Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Jim
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Merci de vos réponses , c'est sûr que Morbach tu a 1000 fois raisons , je connais que trop bien ce piège , masturbation , déprime , 1 semaines de porno , retour sur le forum , début de sevrage, c'est fatiguant ../../../p><p> Je n'ai pas choisis de tomber dans l'addiction " Tiens le coup!!!! Tu es jeune! 18 ans ..... tu as tant d'autres choses a faire. Arretes tout et VIS..." En effet tu devrais lire mon sujet Donc je continue la traversé du désert , je vais serrer les dents et la ceinture aussi par l'occasion.  
Devinez qui a rechuter hier matin ? A votre avis ? un indice ? J i mVoila l'histoire , mon frère a dans sa chambre une photo dédicacé d'une danseuse qui la vue dans une boite de nuit  , mais apparemment y'a marqué actrice porno , et moi par curiosité je me suis dis je vais tapé son nom sur internet car je l'est jamais vus sur internet , vous connaissez la suite , quand j'y repense , putain que c'est stupide mais j'ai agis tellement vite après j'ai était dévorer par les remords , j'ai passé 10 jours éternelles pour moi et c'est finis. Le pire c'est que j'ai payé 30 € pour m'inscrire sur mon ancien site préféré ::!!C'est sur il me faut un psychologue et je rigole pas ; j'en est marre d'avoir une vision de merde des femmes , de pas arriver a arrêter la dépendance qui tue ma vie.Hier par Messages privées , j'ai dis à Mondom qui y'a du plaisir pendant l'instant ou tu te masturbe et ou il y'a l'orgasme et il me répond que non , juste pendant une fraction de seconde , certes il a raison, pendant quelques moment on ressent un plaisir et après c'est la mort mais personnes peut nier qui y'a du plaisir ? Car franchement sinon pourquoi vous êtes accro ? Au temps de téléchargement des films ? au histoires des films ?Mais ce que je comprend pas , je vois vraiment pas ce qui me pousse dans le porno , et franchement c'est horrible hier mon taux de frustration a atteint 100 % et aujourd'hui aussi , j'ai passé la journée a faire du dé-tapissage chez mon oncle dès 7 h du matin alors j'aurais pus tenir facilement encore. Je résiste jamais a l'appel du démon. Frustration a 100 % !
Jim, du calme. Tu vas t'en sortir ; t'as l'air franchement déterminé, bien sûr cela ne suffit pas, c'est pourquoi il va te falloir être méthodique. Et, de même que nous tous à mon avis, tu as besoin de voir un psy. Alors lance-toi puisque manifestement tu es prêt à le faire ! Eh tu sais quoi ? Je pense à un truc un peu stupide mais qui pourrait te rendre compte du décalage : moi s'il avait fallu que je m'achète un truc à 30€, je me serais plutôt payé une flûte irlandaise en Ré, question de remplacer la vieille qui est toute pétée, tu vois ce que je veux dire ... Juste une chose : ce n'est pas un abruti qui a rechuté hier matin, mais un dépendant ( un abruti au porno si tu préfères ). Et évidemment rien n'est fini ; 10 jours c'était dur, mais tu les as tenu, c'est bien la preuve que tu peux tenir bien plus. Les rechutes sont indésirables, mais ce n'est pas une fois que le mal est fait qu'il faut le voir venir ( je sais pas si c'est clair ce que je dis ). Du plaisir dans la MB, oui, il y en a, mais il réside d'abord dans l'excitation qui précède l'orgasme, excitation qui n'a de sens que par rapport à celui-ci ( c'est d'autant plus vrai étant donné que, vu le cadre, on est pas du tout attentif aux sensations autres que purement "génitales" ). Dans ce sens je dirais donc, aussi, qu'il n'y a de plaisir que dans l'orgasme, c'est-à-dire durant une demi-seconde, à peu près. Est-ce que ce plaisir extrêmement fugace vaut, à la fois, la descente aux enfers qui s'en suit, l'asservissement à la dépendance, les obsessions constantes autour du Q, le mépris de la femme et de l'homme à la fois dans le contenu visuel et dans le commerce de leurs corps, la désocialisation, la perte des affects, du lien à Soi, bref, l'aliénation, et tout le reste ( la honte, les mensonges, le désespoir, ... ) ? J'en doute. Frustration à 100% n'est-ce-pas ? Gare à ce que cela ne te fasse pas retomber dans le piège, stupide, mais tellement humain ( je dirais plutôt : tellement masculin ) que te tendent les famapouals.
