Dépendance sexuelle

Version complète : le parcours de Mondom
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il pleut, le soir de Noël... va falloir enfiler le pantalon de k-way pour prendre le scooter!en d'autres temps, j'aurais été déprimé, d'être seul, d'avoir le sentiment de me "rabattre" sur ma mère (d'ailleurs je ne l'aurais pas fait c'est sûr) pour me désennuyer... ce soir je suis bien content d'aller chez elle.dans mon parcours, commencé à la découverte du site d'Orroz le jour où je me suis inscrit ici, 5 mars 2009, est arrivé après quelques turpitudes et beaucoup de larmes et de torsion de neurones, le mois de mai où j'ai connu cette nouvelle sensation incroyable et euphorique les premiers temps, de liberté, de nouvelle vie réelle etc... sensation idyllique qui a duré plus de 4 mois, qui n'a pas été fracassée mais relativisée, par des rechutes qui sont restées sans commune mesure avec l'aveuglement des dizaines d'années qui avaient précédé... et par la rencontre d'une amie, qui n'est pas une béquille mais qui acte un changement et un renouveau, malgré là aussi quelques rechutes d'ordre masturbatoire avec et sans support."on ne sort pas d'un cercle vicieux, on  ne peut qu'en être sorti, qu'être en dehors, ou alors on est coincé dedans", disais-je. aujourd'hui, j'ai la sensation d'avoir réussi à nouveau à m'en téléporter au-dehors. d'avancer encore et encore à enjambées enlevées.  aujourd'hui je ne sens pas de risque de rechute, de menace d'atteinte à ma sérénité, ma liberté, ma clairvoyance, mon bonheur, je me sens explorateur de ma vie à nouveau, avec encore et toujours un superbe chemin qui m'ouvre les bras.je n'y tiens que très peu pour responsable les medicaments que ma psy m'a prescrits, étant donné que d'une, je n'en prends qu'une faible dose, moitié de la "normale", et de deux je le prends de façon un peu irrégulière, en deux semaines il y a au moins 4 matins où je ne l'ai pas pris...je sens que j'évolue encore. lentement, et vite à la fois. lentement parce que les progrès ne sont pas forcément visibles de jour en jour, qu'il ne suffit pas d'avoir décelé ou envie de corriger un détail pour que ce soit réglé du premier coup. rapidement, parce que parfois je m'aperçois que le détail en question a bel et bien disparu ou ne constitue plus un défaut ou un grain de sable dans l'engrenage de ma vie... avant même que je n'aie vraiment pris conscience que j'avais évolué là-dessus. c'est passionnant. j'ai parfois, après une période de "rechute dans la mauvaise estime de soi", l'impression que ce contretemps n'était pas si sérieux, que je n'ai pas perdu pied ni vraiment douté de moi-même... ce n'est qu'en surface que j'en ai donné des signes, comme artificiellement... il y a une adéquation, une articulation à peaufiner et entretenir entre l'introspection, le "je ne suis pas quelqu'un de méprisable", et l'acte réel, le "je me prouve que j'ai raison de me sentir quelqu'un de bien". si je faisais du sport, je n'aurais pas tout de suite une médaille olympique, mais je ne serai pas pour autant un pitoyable sportif. si c'était de la musique, je ne décrocherais pas de disque d'or du premier coup, mais ce serait peut-être juste faute de marketing adapté. si je ne fais encore rien de tout ça, ce n'est pas forcément que j'en suis incapable, je me suis déjà plus d'une fois justifié en disant que je "prenais mon élan" et plus d'une fois je n'avais pas menti quand les résultats ont été réels par la suite. si je suis dans la bonne voie, à un moment donné je vais me trouver de l'autre côté de la barrière entre l'inaction et l'action, tout simplement, comme j'ai la sensation d'avoir franchi la démarcation entre le cercle vicieux et la spirale vertueuse...certes, j'aurais peut-être pu gagner du temps, ou en perdre moins, mais qu'importe puisque d'une j'ai déjà galvaudé 42 ans et ça ne m'empêche pas de croire en la vie  présent, et de deux c'est bien le résultat qui compte et pas les paramètres qui y mènent...dans la mesure du raisonnable, celui-ci étant assez souple!le sexe n'est déjà plus, comme je l'ai déjà ressenti entre mai et septembre 2009, un aimant qui m'attire. il m'arrive encore de penser au sexe, ou à la masturbation, mais je n'ai pas à lutter contre ces pensées pour les éloigner. c'est comme les premières fois où j'avais arrêté de fumer des joints, l'habitude de la pensée venait me hanter sans pour autant me pousser à replonger. et l'inutile de ces souvenirs me pousse à les effacer... c'est bien une spirale vertueuse puisque plus je m'en éloigne plus je veux m'en éloigner, plus le desir ou le besoin compulsif s'amenuise plus il perd de sa substance...je n'ai pas de sentiment de victoire ou de franchissement de rubicond, je suis le même, je suis juste là où je suis, je ne me suis pas coupé un bras ni n'ai subi de lobotomie, même si je pense que cette démarche de "rééducation" (dont le début du sevrage est une étape obligatoire) est une action essentielle à mener. je file, je vais etre en retard...

