Dépendance sexuelle

Version complète : le parcours de Mondom
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oui.. je suis tout a fait d'accord sur l'importance des parents et de la mère notamment.. Je crois peut être que la mère a un grand role a jouer la dedans.. manque d'affection, sensation d'abandon..Mon ex a eu une mère maniaco dépressive.. aimant ses enfants ou les humiliant (jamais de juste milieu)et quand elle a pu leur montrer un semblant d'affection c'était pour elle et jamais pour eux..dans le sens les aimer en tant qu'individu propre et pas comme un prolongement d'elle-même, un genre d'appendice dont elle profitait pour un retour d'affection.. cest aussi là qu'on apprend le respect de soi.. respecter par ses propres parents on se respecte.. et là, je crois que c'est révélateur..Il y a eu un post sur les mères d'ailleurs.. sur le forum co-dep !après chacun a son petit "héritage".. les parents parfaits n'existent pas.. il y a des choses plus dures que dautres, ..mais en grandissant il faut se délester de certaines valises et regarder l'avenir.. plus le passé..
Faire le deuil de la mère idéale et du père idéal : certains psychothérapeutes proposent pour y arriver, de réfléchir aux qualités et aux comportements qu'aurait eu par exemple une mère idéale. Puis de chercher en soi si je possède ces qualités, si je suis capable d'avoir ces comportements.Après cette clarification, à nous de mettre en oeuvre l'ensemble de ces ressources (qualités et comportements) -puisqu'elles existent- pour devenir une bonne mère vis à vis de soi-même et s'apporter ce dont on a besoin...et cesser de le chercher ailleurs (dans la consommation sexuelle par exemple).Apprendre à être pour soi 1 bonne mère et 1 bon père est une technique de reparentage. Il y a aussi un travail d'introspection à faire -et là, on rejoint une partie du dernier post de Mondom- par la retrouvaille avec son enfant intérieur : sentir ce dont il a besoin aujourd'hui, lui donner maintenant ce qui lui a tellement manqué autrefois.J'y travaille ; comme Mondom, je reste persuadé que ma dépendance sexuelle n'est pas la clé du problème ; c'est certes une bouée artificielle qui m'a aidé à ne pas couler à une certaine époque. Mais j'ai décidé de crever la bouée pour crever l'abcès...et là, c'est le vide sidéral...Pour reprendre possession de moi, et donc couper le lien de la dépendance, va falloir fouiller ou gratter au fond de soi en acceptant que le temps puisse -justement à travers cette introspection permanente- ouvrir les portes d'accès à celui que je suis vraiment.<b../../../font>Le jeu en vaut la chandelle, non ????
Oui, c'est vrai que la dépendance a des expressions multiples. Je dirais même que la dépendance peut avoir des aspects indispensables aux humains. On ne vit pas de manière isolé, mais en interdépendance.Le problème, c'est quand elle empêche de devenir autonome. Et la personne qui a eu des difficultés de croissance sur le plan émotionnel trouvera sur sa route un produit ou un comportement qui sera une réponse à son mal-être. Car il faut une réponse, et parfois c'est le suicide. Le professeur Olivenstein, sommité de la lutte contre la toxicomanie disait que la toxicomanie est une rencontre en une personne, un produit et une circonstance. Pour moi, les produits furent multiples, avec une importance pour l'alcool et la luxure.Ce que je retiens de mes années à chercher les moyens d'aller mieux, notamment en fréquenter les fraternités dites "en douze étapes", AA, SA, NA etc... c'est qu'il est possible de retrouver goût à la vie en adoptant un mode de vie sobre. Mais que cela exige de la patience, de l'humilité, de la confiance dans le fait de croire que c'est possible. Je retiens aussi que, sur ces questions, nous sommes face à de grandes fragilités, parfois à d'indicibles souffrances, dont on ne maîtrise pas toujours les origines, qui expliquent que la volonté seule ne suffit pas, tout simplement parce qu'il est possible que l'on en ait pas les forces et que tout le monde n'est pas prêt à vivre ce qui s'apparente à un bouleversement total de sa façon de concevoir la vie. Pour résumer, je peux juste faire preuve de compassion et témoigner que c'est possible.
