Dépendance sexuelle

Version complète : le parcours de Mondom
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je pense que cette propension a voir le negatif plus que le positif, a oublier les qualites et se confentrer sur les defauts, vent de bien plus loin, c'est deja cela qui m'a pousse a la masturbation des mon plus jeune age. cela vient surement de l'enfance, voire de la petite enfance...je n'ai pas eu une enfance affreuse, mais j'ai eu mon lot de déceptions et autres...j'en reviens aux notions que j'avais deja ecrites au post numero 9 sur la page LIEN BRISÉ n'y a pas que la deception liee a l'absence de perfection qu'on recevrait en miroir par sa mere, il y a aussi plein d'evenements autres... l'environnement familial et autre... fratrie, ecole... les petites humiliations, les actes qui depassent ce qu'on en attendant, subis ou perpetres...le cote deception est certes tres demotivant, tres pessimiste, mais il correspond a un schema tellement familier que je ne sais comment me sentir a l'aise en dehors!! j'identifie de plus en plus de choses en correlation avec ca, mais je ne sais toujours pas comment faire pour que le cote a moitie plein du verre passe au-dessus du cote a moitie vide! 
Une des pratiques qui est suggérée par les AA, et que l'on retrouve dans pas mal de traditions spirituelles, consiste à faire chaque jour son examen de conscience. Ma tendance est bien sûr de revoir ce qui n'a pas été dans ma journée. Mais j'ai aussi appris qu'il était suggéré dans cet examen de s'imposer une liste de gratitude. Il y a forcément quelque chose qui va bien dans un journée. Avec le temps, il m'arrive aussi de discerner tout l'intérêt "positif" qu'il peut y avoir à vivre des choses négatives. Bref, tout a un sens à mon avis, dans ce que l'on vit. A nous de lui donner son rôle constructif. Le mieux étant d'avoir l'occasion d'échanger régulièrement avec quelqu'un. Car souvent, c'est ce quelqu'un qui aide à voir le positif que l'on dissimule. Courage à toi Mondom. Merci d'être là.
je suis venu avant tout pour ecrire ma rengaine, ainsi que j'en ai parle en ouvrant ce topic: depuis la derniere fois, toujours je n'ai pas rechute, ni menti, ni a moi-meme ni a qui que ce soit.j'ai demande a ma psy hier d'envisager de me donner des medocs parce que je me sentais fatigue emotionnellement, et un peu deprime, sans plus. elle m'a donne qqch, on va voir d'ici qqs semaines si ca me rebooste. mais chose tres positive, je n'ai pas envie de rechuter, comme j'ai parfois eu. entendons-nous bien, je ne parle pas d'envie de sexe qui me pousserait vers la rechute, mais d'envie de rechuter a proprement parler, d'instrumentaliser la masturbation pour constituer une rechute et legitimer mon autodenigrement. n'est-ce pas formidable, j'arrive a pratiquer cet autodenigrement sans sombrer dans la compulsion sexuelle... (sarcasme avec sourire) compulsion sexuelle qui commence a faire figure de "grosse ficelle" (non, je ne parle pas de mon sexe, ne me traitez pas de batard ou je vous fous un pain)avec ma copine, c'est un peu un moment de passage a vide. je ne sais meme pas si nous sommes ou pas toujours ensemble en fait, ou dans l'antichambre de la rupture. c'est comme ça, je me persuade de ne plus etre autant dependant affectif et m'efforçant de ne pas laisser cette eventualite trop m'affecter... enfin ça dépend... on verra bien.en tous cas, je suis dans ma periode(merci bruno, tu avais bien raison je pense) DASA a tous les etages, j'encourage tout le monde vivement à s'y pointer si possible, je ne dis pas que c'est une panacée mais c'est fichtrement efficace comme ouvre-boite, different de la psychotherapie qui ouvre la boite de sa tete et de ses soucis persos, cela ouvre la boite de la dependance affective et sexuelle, specifiquement, de façon complementaire. je compte continuer a y aller, et explorer le "plusieurs fois par semaine" même, à me promener dans les groupes qui evoluent selon les jours de la semaine et les endroits de reunion, sur paris... 
aujourd'hui, neige à Paris... c'est le premier hiver de ma vie depuis que j'ai découvert l'existence de la dépendance sexuelle et affective, et que j'ai découvert aussi (quelle coïncidence) que j'en étais atteint...c'est un très joli hiver qui s'annonce. il n'y en a pas eu  comme ça dans ma vie depuis... depuis... il n'y en a jamais eu comme ça dans ma vie. après un printemps houleux, un été libre, un automne un peu cahoteux (sans etre non plus chaotique), j'espere aborder un hiver... libre comme l'été! et la suite aussi.je n'ai toujours pas rechuté, et je n'ai toujours menti à personne, y compris à moi-même. et je n'ai pas stagné dans la petite déprime/fatigue qui m'a visité quelques jours. je suis toujours en marche, et je vais toujours dans le bon sens. et la vie est décidément toujours belle. 
ho! mais avec une humeur au beau fixe comme ca, je peut t'envoyer la neige et le froid que l'on a ici depuis 1 semaine si ca peut te rendre encore plus heureux mon Dom!! [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]moins 24 la nuit passée ici... brrrrr!!! y,a de quoi refroidir les ardeurs lolllet de belle montagne de neige..j'ai pris de petits films cette semaine justement pour toi ;-)
cool dom de voir toute cette motivation!!je te souhaite un joyeux hiver alors!!! 
voila un bien chouette week-end qui est passe.je dois dire que ça fait drolement du bien. je ne sais pas si c'est l'effet benefique de ne pas se poser de questions negatives, mais je me sens vraiment bien heureux libre et degage dans ma tete.ça me fait bien plaisir d'écrire un post aussi positif, j'ai l'impression que ça fait un bon bout de temps que ça ne m'était pas arrivé, j'ai l'impression de retrouver la sensation de légèreté et de liberté que j'avais ressentie pendant les 4 mois entre mai et septembre ou je m'étais cru déjà rétabli... je rends grâce à ma copine, pas tant pour son soutien ou pour quelque chose qui serait de l'ordre de dépendance affective, mais pour certaines des idées qu'elle m'a soufflées et qui ont fait leur chemin dans ma tête...elle est plutôt du genre "pratique", avec la théorie en plus, mais pas à s'en contenter. la théorie pour la théorie ça ne lui dit rien, sans réalisation concrète pour elle c'est du vent.l'idée des "exercices", ça me vient avant tout d'elle. ces exercices qui aident à se recadrer dans la réalité et à s'y replacer en cas de menace de glissade. c'est elle qui m'a dit que c'est quand on se sent bien et en pleine possession de ses moyens qu'il faut bosser pour avancer, et pas attendre le "coup de mou" pour être au pied d'un mur infranchissable. en s'écrivant des petits mots ancrés dans la réalité, le bien-être, l'estime de soi et en allant les rechercher quand on vacille, on se