Dépendance sexuelle

Version complète : le parcours de Mondom
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joyeux noël Mondom !
Voilà, après avoir vécu plus de 30 ans dans la dépendance sexuelle et affective, et au cannabis, après m'en être rendu compte (merci Orroz et le fofo) en mars 2009, après m'en être vachement bien rétabli en quelques mois, et avoir retrouvé une copine qui était formidable comme cerise sur le gâteau, je vivais une vie libre normale et heureuse, et j'ai un peu considéré que le temps passé était gage de consolidation, que ce que je ressentais était tout du bon et que je pouvais bien larguer mes amarres...En quelques semaines, en vrac, j'ai trouvé un iPhone par terre, je me suis retrouvé avec de nouvelles adresses e-mail à la con, et des inscriptions ou annonces sur des sites (je n'ai pas bloqué mon iPhone, je n'ai pas eu le temps...), de la consommation etc...C'est allé si vite que je n'ai rien, mais alors rien vu venir. Et un beau soir une dizaine de jours avant Noël, ma copine me tend l'iPhone sur lequel était affiché le dernier message de la messagerie scabreuse.Exit la copine, exit le trajet de deux ans, ma belle résolution immédiate de revenir très vite au top n'est à ce jour pas encore avérée, je suis toujours au fond du gouffre, je me retrouve comme avant mars2009 ou presque. C'est affolant et terrifiant la vitesse à laquelle j'ai replongé tout au fond. Et aujourd'hui je ne sais pas encore comment m'en ressortir, il va me falloir trouver les ressources pour. Je suis retourné en DASA et ça je vais continuer, je vais aussi aujourd'hui même rappeler ma psy, je dois absolument trouver ce qui m'a fait dévaler ainsi toute cette pente, afin de la regravir en deux pas ou en mille. Je connais pourtant pas mal les rouages de cette dépendance, normalement, mais là je suis sujet aux bêtises de base: estime de soi dévastée, honte, mensonge, mal-être, douleurs d'angoisse au ventre et au cœur, impossibilité de commencer un sevrage, fuite de moi-même... Je sais qu'il faut le sevrage pour évacuer le produit neuro-chimique qui me maintient la tête dans le sac, et je n'y arrive pas encore. Mes rechutes n'ont jamais été "juste un petit coup mais je redresse la barre", elles sont toujours été plus conséquentes que ça, et celle-ci en est une bien belle.Je ne vous cache pas, amis qui me lisez, que cela m'embête bien tout ça. En tous cas, cela veut dire que la notion de "faux-pas" dont j'avais discuté avec l'addictologue que j'avais vu et vais revoir est dangereuse. Il appelait ainsi une MB ponctuelle et sans conséquence, et préférait cela à "rechute" qui était comme un jugement négatif trop violent... Je crois que je n'étais pas prêt à reboire un verre de MB sans tanker toute la bouteille, et j'ai bu la tasse et je n'ai pas encore rejoint le rivage. Alors la "MB non-compulsive", pour nous autres, si j'avais un conseil à donner ce serait n'y réfléchissez même pas. En tous cas pour mon cas il faut que je retrouve le zéro total. Je suis aujourd'hui coincé entre "je commence demain" et "je commence hier", et je n'arrive pas à accrocher le "je commence aujourd'hui" en fait.Les pensées suicidaires ont même pointé elles aussi à nouveau le bout de leur nez. Je suis dans la situation du besoin de toucher le fond pour remonter, auquel je ne suis même pas sûr de croire moi-même. Le fond je crois y être, et il y a toujours plus bas. Et je n'ai pas besoin de sonder cela, je préfère la surface et même l'envol. Je sais que le suicide est le pire des mensonges à soi-même qu'on puisse trouver. Je suis ici pour moi et pas pour m'engager auprès des autres, ni dans des promesses d'avenir meilleur ni dans un engagement pour les aider. L'entraide permet de dégager des réflexions collectives et individuelles qui se confrontent rebondissent et font sens. Je ne suis ni un exemple ni un martyre, je suis un dépendant affectif et sexuel et en vouloir à la vie ne me servira de rien. Je veux redevenir qui je suis vraiment parce que ce mec-là était heureux libre équilibré. Comme nous sommes tous potentiellement. Je dois trouver à arrêter de m'en empêcher.Je disais qu'il n'y a pas de jour 0, que c'est toujours au moins le jour 1... Cela en fait des jours 1 que j'aligne les uns après les autres. Je vais commencer ma numérotation quand j'arriverai à 2? Je sais que c'est illusoire... Je vais finir par un gros mot. Et merde.