Joyeux Noël!

282 (32)nouvelle annee, et toute premiere qui debute sous le signe de la liberte et de la conscience, de l'honnetete et de la sobriete.

je n'ai ni rechute, ni menti, pas meme a moi-meme!

La description de ton parcours est vraiment intéressant. Ta philosophie, ta morale et tes astuces sont très utiles et sont riches de sens.C'est vrai que tu as un certain talent pour mettre des mots sur des sentiments, des émotions, ton cheminement, ton vécu. 

Bonne année et bonne continuation!

merci pour tes compliments yaka. et bonne chance pour ton parcours a toi. je suis perusade que tout le monde peut s'en sortir, a condition de se laisser se poser les bonnes questions et ne pas croire connaitre deja les reponses....du genre "question: est-ce que je vaux quelque chose? reponse: non!" ou "Q:qui suis-je? R: je ne sais pas"dans mon cas, ces réponses étaient erronées. et ces questions sans pertinence. ce n'étaient pas les bonnes questions à se poser, elles m'enfermaient en y cherchant réponse dans des raisonnements sans queue ni tête. aujourd'hui elles ne se posent plus, et cependant leur réponse est nettement plus claire!alors, pour calculer mon score "made in Sven", je dois pour le mois de janvier ajouter (sauf erreur de calcul) 281(31) à la date du jour... nous sommes le 4, ca fait donc 285 (35) !!ces chiffres n'ont pour moi pas de sens pour le moment, ni grands, ni petits, inutiles. mais je sais que le jour ou j'aurai besoin de m'en servir, s'il se présente, je les aurai sous les yeux, c'est pour ça que je les réactualise de temps en temps. j'aime bien la sorte de banalité que commence à revêtir à mes yeux mon leitmotiv: je n'ai pas rechuté, ni menti à qui que ce soit, pas même à moi-même!j'ai passéune période de fêtes de fin d'année plutôt bonne, pas super festive mais je n'en ai pas grand-chose à faire, j'étais plutôt bien avec mon amie, on a fait pas mal de petites choses simples qu'on avait envie de faire, s'occuper de sa voiture, de diverses tâches... je n'ai pas beaucoup vu mes enfants mais c'est parce qu'elles ont eu une opportunité de voyage à l'étranger et j'ai préféré les laisser en profiter... ma petite que j'ai tout de même vu deux jours m'a dit que quelque chose en moi était changé. parlait-elle de ma coiffure? j'aime à penser qu'elle parlait plutôt de mon regard... et jene suis pas (encore?) tombé dans l'habituel apitoiement sur moi-même qui suit d'ordinaire nos séparations. (mais je ne l'ai vue que deux jours, et pas sa grande soeur...)le medocs que je prenait me faisait faire des rêves qui ne m'interessaient pas beaucoup, qui me donnaient l'impression d'être sans queue ni tete et un peu delirants tout en me volant de la serenite dans le sommeil. j'ai profite du fait que je les prenais un peu erratiquement pour faire une tentative d'arreter. deuxnuits sans reves, puis cette nuit plein de reves mais qui me semblent plus pertinents et interessants...je vais continuer de les laisser de cote, ces medicaments qui etaient deja sous-doses. je revois ma psy le 13 janvier, je verrai d'ici-la et aussi avec elle bien sur.je me sens bien, je me sens libre, je me sens confiant. je ne sais toujours pas ou nous menera notre histoire avec mon amie, et justement cela me plait de ne pas m'en poser la question de façon maladive... cette sorte d'incertitude aurait pu me rendre malade d'envie de m'accrocher a des reponses, et c'est justement mon absence de besoin de ces reponses qui me fait ne pas avoir besoin de savoir si cela mene quelque part ou non. je vis ce que je vis auprès d'elle, elle aussi, c'est bien quand c'est bien et... c'est bien!que demander de plus? on peut toujours trouver réponse a cette dernière question, mais à quoi bon se la poser en fin de compte?