En fait, ce que je pense, c'est qu'il y a "désir de plaisir". On croit à ce plaisir, mais il est vrai qu'il est bien bref, qu'il n'est qu'une pâle copie de ce qu'est le plaisir de partager l'amour et le sexe tendre qui va avec avec un être aimé. C'est un peu un plaisir d'illusion. Comme avec une autre drogue. L'alcool, par exemple. Y a-t-il vraiment du "plaisir" à être beurré? Il y a la recherche d'un état second, d'échappatoire (idem avec un joint ou autre), d'espoir de plaisir, qui n'est pas toujours au rendez-vous, quand on vomit de trop-plein de vinasse, quand on redescend de son bad trip, quand on a le froc sur les chevilles et qu'on s'aperçoit de la supercherie... mais c'est toujours après-coup, avant d'avoir franchi le cap on est sous l'effet du manque et de l'espoir de plaisir...Oui il y a du plaisir dans le sexe et tout, mais celui de la branlette est un miroir aux alouettes, un échantillon, et on sait tous ici qu'on y perd plus de plumes qu'on n'y gagne de bonheur... Pas évident de faire rentrer ça dans le cerveau archaïque qu'on a gavé d'endorphines, mais le sevrage a ce but-là, et ce n'est pas toujours facile? Perso ces temps-ci je suis assez titillé, je regarde les filles dans la rue d'une façon qui n'est pas celle que je voudrais etc, j'ai même glissé la main dans mon froc l'autre jour... heureusement je m'en ressors, je sais que c'est passager et qu'il n'y a rien d'intéressant au bout et beaucoup à perdre, et l'éloignement que j'ai développé et cette sorte d'expérience me permet de garder la tête à peu près froide...Alors Morbach dit comme moi. Notre raisonnement nous permet à tous de savoir, pareil pour Incognito... Mais la dépendance se fout de notre raisonnement, c'est l'inconscient qui croit à son schéma. Comprendre cela permet de deviner que ce schéma est bien implanté, qu'il est erroné et que le seul moyen de s'en sortir est de le reformatter, le rééduquer, le changer, ce schéma sous-conscient...Les filles, c'est normal qu'elles nous atirent. Mais en développer une telle frustration, une telle croyance de Babylone, c'est un dérèglement, un piège entre autre dérivé du marketing qui fait que les pornocrates qui l'alimentent en font leur beurre. C'est tout sauf ce qui fait qu'elles sont attirantes, en fait... Il faut déconstruire ces erreurs-là qu'on nous a bien vendues, et reconstruire à la place ce qui est juste et que nous savions avant de mettre autre chose en place sans doute. Que c'est facile à dire n'est-ce pas...
C'est intéressant le tour que prend votre conversation.En effet hier je me disais que pour lutter contre une addiction il ne suffisait pas de bien avoir conscience des effets négatifs de la pratique addictive mais aussi de reconnaitre le plaisir que l'on retire de cette pratique.Le but de ceci étant de voir comment obtenir ce plaisir en ne se servant pas de l'addiction comme moyen.
J'ai passé de 16 h quand j'suis rentré a 19h50 a chercher / visionner du porno , donc une masturbation , ensuite j'ai mangé et vers 20 h30 jusqu'à maintenant c'était pareil donc deux masturbation , je suis totalement étonné du temps que j'ai passé dessus , j'avais prévus plein de truc , maintenant j'suis fatigué , frustré et lundi ou mardi je reprend le sevrage , car il faut que je configure K9 et que je règle quelques truc sur mon ordi et autres. 

A + et bon samedi soir

Citation : Jim a écrit, quelque part : Excuse moi mais j'ai du mal a comprendre que commencer un sevrage c'est changer tout de sa vie ! 
Calmos. Le problème quand on quitte une dépendance, c'est qu'on a tendance à s'en faire une/plusieurs nouvelles pour compenser. Première raison. Ensuite, dans la mesure où tu es dépendant à la consommation de pornographie, et que le Net en est plein à craquer, moins tu passes de temps sur ton ordi, mieux c'est. Au final c'est valable pour tous les moyens de diffusion de pornographie, donc aussi la téloche. Deuxième raison. La dépendance te pousse à l'apathie, à ne rien faire ( de ta vie ), et te pousse aussi à des activités compensatrices, qui tournent autour de la consommation de quelque chose, quoi que ce puisse être, du moment que ça te fait oublier tes malheurs. En gros c'est cela la multidépendance, tu as une dépendance, un ou deux produits principaux, et une quantité invraisemblable de produits de substitution qui te permettent de tenir les coups de blues, soit-disant, alors qu'ils les entretiennent. Se débarrasser des produits principaux ne suffit pas, car t'as le profil pour la dépendance, n'importe laquelle. Troisième raison. Moi-même je suis passé par pas mal de phases en neuf mois d'abstinence, et je me suis rendu compte, progressivement certes, de la futilité de bon nombre de mes pratiques, qui soit devenaient vite dangereuses, soit me faisaient stagner, ce qui est dangereux, également. J'ai donc fait le tri, et je t'invite à le faire, parce que je pense que pour s'en sortir, il faut mettre toutes les chances de son côté. Quatrième raison.Se sevrer ne suffit pas. Effectivement, une grande partie de ce qui était avant, change, et doit changer. Cela va beaucoup plus loin que "juste" se débarrasser du porno, en fait, et tu rechuteras indéfiniment tant que tu ne verras pas l'ampleur du problème, j'en ai bien peur. On ne prend pas conscience de ce genre de chose en deux coups de cuiller à pot, donc, prend le temps de méditer tout cela avant de le rejeter en bloc.
