Dépendance sexuelle

Version complète : Le Sevrage de Jim
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Citation : John Warsen a écrit: http://orroz.forumactif.com/conseils-f1/...ner-t7.htm
Désolé mais y'a quelques temps j'avai déjà parcourus ce forum et j'ai déjà lus ce sujet , mais merci de prendre du temps de participer a mon sujet.  Sinon j'en suis au deuxième jour , et le plus dur est ce soir , le dimanche soir , alors j'ai bloquer l'accès a internet a partir de 17h00 , cette fois si j'espère faire plus de route de sevrage. Mikkaa83 > En effet j'attends avec impatience ton résumé du retour chez le psy.
Citation : Jim a écrit: Sans manqué de respect a certain membres , au bout de plus de 10 ans quand ils disent qu'ils viennent de s'en rendre compte je pence que c'est des conneries.
 Je comprends que tu penses ça. Il faut bien comprendre que sans validation extérieure, il est  difficile de définir le problème et surtout de se sentir soutenu (même s'il n'y a pas d'aide directe}. Et seul, sans soutien, sans validation de la réalité du trouble, sans informations sur les moyens d'arrêter....il est très dur de se sevrer.Avant l'arrivé de l'ADSL à grande échelle en France, les porno  -dépendants, ou simplement les masturbateurs compulsifs  n'avaient pas de sources d'information. A la Fnac ou au Virgin je n'avais jamais vu de livre sur le sujet.Et en plus mon psy refusait de bosser sur ce problème qui apparemment ne lui semblait pas digne d'intérêt ou qui pour lui n'en était pas un. Je me suis plaint du problème à trois  psy : pour eux cela se régulerait "lorsque j'aurais réglé mes problèmes". Diantre. J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter tout seul. Depuis bien 20 ans. Voire 25 ans. Je n'y suis jamais parvenu.  Et soyons clair, seul je n'y serai  jamais parvenu.Oui, j'ai galéré beaucoup beaucoup.
Je suis totalement en phase avec ce que tu viens d'écrire Thump.En ce qui me concerne cela à pris plus de 35 ans. Hélas !
Citation : Jim a écrit:
Citation : John Warsen a écrit: http://orroz.forumactif.com/conseils-f1/...ner-t7.htm
Désolé mais y'a quelques temps j'avai déjà parcourus ce forum et j'ai déjà lus ce sujet , mais merci de prendre du temps de participer a mon sujet.
tu l'as lu d'accord, mais l'as-tu fait ? parce que si l'attrait de la nouveauté prime sur la pertinence de l'information, t'es pas sorti de l'auberge... Evidemment, tu as l'excuse de l'extrême jeunesse pour ne pas entendre du premier coup ce que  nous, fringants dinosaures de l'addiction et du sevrage, te suggérons comme tactique pour rompre les liens qui t'unissent à tes démons.

Et je ne parle pas de tes réticences à consulter un psy, alors que c'est une des clés de voûte de la soluce...

Ce qui prouve Milou que sans les éléments adéquats on ne peut que se planter.Et les éléments adéquats, c'est également une certaine structure psychologique. Certains ne l'ont pas ; pire ils ne peuvent passer à sa construction avant d'avoir balayé des obstacles paralysants. Une aide professionnelle adaptée est dans ce cas indispensable. 
3 ème jour , rien a signaler, hier soir plutôt dur mais comme d'habitude c'est le dimanche soir , j'y est tout simplement pas pensé et le problème était réglé.