Cher Mondom,En lisant ton post j'ai vraiment un pincement au coeur. Tu fais parti des premiers à m'avoir soutenu dans ma démarche et à m'avoir encouragé. Aujourd'hui je ressens l'envie de te tendre la main et te dire : Allez grand, prends ma main et reprenons le chemin ensemble. Tu m'a dis cette phrase plusieurs fois et maintenant c'est à moi de le faire.Tu dis avoir retrouvé une vie libre normale et heureuse. Tu connais donc la route vers cette nouvelle vie. Tu dois y retourner pour toi. C'est pas la peine de te dire que tu dois chercher les raisons de cette gamèle. Tu a déjà pris les devants par rapport à ça. Un iPhone est dangereux pour nous, je le sais bien car je l'utilise. Tu te sens au fond du gouffre, ok. Il te reste plus qu'à remonter. Tu pourra toujours t'enfoncer c'est vrai mais au bas c'est noir et au dessus c'est clair. Le choix est vite fait. Tu a très bien réagit en retournant en DASA et en reprenant le contact avec ta psy. Par ce message, je voulais t'apporter mon soutien et ma compréhension. Je sais que tu peux remonter la pente alors fais le mais pour toi. Bon courage.Romain. 
bonjour Mondom.jai lu votre dernier message et les larmes me sont venu aux yeux.jai du mal a comprndre vous qui me donnez de si precieux conseils comment cela vous est il arrive.ca menerve de voir ce qui vous arrive et detre impuissant alors que vous me montriez le droit chemin.Je sais que vous etes plus fort que cela et que vous allez remontez la pente.vous avez ete un exemple pour moi alors CONTINUER.jai bloquer mon accse au sites porno avec un code parental si long et tape au hsard que ca metonnerai que je puisse le retrouver 1 jour.Pour la partie psy je ne men sent pas capable.Montrez moi l' exemple ainsi qua tous que vous allez retrouver tout de suite une vie encore meilleure.Vos temoignages sont de precieux conseils.courage
Mondom,Mondom, que dire, étant moi-même convaincue que peu s'en sortent, mais tu en fais partie,,,,j'échange avec juste une amie virtuelle, qui comme moi est là depuis pas mal de temps, je n'active plus vraiment les post, me trouvant en décalage complet, une déduction d'après bien des années de cohabitation avec un dep, et çà fait justement plusieurs post ou je la serine avec mes idées sur la question, que cette put1 de dep arrose partout, tout, tout le temps, tu la connais parfaitement cette dep, tu connais le comment en sortir, te reste à comprendre le comment rester en dehors de celle-ci, quand tu seras à nouveau aevc ton compteur de jour se suivent sans,Tu sais le faire tu sais comment, tu sais pourquoi, tu sais aussi que la vie, est bien plus belle sans tout çà,je t'embrasse , remonte nous tout çà, redeviens dépendant à une vie sans cette Merde
Allez, cette fois c'est mon tour : moi aussi ça me fait chier, mais je vais vous dire un truc, ça ne devrait pas. Paraît que Bebeto, à l'époque où il était suivi par tout un cortège de dépendants sur la Freedom Week, avait fait une mauvaise blague du 1er Avril, en leur faisant croire qu'après des mois d'abstinence il s'était viandé en beauté. Et quel désarroi chez les rampants qui s'accrochaient tant bien que mal à lui : toi-même Mondom disait que cette blague avait eu notamment l'intérêt de mettre en évidence la vulnérabilité de la foule qui s'amassait sur son topic et vivait ainsi l'abstinence par procuration. Je trouve que, blague ou pas blague, les réactions sont les mêmes, et quand on réalise que les anciens aussi peuvent faire des faux-pas, parce qu'ils sont humains et pas des demi-dieux, ça fait mal, à force de trop s'accrocher à l'espoir que eux s'en sortent. LIEN BRISÉ ne vais pas me dire que je n'ai pas de peine, mais que cela ne devrait pas nous toucher autant de voir les autres glisser sur la pente savonneuse. On devrait se dire "merdouille", et c'est tout ; l'entraide continue. C'est une fatalité qu'il en faut peu pour se planter, et qu'il en sera toujours ainsi. Dom', aide-toi donc et le Ciel t'aidera si je puis dire. J'ai toujours pensé que l'iPhone était une saloperie, je crois que ça se confirme. 