Il doit y avoir une différence, une barrière, entre "il faut" et "je veux". Vouloir pas simplement en actionnant sa volonté mais vouloir réellement au fond de soi et pour de bonnes raisons...Par exemple, imaginons que je déclare "je veux vivre au bord de la mer". Ok, mais ce n'est qu'un souhait, sinon je n'ai qu'à aujourd'hui même quitter Paris et m'installer au bord de la mer, qu'est-ce qui m'en empêche? Des obstacles? Logement, travail? La complexité administrative et matérielle de déménager, quitter les éventuels amis que j'ai? Tout ça est largement surmontable. Si une bombe atomique tombait demain sur Paris et que je n'avais que le choix entre filer à la mer ou mourir, la question ne se poserait pas, je ne me laisserais pas mourir à cause de ces obstacles. Non, si je suis toujours à Paris c'est qu'en fait je ne "veux" pas tant que ça mais que j'aime bien l'idée. En fait, j'imagine que je ne déménagerai pas au bord de la mer tant que je ne le voudrai pas vraiment. Et je ne le voudrai que si par exemple une bombe atomique est prévue ou si je change profondément mon souhait en moi et qu'il devient impérieux, incontournable. C'est toujours la question de la "vraie priorité", de ce que je souhaite réellement sincèrement. Et c'est pour ça qu'il est indispensable de faire le lien entre le 'moi' de surface et le 'moi' plus profond, entre mon conscient et mon inconscient, entre moi et mes pensées intimes et enfouies. Parce que je peux facilement m'illusionner dans ce souhait, rêvasser à la mer et m'évader dans ce fantasme, mais en fait je ne suis en rien prêt à réellement abandonner ma vie citadine... Autant que je sois honnête avec moi-même afin de ne pas me créer des frustrations inutiles et adopter le comportement le plus en adéquation avec moi.Pour décrocher de la dépendance, j'ai tendance à penser qu'il faut que ce souhait soit donc réel et profond, et pas une vague notion de "peut-être que ce serait mieux que j'abandonne cette pratique dont je reste tout de même (éventuellement à mon propre insu) intimement persuadé qu'elle m'apporte un certain plaisir sur lequel je me sens obligé de faire une croix et cela ne me plait guère". Et ce, tout au fond de soi, pas seulement par raisonnement interposé. Parce que si je suis dans cette optique, la partie du fond de soi qui me contrôle bien mieux que la partie consciente, ne me laissera pas faire, ce qui est bien normal et je l'en remercie! C'est cette partie qui fait que je suis en vie et que je fonctionne comme je fonctionne, je regrette juste qu'y soit installée cette maladie, ce schéma de consommation nuisible et inadapté que je considère erroné. Et pour m'en débarrasser, il convient que je fasse en sorte qu'elle soit totalement indésirable et que mon esprit profond la rejette à l'unisson de ma conscience.C'est à mon sens pourquoi décrocher est impossible dans un cas de figure, et presque facile dans l'autre. Dans l'un je travaille contre mon décrochement et n'ai aucune chance tant que je n'ai pas laissé décanter l'idée, pesée et intégrée entièrement et pour des raisons profondes vraies et honnêtes, dans l'autre c'est automatique et "naturel" de lâcher prise.Si je découvre que je suis allergique aux fruits de mer, même si j'adore ça je vais réussir à m'abstenir d'en manger et faire une croix sur ce plaisir parce que ma vie en dépend. Ma conscience suffit à réfuter la frustration du plaisir du bon goût que je suis obligé de me refuser. Hélas, pour un comportement déréglé et addictif qu'on a laissé s'implanter en soi ce n'est pas si simple. La consommation de fruits de mer n'est pas indissociable de mon alimentation, alors que le schéma d'addiction fait du