Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Jim
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Salut Jim ! Tu es très lucide et cela est un atout. Ne te décourage pas. Notre maladie cherche toujours à nous décourager, à nous faire passer comme plus bas que terre. C'est un épisode de ton rétablissement qui peut te servir de leçon. Ne serait-ce pour te souvenir que tu es malade. C'est vrai que la vigilance est indispensable. Si tu le souhaites, je t'invites à écrire ce que tu as vu dans ta rechute et à le transmettre en PV (tu peux me l'envoyer. Si je ne me sens pas sobre, je le laisserai de côté pour le moment). L'idée, c'est de rendre ces images, que cela ne te hante pas, et sorte tout de suite de ta tête. On reste dans la rechute quand on se nourrit des souvenirs de la rechute. Moi, quand, j'ai des souvenirs, je prie Dieu pour qu'il m'ote cela de l'esprit. Tu peux aussi l'écrire sur du papier et le jeter dans un cours d'eau. Courage, Jim !  
Bonsoir Jim,C'est bien là le problème de cette dépendance. On se créé tout doucement la rechute. On ne peut pas dire que cela nous prends par surprise. On s'autorise une photo, un clic où il ne faut pas, puis on y repense et inexorablement on fini par replonger.Tu l'a très bien dit, ça ne vaut pas le coup, et pourtant tu avais envie d'y retourner. Tu as tenu 28 jours alors qu'avant ce n'était pas plus que 7 jours. C'est du concret que tu as réalisé, et sur ces 28 jours tu as été vainqueur 27 jours, tu as passé 27 jours libres. C'est ça qu'il faut que tu regarde et non la seul journée du 28.  
Ah.... ces temps si que la vie est belle , ah enfaite non , ma vie c'est de la merde , mais sa change pas.Mais bon ce qui me remonte le moral c'est que y'a pile 1 ans , j'étais accro au même point qu'aujourd'hui , génial non ? à chier plutôt.J'ai revue l'addictologue , je le revoie dans 2 semaines , mais enfaite depuis que j'ai rechuté , le fais de le voir ne me donne plus la force du début. J'en est eu marre du forum , d'ailleurs sa n'a pas trop changer , marre du pc aussi donc bon dès demain je le renvoie hiberner comme il faut.  J'en peut plus de cette spirale , c'est horrible , je vais finir par casser l'ordinateur.  A l'intérieure de moi sa bouillonne méchamment. Tomber tout le temps dans le même piège , sa fais de moi un imbécile.Si je passe c'est que par la PS3 et encore je vais désactiver le navigateur internet dessus. C'est ma bête noir internet maintenant. Franchement si dans quelques années je suis encore dans cette merde sa vaudra même pas la peine de vivre , je vais pas passer encore plusieurs années comme sa. Bon voila c'était les nouvelles , a +.
Je vois ce que tu ressens mais ne te culpabilises pas trop. Le sevrage c'est pour toi que tu le fais, ne l'oublie pas !Et peut être que tu as besoin de parler à un psy général, psychiatre (remboursés), psychanaliste,... des problèmes dont tu n'as jamais pu te défaire. Ce que m'avait dit mon psy, et je pense qu'il a raison, c'est qu'il ne faut pas faire tourner sa vie autour de l'addiction. Et en l'occurence, il me déconseillait de voir un spécialiste de l'addiction pour ça.Reprends le dessus, et essaie de vivre ta vie sans le mensonge qu'est le porno et sans mensonges tout courts.Bon courage
Je trouve au contraire que l'addictolgue et le psychiatre sont complémentaires... d'ailleurs l'un et l'autre s'ils sont professionnels demandent les coordonnés de l'autre pour une meilleurs prise en charge. Le psychiatre ou psychologue travaillent sur l'état psychologique du patient... parcours... enfance, papa, maman... ils nous font remuer toute cette merde, pour en retirer quelques "clefs". L'addictologue est plus là pour suivre les étapes du sevrage, faire des points, il prescrit si besoin... il est plus un témoin qu'une aide, c'est pour cela qu'on le voit de façon moins fréquente que le psy.Courage
Citation : Jim a écrit: j'ai foutus 1 semaine en l'air y'a quelques minutes , j'ai pas allumé l'ordinateur de la semaine quasiment , j'ai donné les cables à ma mère et la batterie , je l'est que le soir. Et j'ai eu envie de rechuté. De toute façon c'est pareil que d'habitudes.
Juste une question : sans ton ordinateur, par quel biais rechutes-tu ? Par ta PS3 ? Autre ?Garde espoir Jim, tu es un grand garçon : tu t'en sortiras, il faut que tu t'accroches à ce que tu as de plus cher, et tu sais de quoi je parle. Il y a comme une sorte de cynisme crado dans ton post, qui laisse entendre l'état dans lequel tes abus récents t'ont mis : c'est là, je trouve, une mise en relief de la séparation que tu opères avec toi-même, pour échapper à tes ressentis. "Ta vie c'est de la merde" ( c'est toi qui le dit hein ... ) et ça te fait marrer doucement, comme si, avant d'être risible, ce décalage entre ce que tu veux / voudrais et ce que tu fais n'était pas surtout un fossé dans lequel la souffrance coulait à flots ... En mai dernier tu as débarqué sur ce forum avec des résolutions, les aurais-tu oubliées ?
Citation : car en y reflechissant , ma vie va craindre dans le futur si j'continue , j'ais pas envie d'avoir 25 ans , tout seul dans une petite chambre d'hôtel avec un ordinateur et personne comme amis et plus de liens avec ma famille.... C'est simplement inimaginable...
