Dépendance sexuelle

Version complète : le parcours de Mondom
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En lisant ton dernier post Mondom ( pas mal écrit comme les autres d'ailleurs ), je me suis demandé si un jour cela ferait partie du "programme" que de parvenir à retourner à une forme de sexualité qui incluerait le plaisir solitaire, sans pour autant que ce soit dans un cadre compulsif...Personnellement je pense que si la question est à se poser, elle doit impérativement venir 1) de façon spontanée et sans gêne aucune vis-à-vis de soi, pour garder le côté constructif et ne pas stigmatiser tout de suite une tentative de "modération", 2) après un temps considérablement long, sachant le risque évident que cela soit un déguisement de plus pour la rechute que se poser la question ; pour le moment en étant à deux mois et dix jours sans rien ( à part des accidents nocturnes ), je pense qu'il est largement trop tôt pour même envisager d'y réfléchir sans risquer de retomber dans la "souille" ( j'aime bien l'appeler comme ça, par rapport à un des visages de "vendredi ou les limbes du pacifique " de m.tournier ). Le problème de la séparation nette et claire ( si elle existe ) entre les processus issus de la compulsion et ceux qui tentent de les stopper reste entier, comment savoir en effet si il ne s'agit pas là aussi de "compulsion" quand il s'agit de réprimer dans l'oeuf tout émoustillage même passager à la vue d'une jolie fille, par peur d'aller plus loin ? Bref, bon courage à toi ( on tutoie sur les forums en général ? ), je te souhaite clairvoyance et sincérité envers toi-même, on en a tous besoin je crois !Morbach
 C'est vrai que c'est un sacré problème cette masturbation...Où s'arrête le besoin de satisfaire une pulsion due à notre dépendance et où commence la masturbation "saine" pratiquée de temps en temps par la plupart des gens non dépendants ? Mystère...Personnellement la dernière fois que j'y ai eu recours c'était lors d'un journée "hard", ou la tentation de rechute était assez forte et où mes pensées ne lâchaient pas prise, même après avoir été courir ou fait une quelconque activité... alors j'ai préféré me soulager mécaniquement sans support visuel ou imaginaire afin de diminuer cette tension et m'éviter le pire... donc pas vraiment de rechute mais... Si on se l'autorise une fois comme ça, il est clair que 2 jours après on va avoir envie de remettre ça, et ainsi de suite...  et même si c'est sans supports on peut tout à fait y prendre goût et développer une autre dépendance...Donc je considère ça comme une soupape à ne pratiquer vraiment qu'en cas extrême, et surtout sans y inclure une notion de récompense ou de régularité, parce que là c'est la porte ouverte à toute les fenêtres...   
bonsoir a tousDom je viens de lire ton dernier post, il est vraiment intéressant et quel belle écriture à quand un livre...??La question de la limite entre le pathologique et le normal on l a pour moi tous franchi nous qui sommes ici, et on sait que ce que l on vit est une addiction alors comme toutes addictions et notamment l'alcool qui revient souvent je prone pour ma part une abstinence complète, en effet je pense que le système de récompense du cerveau avec cette pratique est trop fort pour avoir un jour nous la maitrise dessu.De plus, je pense qu'une fois un bon sevrage fait, une bonne vie équilibré et des rapports normaux et sain avec une femme doivent paraitre bien plus intéressant que la masturbation!!!Je commence à voir mon année de sevrage se profiler enfin je croi, car moi j ai toujours opté pour un sevrage sans compter mais j ai mon repère, ma date d inscription à ce forum, et je me rend compte aujourd huis de plein de chose , la route est longue et sinueuse mais on y arrivera n est ce pas les copains??...

Dom t as bosé tes partitions pour notre groupe de rock??

Tout est à la Sacem bien sûr.
Citation :mondom a écrit:
J'ai eu des discussions avec Sven et avec d'autres, au sujet de la valeur de ce chiffre, du fait que je ne voulais pas m'accrocher au score pour le score mais plutôt voir ce qui se passait en moi... Que le score pouvait être une façon de cacher quelque chose, un facteur de rester attaché à la dépendance d'une certaine façon.