  

C'est bien mondom tu es reconnecté avec ton "savoir intérieur" comme dit le livre de Scott Peck, ta sagesse inconsciente... Ce livre avait quelques bonnes idées mais si je continuais sur ma lancée je lirais tout un tas d'autres livres de développement intèrieur même si je ne sais pas si ça m'aiderait. Je me dis que je ne peux pas changer de philosophie tout les mois et chacun nécessite digestion.J'ai acheté également dernièrement "être heureux ce n'est pas nécessairement confortable" dont le titre me plaisait et je trouve que c'est ça aussi le sevrage, le retour à la réalité, c'est se débarrasser de ses habitudes de réconfort mental, d'images perverses accolées à la réalité. Je suis content que ça se passe bien pour toi tout cas et que maintenant tu en es comme tu le disais à la phase de construction d'autre chose, après celle de réflexion et de débarras des habitudes.

 

Rien de spécial à noter. Juste que je me sens guilleret, heureux... Libre et plein d'avenir qui est devant moi et non derrière!Les vestiges d'idées masturbatoires qui parfois pointent leur réminiscence me font plus sourire qu'autre chose, je n'ai rien à faire de quelque orgasme, c'est une sensation que j'ai connue plus que beaucoup, je ne crache pas dessus mais je n'ai pas besoin de m'infliger ça pour vivre. Je suis en couple, nous ne passons pas notre temps à faire l'amour, cela ne me frustre pas, j'ai l'impression de "passer à autre chose", ce qui ne veut pas dire tourner le dos ni négliger une partie de partage physique dans la relation, qui se nourrit néanmoins principalement d'autre chose que de frottements sexuels. C'est comme se sentir libéré d'un esclavage, celui de mon entrejambe... Cela libère de la Vie pour autre chose. Je ne l'ai pas encore remplie à ras bord d'ailleurs, ce processus-là est en cours en effet. Le boulot revient un peu, les projets restent des projets et je les évalue avec circonspection et je l'avoue un peu de "mais comment je vais savoir sortir de cette inactivité oiseuse que j'ai tant connue?" et je laisse cette pseudo-angoisse se dissiper à son rythme...Je sens l'énergie qui prend ses quartiers en moi, qui attend le moment de me dire "bon alors, qu'est-ce que tu fous?" pour que je réponde "allez hop, c'est parti!" et c'est déjà motivant.

Pas de rechute, pas de mensonge.

Bonsoir Mondom.C'est vrai que l'on ressent une grande liberté. Plus de disponibilité. Tu peux faire des choses que tu avais toujours repoussé par manque de temps et d'enthousiasme.
Dans l'ordre : clairvoyance, honnêteté, humilité, vigilance, sincérité, persévérance, liberté.292 (42)Pas de rechute pas de mensonge.Je dois me tromper dans mon décompte, il faudra que je vérifie... Dans moins de deux mois, je serai à 365 jours...Pour les 42, en revanche, c'est tout bon. Je ne ressens pas le besoin de les compter d'ailleurs. Ca me paraît loin, et mesurer un score ne me servirait qu'à me dire "quoi, seulement?" et je n'ai que faire de cette compétition avec moi-même. Au contraire, je suis bien content d'être moi, mieux encore que de faire ex-aequo...Je file, j'ai plein de truc à faire!

 

Moi aussi j'ai plein de trucs à faire, mais en plus je suis fatigué c'est trop dur bouhhhNon plus sérieusement avec le rush de fin de semestre je vis des expériences dont j'avais entendu parlé sur le site, de la fatigue qui en suite et de l'envie de retomber dans ses mauvaises habitudes.C'était Docaddict qui en avait parlé et je l'avai déjà vécu avant. Peu importe je vois le coup arriver donc je suis sur mes gardes. Bon n'empèche que je suis tellement fatigué que je me demande si mon post est lisible.

