Dépendance sexuelle

Version complète : le parcours de Mondom
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Citation : Mondom a écrit: Un scoop: ça fait quand même mal au ventre.
 Mais tu as de la chance, car elle sait ce qu'elle veut : ça permet de s'affranchir de détours inutiles, et aussi, comme tu le sous-entends, d'éviter de nourrir ce quelque chose de malsain dans la relation tel que tu la vis. Bon je vais pas non plus refaire un procès aux co-dépendantes qui, elles, choisissent de rester, c'est leur affaire et j'ai bien peu d'expérience en la matière pour juger de leur cas.

Tiens bon Dom, c'est pas parce que ton adversaire t'en a collé une que tu peux pas lui renvoyer le double en pleine poire ! La métaphore guerrière s'arrête là bien sûr, parce que comme tu le disais justement, le truc c'est d'annuler le combat. Mais il n'empêche qu'à un combat, ça y ressemble bien les premiers temps, et je crois que les remous initiaux sont une étape nécessaire pour passer au pallier suivant. Je crois bien avoir appris un truc avec le sevrage : ce qui importe, c'est avant tout de savoir vivre avec soi, les autres, c'est du bonus, et vivre entouré n'est bon que quand on se respecte déjà soi-même. Ce n'est qu'une étape, cette séparation, et il y a sûrement plus de bien que de mal à en tirer ; mais il est toujours plus facile de se lamenter sur son sort que d'ouvrir les yeux à la clarté de nouvelles lumières. Ouvre donc des portes, et des fenêtres, et des vasistas, faut que ça circule là-dedans ! 

Bon courage Mondom , tu t'est bien repris en main a ce que je vois , sinon je suis d'accord avec Morbach , vue que la situation est clarifiée tu va pouvoir avancer sans te demandé si tu vas revivre quelque chose avec elle. Juste pour savoir , c'est quel porte que tu va ouvrir ? ( référence à ta métaphore )
oui Mondom, je pense que cela va pourvoir t'aider, tu sais moi, le 3 Septembre elle m'a dit c'est fini puis on se revoyé  de temps en temps, on se parlait et on a passé des moments incroyable, avec des rapports ... alors même que c'était fini, elle me nourissai d'espoir, certe elle était perdu , mais ça m'a fait souffrir qu'un peu plus au fond!!! Aujourd hui c'est vraiment terminé, certe c'est encore difficile à accepter , mais je pense que c'est mieux!!!

Il va falloir que tu avances, en tenant compte de tout ce que tu as vécu et tu verra bien ...