comportement ou du produit une chose que mon inconscient croit vitale. Il faut arriver à lui faire comprendre que c'est une fausse croyance et mettre autre chose à la place de ce schéma. Encore une fois, ça ne se fait pas en deux jours, ça ne se fait pas tout seul, c'est un vrai travail de fond. Pour moi cela a pris dès le début la forme d'un passionnant voyage semé de découvertes et d'aventures, y compris des mésaventures, des joies et des peines, mieux qu'au cinéma en somme. Mieux que dans les films, surtout pornos.Tout cela ne concerne pas "que" le sexe et la MB bien sûr. Cela concerne ma dépendance affective dont le reste découle. Cela concerne mon rapport à moi-même, et aux autres, à la vie en général. Mon rapport à la notion même de rapport aux choses! Pas le fond de ma personnalité mais une partie de mon "interface interne" dont je me suis aperçu qu'elle ne me convient guère. Tout cela je ne l'aurais pas vu sans faire un sevrage indispensable, je serais resté dans un comportement qui aurait continué à m'aveugler, mais je crois que je me tromperais si j'établissais un rapport direct entre le sexe et ce problème ou ces prises de conscience. Je me tromperais de cible si je me contentais de cette approche, je me tromperais d'angle d'attaque. Je me concentre sur ce décantage et sur ma connexion à mon moi profond, sur cette "interface interne", et je fais ce que je peux via des réflexions, paroles (psy, DASA, addicto, ami...), lectures, écrits ici ou ailleurs, pour favoriser cette imprégnation profonde et ce changement, lent, mais que j'ai décidé de rendre inexorable.Je sais mieux aujourd'hui qu'hier où j'en suis parce que je peaufine tous les jours ma connexion à moi-même, cette interface interne comme je l'appelle. Une interface entre moi et moi-même, moi et les autres, moi et la vie, et entre l'intérieur et l'extérieur, cet endroit où je veux faire l'unité au maximum. Cela parle bien évidemment de l'égo. Mais pas seulement. Il y a une sorte de "manuel d'utilisation", un ensemble de règles internes que je veux remettre en question et transformer pour certaines. J'étudie les commandes de ma fusée (référence à un post précédent sur mon topic) et j'en apprends autant que possible, au fur et à mesure. Et je commence donc aussi à modifier ces commandes, les réparer, les adapter à ce que je veux pour moi, ce qui me convient mieux pour m'efforcer de la piloter avec contrôle. Ainsi j'adapte la fusée à moi, je m'adapte aussi à la fusée, je corrige sa trajectoire alors qu'elle est déjà en déplacement et tous ces paramètres sont en perpétuelle mouvance... Mais petit à petit, je crois que je fais converger le tout vers du mieux. La perfection n'existe pas et le boulot ne sera jamais fini mais il me convient de m'y dévouer sans négliger d'autres aspects de ma vie. Et anecdotiquement, moins je me préoccupe de sexualité ou d'affectif, mois la sexualité et l'affectif se préoccupent de m'embêter... J'ai le sentiment que cela décante! Que je ne suis plus très loin d'être rendu là où j'en étais déjà avant octobre dernier où cela avait commencé à se fissurer. Je suis intimement persuadé je crois, que c'est le plus important pour moi, cet accord avec moi-même et ce travail lent mais minutieux, et que je suis dans la bonne direction. C'est ainsi que le tunnel dans lequel je m'étais retrouvé commence à nouveau à se dissiper parce que j'abandonne sa notion, j'abandonne encore progressivement comme ce fut le cas il y a pas mal de temps l'idée d'un "bout du tunnel lumineux" avant même de l'avoir visualisé...Je ne fais pas en sorte d'avancer vite, je pense que le temps est important pour ce décantage et que je n'ai pas beaucoup