Salut Jim et les autres... j'éspère que ton sevrage avance et qu'à chaque rechute tu comprends un truc en plus, pour justement ne plus rechuter...Sur les psy mon avis personnel c'est niet ! Mais encore une fois ça n'engage que moi. Quelques raisons pour ne pas passer par un psy : - d'abord une raison financiere : c'est minimum 60 euros par semaine la seance de 45 minutes et c'est très lent; - une autre raison : on sait ce qu'il faut faire ! pas besoin d'un psy pour nous l'expliquer. Faut garder la fierté et la satisafaction de s'en sortir par soi-même...ou avec l'aide d'un ami ou d'un confident qui fera mieux qu'un psy !Après j'évoque des raisons plus politiquement incorrectes : - danger : le psy risque de chercher à vous déculpabiliser et finalement va vous démontrer que c'est pas mal de se masturber...(ce qui n'est pas toute la vérité...)On les a beaucoup entendu dans les medias nous conter que finalement la MB c'est sans danger, que c'est sain (c'est un mensonge par omission!), et qu'un petit porno pour réveiller le désir dans le couple c'est fun...Maintenant certains ont trouvé un nouveau créneau, en faisant service après vente du porno : il récupèrent les épuisés et les victimes du porno (après nous avoir expliquer que c'était bien et qu'il faut réaliser ses fantasmes...)- par ailleurs avec un psy tu peux passer d'une dépendance à une autre (la dépendance envers ton psy...)Je pense franchement que voir un psychiatre (et non un psychanalyste ou un psychothérapeute, qui eux n'ont pas forcemment un diplome de medecine il faut le rappeler) est indispensable dans des pathologies lourdes..Mais quand on a conscience de son problème et qu'on sait comment le régler, est-ce que ce n'est pas encore une fuite en avant supplémentaire que de s'en remettre à un psy ? Après, l'essentiel, c'est de s'en sortir dans les meilleurs conditions possibles, finalement c'est tout ce qui compte. Donc si tu pense qu'un psy peut faire des miracles vas-y...
Santorin, je ne sais pas trop où tu en es de ton propre rétablissement, mais je trouve que ton post souffre d'une multiplication de clichés par rapport aux psys, et encore de clichés qui me semblent plus être basés sur  l'image que tu t'en ai faite que sur des faits.D'abord, ce n'est pas "minimum  60 euros" puisque je paye personnellement 42 euros. Ensuite, celui que je vois fait preuve de beaucoup plus de subtilité et d'écoute que ce que tu en racontes. Sur quoi, sur quels faits, sur quelle expérience, te bases tu pour prétendre ce que tu prétends ?
Désolé Santorin, mais, oui, beaucoup de clichés. Mon exemple n'est peut-être pas valable pour tout le monde, mais voilà :- minimum 60 euros ? dans les CMPP, les services hospitaliers, les centres spécialisés, j'ai jamais payé un centime. Je suis toujours en suivi avec deux psys et cela se passe très bien. Rien ne t'oblige à voir un psy privé. Enfin, ça, ça marche en France, ailleurs je sais pas. Mais comme il me semble que tu es parisien ... - on sait ce qu'il faut faire ? au vu de nos histoires communes j'aurais des doutes là-dessus. On a des moments de lucidité certes, mais bien souvent on ne sait pas les exploiter, de plus le psy n'est pas là pour te dire ce qu'il faut que tu fasses. Par des questions bien placées, il te permet de voir, seulement de voir, les choses sous un autre angle, et se contente de proposer lorsqu'il s'agit d'agir. Un ami risquerait et d'une de se planter car il n'y connait pas grand chose ( malgré sa bonne volonté ), et de deux de prendre tes problèmes à coeur et, en cas d'aggravation, de stagnation etc... t'en vouloir, te culpabiliser, bref, perdrait aussi la moindre once d'objectivité qu'il aurait éventuellement eu au début. Quant à la fierté de s'en sortir par soi-même, dans ce genre de trucs il vaut mieux la laisser tomber, franchement ; que tu pouvais t'en sortir seul, n'est-ce-pas ce que tu as toujours cru ou voulu croire dans tes pires moments ? Et le résultat ? Je ne te traite pas d'incapable, c'est juste qu'au fond, on sait tous que le produit est plus fort que nous, alors pourquoi se priver d'une aide qui pourrait s'avérrer précieuse ( à condition qu'on y mette du sien ) ?