Bon. 14 jours depuis le 6 janvier, aujourd'hui des pensées néfastes me titillent. Je sais très bien pourquoi et comment, je sais aussi que je me suis affaibli par une soirée d'hier où j'ai sciemment bu plus que de raison, je ne recommencerai pas cela de sitôt je pense. Il faut en particulier que je fasse attention à ne pas rêvasser et partir en vrille sur les rendez-vous avec des personnes du sexe "faible" que j'ai dans les jours qui viennent. Genre demain après-midi. Ça c'est la pratique, c'est tangible, terre à terre et immédiat. Il faut aussi que je trouve les fameuses portes sur lesquelles Jim me questionne et que je ne sais pas encore décrire! Sauf que ce sont celles derrière lesquelles se cachent les choses que je ne vois pas encore en moi...
Allez Mondom, on faiblit pas !! T'es pas le plus abruti d'entre nous tous il me semble, tu sais d'où tu viens et donc d'où il ne faut pas que tu retournes ! Cela fait un peu bizarre de poster mes "conseils" sur ton topic, avant j'avais (bêtement) l'impression que tu faisais partie des intouchables, les gars à qui on la faisait pas, et je crois bien avoir beaucoup appris via tes enseignements, aussi menus puissent-ils être à tes yeux. Mais le mental faiblit devant le Bête, et force est de constater qu'on est tous plus ou moins mou-du-genou une fois que le mur se rapproche. Les intouchables n'existent pas : ce sont des conneries que balance l'ego parce qu'il a besoin de s'accrocher à des certitudes qui n'en sont pas, besoin de se dire qu'un jour ce sera fini. Alors que c'est bien simple : nous sommes au mieux à la frontière, si étroite, entre notre passé crasseux, et un avenir potentiellement prometteur. Quoiqu'on fasse, je crois bien que cesser de progresser sur notre chemin signifie bien retourner en arrière : stagner c'est déjà reculer. Donc la guerre ne sera jamais tout à fait finie, mais au fond c'est une très bonne nouvelle.
Si jamais tu en arrivais à ne plus pouvoir réfléchir correctement, tant pis, ce ne serait pas la peine de tenter coûte que coûte d'ouvrir des portes. Je crois que les premiers temps, il vaut mieux, à la limite, courir tête baissée : ça évite de se prendre au piège de nos raisonnements les plus foireux, et en attendant d'être plus disposés à la méditation, on s'éloigne du produit et ça ne peut être que bon.
Allez, on y croit ! Souviens-toi donc de tout le bon temps que tu as passé depuis mars 2009 sans le produit, tous les moments que tu as sauvé de ce bouge infâme : c'était pas du pipeau ! C'est le produit qui est du pipeau, et son pire mensonge est de nous faire croire qu'il apaise nos angoisses, alors qu'il ne fait que nous vriller les mirettes, avant de resserrer un peu plus le noeud de chacun de nos problèmes !
Merci de ton message, Mo'.Tout ça je le sais, je le sais très bien. Je n'ai aucune envie de stagner ou reculer. J'ai envie d'aller au-devant de ce chemin qui est en effet plein de vie, même si parfois il y a des obstacles, et tant mieux...Le truc, c'est justement que le "niveau suivant" pour moi est plus complexe encore que tout ce que j'ai déjà démantelé et décortiqué. Cela ne me fait pas reculer devant, mais c'est comme si je cherchais encore l'entrée du labyrinthe. Après, une fois dedans, normalement je n'ai plus qu'à chercher la sortie, j'ai déjà fait... Même si un nouveau labyrinthe peut contenir plus de pièges, il n'y a pas de raisons qu'en m'y appliquant  je ne progresse pas dedans, mais là il me manque encore de savoir où est l'entrée. Ce n'est pas une simple question de produit; j'ai cru à une rechute de dépendance sexuelle en effet, et aujourd'hui je pense qu'il s'agit bien d'une rechute de dépendance affective, confirmant ce que je pense qui est que la dep sex n'est qu'une manifestation de la dep aff. Mais cette manifestation-là que j'ai subie était mieux dissimulée que précédemment. Enfin, en fait je ne sais pas si elle l'était mieux, puisque tout cela se dissimulait bien pendant ces dizaines d'années avant que je ne découvre le pote Orroz...Mais là, avec tout ce que j'ai appris, eh bien cela se heurte au fait que cela va plus loin. Il y a des moments où je suis confiant et me dis que c'est bien, parce que cela va être l'occasion d'acquérir des connaissances et de la philosophie encore plus profondes, et il y a des moments où je ne sais pas s'il y a un mur au pied duquel je suis ou non... J'ai mon matériel d'escalade, mais je ne sais pas encore vraiment si je suis au pied d'une falaise lisse, de rien du tout, ou d'une simple pente douce à parcourir. Cela viendra sans doute, je me sens un peu bête par moments à ne pas savoir avancer, et sans doute je vais trouver... Peut-être des actes à poser ou à jeter qui vont me mettre encore selon mon procédé qui s'est montré judicieux, devant un fait partiellement accompli: je ne sais pas par où attaquer, mais j'attaque et je verrai bien où je suis... Pour le moment, c'est encore trouble et flou...C'est peut-être l'équivalent de ton "courir tête baissée". Mais je me méfie de quelques branches basses dans lesquelles je risquerais de me cogner, ou alors de m'apercevoir que je cours dans le mauvais sens!!Non, la vraie vie ce n'est pas du pipeau et c'est bien. En plus, c'est ce sur quoi on n'a pas le choix, et pas besoin de l'avoir. Tout le reste n'est que tergiversation et mensonge. J'ai regardé encore le film "I am a sex-addict" hier soir, et puis j'ai trouvé à contacter son auteur, j'ai trouvé sa réponse ce matin, cela m'a fait bien plaisir.A plus tout le monde...
Je ne sais pas si ce que je vais dire est pertinent... et après Morbach je fais amende honorable... suis toute petite dans mes réflexions [Image: smil43aa2265b9a94.gif]ais une chose qui me vient en vous lisant ... ce qui ressort de cette histoire et de beaucoup d'autres comme la mienne.. c'est que la dépendance vous empechera de construire quoi que ce soit avec l'autre... Tant qu'elle rode, vos relations finiront en eau de boudin.. c'est une anti-avenir.. elle vous fige dans le passé malheureux que vous avez pu avoir.. C'est l'enfant mal-aimé qui parle et vous ne pouvez par conséquent pas être aimé pour vous à ce jour, en tant qu'adulte, qu'homme. Alors,  si on veut être heureux, il n'y a pas d'autres choix que de ne plus y retoucher.. de ne plus regarder derrière mais DEVANT parce que devant c'est l'amour, le bonheur qui s'offre à vous !![img=../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
Citation : C'est peut-être l'équivalent de ton "courir tête baissée". Mais je me méfie de quelques branches basses dans lesquelles je risquerais de me cogner, ou alors de m'apercevoir que je cours dans le mauvais sens!!
 