de contrôle sur sa célérité. Pourtant j'ai l'impression, imprécise en partie parce que je ne fais rien pour la préciser d'ailleurs, que cela se fait plus vite que la première fois. J'attribuerais cela au fait que cela a déjà eu lieu plus ou moins. A vrai dire cela ne m'importe pas, car cela ne m'avait pas mené à être à l'abri du danger finalement, et ce que je fais n'est pas pour comparer avec cette période passée mais pour faire convenablement le travail sur moi avec persévérance et sans retour en arrière. C'est aussi pour ça que personnellement je ne compte pas les jours, même si je connais très bien la date de la dernière occurrence de ma rechute. Je m'y réfère parfois pour me rappeler que ce n'est pas si loin d'ailleurs et garder les pieds sur terre. (C'est un des principes DASA, d'ailleurs, "se rappeler sa dernière rechute"...) Un jour peut-être je n'aurai plus besoin de m'y référer et je lâcherai prise sur le souvenir de cette date, je verrai bien, je n'essaie pas de me projeter dans l'avenir.Enfin, un dernier point. Je répète que j'écris tout ça avant tout pour moi, comme un journal intime, et que je le poste parce que c'est une motivation pour moi, parce que je pense qu'il y en a que ça intéresse de le lire aussi comme cela m'intéresse de lire les divagations de mes petit(e)s camarades d'infortune et de voyage. Je ne donne pas de leçon, je n'invite personne à épouser mes principes ou à m'imiter, pensant que c'est à chacun comme à moi de s'approprier ses propres convictions et de faire son propre décantage dans son propre esprit. Ou pas, selon ces convictions. La mienne est que ça marche pour moi, c'est ce qui m'importe le plus, même si je pense avoir une ouverture aux autres et pas me centrer sur mon nombril! Je sais bien que d'écrire me permet, d'une façon différente de la parole chez ma psy, de formuler des notions et de me les préciser à moi-même, de capter ma pensée et me la rendre accessible, la ralentir pour la saisir et mieux la lire et la relire, l'analyser. Ce petit jeu m'aide, et il me fait prendre de l'avance sur moi-même parfois, en me permettant de me dicter ma route à moi-même. Ainsi il m'arrive d'écrire des choses sur moi qui ne sont pas encore avérées mais sont en évolution ou à l'étude, afin de m'y confronter, les évaluer, et d'en faire d'éventuels objectifs. Je ne compte pas faire l'économie de cet exercice et du temps qu'il me prend, c'est un des outils de mon rétablissement et je compte m'en servir utilement pour moi. Mon écrit précède parfois mon état ou mon évolution ou le cap que je me fixe. Et parfois il est juste dans le présent effectif ou pas loin. Tout cela aussi est en évolution et en travail!Bonnes 24 heures à toutes et à tous!
5 mars 2011 ça fait juste deux ans aujourd'hui.Ben je ne ferai pas de long baratin. Ce forum est une bonne chose et une chose limitée. Il est important de voir qu'il n'est PAS un outil efficace de rétablissement, et que sa plus grande utilité à part partager des réflexions et s'y confronter, et de voir qu'il est indispensable pour celui qui veut vraiment changer quelque chose dans sa vie et son comportement de trouver comment faire ailleurs qu'ici. Que l'entraide c'est bien mais ça ne mâche pas le travail. Et que la spécificité du dépendant, en particulier sexuel, contribue à ce que l'inscrit ne soit de toutes façons pas en mesure de tirer la quintessence des "conseils" qui lui sont prodigués par ceux qui se sentent '"plus avancés". L'utilité de ce site d'échange et réflexion collectif, est bien individuelle, et je pense qu'il est important de finir par le voir pour recoller son égo décalé à la réalité.

Joyeux forumniversaire, Mondom. 