Salut Mondom. Merci de ton partage; qui nous rappelle à notre condition. Chez les SA, on dit qu'il n'y a qu'un verre de luxure qui sépare le sexolique sobre du sexolique qui a consommé. L'important pour moi est d'être sobre aujourd'hui et de vivre avec ma maladie sans la nourrir. Le plus important c'est que tu sois reparti. Car le produit nous ramène toujours là où on s'était arrétés et parfois,  les forces manquent pour revenir à la vie. Il y a des rechutes dont on ne revient jamais, m'a-t-on dit. Alors, la bonne nouvelle, c'est que tu sois en vie aujourd'hui ! :-)
Salut Mondom, j'ai été touché par ton message, et beaucoup de chose ont été dite mais je ne peux pas ne pas t'apporter mon soutien!!!Pour moi, tu a été et tu es toujours une espèce de père sprirituel de la dépendance, tu m'a beaucoup appris sur elle et donc sur moi même , c'est toi qui m'a emmené tout doucement chez le psy, c'est toi qui m'a donné ton numéro au cas ou, c'est toi qui... je ne fais pas faire une liste car elle n'aurait trop peu d'importance, mais Mondom moi aussi je te tends ma main, je ne doute pas que tu va faire de nouveau les bons choix et nous revenir plus fort!Tu sais ton corps et ton cerveau ont enregistré les signes de plaisir que tu as touché cette dernière année, et cela va t'aider pour sortir la tête de l'eau!!Sans doute que tu as besoin de trouver des réponses à cette rechute, mais en plus de se travail d'introspective, continue de reprendre cette liberté que tu as gagné, tu n'as pas tout perdu crois moi!!!!Mon pornopunk, je ne sais pas ce que je cherche à te dire, c'est mon coeur qui tape ce message et il te dit "putain mec relève toi et en route!!!!!" Revient plus fort dans la vrai vie!!!!    un petit mot à morbach,ton analyse est très pertinente et j'ai beaucoup apprécié car je me suis reconnu et ta réflexion sonne vrai et sincère et je suis sur qu'elle a fait plaisir Mondom!!!!!

à bientôt

Salut M'dom!Que te dire, hein? On a fait un bout de chemin ensemble sur ce forum mais on n'est pas du même coté... Tu m'as sacrément aidée, comme tu en as aidé beaucoup ici alors, te lire me rend triste. Je ne t'ai jamais considéré comme un surhomme mais ton parcours semblait plutôt cool, c'est vraiment dommage.Je voudrais bien trouver les mots, à mon tour, pour pouvoir te booster, te botter l'cul un grand coup mais hélas, je ne peux faire ni l'un ni l'autre...Depuis que je suis ici, je viens chaque jour y faire un tour et lire le parcours des uns et des autres. Je n'interviens presque plus et j'ai voulu me faire croire que c'est juste parce que je m'étais détachée de tout ça mais en te lisant, ça me saute à la gueule... Je ne suis détachée de rien du tout, au mieux, je suis blasée et résignée, rien de plus. En revanche le constat que je fais, c'est que même si j'ai beaucoup appris sur ce forum, même si les "mécanismes" de tout ça me semblent à peu près clairs, en vérité, c'est du charabia pour moi, cette dépendance... Pourtant, je vis à coté chaque jour, elle m'est si familière! Parfois, j'en arrive même à douter de son existence tellement elle m'a aigrie et fichue la haine, tellement elle m'oblige à vivre avec une colère refoulée monstrueuse... Tellement je la laisse m'éteindre à petit feu...Non, non, vraiment non, je n'arrive pas à comprendre cette structure d'esprit, cette glue qui vous pousse vers toutes celles que vous ne pouvez pas avoir, vers des corps que vous ne connaissez même pas alors que souvent, près de vous, vous avez celle pour qui vous comptez si fort. Bref, je n'ai vraiment pas accès à ça alors comment aider? Comment te retourner aujourd'hui l'aide que toi, tu as si bien pu m'apporter? Comment te tendre la main pour t'aider efficacement?Quand à l'iphone? De la merde? Oui sûrement mais pas pour les raisons qu'avance Morbach. Moi, j'en ai un, ça rame, ça marche pas bien et ça coute cher! (c'est pour ça que c'est de la merde)... Pourtant, jamais, jamais, je ne l'ai utilisé pour m'exciter avec des inconnus ou des