- la mienne ne m'a jamais déculpabilisé en ce qui concerne la masturbation, ni culpabilisé. Ce n'est pas son rôle, et je pense qu'elle l'a bien compris ; si tu tombes sur un psy qui considère ce problème comme un non-problème, eh bien, qu'est ce qui t'empêches d'en chercher un(e) autre ? - la dépendance envers ton psy, justement, ton psy se débrouille en principe pour que cela n'arrive pas, dans une certaine mesure. Quand on s'aperçoit des effets bénéfiques d'une thérapie, c'est justement l'effet inverse qui se produit, on sent qu'on peut se séparer de son psy, à condition de se sentir prêt à cela. Je sais, personnellement, que j'ai encore pas mal de choses à accomplir pour me sentir prêt, mais, le moment venu, je sais que je n'hésiterai pas, pour l'avoir déjà fait dans le passé. Après, c'est comme partout ailleurs, y'en a des bons, et des moins bons. A toi de voir ; quand il y a dialogue éclairé, transparent, et compréhension sans engagement personnel ( le psy n'est pas ton "copain", c'est ton psy ), a priori c'est que c'est le bon. Un psy ne fait pas des miracles, pour cela faut aller voir un prêtre, un gourou lambda, ou autre du même genre. Alors évidemment cela peut décevoir quand on s'aperçoit que cela prendra beaucoup de temps et d'énergie pour s'en sortir, mais au moins on est sûr qu'il y a de la lumière au bout du tunnel. Au passage, Santorin, je te ferais remarquer, à l'instar de notre John national, que les types qui s'en sortent sur ce forum sont tous passés par la case psy. Etrange coincidence n'est-il pas ?
Idées reçues et infondées, me semble-t-il aussi, pour ce qui concernent les visions de Santorin concernant les psys.Perso, je voyais une psychiatre, qui était aussi sexologue, et cela me coûtait après remboursement environ 15 euros la séance, qui durait entre 30 et 45 minutes (plutôt 30)"On sait ce qu'il faut faire et pas besoin de psy pour l'expliquer"... Là, je ne vois pas de quoi tu parles, Santorin. "Ce qu'il faut faire"? Pour moi, ce qu'il faut faire c'est aller voir le psy... Alors pas besoin de psy pour l'expliquer sans doute, mais besoin de psy quand même... Si tu veux dire par exemple que "ce qu'il faut faire" c'est un sevrage, je crois que tu te trompes, parce que le sevrage n'est qu'une étape, un exercice pratique, le premier, qui permet d'ouvrir mieux les yeux et... de se préparer à aller chez le psy! Ou alors, on emploie le mot "sevrage" dans une signification plus globale, qui comprend l'introspection, c'est-à-dire... le psy!Bien sûr, beaucoup de psys disent que les fantasmes et la MB ne sont pas dangereux, ils n'ont pas tort dans le cas général, à nous de leur expliquer ce qu'il en est pour nos cas particuliers... Le psy ne sait pas à ta place ce qu'il faut faire, c'est toi qui le sais, il t'aide à le voir et à y accéder.Tu risques en effet de passer d'une dépendance à une autre, surtout si tu ne vas PAS chez le psy, c'est-à-dire si tu ne trouves pas en amont ce qui te fait avoir une "personalité dépendante"... N'est-ce pas une pathologie que cette dépendance, au sens où cela ruine nos vies? N'est-ce pas lourd, au sens où cela ruine nos vies? En tout cas, c'est bien ainsi que je l'ai vécu, en m'en sortant enfin à 42 ans...Et je n'avais pas conscience de mon problème, et certainement pas connaissance de comment le régler! Si c'était le cas, à quoi servirait ce forum? Ne crois quand même pas que grâce à ce forum, on s'en sort, c'est bien loin de suffire; la preuve, le nombre d'inscrits rapporté au nombre de sortants? Ceux qui s'en sortent en effet passent chez le psy.Et ce n'est pas une fuite en avant mais une façon au contraire honnête et responsable, c'est le retour de l'humilité et pas la victoire de l'égo qui en l'occurrence n'est pas notre plus fort allié, loin de là!Ce qui compte, c'est bien sûr, plus que de polémiquer, de s'en sortir. Mais il est difficile de lire des diatribes ainsi infondées sans réagir... Je te souhaite, Santorin, d'accepter de remettre en question tes idées reçues!
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