Joyeux forumniversaire Mondom et merci pour tout ce que tu m'as appris Smile

Bonjour. Je ne vais pas trop tarder à lâcher ce forum. Je rendrai mon tablier de modérateur, et je ne viendrai plus lire tous les messages. Ce n'est pas pour aujourd'hui, mais c'est une idée qui fait son chemin de plus en plus. Les raisons sont multiples. D'une, Je n'ai plus la même opinion sur la "belle qualité de parole" que je prônais naguère, je trouve que cela ressemble de plus en plus à Doctissimo ici, avec l'idée rampante qui ne sera jamais éradiquée et qui ne se contredit pas efficacement que le problème de la dépendance sexuelle est un problème de "s'exciter sur des filles chaudes en se masturbant et en prendre un mauvaise habitude". C"est loin, très loin de ce qui fait une dépendance, ce n'est pas une "mauvaise habitude" pour laquelle il suffirait de se réhabituer à un autre comportement. Je suis arrivé ici avec les mêmes pensées, évidemment. La valeur ajoutée de ce forum serait qu'on y trouve de quoi prendre conscience qu'on n'a déterré qu'une infime partie du lièvre. Mais elle ne peut pas être, en fait, par nature. Nous sommes sur internet. J'ai moi-même écrit de nombreuses phrases comme "c'est ici le bon endroit pour décrocher"... Or, personne, je dis bien personne, n'a décroché de son addiction sexuelle grâce aux bénéfices du simple forum. Personne n'en a décroché non plus en suivant les principes d'Orroz, ou en appliquant les conseils des anciens. Personne n'a jamais juste compté 18 mois (ou 3 ou 295) et pu s'apercevoir qu'il était libéré et pouvait désormais mener une vie déconnectée de tout souvenir de cette maladie éradiquée. Personne n'a jamais pu se tirer à nouveau sur la nouille sans ombre sur le front et sans que cela soit "une rechute" d'une ancienne dépendance annihilée. Mais ça, personne ne le sait non plus ici. C'est pourquoi je dois partir. Parce que je crois que, pour autant que ce forum soit TRES utile et jamais je ne remettrai en cause la pertinence de son existence, il n'est PAS "le bon endroit" pour traiter le problème. Il est le bon endroit pour se poser certaines questions, pour voir qu'on n'est pas seuls. Il y a de nombreux messages et conseils de personnes qui s'adressent à d'autres personnes, leur préconisant tel ou tel comportement, sans avoir jamais pu prouver par l'expérience que leur conseil est valable... J'invente un message-type dans ce sens: "continue dans la voie que tu suis, tu vas forcément arriver à te libérer de cette saloperie de dépendance au porno, tu fais exactement ce qu'il faut, et dans quelques mois si jamais tu ne te plantes pas ce ne sera qu'un mauvais souvenir. Je ne suis moi-même pas autant capable d'y arriver que toi, mais ma foi en toi devrait suffire à prouver mes dires. Je sais ce qu'il faut faire et je peux même te l'indiquer, même si personnellement je n'arrive pas encore là où toi tu peux aller."... Je ne caricature qu'à peine. Je ne critique ni n'attaque. J'ai écrit ces choses-là moi-même. Il est important de voir que c'est là une des limites du forum. Si vous voulez décrocher, ne vous contentez donc pas de cela. Ne vous contentez pas d'un résultat pour vous convaincre que c'est comme si c'était fait, c'est une énième ruse de votre maladie qui est incurable. Incurable n'est pas désespérant. Je ne peux pas me guérir de mon besoin de respirer de l'air et boire de l'eau, pas plus que je ne peux me forcer à supporter de boire de l'eau de javel. Mais je peux mener ma vie jusqu'au bout sans manquer d'air sain si je m'en donne les moyens, et sans boire d'eau de javel si je m'en donne les moyens. Ces moyens ne sont pas distribués ici sur internet. Il y a bien plus d'espoir que de fatalisme ou de critique dans mon message. La maladie est comme un virus informatique. Vous aurez beau vous abstenir d'envoyer des fichiers à vos amis, le virus sera toujours là, prêt à se manifester. Vous aurez beau avoir passé l'antivirus, si vous rouvrez un fichier de base qui est toujours infecté il se réveillera. On ne peut pas se reformatter comme un ordinateur, mais on peut vivre comme un humain, et cela veut dire que chaque chemin, chaque vie, chaque forme de dépendance sont différents, même s'il y a des points communs. Y a qu'à voir, sur les parcours des personnes qui ont avancé dans leur rétablissement, ici ou ailleurs, pas deux ne se ressemblent précisément, même si tous ont des traits communs. Les préconisations comme "pour ou contre le verrou logiciel (contrôle parental), 3, 6, 