images d'inconnus... C'est donc pas lui qui est responsable! Je ne l'ai pas fait parce que ça ne me vient même pas à l'esprit, parce que je ne fonctionne pas comme ça, tout simplement et parce que le corps des autres, je m'en fou!... C'est sûrement pour ça que je n'arrive pas à comprendre tout ça, que je n'arrive décidément pas à me mettre dans la peau d'un dépendant... Mon mec pourrait le fouiller de fond en comble (mon mobile), il n'y trouverait... RIEN! Le sien? Il contient quelques photos d'inconnues à gros seins (qui sont venues remplacer les miennes, c'est plus "excitant"...). Bien sûr, il pourrait fouiller mon tel, je m'en foutrais, mais moi, j'ai pas intéret à lui dire que j'ai vu ce que le sien contient (il me trouverait bien "intrusive"... Alors quand je te lis, bah, je suis triste pour toi et pour ton amie parce que j'ai de la sympathie pour toi en raison de nos nombreux échanges, de toute la générosité que tu dégages... Mais en même temps, ça me met tellement en colère! (ouai, je sais, ça doit pas t'aider beaucoup, ce que je dis là) mais c'est plus fort que moi parce qu'au fond, bousiller des moments de vie pour "CA", je trouve ça tellement nul et complètement hallucinant!Sans déconner, tu as toutes les ressources en toi et probablement les réponses aussi alors relèves toi bord... de m....!!!On n'a qu'une vie!!!Bon courage à toi l'ami.Nina
Merci à toutes et à tous pour vos gentils mots qui me donnent un peu de douceur alors que ces jours-ci je touche le fond.Nina, si seulement c'était juste ça... Si seulement c'était convoiter ou s'exciter sur les corps d'inconnus ou d'inconnues. Ce serait en effet facile voire évident de décrocher. Il y aurait une population bien différente ici. Je n'y serais sûrement pas, et la grande majorité des inscrits n'y seraient pas. Il n'y aurait pas ou peu de dépendance sexuelle. Parce que cela tombe sous le sens qu'il n'y a même pas à réfléchir un instant que cela ne vaut pas tripette, qu'à la rigueur par curiosité on peut avoir jeté un oeil sur le porno ou sur les sites de rencontres, mais qu'on est bien mieux avec son/sa compagne. Je paie très cher aujourd'hui, une énième rupture due à ma dépendance, l'impression d'un retour deux ans en arrière ou presque (ponctuellement, je sais que je n'ai pas "perdu" ces deux ans mais aujourd'hui j'ai du mal à le ressentir pleinement), le fait d'y être retourné. Et crois-tu que j'ai joué? Que j'ai volontairement pris ce risque, et sacrifié tout ça au nom d'un quelconque plaisir? Que j'ai même cru un instant à cette promesse de plaisir? Je ne suis plus aussi naïf. Mais j'y suis pourtant retourné, et si elle m'a jeté avec cette violence, c'est que ce qu'elle a lu n'était pas des moins dégueu bien sûr. Pourquoi j'y suis retourné? Je ne sais pas encore. Je m'y suis retrouvé sans avoir vu que je franchissais la porte! Il était trop tard sans doute avant même que j'y sois. J'ai d'abord créé une adresse et puis je l'ai détruite. et le lendemain ou trois jours plus tard j'en ai créée une autre,, et encore effacée, et puis encore une autre.... et chaque fois je suis allé plus bas, et chaque fois l'étau se resserrait, et chaque fois je savais qu'il ne fallait pas que j'aille plus loin, que je recule, etc... Et chaque fois j'y retournais et allais touiller encore et m'enfoncer un peu pus dans la merde. Je ne pouvais rien y faire. La maladie est plus forte que nous, plus forte que moi, et pour rester en dehors c'est facile sauf quand c'est impossible. En parler était déjà trop tard quand j'y ai pensé, j'en étais au stade où j'en étais devenu incapable. On n'est jamais ou tout blanc ou tout noir, mais on est ou en dehors, ou en dedans, et je me suis retrouvé en dedans. Il n'y a aucun plaisir à de la MB compulsive 1, 2 ou 20 fois par jour, il n'y a aucun plaisir a de minables plans cul tous plus ratés et merdiques les uns que les autres, il n'y a rien à tirer de réaliser un fantasme, je le sais et l'ai sans doute toujours su ou presque, mais