Bonne continuation à toi mondom avec la clairvoyance qui nous rend libre.

Je me souviens avoir lu récemment un post de, je crois bien, Polo, qui revenait faire un petit coucou, dire que ça fait un an qu'il en est sorti et qu'il va bien...C'est marrant comme les "rescapés" guéris sont considérés un peu comme des visionnaires... A mes yeux, même si j'ai la bonne impression d'en faire partie (aux mois et années près), ce sont des personnes qui ont reçu la Lumière, la Sagesse... Ils ont quelque chose de plus, une force mentale supérieure magique comme dans Star Wars...Polo expliquait en gros qu'en un an, il avait dû se masturber une poignée (oui, je sais, ce n'est pas malin) de fois, sans compulsion, sans penser indispensable de documenter sur le forum ces épisodes en tant que "rechutes" à remettre un compteur à zéro etc...C'est un peu comme ça que je vois les choses, depuis pas mal de temps déjà en fait, au niveau du compteur et du score. J'ai eu des discussions avec Sven et avec d'autres, au sujet de la valeur de ce chiffre, du fait que je ne voulais pas m'accrocher au score pour le score mais plutôt voir ce qui se passait en moi... Que le score pouvait être une façon de cacher quelque chose, un facteur de rester attaché à la dépendance d'une certaine façon. Sven répondait avec justesse que c'était un outil.Après ma "grosse" rechute d'octobre, j'avais décidé d'adopter un compteur façon Sven, sans m'y attacher quotidiennement, mais de temps en temps.Et je crois que je vais le laisser tomber, ce compteur, je me sentais plus libre sans... Pas libre de compulser sans contrainte, hein, libre d'entraves.Voilà, il y a deux semaines environ, un matin, après un week-end fort agréable avec mon amie, et alors que ça fait un certain temps que le sexe pour le sexe ne m'intéresse plus, que la masturbation a perdu de son attrait et tout, en repensant à ce week-end et aux relations sexuelles naturelles, agréables, belles et satisfaisantes que j'avais eues avec elle, je me suis retrouvé émoustillé. Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas exactement ressenti cela (certes j'avais déjà été émoustillé évidemment, mais bref, dans ces conditions-là, à me remémorer un épisode récent et en ressentir cette réalité stimulante, je ne sais pas comment le décrire exactement...). Je me suis demandé si je devrais lutter contre cette sensation et l'occulter. Je me suis dit que c'était mettre en marche une machine de combat, donner une dimension à cela, générer de la frustration etc, je ne voyais pas cela comme compulsif, ce n'était en rien irrespectueux de moi, d'elle, de quoi ou qui que ce soit...Et je me suis adonné à une innocente masturbation, pas malsaine et plaisante.Ah zut, faut que je compte ça comme rechute... Mais, j'ai écrit il y a un bout de temps, que j'aspirerais bien à me débarrasser des compulsions, et pouvoir autant me masturber une fois de temps en temps si j'en ai envie, que fumer un joint de temps en temps si l'occasion se présente et que c'est plaisant, comme boire un coup, manger un gâteau de trop, jouer au jeu vidéo une nuit durant, ou autre... Comme quelqu'un de libre qui va s'autoriser un petit excès ou juste un petit "plaisir", c'est fait pour ça non les jeux vidéos, pour faire une partie ou deux... J'ai pensé que peut-être je me trouvais libéré de la dépendance à nouveau comme cet été, et que tout allait bien.Deux jours plus tard, voilà que l'idée de me masturber se repointe, au matin, et j'y suis encore allé, toujours sans support (de toutes façons, contrôle parental avec lequel je n'ai pas l'intention d'aller jouer à bidouille-moi, et pas du tout envie de tomber dans le porno sordide de merde, no merci, j'ai pensé à ma copine qui me plaît bien, et à moi qui lui plais bien aussi...). C'était un peu moins plaisant, je me suis dit que bon, ç'avait été inutile, que c'était fait et puis voilà.C'est le lendemain, quand j'y suis retourné, que j'ai compris que là c'était insidieusement une rechute qui cherchait à éclore, que rien ne m'empêcherait si je n'y prenais garde que j'y retourne tous les jours, puis deux fois, puis dix, et alors