9, 18 ou 45 mois de sevrage, si votre psy vous parle de MB positive envoyez-le chier, etc" tout ça c'est du vent, c'est du blabla à la première personne en forme de 'moi je'. C'est l'expression de votre maladie en fait, parce que le "virus informatique" infecte TOUS les actes que vous faites sur votre "ordinateur interne" à votre insu.Mais ce n'est pas évident à identifier. Cela m'a pris, encore une fois, deux ans, beaucoup de blabla ici, plein de séances de psy, plein de réunions DASA, plein de lectures etc, d'exercices, de travail sur moi, pour comprendre à quel "niveau supérieur" je dois emmener mon travail. Qui se fait en continuant les séances de psy, les lectures, les réunions DASA, mais en lâchant à terme ce forum qui n'est qu'un tremplin et qui rend d'énormes services, l'ultime étant de comprendre qu'on doit s'en éloigner pour se rétablir mieux, ce qui est particulièrement difficile parce que la maladie même nous pousse à y voir une planche de salut.Je me doute que mon message ne parle pas à tout le monde. Je n'y peux rien. On m'a beaucoup félicité sur le fait que j'arrivais à exprimer ce que les autres ressentaient avec brio et empathie. Je me suis goinfré de cette qualité et cette reconnaissance. A mauvais escient. Aujourd'hui je veux lâcher prise dessus, cela fait des semaines que j'écris nettement, très nettement moins, et je m'en sens très bien, et je me sens comme contraint au lieu d'utile et libre et impliqué voire pénétré d'une mission.. Je prends ça comme un signe que je vais mieux, mais surtout je ne veux plus prendre le forum comme baromètre de quoi que ce soit, surtout de la pertinence de mes attitudes et pensées, parce que j'y vois un instrument de ma maladie en fait même quand je crois en être loin, ce qui est inévitable...Charabia peut-être que voilà, mais c'est je crois le plus sensé de mes posts, à condition de voir le chemin que j'ai fait depuis ces deux courtes et longues années! Et ça, ben y a que moi qui puisse le voir, alors...

Pikmin, merci. Et Orroz, je t'ai déjà remercié et on est allés au-delà de ça.

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Bonjour,Je me suis inscrite il y a de ça pas très longtemps étant en état de crise avancé avec ma lettre de désespoir, demandant de comprendre ce qui arrivais dans mon couple.Mon ami Mondom est venu à l'appel de mon désepoir,Il a su répondre à mes questions, il a été honnête, sincère et surtout réaliste dans ses écrits.Il m'a éclairé à voir en moi.Ici, ça prend une certaine dose d'humilité et de conscience pour savoir se retirer au moment opportun.Surement ici , quelques uns ne comprendront pas ses propos mais ils sont tellement réalistes et véridiques, alors si vous n'avez rien compris...dépêcher vous pour prendre toute les informations que vous avez besoin pour vous soigner et ensuite faite vos devoirs ailleurs pour terminer ça en beauté !Car ici , malheureusement il y a beaucoup d'appeler et peu d'élu , je crois que vous vous comparez à vous dire à celui ci ou celle la est pire que moi alors je ne suis pas si malade.Mais peu importe, dès que vous mettez les pieds ici...VOUS ÊTE MALADES! toute à un certain degré!Alors, ne vous voilé pas la face en lisant les posts de vos confrères et consoeurs en vous consolant ou en minimisant votre maladie.Prenez vous tous en main et soignez vous, nous avons tous droit à un certain bonheur et une sérénité intérieure,Alors, merci à toi mon ami Mondom,Pour avoir été d'une aide précieuse, d'une écoute et surtout sans jamais jugé.Je te souhaite , bon courage et longue vie !PS: Je ne suis plus active ici car j'ai pris ce dont j'avais besoin, mais je savais qu'il y aurait un post en ce jour signé Mondom et je tenais à le lire et le remercier!Alors, bon courage à tous et chacun.
Morbach puis toi, 2 pointures qui déménagent. Le niveau moyen du post s'en ressent déjà, mais d''autres prendront la relève.Pour ma part, je préfère ne pas m'éterniser. Encore un bon mois, et loin ! Ce site est incontournable, on ne le répètera jamais assez. Mais les effets négatifs de la liaison virtuelle donc fantasmatique, type Facebook, l'emporteraient vite sur le positif de la prise de conscience collective du problème. La vraie vie est ailleurs, et comme dépendant cyber-sexuels , nous avons justement besoin d'y recoller.Bonne route à tous les deux,Sept 
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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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