je me suis menti leurré fourvoyé, pas même en me faisant croire à une promesse de délices mais simplement malgré moi en m'empêchant de m'en empêcher. C'est très rageant d'avoir tout foutu en l'air alors que j'avais les cartes en main. Sauf que si je regarde dans ma main, les cartes en ont tout simplement disparu, volatilisées, et ce ne sont pas des sirènes qui me les ont volées, c'est tout simplement que j'ai perdu la maîtrise et rien d'autre. Cette maladie n'est pas celle de s'engouffrer quelque part où l'on ferait mieux de ne pas aller, c'est celle de perdre la tête, ne plus savoir ce qu'on fait, perdre tout repère, toute maîtrise, toute volonté etc. Mon ex m'a dit qu'elle pensait que je suis schyzo... Pourtant elle aussi sait ce qui fait la dépendance, on en a tant parlé, je sais que je me suis posé la question de la schyzophrénie et en ai parlé avec ma psychiatre, et j'ai compris que je ne le suis pas. Mais comment peut-elle comprendre ce qui moi-même qui crois avoir compris, me dépasse et peut me terrasser un un clin d'oeil? Elle n'en a même pas envie et je la comprends. Elle me voit aujourd'hui comme un menteur, un bonimenteur qui raconte bobard sur bobard et m'écoute parler pour ne rien dire. Je ne veux même pas parler d'elle et de son ressenti parce que c'est hors de propos, c'est juste l'histoire d'une rupture décevante à cause de ce cataclysme. Mais si j'avais à un seul instant pu agir contre le rouleau-compresseur qui m'a projeté dans cette situation, crois bien que je l'aurais fait. Mais j'étais comme les mains liées, comme téléguidé, hypnotisé, somnambule éveillé, je ne sais pas... Et encore aujourd'hui coule dans mes veines le produit de la dépendance, cette neurochimie qui me retire ma clairvoyance et mes possibilités de faire machine arrière, et il va me falloir trouver à me projeter au-dehors du cercle vicieux encore une fois, toujours sans savoir comment on fait. A croire que chaque instant de soi-disant début de sevrage est une victoire, et que chaque rechute quelques instants plus tard est une défaite, et rester au point zéro en attendant que quelque chose change, craque, vienne à mon secours ou autre... Impuissant. Evidemment, il y a aussi plein d'autres notions qui tourbillonnent dans ma tête, sur le pourquoi u comment, la suite des événements etc, et je ne peux pas tout retranscrire ici. Mais pour le moment et depuis la peau de banane qui s'est glissée sur ma route, je ne suis que dérapage et dérive. L'avantage que j'ai, c'est que je le sais. C'est le seul et il ne me donne pas de clés d'action. Je suis dans les sables mouvants à chercher un truc solide où m'accrocher pour me hisser en dehors, et pour l'instant je ne touve que des bouts de machins qui ne tiennent pas encore.Ce n'est donc pas "pour du cul" que j'ai bousillé ma vie encore une fois. Même si c'est le seul symptôme, le seul indice qu'on puisse trouver. Ce n'est bien sûr pas la faute d'apple avec l'iPhone. Je l'endosse, ma responsabilité, ce sont mes doigts qui ont touché l'écran, ce sont mes mains qui ont tripoté mon sexe, etc. Sous l'emprise de la maladie.J'ai du négliger des trucs, j'ai du fermer les yeux, j'ai du oublier de faire gaffe. Et schhhlippp! Terminé. Y a plus rien à voir. Je suis aujourdhui en colère contre moi, à me trouver aussi gerbant que mon ex me dit me trouver, navré et désolé d'avoir fait ce mal à tous les deux, dévasté par les conséquences de l'inconséquence de ma "guérison". Comme si la tempête soufflait encore, j'attends que le typhon passe et je prépare sans encore assez de conviction solide et durable la reconstruction. Encore une fois. En enrageant et me demandant pourquoi c'est tombé sur moi cette saloperie de maladie etc. Plein d'amertume donc que je déverse ici. Faut pas s'inquiéter, il m'en reste en magasin. Et mes larmes la rincent en la renouvelant. Je suis désolé, c'est tout ce que je peux faire pour l'heure. Je vais essayer de dormir.
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