le support deviendrait indispensable, etc, la compulsion menaçait...Et, fort heureusement, j'ai compris une chose importante je crois.Je ne me sentais pas coupable d'avoir fait quelque chose de mal, je n'avais pas à demander pardon, il fallait que je sorte d'une éventuelle spirale, une toile d'araignée qui n'était pas encore tissée. Je n'avais pas dit à mon amie que je m'étais masturbé, parce que d'une, je ne voulais pas l'inquiéter à faire voir une possible rechute là où il n'y en avait pas, de deux c'était mon "jardin secret" peut-être, et de trois l'occasion ne s'en était pas présentée. Elle et moi avons une formidable qualité de parole et d'échange, alors ce n'était pas une question de petit enfant qui se confesse ou un quelconque rôle à jouer ou tenir à priori...J'ai senti que si je restais ainsi, trois ou quatre jours durant à glisser vers la masturbation, c'était aussi comme si je me glissais en situation périlleuse, de moi-même, en fin de compte... Plus encore que "le fait de retoucher au produit fait invariablement replonger comme boire une goutte d'alcool pour un ancien buveur", je crois que l'importance était que pour tout simplement sortir de ce tissage de toile, pour m'en libérer totalement, il fallait que je lui en parle. J'ai trouvé un moment propice, lui ai dit "J'ai quelque chose à te dire... Je me suis masturbé trois fois cette semaine" en lui décrivant les conditions. Et hop, terminé, envolé, plus de pulsion, de besoin etc... Pas besoin de me sentir ni glorieux ni merdeux, je ne sais pas si je dois appeler ça une "rechute" ou non, techniquement oui, je ne compte pas que cela se reproduise tous les 15 jours, mais du coup je n'ai pas très envie pour le moment d'acter ça en lui donnant du poids avec remise à zéro d'un compteur et tout, je trouve cela déresponsabilisant paradoxalement...Sa réaction? Tellement juste que je l'écris...Tellement de nature à confirmer l'intérêt de la parole échangée, de la transparence dans un couple...Certes, ce n'est pas grave, en soi, de se masturber, une, ou trois fois dans la semaine. Sauf pour un dépendant à cela. Un ami qui boit un verre? pas grave. Mais si l'ami est un ancien buveur qui a enfin arrêté ou est en train, j'irai le voir en lui disant "Ça va? Qu'est-ce qui se passe, tu bois un verre d'alcool là, il y a quelque chose qui cloche...?" Le fait de s'expliquer, de ne pas minimiser ni exagérer la question est une bonne chose, et d'être sûr de ne pas être en train d'y replonger. Et aussi, si apprendre ces masturbations fait une petite secousse, du genre 1 sur l'échelle, de le découvrir sans en avoir été avertie ferait au moins 7... De même que s'il était question de porno, on passe de 6 pour un glissade racontée, à 25 pour une découverte cachée... Et ainsi de suite.Merci. Marrant... Mondom, c'est un pseudo que j'avais concocté à l'époque en me disant que si la femme qui venait de me jeter après avoir découvert mes frasques sur son ordinateur à elle me lisait, elle pourrait me reconnaître et serait touchée par ce mot... Un peu de dépendance affective qui me faisait me dire avec fausse noblesse d'âme empruntée "Regarde, Maman, comme je suis grand"...Ce "Merci", il s'adresse sans doute plus à mon actuelle amie qu'à vous autres, que je n'ai pas spécialement à remercier de me lire si ce n'est par politesse, je n'écris pas cela au bas de tous mes posts... Pourtant, elle ne le lira pas, elle connaît bien sûr l'existence de ce forum, je lui en ai déjà lu des passages et tout,  mais n'a pas décidé de s'y inscrire (Tant mieux, ou tant pis, pour vous autres...). Le fait d'avoir écrit ce "Merci" suffit, pour moi, j'aurais pu m'en passer, il ne s'adresse pas directement à elle puisqu'elle ne le lira pas. Il exprime l'importance que la justesse de sa réaction revêt selon moi, tout simplement. Et je n'ai pas le besoin de me créer cette grandeur d'âme superficielle. Je crois que ma dépendance affective diminue petit à petit et chaque signe, si ténu soit-il, me satisfait et me renforce encore. A bas les cercles vicieux, vive les spirales vertueuses!
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