Pour réfléchir un instant là dessus, je crois que je continue de tenir à jour le "compteur" juste pour mesurer ma progression. En réalité, en semaine je n'y pense plus. Je fonctionne au jour le jour, un jour après l'autre. Je compte réellement de 1 à 7, selon les jours de la semaine.
En début de semaine je reviens à 1. Comme ça en cas de tentation je me dis : "ou lààà mec attend un peu, on est jour 3 là, jour 3 c'est pas grand chose, pas question de repiquer". Et voilà.
Pour résumer : 1) une optique de court terme, au jour le jour et 2) une vision de long terme, notamment sur ma progression passée.
A bientôt Mondom !
re les copains avec votre histoire de chiffre je suis allé voir ma date d inscription et en faite je ne suis pas prés de mes 1 an mais plutot de mes 6 mois!!!lol je croyé plus!! snif pas grave on va attendre!!loldésolé pourrir ton post dom!!! 
T'sé, chuis modo, alors si je veux j'efface ton message.Tu peux changer la date de ton ordinateur pour te faire croire que ça fait plus de temps...Bof, tout ça n'est pas très important. Comme a dit John W je ne sais plus quand ni où (si j'ai un peu compris bien sûr), ce sont nos actes qui peuvent seuls attester de façon tangible ce que nous faisons, devenons. Oui, mon ordinateur reste encore allumé une bonne partie de la journée, et même si j'ai modifié un peu la façon dont je me comporte (je ne parle pas de sexe, qui en a totalement disparu) je continue de passer du temps devant, ici, sur un ou deux autres sites qui me passionnent... Je change la périodicité, je fais des allers-retours, je trichouille un peu avec le temps sans me berner totalement non plus... Et de plus en plus d'autres choses prennent le pas, je me suis pas mal décortiqué pour retrouver des dates de travail, je continue de le faire, je vois bien que l'excuse d'en garder toujours un peu sous le pied me sert bien parfois, mais que ça bouge quand même petit à petit.

Entre autres projets, le fameux livre qui ne verra peut-être jamais le jour,  des bidouilles pour ce site, et/ou pour un autre peut-être... On verra bien. Il ne set à rien d'avoir des ambitions trop élevées, il ne sert à rien non plus en revanche de se sentir trop petit rapport à ces ambitions!

je comprend ton cheminement Dom, moi j en suis un peu au même point mais mon problème et que chaque petit changement qui donc devrai me servir à m en sortir de le détourne en angoisse , comme si je ne veu pas sortir de cette merde!! mon problème en gros et que je suis en perpétuel introspection et analyse de moi même et donc ne sais pas par où aller!!compliqué tout ça!!j arrive pas à me fixer des bases solides ... je me cherche sans doute!!m autocensure parfois, et je croi aussi que au moment où ça allait mal et où je me suis fait plein de film a laissé des traces!!! Maintenant il faut laisser le temps au temps!!... 

Ce n'est pas franchement important cette date de début. Franchement j'ai commencé il y a 8 mois je pense maintenant et je pense que ça aurait pu bcp mieux se passer en moins de temps. Je ne sais pas si c'est le fait qu'il y ait eu bcp de changement et que je me sois battu sur plusieurs tableaux en même temps mais je ne trouve pas avoir tant avancer mon sevrage. J'en reviens par des rechutes "connes" à des comportements obsessionels. Quelle saleté! C'est aussi dû au fait qu'il y a eu bcp de changement de lieu, d'amis,... Là en ce moment ça ne va pas super. Je vois le psy la semaine prochaine heureusement. C'est déjà ça.