- 5  Mai 2010 - post n°13
Jim, c'est inimaginable, mais ça peut tout à fait arriver. Je vais pas te raconter ma vie, car ce qui m'est arrivé est vraiment particulier de par sa cause. Je le comprends au fur et à mesure que les mois passent sous traitement. Néanmoins, je pense qu'il n'est pas besoin d'avoir une maladie neurologique pour s'enferrer dans l'échec et la solitude. Donc, oui, tu as raison d'avoir peur. Que cela te mène à agir et à chercher une solution à ton mal de vivre. Courage. 
Le navire est de retour en mer,  je reprend mon sevrage aujourd'hui , je n'est pas grand chose a dire pour le moment a vrai dire. Allez je vais tout faire pour y arriver ! J'écrirais quand le moment sera venus.Il me faut de croire en ce sevrage sinon je vais jamais arrêter.
Quand même si je devais calculer toutes mes rechutes.... Quel avenir j'aurais eu sans ordinateur dans ma chambre ? Je suis près a parier que sa aurais était mieux. Pas difficile , il faut le dire. Je définie mon adolescence comme une fuite dans le virtuel , j'ai gâché tellement de temps à rester chez moi à m'astiquer comme si sa m'apportais quelque chose de concret. La seul chose de concrète est que j'ai qu'une vie à vivre , j'ai déjà foutus en l'air 3 ans , il serait temps d'arrêter la casse avant d'en trimballer 10 ans et de me flinguer.Séries TV , jeux vidéos , films , un beau mélange pour s'enfermer dans sa grotte , enfin plutôt abri anti-atomique. Si je vous dis que je suis sortit 3 ou 4 fois dans l'été entier sa vous parle ? Si je vous dis qu'à noël dernier je téléchargés du porno pendant que ma famille dîner , pleins d'aller retour dans ma chambre pour de nouvelles vidéos.Après quand j'entends " la masturbation c'est inoffensif " , j'ai envie de dire " passez une journée de compulsion comme un dépendant et vous verrez , vos oserez plus regarder votre pénis même en pissant".Je crois plus au déclic ou aux grosse révélations , pour moi un déclic c'est quand je me couche avec l'envie de crever car j'ai juré a Dieu et à moi que je rechuterais pas , pourtant j'ai rechuté.Cette semaine j'ai compulsé comme un dingue sans culpabilité , je trouve sa plutôt inquiétant , mais le mal-être est la. Hier , je réfléchissais à un truc qui me déprime.Sur le site ou je compulse et où j'ai toujours compulsé y'avais des vidéos qui dataient de l'époque ou je faisais l'éloge de ce site à mon meilleur ami (c'était en fin 2009 et début 2010) et sa m'a rappelé à quel point je souffrais à cette époque , et surtout , ce qui déprime c'est que ma situation n'a pas beaucoup avancé. Ma vie c'est figé dans le temps , quand je vois que sa vie à bouger , je suis sincèrement content , c'est mon ami. Mais moi comment ais-je pus être aussi avide de vidéo au point de négligé ma vie et mon développement , car c'est sa que la dépendance m'a fais , elle m'a bloqué 3 ans en arrière , et je vis dans l'ombre de qui je suis maintenant en vivant comme je vivais avant.Pourquoi j'ai pas arrêter cette addiction quand je me suis rendus compte de la qualité minable de mes érections pour un jeun-homme en bonne santé ? Je le sais , je n'avais aucune idée de ce qu'étais l'étendue du problème ou comment faire un bon sevrage. Je pardonne cette erreur , mais attendez voir je suis toujours dans la même merde , et sa c'est difficilement pardonnable même si y'a du chemin de fais , c'est incontestable.Tant que j'ai pas guéri la dépendance je serais pas heureux , je vivrais pas.Pour commencer un bon sevrage il faut éviter toute sorte de tentation , ok , mais que faire quand la principal source se trouve être ma tête , la coupée ? Non donc sa va être un sacré travail , surtout que je sort d'une semaine de 3 à 4 masturbations. Franchement j'aurais pût continuer , car c'est pas par culpabilité que je suis la , mais il est temps pour moi de connaître de vrais épanouissements et d'arrêter cette torture mentale.Une vie a vivre , 3 ans de gâchés , finalement mon destin n'est pas encore scellé. 
Ce qui importe, ce n'est pas le temps que tu mettras à t'en sortir : c'est que tu t'en sortes, point barre. Le plus tôt sera le mieux, évidemment, mais à trop se fixer sur ses échecs on ne regarde plus du bon côté et on perd son chemin ; il faut trouver la mesure là aussi. En tenir compte mais pas se flageller avec. Tu sais, si je regarde bien, j'ai mis 12 ans à à m'extirper un peu d'une fracture qui commençait à s'opérer en moi dès l'âge de 7 ans. Souvent je me suis dit que j'avais été stupide de ne pas réagir plus tôt, qu'en fin de compte "je le savais" plus ou moins et que j'aurais dû, patati, patata.Mais concrètement, ce genre de remords, à part à t'enfoncer plus que tu ne l'es déjà, à quoi ça sert ? Il faut regarder devant soi, mettre un pied devant l'autre, et recommencer. Nous en avons l'air, mais nous ne sommes pas condamnés à être des Sisyphe en puissance. Un jour, nous arrivons au sommet de la montagne avec notre caillou, et apprécions de pouvoir enfin le poser pour descendre par l'autre versant. Un jour ça ira mieux, il faut que tu y croies. En attendant, il te faut comprendre ce qu'est vivre par tranches de 24h, sans se meurtrir de regrets inutiles ou de promesses que tu ne pourras pas tenir. Comme disait l'autre, hier c'est trop tard, demain je sais pas. Aujourd'hui, tu peux changer les choses, ne serait-ce qu'un petit peu. Et à force de faire plein de petits pas, on devient plus endurant, et on en fait des grands. 
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