retrouve face à sa propre réalité. en s'exerçant à des pratiques, activités, états d'esprit quand on va bien, on pourra les convoquer pour balayer les idées sombres quand celles-ci se pointeront, autrement on reste à chaque fois démuni à attendre la fin de la perturbation et à en être le jouet impuissant... c'est en retrouvant maintenant mon estime de moi, en l'exerçant alors qu'elle est au beau fixe, que je la cultive et pourrai mieux l'invoquer quand je me sentirai faiblir. me souvenir de mes rechutes, en tirer des enseignements, c'est très bien, et ça va un temps. comme le sevrage "à la dure" sans autre ambage, sans psy, sans introspection, sans DASA, va un temps et donne ses fruits, mais ne mène pas tout seul à la liberté, et n'est pas une fin en soi. je sais que je suis sur le bon chemin, depuis le début ou pratiquement de mon parcours de rétablissement. et les moments où j'en ai une profonde émouvante vibrante et merveilleuse confirmation sont parmi les plus grands moments de la vie. dans la decomposition du retablissement en trois phases, que j'avais lu sur un site americain que pikmin m'avait envoye un jour quand je lui ai propose de devenir moderateur sur le forum, un forum semblable au notre, ils parlaient de l'equilibre et de la dufficulte a articuler ces trois phases: 1. sevrage, 2. introspection, et 3. ce qu'on change dans la vie, ce qu'on "met a la place", ce qui concretement acte le changement de comportement. le danger etant que si on se concentre sur une phase et qu'on negocie mal l'articulation entre l'une et l'autre, on se casse la figure et beaucoup rechutent meme apres des mois de sevrage...il s'agit d'une articulation permanente des trois phases, j'en suis persuadé, une alchimie réévaluée et réadaptée quotidiennement, et à chaque instant. et moi, j'ai toujours eu plus de mal avec la phase 3. je crois que je suis en train de comprendre que cette phase 3 ce n'est pas "fourrer autre chose pour qu'il n'y ait pas de vide qu'on risquerait de vouloir combler avec quelque chose d'encore plus vide comme le sexe", du genre se forcer a faire du sport ou avoir un hobbie qui occupe a tout prix. c'est plus subtil que ça, c'est cet exercice permanent d'être avec soi-même, pas en attente d'autre chose, pas avec comme occupation le désoeuvrement, la désestimation, la lente glissade vers le bas qui de temps ne temps se fait tirer les oreilles vers le haut. c'est cette action de rester dans le beau, le vrai, le propre, le soi-meme, le sain, la tête haute, l'ouverture, l'utilité... peu importe quelle est l'activité, elle sera toujours largement préférable à l'idée de l'activité, à son projet car celui-ci a un double tranchant, c'est l'éventualité de ne pas le mener à bien. alors que l'activité elle-même ne pose pas cette question. quand je fais quelque chose, que ce soit une balade ou poser une étagère, je n'ai pas vraiment le loisir de me demander si je vais me planter ou pas. je marche, ou je perce le mur, et le résultat est là. la perfection n'existe pas et n'a pas de mise, tant que mon étagère me convient c'est adéquat. et je retrouverai bien le chemin de ma maison quand j'aurai fini mon tour.alors peut-etre qu'au debut de mes "exercices" j'aurai besoin de me donner un coup de pied au cul, parce qu'il fait froid, ou que mes outils sont à la cave. mais en m'étant entraîné quand je n'avais pas la flemme ou quand il ne neigeait pas, j'aurai tout simplement la preuve que c'est à ma portée... et à terme, renoncer ou sacrifier à ma flemme ou ma déprime ne sera tout simplement plus une option, plus envisageable...c'est comme quand on conduit une voiture.tant qu'on n'a pas l'habitude, c'est flippant, un accident est si vite arrivé... chaque rue à droite est une priorité, il faut redoubler d'attention. chaque rue à gauche, il faut bien voir qi on est en bon droit d'exercer sa priorité à soi, s'il n'y a pas des fois un gamin qui court après un ballon quand même ou un aveugle qui traverse... il y a plein de trucs auxquels il faut faire attention en même temps, couper les phares pour ne pas éblouir les voitures d'en face, passer la bonne vitesse pour bien utiliser la puissance du moteur sans l'endommager..et puis au fil du temps, l'expérience aidant, on connaît ces situations. on a conduit suffisamment de jour pour que la nuit ne soit plus un problème. on voit du coin de l'oeil que la voie est libre et on n'a plus besoin de vérifier 10 fois. on est conscient qu'on s'inscrit dans la circulation, avec les autres véhicules, on n'est plus à se prendre pour un intrus... certes, le risque d'accident existera toujours, mais il est minime, il est tolérable, on le gère et on conduit très bien sans écraser qui que ce soit de toute sa vie... évidemment, si on se met à conduire comme un chauffard on multiplie ce danger, mais on le sait bien et on n'a même pas l'idée de le faire, on n'y arriverait sans doute pas même si on le voulait... (à moins de s'entraîner pour ça! ... )dans tous les domaines de la vie c'est comme ça. au boulot aussi. au début on n'a pas l'assurance la compétence l'efficacité qu'on a après un peu de pratique. il y a des erreurs qu'on commet, une fois. certaines jamais, et certaines reviennent de temps en temps, et on s'efforce de s'exercer à ne plus les commettre...dans le domaine de l'estime de soi, de la relation à l'image qu'on a de soi-même, qu'on attend que les autres aient, dans la dépendance affective sexuelle ou autre, c'est la même chose.  tomber et se relever, c'est tant qu'on n'est pas assez fort pour ne pas tomber. ces jours-ci il a neigé et les trottoirs sont glissants, j'ai trébuché une fois mais pas vraiment risqué de tomber. c'est comme ça. si le verglas persistait, je m'habituerais à y tenir debout et marcherais rapidement aussi vite que par temps sec et chaud... parce que ramper sur la glace n'est pas pratique, propre, ni souhaitable.j'ai deja dit que le jeu video auquel j'ai pas mal joue vers 20-25 ans, aujourd'hui me fait chier, est loin de combler une attente, son absence n'est en rien une frustration. j'ai le sentiment que le sexe est en train deprendre sa bonne place. la pulsion sexuelle retrouve son utilite de base, c'est un acte d'amour. un week-end passé a faire autre chose que de rester sous la couette, seul ou accompagné, représente de moins en moins une attente ou une frustration. c'est une liberté. et si je fais l'amour, c'est avec vérité, sincérité. pas de jeu de rôle, pas de "figure de style" ou de passage imposé. c'est bien beau. je n'en attends pas plus et je sais que c'est ce que j'obtiendrai!avec grand plaisir...ce soir je pars bosser en deplacement pour deux jours. je me reconnecterai sans doute le 23 decembre au soir, ou alors le 24!bonnes fetes gros bisous a tout le monde.  