Je ne suis pas d'accord avec l'idée de changer toute sa vie. Commencer un sevrage c'est changer son activité principale de loisir en fait... Et ça on en change souvent dans sa vie. Quand on était enfant, on rentrait, on jouait avec ces légos ou playmobils, puis un peu plus tard avec des jeux sur consoles etc... Bon il existe des gens qui continuent à rentrer chez eux et passent ensuite leur temps sur des jeux en ligne ou non mais ça c'est une autre histoire de dépendances ^^Je pense que c'est plus ça qu'il faut penser : changer d'activités favorites. Trouver d'autres passe-temps ou pratiquer de nouveau certains passe-temps qu'on avait finir par abandonner petit à petit pour ne se consacrer plus qu'au porno. C'est un travail difficile parce que quand on commence un sevrage, ça fait un peu comme un élève qui redouble. Au départ on est plein de bonnes volontés, de bonnes résolutions et puis quand on est au pied du mur, on se dit que c'est peut-être pas s'y mal de s'assoir contre et de voir s'il ne va pas tomber tout seul pour qu'on le franchisse sans se faire mal et sans se fatiguer.
Citation : mike666 a écrit: Je ne suis pas d'accord avec l'idée de changer toute sa vie. Commencer un sevrage c'est changer son activité principale de loisir en fait... [...] Je pense que c'est plus ça qu'il faut penser : changer d'activités favorites.
... ok, alors on reprend tout à zéro.

Primo, la dépendance n'est pas un loisir. Par définition un loisir, c'est une activité se détachant du cadre professionnel / scolaire, au cours de laquelle on prend du plaisir, et dont on décide de s'y adonner ou pas. Quand on est dépendant au porno, "c'est la jouissance que c'est les autres" comme disait si bien John, et puis pour ce qui est du choix, on sait à quoi s'en tenir.Deuxio, le risque pour un dépendant qui se sèvre étant de passer à d'autres produits pour compenser, il est malaisé de proposer de "changer de loisir" ( entendre, changer de pratique compulsive puisque dans ton propos les deux sont assimilés ). La dépendance est un tout, qui ne dépend pas tant du produit que du mécanisme de compensation par un produit ( presque quelconque ). C'est également ce en quoi l'on peut dire que regarder du porno n'est pas "le mal en soi", et qu'il y a sans doute des gens qui en consomment sans excès ( j'en connais pas mais bon ). Nous sommes dépendants. Nous avons un profil de dépendant. Nous nous créons des dépendances ; aussi pour échapper à celle qui nous ravage, il est nécessaire de s'attaquer au coeur du problème, c'est-à-dire ce qui fait que nous cherchons des moyens d'oublier.Tercio, parler de "changer de loisir" est réducteur, puisque c'est au risque de retirer toute la dimension psychologique de la chose. On ne voit plus que le comportement en lui-même, et pas ce qui le sous-tend. Or on sait à quel point la compréhension du fond est nécessaire pour véritablement passer à autre chose. Trouver l'origine de la faille, identifier les carences, le vide à combler, dépasser progressivement la douleur, se transformer. Ce n'est pas décocher une case pour en cocher une autre, loin de là.Tout cela pour dire que, si, justement, cela implique, de par ce qu'implique le sevrage, ce qu'il permet, ses effets à court, moyen et long terme, une véritable transformation du sujet. C'est une aventure longue, sur une route tortueuse et bourrée d'ornières, un grand retour vers le réel, vers soi, vers la vie. Ce ne peut être bien fait qu'avec du temps, de la patience, et l'acceptation du changement. Désolé si on rabache, mike, mais faut dire que ça a du mal à rentrer.

S'il suffisait de changer de loisir, de se débarrasser d'une petite manie comme se curer le nez avec les doigts, ce serait inutile d'en écrire des tartines, de passer chez la psy, d'aller en réunion de groupe de parole, de lire des bouquins sur le sujet, il suffirait de ressortir les playmobils ou de faire du vélo de temps en temps comme défouloir... Mais ce n'est pas le cas. La preuve, c'est que ce n'est pas évident. Et que changer pour la bouteille, ou le crack, ou les paris sportifs, ce n'eswt pas la question de savoir si une addiction peut être considérée comme "moins pire" qu'une autre... Je pense que l'addiction la moins pire est toujours celle que je n'ai pas, tout simplement. Parce qu'elle ne me pose pas de problème. Mais si je glisse de l'une à l'autre, elle cessera d'être "moins pire" et deviendra "bien plus pire". Oui c'est un trait de personnalité qui fait que certains sombrent dans la dépendance et d'autres pas, c'est un ensemble de paramètres et de hasards qui fait qu'on se retrouve à consommer tel ou tel produit ou comportement, les différences sont des détails, le fond est le même et fuir le fond pour ne s'occuper que de la surface est encore une position de fuite des problèmes qui sont sans doute l'origine des dépendances (je préfère m'adonner que m'atteler...) 
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