Justement, tout ce remue-méninges dans ta tête n'est, à mon humble avis, qu'une simple conséquence du brouillard dans lequel ta rechute t'a mis. J'ai bien cru m'apercevoir, après des semaines et des mois de luttes, que des problèmes que je trouvais franchement insolubles au début ( comme par exemple trouver l'entrée de mon labyrinthe intérieur ) se résolvaient sans même que j'aie vraiment à intervenir. Quand je dis "foncer tête baissée" ça veut dire penser au sevrage avant tout le reste, et laisser tomber les tergiversations sans fin pour un temps.  A quel genre de branche peut-on se heurter quand justement on ne pense plus qu'à éviter les branches ? En te suggérant d'éviter de ruminer ( ce que tu sembles faire ), je te propose tout simplement de te concentrer sur les branches qui te menacent maintenant tout de suite, plutôt que de songer à la taille que fait la forêt que tu as à explorer. Ici, c'est la forêt ( ton labyrinthe intérieur, les nouveaux questionnements existentiels, etc... ) qui cache les branches ( les ennuis pouvant potentiellement mettre en jeu la validité de ton sevrage ). Et il n'y a pas vraiment de mauvais sens là-dedans : c'est triste, mais je crois bien qu'il faille reprendre tout "à zéro" comme en l'an 40, le seul "sens" valable, c'est celui du sevrage. Après, d'autres routes s'ouvriront à toi, mais pour le moment il n'y en a qu'une de réelle et de prometteuse. Sans doute voudrais-tu reprendre les rênes tout de suite comme si la rechute n'avait pas altéré ton jugement : mais on ne dispose vraiment des bénéfices de son expérience que quand on a pas les neurones cramés au porno. 
Tout le truc consiste à se dire : "ces jours-ci il est trop tôt pour penser à penser, alors on va se contenter de fuir le produit, de façon à retrouver un état d'esprit satisfaisant plus tard". C'est encore une leçon d'humilité ( on en aura eu pour notre compte je crois ) que de se dire que l'on est pas prêt à se poser des questions ; c'est le contact encore tout récent avec le produit qui te fait tourner en rond à la recherche de l'entrée du labyrinthe. En fait, tu la trouveras le jour où tu seras prêt, et il est difficile d'être prêt avec encore du poison dans les veines. Les questionnements existentiels peuvent attendre : je ne vais pas dire que tu t'inventes des problèmes, non, ce que je veux dire, c'est que ce n'est peut-être pas la peine d'insister actuellement, parce que de toute façon tu n'es pas assez "frais" pour t'y atteler. Peut-être même que, pour toi aussi, les problèmes qui te semblent insurmontables, ce mur gigantesque, cette entrée introuvable, s'effaceront pour prendre un tout autre sens une fois que tu iras mieux ( à condition de se donner le temps d'aller mieux ). Peut-être que le "niveau suivant" n'est pas si cortiqué que ça, peut-être qu'au bout d'un moment il n'y a plus même de niveau : de mon côté, ça a eu beau se complexifier, j'ai fini par atteindre d'autres états, à point nommé ( je te rappellerais d'ailleurs que, là aussi, il vaut mieux être une tortue qu'un lièvre ). Tu vois ce que je veux dire ?
P.S. : tout à fait, Lia ! [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]
Journée de merde qui s'achève. Mal réveillé trop tôt, mal rendormi, mauvaises ondes, mauvaises pensées, titillement sérieux côté dépendance, pas passé loin de la rechute, ai réussi in extremis et aidé par les éléments externes à ne pas flanché... En effet, dans ces cas-là, évidemment, je me concentre sur l'anti-dépendance pour passer la vague parce que chuter dans mon sevrage n'arrangera rien, j'ai besoin d'avoir les idées claires quoi qu'il arrive.Plus du bordel sur le forum avec cette histoire de bagarre au sujet d'homophobie justifiée ou pas (la bagarre, bien sûr, pas l'homophobie)Agressivité dans le contact MSN de mon ex aussi qui m'a fait mal. 

Bref, je vais me regarder un petit film pour me détendre et puis dodo.Il y a un truc que j'ai entendu dire, plus d'une fois... Ça va j'espère encore se vérifier;Demain est un autre jour.

 

Tu m'as souvent dit que tu voudrais proposer et essayer avec les co-deps face à leur mari sourd de réunir toutes les preuves et les leur montrer pour leur ouvrir les yeux.

J'ai donc tenté de le faire.

Aujourd'hui est maintenant 

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