j'allais oublier... je n'ai pas rechuté, et je n'ai menti à personne, y compris à moi-même

Je te souhaite que ça continu comme ça pendant longtemps pour toi. Passe de bonnes fêtes et à la prochaine 
Salut mondomJe suis content que ça se passe bien pour toi et que ta vraie vie continue. Je n'aime pas trop le mot sevrage, je préfère dire retour à la vraie vie, ou fin de la vie de merde mais chacun à son point de vue. Je ne sais pas quoi dire de plus mais bonne continuation.

 VA

ce n'est qu'un mot, VA. on compare souvent la dependance au sexe a celle à une drogue, et dans ce domaine-là on accepte bien volontiers le vocable "sevrage"... pour moi, ce mot a pour sens premier le sevrage de lait maternel d'un nourrisson... je l'emploie, selon les usages que je crois avoir adoptés sur ce forum, pour décrire l'abstinence (ce mot est lui-aussi sujet à discussion n'est-ce pas...) masturbation ou consommation de porno compulsifs... (et du coup, non-compulsives aussi, parce que c'est trop difficile de ménager la chèvre et le chou...)

ce soir, je suis loin de mes enfants, ma copine est dans sa famille, je viens d'appeler ma mere et on va s'improviser un petit soir de noel, et je suis bien content. joyeuses fetes a tout le monde!

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