Hop, dernier message de cette page.Aujourd'hui c'est la saint-valentin... La fête des amoureux."Avant", ç'aurait été une occasion ou une raison de "fêter ça" par des joints, de la masturbation... Peut-être si j'avais été dans une période de couple, j'aurais joué au petit soldat de la st-val, à croire qu'il aurait été "normal" de forcer mes yeux à briller de romantisme et dégouliner de bons sentiments, ok ça se fait un pareil jour, mais avec moi tout aurait été à l'excès...Aujourd'hui, même si effectivement je suis en couple, et même si je ne suis plus centré sur mon nombril, ou plutôt un peu plus bas encore,  je suis bien à l'aise avec la notion que la personne que je dois aimer le plus au monde, c'est bien moi, ce qui me permet ensuite de redistribuer de cet amour multiplié, à mes enfants, ma compagne, ma famille, mes proches... Toujours la même analogie: dans l'avion, on doit passer d'abord soi-même le masque à oxygène, avant de pouvoir aider qui que ce soit à respirer. Et même quand on n'est pas en perdition, c'est ainsi que va la vie.Je lis le post du jour de ce pauvre paratimilu, qui est sacrément enfoncé dans ce qu'il construit avec pour base sa dépendance affective, qui va dire que "forcément, le sevrage ne peut pas avancer, puisque sa copine du bout du monde ne l'encense pas"... Plus encore que lui faire peser sa culpabilité autofabriquée, qui le plombe comme un scaphandre, il s'enferme  et plonge, s'indignant que personne ne pompe pour lui amener l'oxygène... Mais il a tout ce qu'il faut à portée de lui pour respirer, sauf qu'il refuse de le voir, il ne le peut donc pas... Je ne sais plus quoi lui dire, j'ai peur de ne faire qu'alimenter son amertume et lui donner encore matière à faire des reproches qu'il est prêt à faire à la terre entière...Ça me rappelle  aussi les discussions sur l'hygiène et autres attentions à soi-même. Comme beaucoup ici je pense, je suis, ou plutôt j'étais, je me rééduque sur ce plan-là même si ça prend du temps, plutôt à négliger mon apparence, me fiche de ma coupe de cheveux ou de l'élégance de ma tenue, parce que d'une je disais que si on m'aimait ce devait être pour qui j'étais et non pour l'emballage, et de deux, je n'avais personne pour qui me faire beau... Et si j'avais quelqu'un, je me disais "pas la peine de me casser le c..., elle m'aime tel que je suis..." Je n'étais pas sale, mais je n'étais pas soucieux de ce que je dégageais comme message au niveau d'être bien dans ma peau. Forcément, puisque je n'y étais pas, consciemment ou non... En fait, c'est encore un détournement de vérité qu'on se fait d'avoir de telles pensées.C'est se construire des échappatoires: "forcément, personne ne veut de moi, je suis comme ceci ou cela"... Et aussi, "quand est-ce que quelqu'un verra ma détresse et viendra me sauver?"Lorsqu'on cherche à réaliser un fantasme en rencontrant quelqu'un par le net, par petite annonce, "plan q, amateur, amatrice, prostituée ou autre, on cherche plus qu'une partie de jambe en l'air. Même si encore une fois on n'en est pas conscient. J'ai déjà décrit une partie de ce que je veux dire dans le topic "la dépendance affective" dans la partie "Discussions générales sur l'addiction" du site (post numéro 13), et j'ai envie d'ajouter ceci:C'est sans doute facile à comprendre au niveau de la recherche de prostituée,malgré toute l'expérience sexuelle qu'on peut avoir en solo ou avec d'autres rencontres quand on fait des rencontres réelles, l'on espère trouver quelqu'un qui sera à la hauteur, c'est-à-dire en fait quelqu'un de plus expérimenté que soi, quelqu'un qui v vous initier, qui saura prendre les rènes et mener la danse... Je ne parle pas que de soumission-domination, encore que cela peut arriver aussi, mais on espère si on rencontre par exemple une fille, qu'elle sera bien délurée, qu'elle sera au-delà de nos espérances. Qu'elle sera encore une initiatrice. Qu'elle nous révélera à nous-mêmes sans doute. Qu'elle transportera notre fantasme à des hauteurs et un succès inimaginables... L'on peut y voir une dimension maternelle sans doute dans le fait qu'on a envie qu'elle ait tous les pouvoirs et qu'on sera déçu si ce n'est pas le cas. On l'accusera, on dira que c'est "de sa faute à elle" si ça n'a pas "super bien marché"... Comme si on n'avait fait qu'essayer de lui rendre service, puisqu'elle était en recherche sexuelle... On retourne la situation ou le point de vue facilement.Je pense que c'est similaire à ce qui fait qu'on néglige son aspect, sa coiffure, ses ongles etc...  L'on attend la personne qui nous révélera à nous-mêmes, qui fera qu'on s'épanouira enfin, qui nous fera éclore...Celle à qui on pourra fournir la preuve de notre amour en sacrifiant à ses demandes d'être moins négligé! Alors que c'est parce qu'on aura éclos qu'on aura quelque chose à offrir à autrui!Je me souviens d'une anecdote, durant mes années de lycée... J'avais eu cette idée magnifique, de prendre un air misérable, malheureux, au bord de la dépression, en espérant que cela attirerait l'attention des filles et qu'elles viendraient me consoler. Une fois en cours, je prenais ainsi cette attitude de loser, et j'avais repéré une fille qui m'avait vu et disait à sa copine "regarde le, là-bas, t'as vu sa tronche, il a l'air tout triste"... Et ensuite, j'étais tout étonné qu'elles ne soient pas venues me faire des câlins ou au moins s'intéresser à moi à la sortie de la classe! Quelle andouille j'ai été quand même...Ce que ça peut durer longtemps, l'adolescence, parfois...!!Bonne Saint-Valentin.

 

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