Mais vous avez raison car une aide extérieur me serais bénéfique car en moment de faiblesse le forum me parait sur une autre galaxie.

rien ni personne ne peut t'obliger a expliquer pourquoi tu ressent le besoin de voir un psy..tu ressent ce besoin, tu en a besoin, point barre, les details, sont a toi et t'appartiennent a toi.. dans la tres jeune 20ene, quand j'ai dis a ma mere que je voyais un psy, elle a respecté ca..mon pere lui, il a dénigré la chose.. je l'ai laissé parlé, tout seul lollaujourd'hui, 24 ans plus tard, j'ai une tres belle relation avec ma mere, meme quand quelques fois on ce chicane et s'obstine.. on a des conversations tres profonde qui nous font grandir, voir et explorer des avenues différentes, y'a pas d'age pour grandir..mon pere lui, a part que j'ai accepté qu'il soit comme il est, il est toujours au meme point... il parle encore... tout seul.. et ne comprend pas pourquoi qu'a 70 ans, il est abbandonné et seul..j'ai décidé que les squelettes familliaux, je les enterrerais.. c'est fou comme ca fait de la place dans les placards lollll
La solitude, l'isolement, c'est vraiment le symptôme du dépendant qui se sépare même de lui-même pour ne vivre qu'à travers le produit.Le psy c'est bien à la condition de bien être au clair avec lui et de dire que l'on veut se débarasser de ce truc. C'est Orroz, je crois qui disait qu'il fallait bien le sélectionner. J'en connais un qui cherche surtout à me proposer de relativiser ça, estimant que je surestime le problème, expression selon lui d'un surmoi exorbitant et qui estime que tellement de monde compulsant sexuellement il vaut mieux essayer de s'en accommoder...Perso, c'est surtout l'entraide entre dépendants alcooliques qui m'a sorti de l'alcool et je m'appuie aujourd'hui sur d'autres sexoliques pour essayer de suivre leur pas, qui visent non pas à maîtriser la luxure mais en m'en libérer, sans chercher à négocier avec elle. Jim, je ne sais plus si je t'ai laissé mon teléphone lors de nos échanges par mail et MP. S'il le faut, je peux te le donner. Courage à toi. 
Salut Jim, je viens de lire le début de ton histoire avec intérêt car j'y retrouve aussi mes propres difficultés et mes propres préoccupations.Je comprends aussi tes inquiétudes sur les problèmes d'érections et je comprends que le fait de vouloir les retrouver peut être  une source de motivation. Je suis dans le même cas que toi, même si je suis moins jeune (j'ai 33 ans). Concernant les périodes d'abstinence, je craque aussi en général au bout d'une semaine...En tout cas je te félicite d'avoir pris conscience de ton problème si jeune, cela prouve une certaine maturité. Moi à ton âge c'est vrai qu'internet n'était pas encore bien développé mais je commettais déjà des exces (de MB) dont je n'avais pas du tout conscience. Aujourd'hui je paye le prix fort (incapacité d'avoir de vraies relations satisfaisantes et une sexualité épanouie), donc je reste célibataire et frustré finalement, alors que d'autres en profitent.

Mais le remède on le connait , il est très simple. Pas facile mais simple : être intransigeant avec soi-même et abandonner toute sexualité pendant plusieurs mois afin que tout redevienne naturel...En tout cas je te souhaite bon courage et tiens nous au courant de tes progrès. Santorin

   

Jim, je n'ai pas eu le temps de terminer on message tout à l'heure (j'étais au boulot Wink)Concernant le psy, je me permets d'émettre un avis contraire : je suis contre... pour des raisons que je ne veux pas développer ici au risque de froisser des susceptibilités.Tu es jeune, et finalement tu as peu d'années d'addictions, tu peux t'en sortir seul, ou avec des amis, confidents et aussi des lectures. Perso je conseille pas de perdre du fric en allant voir un psy (ou alors seulement une ou deux séance, et encore c'est dangereux => il risque de te dire que tu dois pas culpabiliser quand tu te branles... bref)Je te conseille d'abord de lire "Cultivez l'energie sexuelle masculine" de Mantak Chia .. ça coute 30 euros... commence par ça ! Forge toi tes propres principes !Par ailleurs, je te cite la plus belle définition de la liberté que j'ai lu (chez Rousseau) : la liberté c'est obéir à la loi que l'on s'est soi-même fixée Wink A bientôt

 

Santorin, ici on se contrefiche de froisser les susceptibilités, on est simplement là pour des raisons plus importantes que cela. Sans exception, tous les ressortissants de la dep sex sont passés par la case psy. Tu es là depuis 3 mois, tu as posté 9 fois, hélas rien encore ne peut confirmer que tu aies trouvé une méthode qui marche, même qi je te souhaite de recouvrer la liberté comme tout un chacun. Je t'invite à expliquer les raisons qui te font être contre le psy, qu'on pu_isse voir ce qu'il y a à prendre ou à laisser là-dedans?Jim, toi-même tu dis que tu n'arrives pas à voir ce qui est l'origine... Le psy sert à t'aider à ça, il ne sait pas plus que toi et c'est toi qui trouveras, mais tu n'y arriveras pas sans cet outil-là, je pense.Les raisons que tu invoques de ne p)as y aller, tu finiras par voir qu'il te faudra trouver un moyen de les contourner. Tu ne vas pas rester misérable par honte, c'est inconcevable non? Attendre que la mort t'emporte sans oser te sortir de ta condition qui te rend honteux de toi-même? Beurk. Alors que te libérer, passera par bien des étapes, des prises de consciene, des dépassements de toi-même, des découvertes, des trucs passionnants encore plus que douloureux en fait!
Au début, l'addiction semble un comportement dont il est facile de s'affranchir 

 Bon, un peu duraille mais je vais finir par y arriver  Euh, c'est que j'ai pas de volonté alors    J'ai pourtant tout essayé  Effectivement, il y a peut-être quelque chose qui me dépasse   J'ai besoin d'un psy   Pas invariable, mais courant. Chacun à son rythme. 

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
URLs de référence